Aussi curieux que cela puisse paraître, Mignon Mignon ne fait pas partie de ce Flop Ten. Pourtant, le Flop Ten est quand même la référence incontestable du mauvais goût. Les dix daubes musicales actuelles les plus irritantes se bousculent pour figurer sur le podium du Flop Ten. Mais à vrai dire, je ne déteste pas particulièrement René la Taupe. Et puis c'est tellement facile de détester René la Taupe. De toute façon, je crois que je n'ai jamais écouté la chanson en entier, donc impossible de la faire figurer dans le Flop Ten. En revanche, sont présents des artistes qu'il faudrait un peu plus souvent faire redescendre de leur piédestal...
N°10 - M. Pokora - Juste une photo de toi - Je sais bien que cette chanson commence à dater un peu, mais comme cela fait des lustres qu'il n'y a pas eu de Flop Ten, elle a sa place ici. Que dire hormis que Èmpi ne s'est vraiment pas foulé pour ce retour. Il se veut doux et romantique, mais sa chanson est déprimante de has-beenitude.
N°9 - Guillaume Grand - Toi et moi - Ça m'embête un peu de casser un jeune artiste, mais je n'adhère pas du tout à sa rengaine mielleuse. Les paroles de cette chanson sont plutôt positives, or le jeune interprète n'esquisse jamais un sourire en chantant. Résultat, on s'ennuie.
N°8 - Superbus - Mes défauts - J'aime une chanson sur deux de Superbus. Et je déteste une chanson sur deux de Superbus. Je pense que cette chanson a été écrite en huit minutes après un repas arrosé. C'est plat et inintéressant à mes oreilles.
N°7 - Inna - Déjà-vu - Il fallait bien que je mette un peu d'international dans ce classement. C'est de la dance sirupeuse, de la soupe un peu épicée. J'ai l'impression d'être déjà un vieux con. Peut-être, mais je ne me sens pas vieux.
N°6 - Mylène Farmer - Oui mais... non - Tout est dit dans le titre. Au début, on se dit oui, pourquoi pas. Et puis finalement non. Les sons se veulent actuels, mais la boîte à rythmes est un peu fainéante et ne se marie pas bien avec la voix. J'avais adoré Dégénération, mais là, on touche presque le fond. (Je dis "presque" parce que Fuck them all existe)
N°5 - Shakira - Waka Waka (This time for Africa) - Juste parce que cette chanson a été concue pour que tous les veaux en Sergio Tacchini l'aiment, je ne l'aime pas. Cette chanson est bien trop connotée "foot", et je crois que je déteste encore plus le foot depuis cette année que je le détestais avant.
N°4 - Zazie - Avant l'amour - Hou la la... On ne s'attaque pas à Zazie... Sauf que cette chanson fait mal aux oreilles, non ? Sa voix railleuse est agressive et la mélodie n'est pas attirante. Bon, ça fait bien d'aimer Zazie. Je l'aime bien. Mais pas là.
N°3 - Grégoire - Danse - La mélodie de Toi + moi était incroyable d'efficacité. Puis Rue des étoiles, un peu moins. Puis Ta main encore moins. Puis Nuages beaucoup moins. Et là, Danse est carrément insignifiante, je trouve. Et les effets de voix cassée de Grégoire me lassent.
N°2 - Zaz - Je veux - Je n'ai pas encore eu l'occasion de le crier depuis la toute première fois que j'ai entendu cette chanson en mai dernier. Je la trouve INSUPPORTABLE. Si elle déteste l'argent autant qu'elle le chante, qu'elle le distribue.
N°1 - Yannick Noah - Ça me regarde - Avec lui aussi, niveau bons sentiments et valeurs humaines, on est servi. Ça dégouline de moralité, de mélange des genres, de démagogie et d'anti-racisme primaire. Yannick essaie de ratisser large en brossant les peuples et toutes les communautés dans le sens du poil. Juste pour que tout le monde, sans exception, l'aime. Il se prend un peu trop pour Nelson Mandela ou l'Abbé Pierre et ça me gêne.
30 oct. 2010
Le mal qui fait bien
26 oct. 2010
Le bien qui fait mal
L'état d'esprit dans lequel je suis a parfois été meilleur. Même un Top Ten de qualité (attention pléonasme) ne parvient pas toujours à réconforter. Surtout quand les chansons du moment ne sont pas top. Je risque de ne pas avoir beaucoup à dire*.
