19 mars 2007

Peut-être finira-t-elle véritablement par s'en sortir un jour

Dans les chroniques musicales, je n’ai encore jamais fait le portrait d’une chanteuse à voix. Et pourtant, ce n’est pas ce qui manque dans le paysage musical français. J’aurais pu commencer avec la crème des chanteuses, avec MA chanteuse, mais c’est mal connaître ma tendance à lécher en premier la fraise dans une glace vanille/fraise, alors que je préfère la vanille.

Le public découvre Julie Zenatti dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Bien sûr, son rôle est nécessaire dans la compréhension de l’histoire, mais je m’avance assez peu en disant que c’est un rôle minable par rapport à Esméralda (cette dernière étant tellement plus agréable sous les traits de Noa). Elle joue le rôle de Fleur de Lys, l’amoureuse de Phoebus. Phoebus est, lui, incarné par Patrick Fiori. C’était une sorte de prélude à leur vraie histoire d’amour, dans la vraie vie, qui a duré quelques années (puisque oui, pour ceux ou celles qui ne seraient pas des lecteurs et trices assidus et dues de Voici et France Dimanche (puisque Julie Zenatti n’intéresse pas trop Closer), ils sont aujourd’hui séparés (puisque oui, pour ces mêmes ceux et celles qui n’ont jamais été des lecteurs et trices assidus et dues de Voici et France Dimanche (puisque Closer n’existait pas à l’époque), elle a été fiancée à Patrick Fiori)). Alors donc, le rôle de Fleur de Lys est un peu minable (admirez ici comme j’essaie de nuancer), et pourtant, c’est grâce à ce rôle un peu minable qu’elle se fait connaître et qu’elle obtient un pass annuel pour les Enfoirés (mais jusqu’à quand?... Ben oui, observons Ophélie Winter: ça y est, elle semble avoir été virée; je ne peux pas croire qu’il y ait eu une incompatibilité d’emploi du temps cette année…). Toutefois, nul ne peut nier qu’elle interprétait à merveille sa chanson, La monture, puisqu’elle n’avait, en gros, que celle-ci à défendre.

Mais intéressons-nous à sa carrière post-Notre-Dame. La ménagère de plus de cinquante ans et son mari, amant, ou gigolo, trouveront certainement que Julie Zenatti a une belle voix. C’est évident: elle a une technique vocale irréprochable et très agréable à l’oreille, ce qui lui permet de faire quelques effets intéressants. Or Julie Zenatti fait partie de ces interprètes que la plupart des gens connaît, mais dont cette même plupart des gens est relativement peu capable de citer un tube énorme. Et c’est un peu ce qu’il manque à Julie Zenatti: un réel tube à la Entre nous ou à la Tu trouveras. Certes, il y a bien son joli premier succès Si je m’en sors, mais il n’a pas eu un impact si grand que cela. Julie a du potentiel, comme diraient les jurés de Nouvelle Star; c’est à elle de s’en servir à bon escient. Elle semble avoir débuté sa mutation, du moins au niveau capillaire, puisque lors de son dernier passage télé, elle est apparue brune. Espérons qu’elle ne suive pas le look de mauvais goût de sa consoeur pygmalionnée par Pascal O. Parmi les quelques chansons connues de Julie Zenatti, citons avec plaisir Why, A quoi ça sert, Couvre-moi, Je voudrais que tu me consoles, La vie fait ce qu’elle veut, et surtout, la très belle chanson, Dans les yeux d’un autre.

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17 mars 2007

Télé la question

Quand j'allume la télé, ce n'est pas toujours pour regarder un programme en particulier, mais plutôt pour qu'il y ait un bruit de fond chez moi. Et donc, je tombe parfois sur Attention à la marche ou Tubissimo. Et je m'ennuie. Même Gulli la nuit, c'est mieux. Sérieusement, il faut être fou pour regarder Benjamin Castaldi ou Horst Tappert de son plein gré, non?
Qu'est-ce qui vous fait systématiquement zapper à la télé?
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15 mars 2007

Rhum Raisin à Paris

S’évader de sa province natale pour se rendre dans la capitale est une chose incroyablement excitante, surtout quand cette province natale est C., croyez-moi. Bien que la durée d’évasion n’excédât pas deux jours, je m’étais fixé deux objectifs particuliers, en plus de la raison précise pour laquelle je me rendais à Paris – que je tairai pour ne pas faillir à ma réputation de Moomin discret – à savoir me divertir, et rencontrer Valérie Damidot. Autant je me faisais assez confiance pour le divertissement, autant je sentais que le destin n’allait pas être de mon côté pour l’imposante décoratrice de M6.

