18 juil. 2008

Frenchy Mika in French

A-t-on déjà écrit que Mika était un génie? Probablement. Mais il faut le re-re-redire. Après avoir accumulé carton sur carton à Lille ou à Nice, et ovation sur ovation au Parc des Princes ou aux Francofolies de La Rochelle, le franco-libanais le plus en vue du moment devrait bientôt repartir sur le chemin de l'écriture pour un ultra-méga-gavé et très attendu deuxième album.

En attendant, Mika réecrit ses tubes. Il ne se foule pas trop, me direz-vous, et pourtant quand son tube Grace Kelly est adapté en français, c'est juste divin! Grâce à mes (incomparables) talents d'auditeur assidu, je vous ai retranscrit les paroles de la version française de Grace Kelly. Les plus impatients peuvent donc se précipiter à la fin de cette chronique pour pouvoir écouter Mika en live, avec les nouvelles paroles de la chanson. Pour les patients, je vous laisse lire ce que mes oreilles m'ont dicté. Deux passages sont absolument inaudibles, mais si un lecteur réussit à comprendre ce qu'il chante à ces moments précis, je promets de le vénérer dans un commentaire. (Wouah, la chance!)

Mika
Mika


Est-ce que je t'attire
Ou bien te fais fuir
Quand je souris comme ça?
Ne regarder [passage inaudible n°1]
Ou les deux à la fois
Un air de bûcheron
De gentil garçon
Dis moi suis-je assez glam'?
Pourquoi tu m'aimes pas?
Pourquoi tu m'aimes pas?
Sans me coller des blâmes?
Je prends les poses de Grace Kelly
Pourtant ça ne suffit pas
Alors je chante un peu comme Freddy
Mais que faut-il que je sois sois sois sois?

Un légionnaire
Un tortionnaire
Pour être ton idéal
Avec [passage inaudible n°2]
Toujours en cavale
Suis-je assez in?
Suis-je assez clean?
Et que te faut-il encore
Pour que tu m'aimes bien?
Pour que tu m'aimes bien
Qu'un beau jour tu m'adores.

Comment te charmer?
Comment te charmer?
Comment t'empêcher d'me dire
De changer d'avis?
De changer d'habits (amis?)
De pas chercher à séduire.
Pourquoi tu ne m'aimes pas?
Pourquoi tu ne m'aimes pas?
Pourquoi tu ne t'aimes pas toi?
Je me fais tout p'tit
Je fais tapisserie
Et tu repeins tout chez moi.
Je prends les poses de Grace Kelly
Pourtant ça ne suffit pas
Alors je chante un peu comme Freddy
Mais que faut-il que je sois sois sois sois?

Un légionnaire
Un tortionnaire
Pour être ton idéal
Avec [passage inaudible n°2]
Toujours en cavale
Suis-je assez in?
Suis-je assez clean?
Et que te faut-il encore
Pour que tu m'aimes bien?
Pour que tu m'aimes bien
Qu'un beau jour tu m'adores.

Fais c'que tu veux
Fais c'que tu veux de moi
Je serai en mieux
Ce que les autres ont envie que je sois
Pour toi

Un mécano
Un soprano
Pour être ton idéal
Avec [passage inaudible n°2]
Toujours en cavale
Suis-je assez in?
Suis-je assez clean?
Et que te faut-il encore
Pour que tu m'aimes bien?
Pour que tu m'aimes bien
Qu'un beau jour tu m'adores.

Que dire de telles paroles? Ce n'est absolument pas une traduction proche du texte. En revanche, le sens de la chanson est totalement conservé. C'est toujours un pauvre type qui en fait des tonnes pour se faire remarquer de la personne qu'il aime. Tout est basé sur l'apparence. Pas de traduction mot à mot, ce qui nous prive d'un refrain qui commencerait par « J'pourrais être brun, j'pourrais être bleu, je pourrais être violet ciel ». Aucune trace de « queasy smile »; le « sourire écoeurant » devait faire tâche en français. Plus de « am I too dirty? » non plus, pourtant facilement traduisible en « suis-je trop dégueu? ». Oui, il vaut parfois mieux ne pas tout comprendre dans les chansons. Il faut quand même terminer en citant le passage le plus admirable en français : « Je me fais tout p'tit, je fais tapisserie, et tu repeins tout chez moi ». C'est magistral.

