Ah, quel plaisir j’avais, il y a 37 jours, de créer mon blog. Je me disais que je n’allais jamais m’en lasser, je me projetais même dans l’avenir en me disant : Mais quand j’aurai une vie civilisée, quand je serai véritablement dans la vie active, il faudra absolument que je trouve le temps d’écrire mes chroniques. Or, voilà que je ne suis toujours pas dans la vie active, que je suis même en vacances, et que je me dis déjà : Pfff, il faut que j’écrive une chronique sur mon blog. Mais, après tout, je suis l’unique rédacteur de mon blog (et donc, par conséquent, le rédacteur en chef dudit blog), et donc, c’est moi qui décide de la fréquence des chroniques. Si j’ai envie d’en écrire deux à un jour d’intervalle, je le fais, et j’ai réalisé que si j’avais envie d’en écrire deux à neuf jours d’intervalle, je le fais aussi. En fait, je fais ce que je veux !
Et puis, il y a cette fameuse question : A quoi cela sert-il que j’écrive mon blog ? Aucune personne que je connais physiquement n’est (encore) au courant de ces chroniques électroniques, alors à quoi bon ? Je ne suis pas expert en blog-statistiques, mais j’ai remarqué que quatre personnes (qui me connaissent ainsi virtuellement) lisent régulièrement mes chroniques, dont une qui laisse régulièrement des commentaires, et que depuis la naissance de mon blog, plus de 500 connexions ont été comptabilisées. Je suppose que c’est plutôt pas mal, mais je pense que ce n’est pas assez pour parvenir à satisfaire entièrement mon appétit de gloire.
Peut-être faudrait-il que je parle davantage de football pendant la Coupe du Monde (PS : ce qui va suivre n’a aucun intérêt pour toi, lecteur ou trice, mais c’est uniquement pour attirer les fans de Google) [Domenech, Zidane, Barthez, équipe de France, Ribéry, France-Brésil, Grégory Coupet, Chimbonda, Makélélé, Thierry Henry, Trézéguet, Estelle Denis, I will survive], que je parle un peu plus des stars « bankable » (au moins sur Internet) [Paris Hilton nue, Madonna nue, Christina Aguilera nue, Jennifer Lopez nue, Kate Moss nue, Mylène Farmer nue, Shakira nue, Penelope Cruz nue, Amélie Mauresmo nue (je tente tout, oui, et je vous tiendrai au courant des plus « bankable » finalement), Benjamin des Queers nu, Steevy nu], que je parle davantage de l’actualité [Jospin présidentielle 2007, Ségolène Sarkozy, Bande de Gaza, Soldes jusqu’à -70 %, Aaron Spelling, INA, IGN, Tour de France 2006, Mort de Harry Potter], et surtout, peut-être faut-il que je parle plus de sexe [porno, vidéos X, cul, gros seins, salope, photos pipe, gay, extrême, hentai, voyeur, dégueulasse].
L’important n’est pas de rameuter les lecteurs, qui deviendront fidèles (quoique je doute de la fidélité du petit vicieux qui aura tapé gros seins sur son moteur de recherche et qui aura atterri ici, mais bon, tout est possible, comme disait Jean-Marc Morandini) probablement, mais de trouver des bons sujets de chroniques. Celle-ci, par exemple, n’a aucun intérêt, mais ne prenez pas peur, les prochaines porteront sur la musique, l’actualité, les aventures de Rhum Raisin, mais seulement quand je prendrai le temps. Parce que là, je suis overbooké (j’adore ce mot). Rien qu’aujourd’hui, mon planning : aller à la mairie de C pour retirer un document, aller au magasin des photocopies pour en faire une photocopie, acheter un livre pour offrir à J, voir si je trouve des nouvelles tongs, aider à déménager un endroit que je fréquente, assister à une réunion certainement chiante, envoyer un dossier de demande d’inscription, appeler tatie M pour son anniversaire, me faire couper les cheveux, donner à manger aux poissons, prendre une douche parce que c’est plus propre, me couper les ongles des pieds après la douche, parce que c’est plus facile, s’occuper de L parce qu’il est trop petit, écouter Patrick Poivre d’Arvor, préparer le barbecue, assaisonner la salade pour A la végétarienne, regarder le feu d’artifice, parce qu’il y en a tous les jours maintenant, et mettre le réveil pour ne pas se réveiller trop tard demain matin et ne pas perdre un bout de la courte journée.