img139/4432/garedecso8.jpgLa première journée avait pourtant fort bien commencé sous le soleil de C. Ainsi, à 13h03, j’ai pris le train, comme Zazie. Si toi, lecteur ou trice, tu étais là, tu m’as donc vu! Après 3h30 de voyage (puisque nous devons effectivement nous contenter du Téoz, à défaut du TGV), nous arrivons dans cette gare que img99/9876/ticketim9.jpgj’affectionne tant, malgré ses tenaces relents de petits pissous canins et gros pissous humains. A peine le temps d’un soda light, qui n’avait de light que le sucre (évidemment, ici les euros ne sont pas light), nous avons dû rejoindre l’hôtesse qui nous attendait – que je remercie chaleureusement, et doublement, pour son accueil, même si je sais que la probabilité pour qu’elle lise ces lignes est faible – puisque le lendemain, il fallait se lever tôt. À ce stade, toujours pas de Valérie Damidot.

img294/2363/patrickchesnaisassisnq3.jpgLa matinée fut assez occupée, ce qui par conséquent m’a empêché d’atteindre mes objectifs fixés la veille. Or à partir de midi environ, j’ai senti que la chance allait venir. Je croise une star. Star n’est peut-être pas le terme le plus approprié, mais c’est en tout cas un acteur connu que je rencontre. Ma timidité maladive m’empêche bien sûr de l’aborder, mais qu’à cela ne tienne, tel un paparazzi, je le paparazzie. Assez peu reconnaissable sur cette photo, je décide de prendre une deuxième photo. Mais ne voulant pas qu’il me remarque, je demande aux gens avec moi d’être mes complices. Ainsi, je les fais poser devant mon objectif pendant que la star téléphone à l’arrière-plan. Si je devais interpréter le regard noir que me lance Patrick Chesnais, je dirais que j’ai bien fait de feinter et de ne pas le déranger.

La journée continue et je ne croise toujours pas la dame blonde de la télé pleine d’idées pour la maison. Mais j’aperçois une autre star de la télé. Là aussi, le terme star est un peu excessif, mais j’assume. Son visage me disait bien quelque chose, et pourtant je n’ai pas immédiatement tilté. Après quelques secondes d’intenses recherches dans ma mémoire visuelle (non, cela n’a pas duré plus de quelques secondes, je l’avoue), je l’ai reconnu. Mais là, je voulais une vraie photo, pas une photo volée. Et je voulais être aussi sur la photo. Alors j’ai hésité. Hésité encore. img294/2384/raphaelgxz1.jpgHésité longuement. Jusqu’au moment où j’ai osé l’aborder.

- - Excuse-moi, tu as joué dans une série cet été, non?

- - (Très gêné) Oui… Et toi tu es Rhum Raisin, non?

- - Ça te dérange si on nous prend en photo?

- - (Toujours très gêné) Un peu…

- - (Avec une petite moue) S’il te plaît…

- - Bon d’accord…

Je lui ai demandé comment il s’appelait. Raphaël. J’ai dit à ce héros de Cœur Océan que je garderai les photos (car oui, il y en a d’autres…) dans un cadre privé. Ainsi, pour ne pas attirer les fans de ce jeune acteur, je n’écrirai pas, à la suite, le prénom et le nom de Raphaël, dont le filet de voix parlée ressemble à celui de Jean-Jacques Goldman. Et puis, après tout, un blog, c’est presque la sphère privée. Nous avons ensuite un peu discuté, et pour le coup, ceci restera vraiment privé.

Puis vient la fin de l’après-midi. Il doit être 17h30, et je me trouve à une station de métro. Je me retourne nonchalamment, et là… Oui… C’est bien lui! Ça dépassait tout ce que je pouvais espérer. Oubliée Valérie Damidot; j’avais vu trois stars, dont cette cerise sur le gâteau. Je voulais être discret, et donc je ne l’ai pris qu’une fois en photo. J’aurais pu avoir une photo moins floue, en le prenant lorsqu’il se tenait en face de moi, à un mètre, tout souriant à l’intérieur du métro, mais je pense qu’il aurait été alors difficile qu’il ne me remarquât pas. Le problème, c’est que le jeune homme au survêtement blanc à côté a probablement cru que c’était lui que je désirais prendre en photo, ce qui m’a valu quelques regards très agressifs. Il n’a pas dû reconnaître Vincent Delerm, tout comme je n'aurais pas reconnu Sinik si la situation avait été inversée.

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Le séjour à Paris s’est terminé plus tard que prévu. Heureusement que j’ai le souvenir de mes petites stars en photo; ceci a atténué le dur retour à la vie provinciale, à C.