Allez, je ne te fais pas attendre plus longtemps, toi lecteur, toi lectrice qui a lu mes mots électroniques jusque là, voici la version française de Grace Kelly, pour ton plus grand plaisir !

14 juil. 2008

Pour la beauté du quatorze juillet

Essayez de prononcer "quatorze juillet". C'est beau, non? D'un point de vue strictement esthétique, l'association des mots "quatorze" et "juillet" est belle. Le quatorze juillet n'a absolument rien à voir avec les inélégants vingt-cinq décembre, premier novembre, et autres quinze août, aussi laid en quinzoute qu'en quinzou. Il y a des mois qui n'ont pas la chance d'avoir un beau son. Le mot juillet est beau, comme le mot février, le mot avril, ou le mot octobre. De même que le mot quatorze est beau. Nous avons donc de la chance que la prise de la Bastille ait été faite un quatorze juillet. Il y a des coïncidences heureuses parfois.

Il n'y a rien de glorieux dans la prise de la Bastille. Les émeutiers ont mis le feu au bâtiment, des têtes ont explosé, des jambes ont sauté, le sang a giclé. La démarche révolutionnaire des Parisiens a même été approuvée par les régiments de cavalerie d'infanterie et d'artillerie, puisque les soldats ont préféré ne pas marcher sur les émeutiers. Ils savaient probablement que quatre-vingt-onze ans plus tard, Benjamin Raspail allait proclamer le jour de commémoration de la prise de la Bastille jour de fête nationale française. C'était donc uniquement dans une logique esthétique, puisque les soldats auraient très bien pu repousser les révolutionnaires, sauver le pouvoir monarchique, et continuer à laisser pourrir les cadavres dans les oubliettes de la Bastille. Ils auraient pu attendre que la grogne populaire se nourrisse encore davantage des injustices du pouvoir royal, mais ceci les aurait peut-être menés jusqu'au vingt-cinq juillet, jusqu'au dix-huit août, ou jusqu'au treize septembre, or ces dates n'ont indiscutablement pas la classe d'un quatorze juillet.

Le problème, c'est qu'en ayant fait de cette date de commémoration de la prise de la Bastille le jour de la fête nationale en France, il y a un arrière-goût de sang, de brutalité, et de barbarie, ce qui entache un peu la beauté du "quatorze juillet". Finalement, il aurait peut-être mieux valu ne pas se soucier de la beauté de la date, et choisir une date qui ne sonne pas forcément bien à l'oreille. Au Portugal, par exemple, la fête nationale célèbre curieusement la mort d'un grand poète, Luis de Camões, le dix juin. La France aurait peut-être dû faire de même en choisissant de célébrer une grande figure du pays. Mais laquelle? Napoléon? Victor Hugo? Pasteur? Marie Curie? Mike Brant?... Non, c'est impossible, cela aurait créé des jalousies. Gardons le quatorze juillet, c'est tout.

[PS : Oui, il y a des choses dont on ne se lasse pas. Comprenne qui pourra.]

11 juil. 2008

Bouse de là

Bien sûr, il n'y a pas de pire capture que celle qu'a vécue pendant plus de six ans Ingrid B., que nous appellerons ainsi, pour ne pas dévoiler son identité complète. Mais ce que je viens de vivre s'apparente à une mini-mini-mini-mini-puissance-123 captivité à la Ingrid B..

Lorsque je disais que je connaissais la campagne, je me trompais. Je ne connaissais pas la profonde campagne. Celle où il n'y a rien. Celle où les oiseaux ont le monopole du bruit. Celle où la flore a le monopole du paysage. Celle enfin où la bouse de vache a le monopole de la pollution.

Au début, j'étais content, heureux et gai (oui, tout ça à la fois) de passer quelques jours à l'abri de tout, sans télévision, sans Internet (mais avec téléphone portable, faut pas pousser non plus). Une coupure avec le monde du stress, de la vitesse, des gens qui parlent fort, du traintrain quotidien. Mais à peine la première nuit passée, aussi bonne fût-elle, mon surf quotidien sur mes sites préférés me manquait déjà.