29 juin 2006
Le racolage est interdit
26 juin 2006
Toujours au top
Julien Clerc est sympathique. On connaît tous quelques uns des plus grands succès de Julien Clerc. Il nous a offert des mélodies sentimentales mais aussi des musiques légères aux tempos endiablés.
C’est à 19 ans qu’il rencontre son alter ego, Etienne Roda Gil. Ils vont écrire de nombreuses chansons qui vont devenir des tubes. C’est à cette époque que le jeune Paul-Alain Leclerc va opter pour un pseudo un peu plus passe-partout, Julien Clerc. Lorsqu’il présente sur scène les chansons de son premier album, Yann et les dauphins (je trouve ce titre d’album étrange…), il est repéré pour faire partie de la comédie musicale Hair (qui signifie « cheveux » en anglais, ou alors « cheveu » s’il est tout seul, ou même « poil » s’il n’est pas sur la tête). En 1969, La Californie caracole en tête des hits de Salut les copains.
Julien Clerc appartient à cette génération d'artistes, vedettes dans les années 60 et toujours en haut de l'affiche 30 ans plus tard. C’est ainsi que s’ensuivent 35 années de tubes pour le toujours jeune Julien : Ma préférence, Quand je joue, l’inoubliable Femmes je vous aime, Lily voulait aller danser, Cœur de rocker, Si on chantait, Mélissa, Hélène (qui n’est pas la même que celle de Roch Voisine), Fais moi une place, Assez assez (avec, en guest, les fameux « seins de Sophie Marceau », qui, semble-t-il, n’a pas trop apprécié), Si j’étais elle (écrit par Carla Bruni), ou encore, plus récemment, Double enfance.
Je vous connais, vous, lecteurs de Voici, et téléspectateurs de Plus belle la vie, avides de détails croustillants, et aimant savoir qui couche avec qui dans le showbizzz… Et bien, Julien Clerc vit avec quelqu’un de discret, loin des projecteurs. Ceci n’a pas toujours été le cas, puisqu’il a fréquenté France Gall, puis Miou-Miou (je n’ai jamais compris quel était son prénom et son nom, Miou ou Miou ? A moins que ce ne soit Miou son nom et Miou son prénom… Je ne sais… Enfin, je n’aurais pas aimé avoir ses parents. Je me serais appelé Rhum-Rhum, ou Raisin-Raisin… La honte !), avec qui il a eu une fille, Jeanne.
Julien Clerc est, sans aucun doute, comme dirait un autre Julien, l’un de nos chanteurs les plus populaires et les plus élégants.
C’est à 19 ans qu’il rencontre son alter ego, Etienne Roda Gil. Ils vont écrire de nombreuses chansons qui vont devenir des tubes. C’est à cette époque que le jeune Paul-Alain Leclerc va opter pour un pseudo un peu plus passe-partout, Julien Clerc. Lorsqu’il présente sur scène les chansons de son premier album, Yann et les dauphins (je trouve ce titre d’album étrange…), il est repéré pour faire partie de la comédie musicale Hair (qui signifie « cheveux » en anglais, ou alors « cheveu » s’il est tout seul, ou même « poil » s’il n’est pas sur la tête). En 1969, La Californie caracole en tête des hits de Salut les copains.
Julien Clerc appartient à cette génération d'artistes, vedettes dans les années 60 et toujours en haut de l'affiche 30 ans plus tard. C’est ainsi que s’ensuivent 35 années de tubes pour le toujours jeune Julien : Ma préférence, Quand je joue, l’inoubliable Femmes je vous aime, Lily voulait aller danser, Cœur de rocker, Si on chantait, Mélissa, Hélène (qui n’est pas la même que celle de Roch Voisine), Fais moi une place, Assez assez (avec, en guest, les fameux « seins de Sophie Marceau », qui, semble-t-il, n’a pas trop apprécié), Si j’étais elle (écrit par Carla Bruni), ou encore, plus récemment, Double enfance.
