3 sept. 2007
Dans les coulisses du Top ten
1 sept. 2007
Ça donne envie de chanter, donne envie de rêver, ça vous met dans le coeur un p'tit peu de bonheur
Nous arrivons peu à peu à la fin de l'été. Bien sûr, il reste encore vingt-trois jours avant que l'automne arrive, mais dans l'inconscient collectif, l'été correspond aux grandes vacances, à juillet et août. La fin des vacances de Rhum Raisin approche. L'installation de Rhum Raisin dans sa nouvelle ville aussi. Mais les traditions demeurent : en effet, l'heure du nouveau Top ten est arrivée. Le Top ten, c'est l'objectivité, le bon goût, et la référence en matière de bonne musique, ne l'oubliez pas.
N°10 - Toi - Vitaa - Oui, je sais, pour la "référence en matière de bonne musique", on repassera. Le dernier extrait de l'album A fleur de toi donne envie de danser. Les paroles de la chanson sont certes toujours aussi gnangnan, mais comme j'arrive à m'identifier parfois dans les textes de Vitaa, je ne peux qu'aimer.
N°9 - Love today - Mika - Cette chanson est celle que j'aime le moins de l'album de Mika. Et pourtant, elle se classe neuvième du Top ten, c'est pour dire la qualité de cet album! Mika monte très haut dans les aigus, Mika sautille, Mika danse sur ses longues jambes, Mika est génial.
N°8 - Goodbye Philadelphia - Peter Cincotti - Cette chanson est l'une des ballades de l'été, extrêmement agréable à chanter dans la voiture, pour se destresser d'une journée de boulot. Ce que je viens d'écrire est totalement illogique puisque ça ne m'est jamais arrivé. Mais j'adore dire "remember Philadelphia", comme Peter.
N°7 - How to save a life - The Fray - On commence tout doucement avec du piano et une voix masculine, puis le rythme s'accélère, et la chanson s'envole sur son nuage, et il faut attendre la fin pour que le calme reviennne. Le chanteur chante avec une voix légèrement nasale, ce qui donne une espèce de nonchalance dans son interprétation, fort plaisante.
N°6 - Everything - Michael Bublé - Quatrième chanson consécutive en anglais, il faut le souligner. C'est probablement parce que les chansons françaises en ce moment ne sont pas top (à part celles qui arrivent dans la suite du Top ten, bien sûr), surtout si on se focalise sur l'omniprésence radiophonique de Christophe Maé, qui devient insupportable. Enfin, je digresse et je ne parle même pas de la jolie chanson classée sixième. Michael Bublé joue au crooner romantique des années 60, et c'est planant.
N°5 - (Tango) Princesse - Julie Zenatti - Il fallait absolument souligner le virage musical entrepris par Julie Zenatti. Ce premier extrait de La boîte de Pandore est très différent de ce qu'a pu faire l'ex-Fleur de Lys auparavant. Et elle semble s'éclater dans ce nouveau registre, à mi-chemin entre le cabaret et la comédie musicale. Comme elle le dit dans son album, Julie ose, et elle a raison : ça paye.
N°4 - Jacques a dit - Christophe Willem - Il s'agit sans doute du meilleur morceau de l'album de la Tortue (en espérant sincèrement que le prochain extrait sera Kiss the bride). Zazie a encore une fois parfaitement su écrire des mots collant à la personnalité de Christophe. La mélodie est simple et belle, il suffit de fermer les yeux pour s'évader et se perdre dans ses rêves. Comme c'est beau ce que j'écris.
N°3 - Quand revient l'été - Najoua Belyzel - Les cordes sont très présentes dans cette nouvelle chanson de Najoua. C'est probablement ce qui la rend envoûtante. Là encore, on peut fermer les yeux et se laisser bercer, comme un gros bébé. (Je ne dis pas "gros" pour moi, hein, c'est une expression, d'ailleurs je ne sais même pas pourquoi je me justifie)
N°2- 1973 - James Blunt - C'est le retour de l'excellent James Blunt. La première fois que j'ai entendu 1973 à la radio, j'ai bien sûr reconnu James, et j'ai été ravi de cette nouvelle chanson. Il n'est absolument plus larmoyant et ça ne peut que le servir. Ce sera l'un des tubes pop (goes my heart) de cette rentrée 2007.