Alors on s'occupe comme on peut. Comme quelqu'un qui se retrouve au fin fond du Cantal dans un bled paumé village de 200 habitants. On fait des promenades, on lit Marcel Proust parce qu'on ne l'a encore jamais lu, on regarde l'horizon à perte de vue, on comptabilise toutes les chansons de François Feldman que l'on connaît (Petit Frank en priorité, Joy, Les valses de Vienne, Joue pas, Le mal de toi, Rien que pour toi, C'est toi qui m'as fait), on envoie un texto qui ne passe pas, on cherche les rares rayons de soleil pour bronzer, et on rumine en regardant les vaches faire de même. On pense à ses amis, loin, on pense à une personne.

C'est délicieux de pouvoir s'évader à la campagne quelques jours. Ça permet de recharger les accus. Mais le retour est d'autant plus douloureux. On n'est même pas au courant qu'on peut écouter L'amoureuse en boucle sur Internet, et que c'est plutôt pas mal. On a une odeur de bouse de vache à tout jamais coincée entre les deux narines. On a pris quatorze kilos à force de s'être goinfré (mais avec dignité) de spécialités locales. On est décontenancé à l'idée d'entendre à la radio Chercher le garçon et Dégénération aussi souvent. On est un tout petit peu déçu de ne pas avoir reçu 153 mails pendant son absence. On aimerait juste y retourner, à raison d'une ou deux heures par jour, avant de revenir à la vie civilisée.

4 juil. 2008

Plein de rayons de soleil

Même si je suis le seul à apprécier mes Top Ten à leur juste valeur, je persiste à affirmer leur caractère indispensable, tant le bien-être procuré à l'écoute de chacun de ces titres est intense. Vous en doutez?

N°10 - Rayon de soleil - William Baldé - Une chanson taillée pour être le tube français de l'été. Il faut juste espérer pour ce cher William que le public ne se lasse pas trop vite.

N°9 - Comme avant - Sheryfa Luna & Mathieu Edward - Un rythme de awrènbi, des paroles plutôt banales, des voix passe-partout, c'est exactement ce que demandent les radios. Je n'ai jamais aimé ce Mathieu lorsqu'il était à la Star Academy, et pourtant cette chanson est plutôt sympathique.

N°8 - Restons amants - Maxime Le Forestier - Ce n'est pas parce qu'on ne passe pas sur NRJ qu'on n'a pas le droit de figurer dans le Top Ten. A partir du moment où une chanson est bonne, elle entre dans mon classement. On reconnait bien la patte de Julien Clerc dans cette chanson. Résultat, c'est très très très bien.

N°7 - Lollipop - Mika - Est-il encore nécessaire de vanter ce génie? C'est exceptionnel, point.

N°6 - Dis-moi - BB Brunes - Cheveux gras, hormones en folie, voix en mue, jeans slim, torse imberbe, j'en ai presque honte d'aimer.

N°5 - On fait l'amour - Ysa Ferrer - Sur un sample de Rondo Veneziano, Ysa Ferrer fait (encore) son grand retour. Et là, je dois avouer que la jeune femme a de quoi faire un carton. On fait l'amour peut être un tube, à condition que radios et télés la soutiennent. (Son myspace)

N°4 - La vida tombola - Manu Chao - Une chanson idéale pour l'été, reposante, lumineuse, classe. Je n'aime pas tout ce que fait Manu Chao, mais cette nouvelle chanson me transporte loin, et j'adore.

N°3 - Tired of being sorry - Enrique Iglesias feat. Nâdiya - Indétrônables n°1 du Top singles depuis de nombreuses semaines, ces deux-là tiennent incontestablement un tube. A hurler à tue-tête quand vous êtes seul(e).

N°2 - La parenthèse - Cerena - C'est impressionnant comme la voix de Cerena me plait de plus en plus. Une voix chaleureuse avec un rythme sympathique, en léger décalage avec les musiques branchées. Très bonne chanson.