Je vous connais, vous, lecteurs de Voici, et téléspectateurs de Plus belle la vie, avides de détails croustillants, et aimant savoir qui couche avec qui dans le showbizzz… Et bien, Julien Clerc vit avec quelqu’un de discret, loin des projecteurs. Ceci n’a pas toujours été le cas, puisqu’il a fréquenté France Gall, puis Miou-Miou (je n’ai jamais compris quel était son prénom et son nom, Miou ou Miou ? A moins que ce ne soit Miou son nom et Miou son prénom… Je ne sais… Enfin, je n’aurais pas aimé avoir ses parents. Je me serais appelé Rhum-Rhum, ou Raisin-Raisin… La honte !), avec qui il a eu une fille, Jeanne.
Julien Clerc est, sans aucun doute, comme dirait un autre Julien, l’un de nos chanteurs les plus populaires et les plus élégants.
23 juin 2006
Inavouable
Répondez, s'il vous plaît, avec rigueur et sincérité à la question suivante.
(Cette rubrique sera récurrente. L'humour décalé est le bienvenu)
Quel serait votre huitième péché capital ?
21 juin 2006
Le jeu des 7 ressemblances
[EDIT 2010 : Pardon pour cette très vieille chronique qui a perdu toutes ses photos, et donc tout son sel]
Il est vraiment difficile de se faire un nom dans le monde du showbizzz… Mais ce n’est pas tout, il est aussi difficile de se faire un visage. En fait, il faut avoir ce qu’on appelle une « gueule ». Gérard Depardieu, Jean Reno, ou même Barbra Streisand ont une « gueule ». Le problème est qu’avec l’effervescence de stars (ou au moins de vedettes) qui accourent dans le monde de la célébrité, il commence à y avoir pénurie de « gueules ». Alors, au même titre que les emballages de Kinder Bueno, les visages de stars se recyclent, et toutes finissent par se ressembler. Toutefois, certains doublés de stars se ressemblent plus que d’autres. Vous ne vous êtes jamais dit : Tiens, cet acteur ressemble à machin ! ou alors : Oh la, comme elle est trop laide celle-là, on dirait truc ! (Attention machin et truc ne sont pas les vrais noms de ces stars, c’est un pseudo, comme on dit dans le milieu) ?
J’ai pensé à écrire ce billet parce que j’ai eu un choc hier en voyant Framboisier des Musclés. Je me suis dit : C’est pas possible, il me fait penser à quelqu’un. Et bien, oui. Il a le même sourire et le même regard amusé que Bruno Madinier. Je trouve ça dingue. Bizarrement, il est assez corsé d’imaginer Bruno Madinier chantant Allez hop boum boum crac crac gouzi gouza, et Framboisier en train de tripoter Ingrid Chauvin, mais tout de même…
Il y a aussi une ressemblance frappante entre Estelle Lefébure (qui s’appelle en réalité Estelle Essebag, mariée au fameux Jacques, alias Arthur) et une actrice, Gabrielle Lazure. J’ai toujours cru que c’était la même personne, jusqu’au jour ou la star mystère de StarSix Music semblait incontestablement être Estelle, mais qui, en fait, ne l’était pas. Le problème, c’est que j’ai loupé le jour ou un ou une téléspectateur ou trice a trouvé l’identité de cette star, mais je suis persuadé que c’était Gabrielle.
Pour rester dans les actrices, j’ai pensé bien sûr à l’icône BB. Dans les années 1990 est arrivée Claudia Schiffer qui avait certainement repris des trucs de Brigitte Bardot : la même bouche, la même chevelure, le même regard. (Et ben, tu vois ce qui t’attend dans 40 ans, Claudia…)
Deux acteurs de séries américains ont également retenu mon attention : Tom Welling et Ian Somerhalder. Le premier a officié dans Smallville, tandis que le deuxième est feu Boone dans Lost. Ils ont un peu la même « gueule », et, en plus, un peu le même parcours. C’est d’ailleurs pour cela que la ressemblance frappe un peu plus.