11 mars 2007

Tout l'or d'un homme

Les chanteurs français à voix ont en général une voix aigue. Celui dont je vais parler aujourd’hui a donc une voix aigue. Certes, ma première phrase aurait été plus pertinente si ma deuxième phrase l’avait contredite. Nonobstant cette laborieuse entrée en la matière, je m’en vais vous conter fièrement la fabuleuse histoire de Jean-Jacques Goldman.

Le petit Jean-Jacques naît en 1951. Il obtient son bac à 17 ans, ce qui n’est pas un exploit, c’est une question de date d’anniversaire. Mais, je n’ai pas dit non plus qu’il était idiot; loin de là, puisqu’il fait ses études à l’Ecole Des Hautes Etudes Commerciales du nord. Mais Jean-Jacques est intéressé par la musique. Il chante dans des petits groupes aux noms anglais (Red Mountains Gospellers, The Phallansters), si bien qu’il se fait appeler John-Jack. Mais comme c’est ridicule, il reprend le nom de Jean-Jacques. Et il garde Goldman, parce que Homme en or, c’est ridicule aussi. Puis vient le succès avec un autre groupe, Taï Phong. C’est un succès considérable, formidable, exceptionnel, tellement considérable que je récris considérable une troisième fois. J’essaie d’en faire des tonnes, puisque je suis incapable de citer un tube de Taï Phong, mais comme tout le monde vante le passé glorieux de Jean-Jacques dans son groupe, tout comme celui de Calogero avec les Charts, pour qui rares sont aussi les personnes capables de citer un titre de chanson, comme ça, sans tricher, je fais preuve de fourbitude en bouffonnant.

Jean-Jacques devient véritablement une star avec ses premiers tubes, Il suffira d’un signe, Quand la musique est bonne, Envole-moi, Comme toi, et Au bout de mes rêves. Sa voix haut perchée a tendance à agacer certains détracteurs qui n’hésiteront pas à dénigrer, voire insulter, cette cible considérée comme un castré écervelé. Peu importe, Jean-Jacques continue d’écrire des chansons, et ça marche. Je marche seul devient un tube, La vie par procuration aussi, Pas toi aussi ("Pas toi" étant le titre de la chanson, et non un aparté de l’auteur, autrement dit, moi, destiné à toi, lecteur ou trice, sinon il aurait été grammaticalement plus correct d’écrire "Pas toi non plus", auquel cas, cette proposition indépendante aurait été inutile à cette phrase, entravant peut-être même la bonne compréhension de ladite phrase), tout comme le duo avec Michael Jones-de-la-Star-Academy, repris plus tard par les Worlds Apart, Je te donne. D’ailleurs, si les nuls en anglais pouvaient éviter de choisir cette chanson dans les karaokés, ce serait bien, merci. A noter aussi l’excellente chanson À nos actes manqués. Puis viennent des morceaux plus lents: Puisque tu pars (avec une rime qui est selon moi l’une des meilleures rimes des chansons de Jean-Jacques Goldman: "Et loin de nos villes, comme octobre l’est d’avril") et Là-bas en duo avec Sirima.
Au début des années 1990, le chanteur ouvre une parenthèse dans sa carrière de chanteur solo, et forme un trio avec Michael Jones et Carole Fredericks. Même si ses albums suivants ne semblent pas aussi nerveux que les précédents, la touche Goldman est très reconnaissable. Il signe alors d’autres tubes comme On ira ou Bonne idée. Or depuis six ans et ses Chansons pour les pieds, dont font partie Tournent les violons et Ensemble, pas d’album studio. Et l’on n’y peut rien… Pour occuper son temps, Jean-Jacques organise tous les concerts des Enfoirés, et écrit des chansons pour les autres. Il est de bon ton d’admirer le travail et le talent de Jean-Jacques Goldman. Son talent est indéniable. Il a aussi une grande qualité: la discrétion. Ce n’est pas un people; c’est un artiste. De ce fait, même si on ne l’aime pas, on ne peut pas vraiment lui reprocher quelque chose*.

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*À part peut-être de s’obstiner à travailler avec Céline Dion

8 mars 2007

Humide projectile

Je me demande ce qui a bien pu se passer dans ma tête pour que je lui demande l’heure. Il y a bien longtemps que je ne mets plus de montre à mon poignet gauche, et encore plus longtemps que je ne mets plus de montre à mon poignet droit, mais j’avais quand même mon portable dans le creux de ma poche. Il me suffisait de l’extraire, et de regarder nonchalamment les quatre chiffres indiquant l’heure, puisque je préfère l’horloge numérique à l’horloge analogique, non pas que je ne sache pas lire l’heure sur une pendule, mais je trouve qu’elle prend trop de place sur l’écran de mon portable. C’était peut-être à cause de ma forte envie de ne pas trop bouger, à moins que ce ne fut à cause de ma terrible envie d’entendre sa voix. Oui, je désirais entendre sa voix.

