30 nov. 2006

Définition d'un (non) événement

Heureusement, je ne suis pas le seul à cultiver le culte du mystère. Et même si au final, tout se transforme en secret de Polichinelle, comme pour moi, l’événement d’une annonce reste grand. Le moment de l’annonce est même jubilatoire.

Or il est des annonces qui sentent vraiment le pétard mouillé. On les appelle des non événements, non événements puisque tout le monde était déjà au courant. Pour vous donner des exemples d’annonces non événementielles faites en 2006, je pourrais vous citer le retour de Sheila à la chanson, le départ à la retraite de Fabien Barthez, ou encore le coming-out de Steevy.

Pourtant, un événement, c’est quelque chose qui peut être attendu ou non, mais qui doit surprendre tout le monde. Si un jour les héritiers d’Hergé décidaient d’accepter que quelqu’un écrive des nouvelles aventures de Tintin, si Arlette Laguiller était au second tour, si Lady Diana se cachait en Islande et nous avait fait une blague, ce seraient des événements.

Pour créer l’événement (que l’on peut également écrire évènement, depuis que l’Académie a donné son accord, mais il faut avouer que c’est moins chic que événement), il faut briser une sorte de continuité des idées, et apporter du renouveau. Il faut une rupture. Or, le mot événement a une connotation positive, ce qui n’est pas le cas du mot rupture. Ainsi, il est nécessaire de nuancer: c’est comme cela que naît La rupture tranquille. Cet habile oxymore (que l’on peut également appeler oxymoron, même si c’est moins beau) est finalement le seul événement de la journée, et ceci pour deux raisons: la première est qu’il rappelle étrangement La force tranquille d’un tonton; la deuxième est que cette association de mots est difficile à conceptualiser (cela dit, c’est normal, c’est un oxymore), un peu comme si je vous parlais du silence bruyant, de la pluie sèche, ou du Rhum Raisin idiot. Malheureusement, je réalise que cette chronique est un non événement. C’est la raison pour laquelle je décide d’y mettre fin d’ici une virgule et un mot, abruptement.

28 nov. 2006

Schmoll

Eddy Mitchell fait partie de ces chanteurs qui représentent depuis le début de notre vie des piliers de la chanson française. En effet, il était sur la scène musicale française bien avant ma naissance, et probablement la votre, puisque je crois que mes lecteurs et trices ne sont pas encore à qualifier de (trop) vieux ou ieilles. Eddy Mitchell ne s’appelle pas réellement Eddy Mitchell. Il a un nom beaucoup moins rock’n’roll, mais beaucoup plus normal: Claude Moine. Mais au moins, Eddy Mitchell, c’est un vrai nom propre, et ça ne veut rien dire en anglais, ce n’est pas comme Dick Rivers. Toutefois, à l’instar de Monsieur 100.000 Volts ou du King, Eddy Mitchell a un surnom ridicule: Schmoll. Ce n’est en aucun cas une injure picarde qui consisterait à critiquer la mollesse du chanteur. Certes, Eddy traîne depuis des années une certaine nonchalance, et une moue qui ferait presque peur à un enfant, mais c’est quand même un papy monstre vivant du rock’n’roll. Il fait partie du patrimoine culturel, plus présent que Dick Rivers, mais plus discret que Joooohptiic Hallyday.