Il y a des physiques qui semblent fixes dans notre imaginaire. Je veux dire que, si je vous parle d’une femme blonde aux yeux bleus à forte poitrine, vous avez immédiatement une image fixe en tête (pour bon nombre d’entre vous, ce sera probablement Pamela Anderson). Or, si je vous dit « Brune aux yeux bleus », vous penserez peut-être à une jeune femme assez mince, relativement timide, sage, et gentille. Pourtant, toutes les femmes brunes aux yeux bleus ne se ressemblent pas, même si beaucoup se ressemblent néanmoins. Je pense en particulier à deux chanteuses francophones : Nolwenn Leroy et Ginie Line. Elles font la même moue quand elles font la moue, et sourient pareil quand elles sourient.
Les stars qui ont réellement une ressemblance entre elles se remarquent même si elles sont dans un univers totalement différent. C’est le cas de Dave et Michael Douglas. J’ai vu plusieurs fois Dave en train de relever sa frange mythique, et devinez qui apparaît dessous… Bon, je sais, le suspense tombe à l’eau, étant donné que j’ai déjà dit son nom : Michael Douglas ! Incroyable.
Le meilleur est pour la fin, enfin, ça dépend pour qui… Dans cette chronique, je me dois de m’efforcer à respecter la parité : 3 couples féminins et trois couples masculins. Pour la dernière ressemblance, j’ai trouvé quelque chose de vraiment bizarre, et pourtant tellement vrai entre un homme et une femme. Vous connaissez certainement cette actrice au physique si particulier, d’origine espagnole, qui a joué dans Le boulet ou dans Double zéro. Oui, vous voyez, elle est grande, a un grand front, une grande bouche, un grand nez, de grandes dents (oui, c’est vrai, elle a une grande « gueule », mais c’est pas le même genre) : Rossy de Palma. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle fait peur, mais quand même, elle a, en toute objectivité, des traits en commun avec l’ovni de la musique américaine, Marylin Manson. Mais bon, c’est pas de sa faute.
Il est vraiment difficile de se faire un nom dans le monde du showbizzz… Mais ce n’est pas tout, il est aussi difficile de se faire un visage. En fait, il faut avoir ce qu’on appelle une « gueule ». Gérard Depardieu, Jean Reno, ou même Barbra Streisand ont une « gueule ». Le problème est qu’avec l’effervescence de stars (ou au moins de vedettes) qui accourent dans le monde de la célébrité, il commence à y avoir pénurie de « gueules ». Alors, au même titre que les emballages de Kinder Bueno, les visages de stars se recyclent, et toutes finissent par se ressembler. Toutefois, certains doublés de stars se ressemblent plus que d’autres. Vous ne vous êtes jamais dit : Tiens, cet acteur ressemble à machin ! ou alors : Oh la, comme elle est trop laide celle-là, on dirait truc ! (Attention machin et truc ne sont pas les vrais noms de ces stars, c’est un pseudo, comme on dit dans le milieu) ?
J’ai pensé à écrire ce billet parce que j’ai eu un choc hier en voyant Framboisier des Musclés. Je me suis dit : C’est pas possible, il me fait penser à quelqu’un. Et bien, oui. Il a le même sourire et le même regard amusé que Bruno Madinier. Je trouve ça dingue. Bizarrement, il est assez corsé d’imaginer Bruno Madinier chantant Allez hop boum boum crac crac gouzi gouza, et Framboisier en train de tripoter Ingrid Chauvin, mais tout de même…
Il y a aussi une ressemblance frappante entre Estelle Lefébure (qui s’appelle en réalité Estelle Essebag, mariée au fameux Jacques, alias Arthur) et une actrice, Gabrielle Lazure. J’ai toujours cru que c’était la même personne, jusqu’au jour ou la star mystère de StarSix Music semblait incontestablement être Estelle, mais qui, en fait, ne l’était pas. Le problème, c’est que j’ai loupé le jour ou un ou une téléspectateur ou trice a trouvé l’identité de cette star, mais je suis persuadé que c’était Gabrielle.