N°10 - Raphaël - Au bar de l'hôtel - POP BANAL SYMPATHIQUE AGRÉABLE
N°9 - Julian Perretta - Wonder why - DYNAMIQUE JEUNE FRAIS ENTRAÎNANT
N°8 - Shy'm - Je suis moi - BITCHY SUCRÉ DANSANT KITSCH
N°7 - Benjamin Biolay - Ton héritage - MOU INTELLO DANDY SPIRITUEL
N°6 - Robbie Williams feat. Gary Barlow - Shame - SURPRENANT SIRUPEUX DOUX PRENDS-ÇA
N°5 - Calogero - C'est d'ici que je vous écris - SYMPHONIQUE MÉLANCOLIQUE MÉLODIQUE CALME
N°4 - Jenifer - Je danse - TUBESQUE PLURIEL ORIGINAL LASCIF
N°3 - BB Brunes - Britty Boy - TRUCULENT COINCÉ DÉBRIDÉ SO-BRITISH
N°2 - Élodie Frégé - La fille de l'après-midi - SOBRE CLASSE SUSURRÉ ORGASMIQUE
N°1 - Camélia Jordana - Calamity Jane - ENVOÛTANT LANCINANT NOSTALGIQUE BEAU
*J'essaierai d'être un peu plus prolixe pour le retour du Flop Ten au prochain post.
N°10 - Raphaël - Au bar de l'hôtel - POP BANAL SYMPATHIQUE AGRÉABLE
N°9 - Julian Perretta - Wonder why - DYNAMIQUE JEUNE FRAIS ENTRAÎNANT
N°8 - Shy'm - Je suis moi - BITCHY SUCRÉ DANSANT KITSCH
N°7 - Benjamin Biolay - Ton héritage - MOU INTELLO DANDY SPIRITUEL
N°6 - Robbie Williams feat. Gary Barlow - Shame - SURPRENANT SIRUPEUX DOUX PRENDS-ÇA
N°5 - Calogero - C'est d'ici que je vous écris - SYMPHONIQUE MÉLANCOLIQUE MÉLODIQUE CALME
N°4 - Jenifer - Je danse - TUBESQUE PLURIEL ORIGINAL LASCIF
N°3 - BB Brunes - Britty Boy - TRUCULENT COINCÉ DÉBRIDÉ SO-BRITISH
N°2 - Élodie Frégé - La fille de l'après-midi - SOBRE CLASSE SUSURRÉ ORGASMIQUE
N°1 - Camélia Jordana - Calamity Jane - ENVOÛTANT LANCINANT NOSTALGIQUE BEAU
*J'essaierai d'être un peu plus prolixe pour le retour du Flop Ten au prochain post.
20 oct. 2010
Souvenir attention dansez
(Le blogue est un éternel recommencement)
L’ignorance est une tare. Me considérant comme un grand ignorant, je suis forcément un peu taré. Mais comment aurais-je pu savoir que le clip de It’s raining men, porté par Geri Halliwell, avait un célèbre référent ? J’aurais pu vivre éternellement, comme les Tragédie, sans savoir que Flashdance avait eu une influence non négligeable sur l’inspiration de l’ex-Spice-Girls-qui-est-aujourd’hui-en-pourparlers-pour-faire-un-come-back-avec-ses-keupines-lors-des-prochains-JO-malgré-le-flop-de-leur-précédente-reformation. Flashdance faisait tellement partie des films cultes que je me devais de voir, que j’ai attendu 24 longues années avant de m’en délecter. Dirty dancing aussi, que j’ai vu avant Flashdance, malheureusement après l’épisode de How I met your mother où la scène de danse est à l’honneur, mais fort heureusement, et par le plus grand des hasards, juste avant L’Arnacœur, même si cela n'apporte rien de plus que la satisfaction de comprendre la référence.
C’est un peu comme si les années 80 étaient une sorte de préhistoire des histoires d’amour. Avant de pouvoir écrire des scenarii compliqués avec des rebondissements improbables, des fantômes et des cougars, les films à l’odroze, avec un zeste de musique, devaient d’abord poser les bases et les codes du genre. C’est la raison pour laquelle le dénouement de Flashdance – aussi jouissif soit-il – est quelque peu attendu. Nonobstant la pellicule surannée avec laquelle Adrian Lyne a filmé ce roman d’amitié qu’une Elsa en plein émoi aurait pu reproduire avec un Glenn Medeiros vigoureux et ardent, Flashdance est un petit concentré de bons sentiments, de gloire, d’amour et d’yeux qui pétillent avec une candeur qui fait du bien.