Eddy Mitchell est né en 44 avant Rhum Raisin. Il peut se vanter d’avoir vécu au moins trois carrières: deux carrières de chanteur et une carrière de comédien. Je ne m’étendrai pas sur sa carrière cinématographique (Coup de torchon, Promotion canapé, aux côtés d’un autre chanteur, Michel Sardou, ou encore Le bonheur est dans le pré), mais m’intéresserai davantage à son œuvre musicale. Il a d’abord été membre d’un groupe, Les chaussettes noires, source de plusieurs tubes, comme Daniela, Be bop a lula, ou bien La leçon de twist. Mais le plus grand public le connaît surtout pour sa carrière en tant que Monsieur Eddy. Ses tubes sont autant aromatisés de tempos allegro que de tempos andante. Les textes de ses chansons reflètent souvent quelques unes de ses périodes passées. Voici une liste non exhaustive de titres du chanteur: Tu peux préparer le café noir (c’est sûr que ça aurait moins bien rendu avec Tu peux préparer le café bleu), Comme quand j’étais môme (souvenirs d’enfance), Rio Grande, La dernière séance (chanson aux paroles et musique géniales sur un vieux cinéma), Couleur menthe à l’eau (chanson qu’il aurait pu appeler tout simplement Vert), La voix d’Elvis, J’ai oublié de l’oublier, J’aime pas les gens heureux (moi non plus), Il ne rentre pas ce soir (encore une fois des paroles et une musique géniale au sujet d’un homme viré de son travail), Nashville ou Belleville, Sur la route de Memphis, Pas de Boogie Woogie (qui contient quand l’une des plus grosses fautes de conjugaison de la chanson française avec le «Reprener ravec moi tous en chœur»), Le cimetière des éléphants…

27 nov. 2006

Et je remets le son

Rhum Raisin a toujours des airs dans la tête. Et même si Everytime we touch passe en boucle à la radio, même si Confessions nocturnes le fait beaucoup rire, même si Louxor j'adore est une chanson qu'il chante à tue-tête quand il est seul chez lui, même si Tellement beau est pas mal malgré des paroles qui ne veulent rien dire, et même si Fous ta cagoule monopolise les plateaux de télévision, ces chansons ne feront pas partie du nouveau Top ten.
N°10 - Partons vite - Kaolin - Comme je refuse de mettre Le dîner de Bénabar dans le Top ten, même si j'aime bien, puisque la chanson passe depuis trop longtemps sur les ondes, je comble le manque par une chanson légère, certes pas transcendante, mais sympathique. Je trouve que c'est un peu dans la même veine que les Innocents.
N°9 - Love to love you baby - David Vendetta - C'est un remix du tube de Donna Summer, adapté pour les dancefloors. C'est bien pour danser. (Oui, cette remarque est nulle, mais je me dépêche pour aller me coucher plus rapidement)
N°8 - I don't feel like dancing - Scissor Sisters - Les decendants des Bee Gees, ce sont eux! Si vous aimez la kitsch attitude, vous aimerez probablement cette chanson, qui nous ramène 25 à 30 ans en arrière (enfin, quand je dis "nous ramène", c'est une façon de parler, parce qu'il est vrai que je ne sais pas trop où j'étais il y a 25 ou 30 ans) dans les paillettes, les pattes d'éléphant, et tout, et tout.
N°7 - Summerlove - David Tavaré - La première fois que j'ai entendu cette chanson, j'ai cru au grand retour du chanteur qui-est-le-fils-d'un-chanteur-très-connu-et-qui-s'est-fait-enlever-un-grain-de-beauté-sous-l'oeil-et-qui-a-avoué-avoir-une-petite-bite, j'ai nommé Enrique Iglesias. Mais non. Encore une chanson pour bouger son corps, mais que voulez-vous.
N°6 - Si aujourd'hui - Maurane - Oui, c'est une chanson molle, oui c'est un peu triste, oui c'est sur la vie, oui ça fait se poser des questions sur ses rapports à autrui, oui c'est très mauranien, mais le grand amateur de variété française que je suis ne pouvait pas passer à côté d'elle.
N°5 - Tu amor - RBD - Voici le morceau romantique du Top ten. La voix masculine, qui ressemble fort, au début, à celle de Craig David, nous raconte son amour pour sa chérie, qu'il appelle "Mon amour" et qu'il voudrait bien ramener dans sa chambre d'hôtel, après lui avoir offert un verre de limonade, super cher, au bar de l'hôtel. En tout cas, c'est ce que je m'imagine, puisque je ne comprends pas vraiment ce qu'il dit.
N°4 - Aime - Lara Fabian - Je n'ai pas vraiment de commentaire à faire, c'est bien, point.
N°3 - Bongo bong (Je ne t'aime plus) - Robbie Williams et Lily Allen - Cette reprise de Manu Chao est réussie. J'aime surtout la fin, lorsqu'ils répètent "Je ne t'aime plus mon amour". Par contre, les petites paroles de Robbie à la fin de la chanson auraient dû être évitées à mon avis. Cela fait un peu boulet.
N°2 - Hurt - Christina Aguilera - Très belle chanson, douce et puissante à la fois. (Oui, ma fatigue grandit)
N°1 - Amies ennemies - Nâdiya - Evidemment, une chanson française accède à la première place (et aussi un peu parce que les chercheurs googliens sont extrêmement avides de cette chanson). La rumeur s'est dernièrement abattue sur la pauvre Nâdiya, alors remontons-lui le moral: Tu sais, Nâdiya, ta reprise de Chopin est réussie, et est un peu plus réussie que celle de Beethoven par Michel, qui n'en demeure pas moins correcte.