Pour rester dans les actrices, j’ai pensé bien sûr à l’icône BB. Dans les années 1990 est arrivée Claudia Schiffer qui avait certainement repris des trucs de Brigitte Bardot : la même bouche, la même chevelure, le même regard. (Et ben, tu vois ce qui t’attend dans 40 ans, Claudia…)
Deux acteurs de séries américains ont également retenu mon attention : Tom Welling et Ian Somerhalder. Le premier a officié dans Smallville, tandis que le deuxième est feu Boone dans Lost. Ils ont un peu la même « gueule », et, en plus, un peu le même parcours. C’est d’ailleurs pour cela que la ressemblance frappe un peu plus.
Il y a des physiques qui semblent fixes dans notre imaginaire. Je veux dire que, si je vous parle d’une femme blonde aux yeux bleus à forte poitrine, vous avez immédiatement une image fixe en tête (pour bon nombre d’entre vous, ce sera probablement Pamela Anderson). Or, si je vous dit « Brune aux yeux bleus », vous penserez peut-être à une jeune femme assez mince, relativement timide, sage, et gentille. Pourtant, toutes les femmes brunes aux yeux bleus ne se ressemblent pas, même si beaucoup se ressemblent néanmoins. Je pense en particulier à deux chanteuses francophones : Nolwenn Leroy et Ginie Line. Elles font la même moue quand elles font la moue, et sourient pareil quand elles sourient.
Les stars qui ont réellement une ressemblance entre elles se remarquent même si elles sont dans un univers totalement différent. C’est le cas de Dave et Michael Douglas. J’ai vu plusieurs fois Dave en train de relever sa frange mythique, et devinez qui apparaît dessous… Bon, je sais, le suspense tombe à l’eau, étant donné que j’ai déjà dit son nom : Michael Douglas ! Incroyable.
Le meilleur est pour la fin, enfin, ça dépend pour qui… Dans cette chronique, je me dois de m’efforcer à respecter la parité : 3 couples féminins et trois couples masculins. Pour la dernière ressemblance, j’ai trouvé quelque chose de vraiment bizarre, et pourtant tellement vrai entre un homme et une femme. Vous connaissez certainement cette actrice au physique si particulier, d’origine espagnole, qui a joué dans Le boulet ou dans Double zéro. Oui, vous voyez, elle est grande, a un grand front, une grande bouche, un grand nez, de grandes dents (oui, c’est vrai, elle a une grande « gueule », mais c’est pas le même genre) : Rossy de Palma. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle fait peur, mais quand même, elle a, en toute objectivité, des traits en commun avec l’ovni de la musique américaine, Marylin Manson. Mais bon, c’est pas de sa faute.
19 juin 2006
L'été meurtrier
L’été arrive à grands pas. Mercredi, ce sera la deux mille sixième fois après Jésus Christ que l’été arrive. Oui, mais quel été…
Cet été ne sera pas un été comme les autres. Tout d’abord, il ne commence pas comme les autres : il fait chaud et froid en même temps, c’est-à-dire qu’il fait moite, et que ça m’est désagréable. D’habitude, il fait toujours beau quand je ne suis pas en vacances, et là, comme par hasard lorsque je suis en vacances, il fait un temps (qu’on ne pourrait pas qualifier de merdique, certes, étant donné qu’il ne fait pas pas beau et qu’il fait quand même un peu beau, mais bon il ne fait pas super beau non plus) bof-bof.
Et puis tous les médias ne parlent que de cette Coupe du Monde, comme s’il n’y avait que cela qui les intéressait. Non, les autres années, à cette période, on parle des vacances, on parle des régimes, on parle du bronzage, on parle de la nouvelle émission de télé-réalité de TF1. Mais là, non. Bien sûr, ils ne peuvent plus nous refaire Mon incroyable fiancé, mais ils auraient pu se creuser les méninges pour trouver un autre concept. Moi j’en ai trouvé un. Ça s’appellerait : Mon impitoyable univers. On filme Benjamin Castaldi de mai 2006 à septembre 2006. Le héros doit faire croire à son entreprise (M6) qu’il la quitte pour une autre (TF1). Il doit se mettre plein de gens à dos (Nicolas de Tavernost, Laurent Ruquier…) et plein d’autres de son côté (Etienne Mougeotte, Nikos Aliagas…) pour faire monter l’audimat. Les téléspectateurs le regardent chercher des nouvelles émissions pendant tout l’été, et se passionnent pour ce héros si ambitieux. Et, au dernier épisode, la nouvelle entreprise lui avoue que tout n’était que supercherie (une sorte de Surprise sur prise version 2006) et qu’en fait il n’est pas du tout embauché ! Ce serait drôle, non ? Et puis on serait tranquille surtout.