- - Excuse-moi, est-ce que tu as l’heure?

- - 13h30.

- - Pardon? (me rapprochant de sa bouche, pour mieux entendre)

- - 13h30.

C’est entre le sourcil droit et l’œil juste au-dessous de ce dernier qu’il a atterri. C’est au moment de l’articulation du chiffre treize, c’est-à-dire de l’écartement horizontal et fort peu naturel de la bouche, laissant plisser les yeux, que le postillon a jailli d’entre sa langue et ses dents du haut. Ce n’était pas une petite bruine, loin de là. Il devait y avoir plusieurs décilitres de salive coincée sous sa langue pour que j’en reçoive autant sur la figure. C’était un postillon énorme et violent comme une balle échappée d’un fusil, comme une éclaboussure après l’ouverture d’une canette de soda pas fraîche et bien agitée, que dis-je, comme une éjaculation récompensant cinq mois d’abstinence.

Comme je suis un garçon bien élevé, j’ai fait mine de n’avoir rien remarqué, et, bien que très dégoûté, je lui ai dit Merci.

4 mars 2007

Fête de la musique

Dehors, dans l’après-midi, les rayons du soleil s’échouant sur mes lunettes de soleil de star, le vent léger faisant voltiger les quelques centimètres de cheveux sur ma tête, les oiseaux titillant mes douces oreilles, j’avais envie d’être heureux. Le bonheur rhumanesque est indissociable de la musique. Je parle bien sûr de la musique que j’aime, pas de l’odieuse nouvelle chanson de Céline Dion, ni de la très fade nouvelle chanson de Calogero. Je parle de la musique qui transporte loin, qui fait rêver, celle qui donne envie de tomber amoureux. Ah, Mika…

Aujourd’hui dimanche, c’est la journée médiane entre deux événements télévisés musicaux majeurs. Vendredi, c’était la retransmission de la soirée des Enfoirés, exactement en même temps que le retour du chanteur blond platine à frisottis qui n’a, aux dires des fans, pas perdu sa voix, à Bercy. Bien sûr, je ne me suis pas payé la place pour aller voir le chanteur aux lunettes de mouche. Et donc, je me suis assis dans un canapé, et j’ai regardé Muriel Robin, Pierre Palmade, l’insupportable Gérard Darmon (à noter que dans ces trois-là, seul Pierre Palmade est au courant qu’il ne sait pas chanter) et leurs amis. Claire Keim m’a subjugué par la douceur de sa voix. Jean-Baptiste Maunier m’a gâché une bonne partie du plaisir. Patricia Kaas m’a ébloui par sa classe naturelle. Chimène Badi et Tina Arena ont définitivement les deux voix les plus puissantes des Enfoirés. Bénabar fut un exemple de simplicité et de modestie. Et Lââm a été remarquée par tout le monde grâce à ses cheveux couleur Casper-le-petit-fantôme. Néanmoins, j’avoue avoir un peu de mal avec cette reprise de Jean Ferrat, malgré le joli clip avec Nathalie Baye. Je n’ai qu’une question: à quand Vincent Delerm aux Enfoirés?

Bon, venons-en à l’autre événement télévisé musical. Mardi soir, France 3 propose Eurovision 2007 : Et si on gagnait. Et oui, et si on gagnait… Une telle utopie mérite un praïme taïme exceptionnel. Au cours de cette soirée, les téléspectateurs seront invités à dépenser des SMS surtaxés pour élire la chanson qui représentera la France lors du prochain concours. Les maîtres de cérémonie seront Tex et Julien Lepers. Si avec ça, l’audimat ne décolle pas, je ne comprends plus. Cette année, chaque chaîne de France Télévisions soumet deux chansons (et donc deux interprètes) aux votes du public. Extrêmement déçu par les représentants français depuis Jonatan Cerrada, je souhaite un tube pour la France cette année. Non, je ne soutiendrai pas le groupe le plus connu des candidats, les Wampas, tout simplement parce que la chanson Faut voter pour nous et du même genre que le We are the winners lituanien de l’an dernier.