24 nov. 2006

Égoïsmes

Lorsque j’ai rendez-vous à une réunion, j’arrive généralement un peu en avance, le temps de trouver le lieu, puis la salle. C’est tellement désagréable de se pointer en retard: on frappe discrètement par politesse en espérant secrètement que personne n’ait entendu les trois coups, la porte de la salle grince, et tout le monde se retourne, et quand tout le monde se retourne, je suis gêné, et je rougis. Et quand je rougis, je subodore que tout le monde constate que je rougis, et je souris bêtement. Et je n’aime pas sourire bêtement, parce que je ne veux pas qu’on pense de moi que je suis bête; ce serait un leurre déplorable.

J’arrive donc un peu avant tout le monde. Lorsque j’ai trouvé l’endroit où le rendez-vous est fixé, je ne rentre pas tout de suite, bien sûr, parce que l’heure de rendez-vous est encore loin d’être atteinte, étant donné ma prise de précaution surdimensionnée pour éviter le scénario sus-raconté. J’attends alors, soit dans la voiture, soit en marchant (parce qu’attendre en restant inactif devant la porte, je n’aime pas) et en faisant croire que je me rends quelque part. Le problème, quand je marche, c’est que je ne veux pas trop m’éloigner de la salle de réunion, alors je passe plusieurs fois aux mêmes endroits, en priant que personne ne me remarque passer six fois devant le même endroit en ayant l’air toujours aussi pressé, parce que là, c’est la honte. Je n’aime pas trop être passif.

Au bout d’un moment néanmoins, je me décide à entrer dans la salle, après que les premiers auditeurs soient entrés.

L’autre fois, je me suis rendu à une réunion. Elle se déroulait dans une classe. J’entre. Même si je ne suis pas en retard, les quelques personnes déjà installées me regardent, mais là je ne rougis pas, puisque je n’ai pas à me reprocher un éventuel retard. J’apprécie à leur juste valeur les yeux rivés sur moi. Une personne a juste levé la tête; une autre est restée sept secondes à m’observer, et une troisième est restée plus d’une minute à me dévorer des yeux, battant des cils. Mes joues rosissaient. Même si c’était un thon, j’étais flatté. Je me suis assis vers le fond de la classe, mais pas tout à fait au fond. Les trois autres gens étaient assez éloignés de moi; j’étais donc seul, presque vers le fond, à droite. Un garçon est entré, a jeté un regard furtif dans toute la classe, et a foncé sur la chaise exactement à ma gauche…

[Mais qu’est-ce tu viens foutre à côté de moi, petit connard? Y a de la place partout dans la classe, et toi tu viens te poser juste à côté de moi. Et en plus tu me colles, espèce de sangsue. Je sais bien que tu as été attiré, malgré toi, par ma personne, mais quand même, certaines pulsions doivent être refoulées, merde. Oh et puis tu pues! T’as ingurgité du maroilles ou t’as bouffé un putois mort? Mais qu’est-ce que j’ai fait pour être ennuyé comme ça? Je vais assister à une réunion, je veux être tranquille, écouter seul, dans mon coin, et toi, il faut que tu viennes te foutre juste à côté de moi, alors qu’il y a de la place partout à côté. Non mais c’est vrai, quoi, on est cinq paumés dans cette salle de 30 m2, il y a une cinquantaine de places, et toi tu viens à côté de moi. Mais pourquoi? Pour me faire chier, oui. Mais dégage, à la fin, je veux être tranquille, et pas devoir supporter ta gueule. En plus, t’es moche et j’aime pas tes vêtements.]