Vraiment, l’été sera différent : même Le Maître du Zodiaque va commencer tard (après cette fameuse Coupe du Monde), et en attendant, nous devons patienter avec la modeste Laura. En tout, cas une chose est sure, il y aura des meurtres cet été.
Je suis peut-être trop impatient. En fait, cet été 2006 sera grosso modo pareil que les précédents, avec sa dose de canicule, sa dose de soldes super chers, sa dose de folies nocturnes, sa dose de repos diurne, sa dose d’Intervilles, sa dose de bimbos qui se la pètent sur les plages, sa dose de records avec Pierre Sled, sa dose d’incendies de forêts, sa dose de « J’sais pas quoi faire… », sa dose de « Oh, j’suis si heureux de revoir les gens que j’ai pas vus depuis un an ! », sa dose de cartes postales, sa dose de Charly et Lulu en vacances, sa dose de sortie piscine au moment où il y a le plus de monde dans le toboggan, et sa dose de tubes de l’été (dont l’un est au doux goût de vanille)…
Cet été ne sera pas un été comme les autres. Tout d’abord, il ne commence pas comme les autres : il fait chaud et froid en même temps, c’est-à-dire qu’il fait moite, et que ça m’est désagréable. D’habitude, il fait toujours beau quand je ne suis pas en vacances, et là, comme par hasard lorsque je suis en vacances, il fait un temps (qu’on ne pourrait pas qualifier de merdique, certes, étant donné qu’il ne fait pas pas beau et qu’il fait quand même un peu beau, mais bon il ne fait pas super beau non plus) bof-bof.
Et puis tous les médias ne parlent que de cette Coupe du Monde, comme s’il n’y avait que cela qui les intéressait. Non, les autres années, à cette période, on parle des vacances, on parle des régimes, on parle du bronzage, on parle de la nouvelle émission de télé-réalité de TF1. Mais là, non. Bien sûr, ils ne peuvent plus nous refaire Mon incroyable fiancé, mais ils auraient pu se creuser les méninges pour trouver un autre concept. Moi j’en ai trouvé un. Ça s’appellerait : Mon impitoyable univers. On filme Benjamin Castaldi de mai 2006 à septembre 2006. Le héros doit faire croire à son entreprise (M6) qu’il la quitte pour une autre (TF1). Il doit se mettre plein de gens à dos (Nicolas de Tavernost, Laurent Ruquier…) et plein d’autres de son côté (Etienne Mougeotte, Nikos Aliagas…) pour faire monter l’audimat. Les téléspectateurs le regardent chercher des nouvelles émissions pendant tout l’été, et se passionnent pour ce héros si ambitieux. Et, au dernier épisode, la nouvelle entreprise lui avoue que tout n’était que supercherie (une sorte de Surprise sur prise version 2006) et qu’en fait il n’est pas du tout embauché ! Ce serait drôle, non ? Et puis on serait tranquille surtout.
Vraiment, l’été sera différent : même Le Maître du Zodiaque va commencer tard (après cette fameuse Coupe du Monde), et en attendant, nous devons patienter avec la modeste Laura. En tout, cas une chose est sure, il y aura des meurtres cet été.