N°1 - 4 mots sur un piano - Patrick Fiori / Jean-Jacques Goldman / Christine Ricol - C'est la chanson la plus molle du moment, mais aussi la plus belle. Evidemment, ça sent le Goldman à dix kilomètres à la ronde, dans la mélodie en tout cas. Et le texte traite d'une relation triangulaire, chose qui m’a toujours intrigué. Les paroles Elle était mon vent, mes ailes, ma vie en plus beau me plaisent beaucoup. C’est l’histoire pudique et mystérieuse de deux garçons et d’une jeune femme.
29 août 2007
Parker Tony ne perd jamais
Il faut bien s'y résoudre : Tony Parker a la vie qui lui sourit. Mais si la vie lui sourit, c'est d'abord parce qu'il est différent des autres. Et oui, il a du talent dans le basket-ball (à prononcer à l'américaine, pour faire plus hype). Evidemment, pour de nombreux gens, avoir du talent dans le basket-ball est un peu inutile, et sert juste à distraire les fanas de basket-ball. Bref, Tipi ne sert pas à grand chose, un peu comme ce camarade de classe qui arrivait à retourner ses paupières sur les yeux pour faire peur et faire piquer les yeux de tous rien qu'en regardant l'exploit. Et pourtant il a un destin hors du commun.
Il est né en 1982 sous le nom de William Anthony Parker II, et déjà, ça, c'est hors du commun, parce qu'à part Elizabeth II et Jean-Paul II, peu de gens s'appellent II. Tipi réalise très vite qu'il est fait pour le basket-ball. Ce n'est donc pas étonnant de découvrir chaque jour un peu plus que Tony s'est arrêté au lycée. Mais peu importe. Tony gagne probablement davantage d'argent que quiconque de sa classe lorsqu'il était en quatrième. Tony a trouvé sa voie. Imaginez qu'il a commencé à jouer en NBA à dix-neuf ans. Alors que certains ont tout juste leur bac à dix-neuf ans, d'autres ne l'ont pas, mais débutent une carrière de champion aux Etats-Unis. Tout le monde ne mesure pas 1m88. Tipi bat des records en tout : premier français champion en NBA, premier français élu joueur de la semaine, ou encore premier basketteur à entrer au Musée Grévin. Je précise que lorsque j'écris "premier basketteur à entrer au Musée Grévin", c'est en tant que statue de cire, sinon ça n'a pas d'intérêt.
27 août 2007
Le Sicilien romantique
24 août 2007
De l'injustice d'être né moche
Hier soir, j'ai (assidûment) regardé Les fautes d'orthographe sur France 3. C'est le genre de film qui nous rappelle les douces joies de l'internat et des colonies de vacances. Ces films m'ont toujours plu, parce qu'ils sentent bon l'enfance, les bêtises que l'on fait avec ses copains. Ils me rappellent un côté de mon enfance que je n'ai pas vécu, puisque je n'ai jamais été interne, et je ne suis jamais allé dans une colonie de vacances.
Daniel Massu est le fils du proviseur (son père) et de la directrice (sa mère) de l'internat où il fait ses études. Mais Daniel Massu est gros et moche, et il est très en retard dans son processus de puberté, à tel point que l'odieuse infirmière manque de pouffer de rire devant lui quand il enlève son slip. Si l'infirmière avait été Koxie, elle lui aurait balancé un vulgaire T'as même pas d'poils sur la quéquette, et le pauvre garçon serait allé, malheureux, se pendre à une branche de platane dans la cour de récré. Heureusement, j'ai précisé que Daniel était gros, donc la branche se serait cassée, comme Nolwenn Leroy. Comme une coïncidence, Damien Jouillerot a hérité de ce rôle sur mesure, tiraillé entre ses parents haut placés et ses camarades le traitant de fayot. Quand j'ai appris que Damien Jouillerot était plus vieux que moi, j'étais assez stupéfait. Lui, paraissant si jeune, avec un physique difficile, et moi, paraissant si jeune aussi... Ceci pour dire que je n'ai que peu de chances de faire du cinéma, puisque je ne ressemble pas à Clovis Cornillac. Mais quand même, il a déjà un beau palmarès le Damien, moins prestigieux que celui de Jules Sitruk, mais toujours plus beau que celui de Jérôme Hardelay, qui démontre chaque jour que des yeux rieurs, des tâches de rousseur et un sourire parfait ne suffisent pas toujours pour faire du cinéma.