Alex (aka Jennifer Beals, qui, 25 ans plus tard, irabrouter goûter aux plaisirs saphiques dans le Monde L) est la prude héroïne de Flashdance. Une jeune danseuse brune qui ne connaît pas grand-chose à la vie est contrainte de travailler comme soudeuse dans l’entreprise industrielle de Nick. Alex est toute jeune et danser dans un cabaret commence à la miner, comme Bernard. Et on peut aisément comprendre que se trémousser en fine dentelle devant des gros messieurs qui puent et qui repenseront forcément à elle quand, seuls, ils s’ennuieront dans leur lit, n’est pas le projet de carrière que peut espérer Alex. Poussée par une dame âgée avec qui elle partage la passion de l’opéra, Alex tente le concours d’entrée à l’école de danse classique. Mais une série de désillusions amène Alex à repousser son audition à la fin du film. Et finalement, ça tombe plutôt bien, parce que sinon, Flashdance n’aurait duré que 45 minutes, ce qui en aurait fait un court-métrage, certes long, mais court quand même, qui n’aurait pas outrepassé les frontières un peu fermées du festival du court-métrage de C., ce qui aurait empêché le développement du succès de ce film.
En parallèle à cette ambition de carrière d’Alex, une idylle nait. Une idylle folle puisqu’elle mêle la jeune héroïne avec son patron. Dans un premier temps, Alex repousse les avances de Nick parce qu’il est quand même un peu moche. À moins que ce soit parce qu’elle sort à peine des jupons de sa maman et qu’elle a peur de se laisser aller à l’inconnu. En fait, elle est quand même émoustillée par les yeux de Nick. Alex l’allume en dansant. Nick fond et voudrait bien la serrer. Oui mais voilà, un soir, Alex surprend Nick au volant de sa voiture, en compagnie d’une autre femme, sa femme. Après une discussion musclée, elle comprend que c’est son ex-femme. Du coup, les deux amoureux se retrouvent dans le loft de Pittsburg d’Alex. Une scène torride s’ensuit.
Là où Flashdance a une trame un peu convenue, c’est parce que dès le début du film, on se doute bien qu’Alex et Nick vont baiser sauvagement un instant donné. Là où Flashdance surprend – un peu –, c’est que le film s’arrête sur l’audition. Même si les sauts de joie finaux de l’héroïne laissent davantage présumer d’une bonne réception de la choré par le jury coincé que d’un "saquage" dans les règles de l’art, la fin demeure une énigme du niveau d’une question de Nagui spécialement faite pour vous qui êtes chez vous (doigt vers caméra). Alex se rue sur Nick qui l’attend patiemment, près de sa caisse pourrie. Et le film s’arrête. Le spectateur n’a pas vraiment réfléchi, il a juste assisté à une histoire banale, un rien romancée, d’une simplicité déconcertante, mais avec la magie mélodique des années 80.
Pour toi, lecteur, lectrice, la reprise anticipée d’un tube des L5, Maniac :
L’ignorance est une tare. Me considérant comme un grand ignorant, je suis forcément un peu taré. Mais comment aurais-je pu savoir que le clip de It’s raining men, porté par Geri Halliwell, avait un célèbre référent ? J’aurais pu vivre éternellement, comme les Tragédie, sans savoir que Flashdance avait eu une influence non négligeable sur l’inspiration de l’ex-Spice-Girls-qui-est-aujourd’hui-en-pourparlers-pour-faire-un-come-back-avec-ses-keupines-lors-des-prochains-JO-malgré-le-flop-de-leur-précédente-reformation. Flashdance faisait tellement partie des films cultes que je me devais de voir, que j’ai attendu 24 longues années avant de m’en délecter. Dirty dancing aussi, que j’ai vu avant Flashdance, malheureusement après l’épisode de How I met your mother où la scène de danse est à l’honneur, mais fort heureusement, et par le plus grand des hasards, juste avant L’Arnacœur, même si cela n'apporte rien de plus que la satisfaction de comprendre la référence.
C’est un peu comme si les années 80 étaient une sorte de préhistoire des histoires d’amour. Avant de pouvoir écrire des scenarii compliqués avec des rebondissements improbables, des fantômes et des cougars, les films à l’odroze, avec un zeste de musique, devaient d’abord poser les bases et les codes du genre. C’est la raison pour laquelle le dénouement de Flashdance – aussi jouissif soit-il – est quelque peu attendu. Nonobstant la pellicule surannée avec laquelle Adrian Lyne a filmé ce roman d’amitié qu’une Elsa en plein émoi aurait pu reproduire avec un Glenn Medeiros vigoureux et ardent, Flashdance est un petit concentré de bons sentiments, de gloire, d’amour et d’yeux qui pétillent avec une candeur qui fait du bien.