Je suis peut-être trop impatient. En fait, cet été 2006 sera grosso modo pareil que les précédents, avec sa dose de canicule, sa dose de soldes super chers, sa dose de folies nocturnes, sa dose de repos diurne, sa dose d’Intervilles, sa dose de bimbos qui se la pètent sur les plages, sa dose de records avec Pierre Sled, sa dose d’incendies de forêts, sa dose de « J’sais pas quoi faire… », sa dose de « Oh, j’suis si heureux de revoir les gens que j’ai pas vus depuis un an ! », sa dose de cartes postales, sa dose de Charly et Lulu en vacances, sa dose de sortie piscine au moment où il y a le plus de monde dans le toboggan, et sa dose de tubes de l’été (dont l’un est au doux goût de vanille)…
18 juin 2006
Le monde est foot
Peut-être en avez-vous entendu parler en allumant la télé, ou en ouvrant un journal, mais en ce moment, c’est la Coupe du Monde de Football. En fait, ce sont plusieurs équipes de foot de divers pays qui se disputent une place sur le podium, en espérant être championnes du monde. La France a une équipe, et dedans, il y a Zidane, il y a aussi…euh…alors, il y a…euh…ben…euh…ah oui, il y a aussi Barthez (je me demande si mes lecteurs vont se rendre compte que le football, ça me passionne pas trop…). Ah si, il y aussi Pascal Chimbonda ; je le sais parce que les Guignols de l’info se paient souvent la tête de cet inconnu de moi en ce moment. Ah oui, c’est vrai, je connais aussi Goleo, mais je crois que ce n’est pas un joueur.
Toujours est-il que le football fait de l’audience, et particulièrement sur TF1, notamment quand l’équipe de France joue. Mardi dernier, une grande jouissance est parvenue à se former dans les bureaux de la direction de TF1 : plus de 14 millions de téléspectateurs ont regardé le match France-Suisse à 18 heures, ce qui est un record, car Médiamétrie n’a jamais vu cela depuis sa création en 1989. Mougeotte et Le Lay se réjouissent à l’idée de faire à nouveau un carton d’audience ce soir, puisque sera diffusé le deuxième match de l’équipe de France, contre la Corée du Sud, à 20h45. 19 millions de footeux sont attendus devant leur télé. En tout cas, je n’y serai pas, moi, je m’en foot.
Toujours est-il que le football fait de l’audience, et particulièrement sur TF1, notamment quand l’équipe de France joue. Mardi dernier, une grande jouissance est parvenue à se former dans les bureaux de la direction de TF1 : plus de 14 millions de téléspectateurs ont regardé le match France-Suisse à 18 heures, ce qui est un record, car Médiamétrie n’a jamais vu cela depuis sa création en 1989. Mougeotte et Le Lay se réjouissent à l’idée de faire à nouveau un carton d’audience ce soir, puisque sera diffusé le deuxième match de l’équipe de France, contre la Corée du Sud, à 20h45. 19 millions de footeux sont attendus devant leur télé. En tout cas, je n’y serai pas, moi, je m’en foot.
Libellés :
RR brasse du vent parfois,
RR lit les journaux parfois
15 juin 2006
Non-Non, tu te trompes
Des problèmes de cœur ?
Des problèmes d’argent ?
Des problèmes de santé ?
Découvrez votre vie en allant voir Gisèle.
Des problèmes d’argent ?
Des problèmes de santé ?
Découvrez votre vie en allant voir Gisèle.
Tel était l’intitulé du malheureux bout de papier de 7 centimètres sur 8 que j’ai trouvé l’autre fois dans ma belle boîte aux lettres. C’était surtout la quatrième ligne qui m’intéressait. Oui, j’avais envie de découvrir ma vie. J’ai téléphoné au numéro de portable de cette mystérieuse Gisèle, et c’est elle-même qui me répondit. J’étais tout intimidé de parler à une voyante, et j’ai bafouillé : Bonjour, je suis Rhum Raisin, pourrais-je prendre rendez-vous avec vous ? Gisèle accepta.
Le jour J arriva et j’étais tout excité à l’idée de « découvrir ma vie » et de rencontrer pour la première fois cette voyante. Une femme mure, à l’allure gitane, avec de longs cheveux noirs frisés et des grands yeux globuleux sur-maquillés, allait certainement me parler de moi à travers sa boule de cristal. Pas du tout. Gisèle était vêtue d’un jean et d’un débardeur blanc, et me tint les mains. Nous passerons les détails de ma vie privée qui n’intéressent personne, et nous intéresserons davantage à ce qu’elle m’a dit pour mon futur proche : Préparez-vous à consoler le clown au Népal.