N°1 - Allo le monde - Pauline - La chanson de Pauline est connue depuis plusieurs mois et pourtant, ce n'est que maintenant qu'elle connaît le succès. Et à force de l'écouter, elle ne peut que rentrer dans la tête. Résultat, ma tête est inondée de cette mélodie, et je ne m'en plains pas.

1 juil. 2008

Et moi, et moi, et moi...

















Le dernier numéro
de Marianne propose un dossier particulièrement réjouissant sur les Narcisse, ces gens qui s'aiment un peu trop, qui s'admirent, qui se vénèrent...

Dans une société où le pouvoir est personnifié, il est tout à fait logique que l'être humain voue un culte débordant à sa propre personne. Et le fait d'être dans la lumière, tel un acteur, un sportif ou un patron médiatique, accentue irrémédiablement ce sentiment d'être unique et de se complaire dans une admiration sans borne pour soi-même.

La personne narcissique ne pense qu'à elle et ne parle que d'elle... A la troisième personne, bien sûr. Le champion toutes catégories est sans conteste une caricature de lui-même, « leur maître à tous » : Delon. « Dans la rue, quand on vient vers moi, il faut que je sois encore mieux que ce qu'on attend de Delon (sic) » [Paris Match, 6 juillet 2006].

Au fil des pages de ce formidable dossier où le moi explose, où le je est roi, où l'ego est central, on comprend que les Narcisse sont partout à la télé, dans les magazines. Le Narcisse peut prendre la forme d'un sélectionneur de foot qui ne pense qu'à sa petite personne après une défaite, en demandant sa chérie en mariage. Le Narcisse peut prendre la forme d'une ministre de la Justice qui se rend au bureau en tailleur Dior, talons (ultra) hauts. Le Narcisse peut prendre la forme d'un ancien ministre de la Culture qui revendique la paternité de bon nombre d'initiatives (oui, la Fête de la musique, on sait !) se croyant «indispensable à la bonne marche du monde». Le Narcisse peut prendre la forme d'un homme d'église, un sage, qui jubile sur les plateaux de Fogiel ou d'Ardisson en jouant le rôle du « prélat qui dit du mal de l'Eglise ». Le Narcisse peut prendre la forme d'une figure emblématique de la haute couture, qui n'a pu qu'apprécier qu'une grande campagne de pub pour le gilet jaune et moche qui peut sauver des vies ne repose uniquement que sur son indéniable notoriété. Le Narcisse peut prendre la forme d'un patron, tellement fou de lui-même qu'il pousse le vice jusqu'à être le protagoniste des publicités pour vendre ses lunettes. Le Narcisse peut aussi prendre la forme d'un chanteur pour bobos qui kiffe à mort de chanter ses chansons (à sens, puisqu'il les a écrites), mais qui kiffe beaucoup moins de répondre aux questions des animateurs, ces vils incompétents. Le journaliste ose même : « C'est quand le bonheur ? [...] Quand il se taira ! ».

Marianne nous offre donc cette semaine plus d'une trentaine de portraits, parfois assassins, sur les grands amoureux d'eux-mêmes. De Cissé à Jospin en passant par Elkabbach, de Leclerc à Angot en passant par Van Damme, les égratignés sont nombreux. Mais que voulez-vous, il faut se satisfaire comme on peut. Si les êtres narcissiquement géniaux éprouvent un incommensurable plaisir à s'admirer dans le miroir habilement placé en face de leur doux visage, laissons-les faire, qu'ils en profitent. Certains existent dans le regard du plus grand nombre: d'autres, comme le disait Rousseau, se satisfont d'un regard intérieur, à l'instar du mythe Narcisse, tombé amoureux de son propre reflet.

Il est bien évident que de nombreux Narcisse sont absents de ce dossier. La preuve, l'exceptionnel (et modeste) Rhum Raisin n'y figure pas. C'est un comble pour un garçon aussi merveilleux, non ? Allez, je vous laisse. Je vais me contempler. Vraiment.

[Marianne, en kiosques depuis le 28 juin]

28 juin 2008

Top 14 : quatrième finale Clermont-Toulouse

Depuis une semaine, deux villes retiennent leur souffle. Clermont-Ferrand et Toulouse s'affrontent ce soir au stade de France en finale du Top 14. Deux villes où l'on parle rugby, où l'on chante rugby, où l'on joue rugby, où l'on vit rugby. Autant dire qu'il vaut mieux aimer le rugby si on habite dans l'une de ces deux villes.