Le jeune homme a soudain pris son manteau et est parti s’asseoir, sans raison aucune, de l’autre côté, à gauche, là où il a finalement remarqué qu’il n’y avait personne.

[Eh! Mais pourquoi tu te casses? Mais je te fais fuir ou quoi? Dis tout de suite que je sens pas bon. Mais en fait, je veux bien que tu restes, je me sens seul là. Mais, reviens! J’ai l’air de quoi, là, moi, tout seul de mon côté droit. Les autres vont avoir l’impression que j’ai une maladie contagieuse si personne ne vient s’asseoir à côté de moi. Allez, steuplaît, reviens sur la chaise. Je supporterai ton odeur et ta tête. Vieeeeeeens! Bouh! Je pleure tout seul. Même sur mes genoux tu peux venir. Je veux pas être tout seul. Qu’est-ce que je t’ai fait pour que tu partes d’un coup comme ça? On s’est même pas parlé, et je t’ai à peine regardé. Mais c’est la honte pour moi? J’ai l’impression de me faire abandonner, presque larguer, là. Alleeeeeez! Revieeeeeens!]

La réunion a dû être passionnante.

21 nov. 2006

Nikos et les sept nains

(Oui, je sais, le septième nain s'est cassé, mais, Nikos et les six nains, ça le fait pas)
La Star Academy, ce n'est pas de la science-fiction. Et même si Mireille Mathieu vient chanter pour la première fois, après maintes négociations pécuniaires, avec les élèves sur le praïme de vendredi, ce n'est pas de la quatrième dimension.
Et pourtant, la Star Academy, c'est un concentré de longs métrages divers et variés.
Les plus drôles, selon moi, sont Baret, Raphie, Je ne suis pas là pour être aimé, et Big Mamma 2. Mais la palme d'or revient à la toute dernière affiche de la page 7/7 (qui fut donc en réalité la première), qui, malgré sa cruauté, est très fine.

20 nov. 2006

Les tourmentes peuvent nuire à une écriture limpide et claire

Je suis un être perpétuellement tourmenté. Évidemment, mes tourmentes ont des degrés inégaux; autant les grandes tourmentes me tourmentent longtemps et puissamment, autant les tourmentes moindres me tourmentent moins longtemps et moins puissamment. Cette vaine lapalissade ne parvient malheureusement pas à me détacher de la tourmente qui me tourmente depuis quelques temps, et qui fait ainsi partie de la première catégorie: le temps passe tellement vite qu’il me glisse entre les doigts. J’en parle à quelques connaissances qui me répondent plus qu’elles ne m’écoutent, et je me retrouve irrémédiablement à réfléchir à ma propre existence et à faire les questions et les réponses approximatives. C’est lorsque par exemple je marche dans la nuit, le soir, au retour de ma journée ou après mes cours du soir, que je me plais à soliloquer, quand je ne fredonne pas Josh Groban, et à m’imaginer autrement. J’imagine ma vie autrement: avec davantage d’amis masculins et moins de féminins, ou dans une autre orientation plus prometteuse mais tout aussi chiante, ou étant quelqu’un de plus heureux, ou moins fantasque, ou moins drôle, ou moins sérieux, puisque concilier un côté sérieux et un côté drôle est une chose relativement aisée pour moi. En fait, mes grandes tourmentes tiennent au fait que je me pose trop de questions, à longueur de journée, qui m’empêchent de réaliser, comme il se doit, ce qui constitue mon quotidien; et les jours passent sans que je les voie passer.