J’étais intrigué. Nuit et jour je songeais à cette phrase. Le roi des Moomins se doit d’aider autrui. Je me résolus donc à me rendre au Népal. Or je ne savais pas où se trouvait ce pays. J’ai demandé à des gens mais personne ne savait : mon ami Anggun ne connaît que l’Indonésie, mon ami Jin que la Corée, et mon amie Mappy ne connaît même pas l’Asie.
Je me suis dit : Finies les galères, une seule personne pourra m’aider : Oui-Oui avec sa voiture. Si si, il est fort fort Oui-Oui, il connaît tous les coins du monde par cœur. Il m’a alors emmené au Népal. Telle ne fut pas ma stupeur d’apercevoir tant d’hommes et de femmes tristes. Lorsque je suis arrivé à Katmandou, c’était la grève générale. Tout le monde était masqué, pour garder l’anonymat ; on se serait cru au bal masqué, tikalikatam tikalikatam, ohé ohé. Ma mission était de trouver le clown qui devait se trouver sur mon chemin. Le problème est qu’il ne se trouvait pas sur mon chemin, sinon, bien sûr je l’aurais trouvé illico. Je rencontrai une demoiselle édentée qui était en train de pleurer, tout comme tout le monde dans cette ville. C’était étrange. Je lui ai demandé la raison de son chagrin, mais comme elle n’avait pas de dents je n’ai pas compris ce qu’elle me répondit. J’ai demandé à son voisin, mais il ne me répondait pas ; j’ai réitéré ma requête, mais il semblait borné à ne pas vouloir satisfaire mon besoin de savoir. Je l’ai giflé, car je l’ai trouvé malpoli, et c’est là, en touchant son visage, que j’ai découvert qu’il n’avait pas d’oreilles.
Tout le monde était triste dans ce pays, mais pourquoi diantre ? Une petite fille, me voyant errer tristement et seul (pendant ce temps-là, Oui-Oui était parti faire les soldes, d’ailleurs, il s’est trouvé un nouveau chapeau, qui lui va à ravir), voulut me réconforter : Tu sais, monsieur, si tu es triste, dis-toi que tous les êtres vivants ont parfois de la peine. Même les baleines ont parfois de gros problèmes en amour, les kangourous bien souvent deviennent fous en amour, les crocodiles ont une vie difficile en amour, même les renards bien souvent ont le cafard en amour, même les girafes bien souvent restent en carafe en amour, les éléphants ne rigolent pas souvent en amour, les alouettes très souvent perdent la tête en amour, même les cafards de temps en temps broient du noir en amour, les otaries pleurent plus souvent qu’elles ne rient en amour, même les chacals parfois se font très très mal en amour, même les émeus ont souvent les larmes aux yeux en amour, même les lapins bien souvent ont du chagrin en amour... Je lui demandai : Peux-tu m’aider ? Pourquoi tout le monde est triste ici ? Elle me répondit : Le soleil nous boude, alors, nous perdons notre bronzage : nous avons le teint pâle, les joues pâles, le front pâle, et le nez pâle.
J’ai alors compris ma grosse erreur : Gisèle m’a en fait dit de consoler le clown au nez pâle. Je suis allé au Népal pour rien. J’ai donc pris mes cliques et mes claques (et mes cloques, parce que j’avais marché beaucoup) et je suis rentré à la maison.
J’ai appelé mon ami Albert Grimaldi, pour savoir s’il avait eu vent d’un clown au nez pâle. Et en effet, Coco le clown (un cousin éloigné de Bozo) était resté trop longtemps au soleil, et n’avait pas enlevé son nez rouge : tout son visage était bronzé, mais son nez était resté pâle. Il était alors triste parce qu’il se trouvait laid. Je n’ai pas l’habitude de mentir, j’ai donc dit qu’il avait raison, mais je l’ai consolé en lui disant qu’il devrait maintenant mettre un masque avec juste un trou au niveau du nez, pour rééquilibrer son bronzage. Il m’a dit merci.
Même si j’ai perdu du temps, j’ai rendu un clown triste heureux, et ça, j’en suis fier.
(Au fait, j’ai oublié Oui-Oui au Népal…)
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