Je refuse catégoriquement Jennifer Chevallier, Charlotte Becquin, et Valérie Louri car elles sont d’une banalité incroyable. Je ne veux pas non plus des Fatal Picards, car même si leur chanson est originale, leur nom fait un peu redondant après les Fatal Bazooka. Mon vote n’ira pas non plus aux Vedettes, si irrespectueusement heureuses de la mort de leur tendre papa. Je peux aussi citer brièvement Medi-T, BZR, et MAP, qui ne passeront pas les présélections, espérons-le.

Non, j’ai une, et une seule, préférence: c’est Estelle Lemée et sa chanson Comme un rêve. Ce morceau aux sonorités sixties aurait fait les beaux jours de Lorie si elle était née en 1950. C’est sucré, acidulé, les paroles sont succulentes de mièvreries, et la musique est savoureusement kitsch. Cette chanson est faite pour gagner. Ça me rend heureux. Votez Estelle Lemée!


1 mars 2007

Imagine, rêve, danse, rêve encore, chante, rêve toujours, et surtout relaxe-toir

Voici venu le joli jour du 28 février. Oui, cette chronique aurait dû être écrite hier, mais mes occupations ont pris plus de temps que prévu. Nous ferons donc comme si nous étions le 28 février, même si ce qui suit n’a absolument aucun rapport avec le fait que nous soyons le 28 février, mais j’ai envie d’avoir l’impression que nous sommes le 28 février.

N°10 – Butterfly – Superbus – Comme tout bon titre, il arrive un moment où une chanson, aussi excellente soit-elle, lasse le public et passe moins souvent en radio. Et c’est normal, puisque si ce n’était pas le cas, NRJ serait toujours en train de diffuser Freed from desire. C’est la raison pour laquelle Butterfly rétrograde de 9 places dans ce nouveau Top ten.

N°9 – La liste – Rose – Nous avons là une chanson que les têtes pensantes de l’industrie du disque appelleront chanson à texte. Toutefois, c’est une chanson à texte que je qualifierais de léger. Rose énumère toutes les choses banales qu’elle aimerait faire tous les jours avec son amoureux.

N°8 – I don’t need a man – Pussycat Dolls – Je m’étonne moi-même d’intégrer dans mon classement une chanson des Pussycat Dolls, que je zappe pourtant régulièrement à l’entente des premières mesures de leurs morceaux à la radio. Mais celle-ci, je la trouve plutôt pas mal, avec des sonorités qui rapprochent parfois celles des chansons de Gloria Estefan.

N°7 – Elles demandent – Medhy Custos – A priori, cette chanson est très banale, limite mauvaise. Mais à force de l’entendre, je connais les paroles presque par cœur, et du coup, je chante, et du coup, j’ai appris à l’apprécier. C’est du zouk. Une chose étonnante: Perle Lama est citée dans cette chanson. Elles demandent fait donc un hommage à Perle Lama… J’en reste coi.

N°6 – I wish I was a punk rocker – Sandi Thom – La jeune chanteuse d’outre Manche fait toujours partie de ce Top ten, preuve que j’aime bien. C’est frais et rythmé juste comme il faut.

N°5 – You give me something – James Morrison – Cela faisait un petit bout de temps que je pensais à cette chanson pour ce classement, mais à chaque fois, dix titres lui volaient la vedette. Et pourtant, c’est un titre fort agréable, que j’ai mis du temps à dissocier de Last request de Paolo Nutini. Comme ce dernier a déjà été classé, il en sera désormais de même pour You give me something.

N°4 – À fleur de toi – Vitaa – Non, pour une fois, je ne me justifierai pas (parce que c’est quand même dur d’avoir des arguments parfois).

N°3 – Rejection – Martin Solveig – Musique de boîte de nuit, faite par un DJ. C’est plutôt sympa. Et le clip est aussi sympa que la chanson.

N°2 – Le miroir – Chimène Badi – Le deuxième extrait de l’album du même titre de Chimène Badi est un tube bien plus porteur que Tellement beau. Parlons d’abord des paroles: elles toucheront certainement les personnes qui ont parfois du mal avec leur image et leur apparence. Mais le véritable point fort de cette chanson est indéniablement la mélodie: c’est très rythmé pour une Chimène Badi qui nous réservera certainement, lors de ses futurs passages télé, de sublimes coups de cou sur le côté comme elle seule sait les faire.

N°1 – Relax (Take it easy) – Mika – J’ai comme l’impression que la surprise est un peu tombée à plat cette fois-ci… Là encore, comme pour la deuxième du Top ten, le point fort est la mélodie. C’est enivrant. Et tant que ma voix me permettra encore de suivre Mika dans ses aigus déraisonnés, j’adorerai cette chanson.