Alex (aka Jennifer Beals, qui, 25 ans plus tard, ira
En parallèle à cette ambition de carrière d’Alex, une idylle nait. Une idylle folle puisqu’elle mêle la jeune héroïne avec son patron. Dans un premier temps, Alex repousse les avances de Nick parce qu’il est quand même un peu moche. À moins que ce soit parce qu’elle sort à peine des jupons de sa maman et qu’elle a peur de se laisser aller à l’inconnu. En fait, elle est quand même émoustillée par les yeux de Nick. Alex l’allume en dansant. Nick fond et voudrait bien la serrer. Oui mais voilà, un soir, Alex surprend Nick au volant de sa voiture, en compagnie d’une autre femme, sa femme. Après une discussion musclée, elle comprend que c’est son ex-femme. Du coup, les deux amoureux se retrouvent dans le loft de Pittsburg d’Alex. Une scène torride s’ensuit.
Là où Flashdance a une trame un peu convenue, c’est parce que dès le début du film, on se doute bien qu’Alex et Nick vont baiser sauvagement un instant donné. Là où Flashdance surprend – un peu –, c’est que le film s’arrête sur l’audition. Même si les sauts de joie finaux de l’héroïne laissent davantage présumer d’une bonne réception de la choré par le jury coincé que d’un "saquage" dans les règles de l’art, la fin demeure une énigme du niveau d’une question de Nagui spécialement faite pour vous qui êtes chez vous (doigt vers caméra). Alex se rue sur Nick qui l’attend patiemment, près de sa caisse pourrie. Et le film s’arrête. Le spectateur n’a pas vraiment réfléchi, il a juste assisté à une histoire banale, un rien romancée, d’une simplicité déconcertante, mais avec la magie mélodique des années 80.
Pour toi, lecteur, lectrice, la reprise anticipée d’un tube des L5, Maniac :
Photo chopées sur les sites Allociné, Wikipédia, Première.
12 oct. 2010
Fille d'à côté
Parce que ma vie est aujourd'hui aussi fournie qu'une aisselle tout juste épilée, un rien peut tendre à me remonter le moral. Surtout quand Patrick Sébastien - le vrai ! - répond personnellement à une requête qui me tient à cœur.
Allez, je retourne me morfondre.
Allez, je retourne me morfondre.
9 oct. 2010
La nuit, tous les chameaux sont dromadaires
Dimanche, le retour dans mon autre chez-moi, dans l'autre ville, fut l'aube d'une semaine à classer dans les pires de ma vie. Mon chez-moi n'a retrouvé l'électricité qu'hier. Cinq jours sans électricité, je te l'assure, lecteur, lectrice, c'est horrible. Et, sincèrement, je ne sais toujours pas ce qui est le plus horrible...
Pfff... Tout ça parce que j'ai oublié de payer EDF depuis six mois...
- Ne pas pouvoir allumer la lumière pour faire la vaisselle ou pour se préparer le matin
- Être impuissant face au déchargement de son ordinateur portable
- Prendre des douches à l'eau froide
- Se raser à la lumière d'une lampe de poche
- Être obligé de revêtir des habits qu'on n'a pas envie de mettre tout ça parce que les autres ne peuvent pas être lavés
- Trouver une poêlée campagnarde moisie dégoulinant dans le congélateur
- Découvrir une flaque d'eau au pied du frigo
- Prendre des douches dans le noir
- Ne plus pouvoir rien faire à partir de 20 heures
- Devoir choisir entre se coucher ou errer dans les rues
- Se passer de télé, sans un seul Motus, un malheureux Tellement vrai, ni même un Chabada
- Devoir fermer le frigo pour cause d'odeur incommodante à cause de cette pu... de poêlée campagnarde
- Ne manger que du froid, au jour le jour
- Ne pas pouvoir lire le soir
- Observer la batterie de son téléphone s'affaiblir inexorablement
- Prendre des douches à l'eau froide ET dans le noir
- N'apprendre la mort de Colette Renard que le jeudi matin, dans les journaux
- Regarder par la fenêtre, voir la lumière chez le voisin, le maudire
- Ne pas pouvoir écouter la radio
- Pas de musique, aucune musique, rien, nada, walou, macache
- Ne pas consulter ses mails
toutes les heurestous les jours - Ne pas pouvoir aller consulter les commentaires nouveaux inexistants sur son blogue
- Être privé de ses sites Internet inavouables parce que ce serait la honte d'y aller dans un cyber café
- Se regarder bien trop près dans le miroir pour tenter de distinguer un élément du visage dans le noir
- Rater tous les N'oubliez pas les paroles ! et prendre du retard sur ses statistiques
Pfff... Tout ça parce que j'ai oublié de payer EDF depuis six mois...
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