Par le plus malheureux des hasards, j'habite justement l'une de ces deux villes. Et croyez-moi, c'est horrible...

Petite devinette à la Karambolage: saurez-vous deviner quelle est ma ville?

La photo qui va suivre a été prise en quelques secondes. Où a-t-elle été prise? À Clermont ou à Toulouse? Et où se cache l'indice? Parce qu'il y en a un. Regardez bien...



Vous avez la réponse et l'indice ? N'envoyez pas vite votre réponse par mail. 10 gagnants ne seront pas tirés au sort, et ils ne recevront donc pas de petite récompense.

Il faut bien avouer que cette malheureuse ville où j'ai le privilège d'habiter a la poisse. Rien ne lui réussit : tout le monde se moque de ma ville. Il n'y a pas le TGV, c'est un coin paumé, le tramway est pourri, les présidents de la République qui viennent d'ici sont des has been, bref tout va mal. Mais s'il y a bien une chose dont ma ville est fière, c'est son équipe de rugby.

Résultat, voilà une semaine que les rues, les commerçants, les journaux et les cafés se sont parés de leurs plus beaux habits jaune et bleu. Un écran géant est installé sur la place de J., la plus importante de ma ville, pour faire rêver les badauds. Depuis très tôt ce matin, les klaxons retentissent, la ville hurle sa joie d'être en finale et son désir de gagner. Oui mais voilà, il y a de quoi être pessimiste :

  • Ma ville a été leader pendant tout le championnat, ce qui met une pression énorme.
  • Ma ville n'a jamais remporté le bouclier de Brennus
  • Ma ville détient le triste record du nombre de participations en finale sans JAMAIS avoir gagné
  • Ma ville a déjà PERDU TROIS FOIS face à Toulouse en finale du championnat (et ne dit-on pas Jamais trois sans quatre ?...)
Bref, même si la moitié de la ville est montée au Stade de France pour assister au match de ce soir, et même si l'autre moitié de la ville, restée ici, bousille une journée car entièrement dédiée au rugby, les statistiques sont plutôt effrayantes pour ma ville... En tout cas, chez moi, tout le monde espère que ce soir, Toulouse va rimer avec C'est la lose...

Alors, Clermont ou Toulouse, Toulouse ou Clermont ? Réponse, ce soir !

22 juin 2008

Tubes d'été

Koxie avait triomphalement succédé aux Tribal King l'année dernière. Oui, à l'instar de Garçon, si t'enlèves la cédille ça fait garcon, ou J'veux qu'tout l'monde bouge ses fesses, qu'les femmes oublient leurs complexes façon sex, les tubes de l'été sont des chansons à texte. Qui va être l'heureuse élue en 2008 ?

Alors que nous sommes en été depuis deux jours, que le soleil tape sur fort sur la tête depuis cinq jours, que les réfractaires déodorant polluent nos narines, que les diapnophobes s'enferment chez eux, les tubes se bousculent à nos oreilles pour devenir LA chanson qui nous rendra tendance quand on la fredonnera à la terrasse d'un café. Voici cinq prétendants (éliminons d'ores et déjà le tube du printemps, Tired of being sorry de nos amis Nâdiya et Enrique, puisqu'ils squattent les hauteurs du Top 100 depuis bien trop longtemps déjà) :

Rayon de soleil - William Baldé : Un rythme frénétiquement cadencé, un refrain avec un gros mot dedans, tout ce qu'il faut pour bien marcher au Club Med.


American boy - Estelle : Du NRJ typique, ça ne peut que plaire aux d'jeuns.


Comme avant - Mathieu Edwards feat. Sheryfa Luna : Popstaracademy en force...


Allo le monde - Pauline : Une chanson qui gagne à être connue, depuis le temps qu'elle est sortie... (Non, dans le clip, vers deux minutes et 36 secondes, ce n'est qu'un sosie de chanteuse, en moins sophistiquée, sauras-tu deviner à qui je pense?)


Hand's up - Tribal King : Oui, ils reviennent...