Peut-être que pour participer au casting des Fautes d'orthographe, il fallait avoir sa carte au CDPD, Club Des Physiques Disgracieux. Franck Bruneau a crié à Khalid Maadour "ça t'aurait plu d'être beau? T'es né comme ça ou on t'a marché dessus?", ce qui est un peu l'hôpital qui se moque de la charité. Peut-être qu'avec Thomas Salsmann, Aurélien Jegou, et l'arrivée de Yoann Sover, KD2A y a gagné au change. Il m'a toujours fait peur ce Franck Bruneau, moins que l'horrible monsieur Orangina rouge, qui n'est pas le même monsieur que Booder, mais quand même. Il me fait autant peur que Michel Polnareff jeune. D'ailleurs, si on occulte la couleur des cheveux, il y a une petite ressemblance, non ? C'est sûrement la globulosité oculaire qui fait ça. Non, il n'y a que dans Trois femmes... Un soir d'été - meilleure saga estivale de France 2, en attendant les performances de Louise Monot, Guillaume Cramoisan, Serge Gisquière, Claude Gensac et Bruno Madinier (encore) dans La prophétie d'Avignon - qu'il est apparu gentil.
Or gentil, ça ne fait pas tout. Le petit Daniel Massu est donc moqué et chahuté par beaucoup de ses camarades, et finit même par perdre l'amitié de l'un de ses seuls soutiens, René Boury. C'est Anthony Decadi qui joue ce rôle. Son visage de petite tête blonde angélique qui a mal tourné m'est totalement antipathique. Même Macaulay Culkin, je le préfère (je pense bien sûr à Macaulay Culkin après avoir été l'adorable Kevin McCallister que tous les gens de mon âge ont connu, c'est-à-dire après avoir sombré dans l'alcool et dans la drogue, et être devenu aussi antipathique que Lorànt Deutsch (je pense bien sûr à Lorànt Deutsch, après avoir été l'adorable intrépide que tous les gens de mon âge ont connu, c'est-à-dire après avoir fait des films à gros budgets, et après être devenu aussi antipathique que Jean-Baptiste Maunier (je pense bien sûr à Jean-Baptiste Maunier, après avoir été l'adorable Pierre Morhange que tous les gens de mon âge ont connu, c'est-à-dire après avoir pris la grosse tête et massacré toutes les chansons des Enfoirés 2007, et être devenu aussi antipathique que les soeurs Olsen (je pense bien sûr que je vais m'arrêter là parce que j'en ai marre de salir ma page de tous ces noms)))).
Par chance, avant de se lier d'amitié à Jean-Claude Griset/Franck Bruneau, Daniel Massu avait un autre pote, Richard Zygelman. Leur amitié voit le jour dans la première partie du film, lorsque le spectateur que je suis découvre tout ce à quoi il a échappé durant son enfance : les cigarettes dans les toilettes, les blagues potaches, les douches communes, les remarques sur les petites bites, les paris pour rouler des pelles à des filles pendant dix minutes quarante-cinq, la franche camaraderie, et j'en passe. Cet ami, Richard Zygelman, chante très bien Donna Donna (Le petit garçon) de Claude François, mais dans sa version d'une autre langue, que je n'ai pas retenue parce que je m'en fous, c'est un Raphaël Goldman méconnaissable. Enfin quand je dis méconnaissable, c'est un peu faux parce qu'on le reconnait quand même... Comment ça Raphaël Qui? Permettez-moi de répondre que je trouve déjà bizarre que vous me demandiez Raphaël Qui? On est en France! Et ça aurait été plus logique de demander Qui Goldman? Ou alors, c'est que vous n'avez aucune culture populaire. Enfin, Raphaël Goldman, quoi! L'un des héros de la saison 1 de Coeur Océan, enfin! L'un des héros des deux premiers épisodes de la saison 2 de Coeur Océan, enfin! Certes, il avait une coupe à la Nicolas d'Hélène et les garçons, mais j'ai envie de dire Et alors? Si, vous le connaissez ; c'est lui qui est à côté de moi, là :
On n'est pas obligé d'être beau pour faire du cinéma, mais je ne sais pas si je l'aurais bien pris si j'avais été au générique des Fautes d'orthographe finalement.
21 août 2007
Mangez-moi ! Mangez-moi ! Mangez-moi !
19 août 2007
De retour
- La pluie
- La dispute
- L'eau
- Tatiana, Gabriel
- Le bruit
- Les différentes villes
- Renan Luce
- Le bronzage
- Le soleil
- La mousse au chocolat
- Pourquoi j'ai mangé mon père
- Les sms tard
- Les kilomètres
- Alice Sapritch
- La mélancolie, toujours
... ou pas.