Néanmoins, j’ai aussi des tourmentes plus relatives. Comme le remords. Je vois que j’ai abandonné mes lecteurs et trices pendant une semaine, en les laissant patienter pour un secret de Polichinelle. Aussi j’ai décidé d’écrire une autre chronique aujourd’hui, marquant à nouveau le caractère très aléatoire des fréquences de chroniques, en soulignant le fait qu’une fréquence plus rapide sera peu envisageable, du fait de mon refus catégorique de publier plusieurs chroniques un même jour, pour ne pas faire chuter la moyenne de fréquence de chroniques, ce qui signifie la maintenir à une tous les deux ou trois jours (et je me réserve également le droit d’écrire cinq fois le mot «chronique(s)» et quatre fois le mot «fréquence(s)» dans une même phrase, sans me soucier du bas degré d’élégance qu’impliquent ces répétitions).

19 nov. 2006

Poursuite triviale

Comme je l’ai écrit dans une ancienne chronique, à l’époque où mon lectorat régulier était synonyme de 1 personne, je me réserve le droit de publier à une fréquence aléatoire.

Je vous propose, une fois n’est pas coutume, un jeu de culture générale. Vous devez répondre aux questions ci-après, pour obtenir la récompense promise. Si tout est juste, vous aurez une illumination (même si tout n’est pas absolument juste, d’ailleurs).

Question Rhumanesque: Sur une échelle de 1 à 5, quelle note est-il juste d’attribuer, selon vous, au charme de Rhum Raisin? (Il est possible que la réponse rime avec Rhône Poulenc)

Question Géographie: Quelle est la capitale imprononçable de la Slovénie? (Il est possible que la réponse rime avec Marijuana)

Question Vocabulaire: Les idéogrammes sont au sinologue ce que les hiéroglyphes sont à l’ … (Il est possible que la réponse rime avec Gynécologue)

Question Gastronomie: Comment s’appelle le dessert tenant son nom d’une formation minéralogique, à base de corn-flakes et de chocolat? (Il est possible que la réponse rime avec Cartable)

Question Télévision: Susan est à Teri ce que Bree est à … (Il est possible que la réponse rime avec Abracadabra)

Question Sport: Comment s’appelle le tournoi de tennis du Grand Chelem qui se déroule en Australie? (Il est possible que la réponse rime avec Lorie)

Question Littérature: Quel est le nom de l’auteur de Also sprach Zarathustra. Ein Buch für Alle und Keinen? (Il est possible que la réponse rime avec Kitsch)

Question Mathématiques: Quelle est la racine carrée du résultat trouvé lorsque je soustrais l’année de couronnement de Charlemagne à l’âge de Mathusalem selon la Bible? (Il est possible que la réponse rime avec Viens que je te baise)



Question Musique: Qu’ont en commun les interprètes de On a tous le droit, Je t’aime mélancolie, La ceinture, La taille de ton amour et Adagio, à part être des femmes? (Il est possible que la réponse rime avec Mikhaïl Gorbatchev)

Question Sexe: Qu’est-ce qui peut commencer à se faire rare chez les andropausés? (Il est possible que la réponse rime avec Peu d’agitation)

Question Cinéma: Quel film américain de Darren Aronofsky s’inspire d’un roman de Hubert Selby? (Il est possible que la réponse rime avec Vivement samedi, Karim)

Question Rhumanesque: Quel est le véritable prénom de Rhum Raisin? (Il est possible que la réponse rime avec Romain)

Question Chimie: Quel est le symbole chimique de l’or? (Il est possible que la réponse rime avec Pan-pan cul-cul)

Question Astronomie: Quel est le nom de la planète la plus éloignée du système solaire? (Il est possible que la réponse rime avec Non, ce n’est pas la lune)

Question Logique un peu nulle mais c’est bien parce qu’il fallait terminer ce questionnaire à un moment ou à un autre: Quel sera mon classement si je double le deuxième dans une course automobile? (Il est possible que la réponse rime avec Fin du jeu)