Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en janvier 2006
L’élection de la première femme présidente au Chili, Michelle Bachelet, qui n’a rien à voir avec Pierre
Le 250ème anniversaire de la naissance de Wolfgang Amadeus Mozart
Le triomphe de Mylène Farmer au Palais Omnisports de Paris Bercy
Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en février 2006
Le formidable tandem Philippe Candeloro/Nelson Montfort aux commentaires des JO du Turin
La retransmission télévisée de la Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire d’Outreau
L’anniversaire de Rhum Raisin
Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en mars 2006
Les victoires de la musique, avec Anaïs, Camille, Raphaël, Bénabar, et les autres prénoms
Les manifestations anti-CPE
La résolution de Rhum Raisin de perdre du poids après avoir passé plusieurs soirées à manger du chocolat
Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en avril 2006
Le succès mérité de Mon cœur, mon amour, de La boulette, et du Papa Pingouin
Les épidémies de grippe aviaire et de chikungunya
L’hibernation de Rhum Raisin due aux manifestations anti-CPE
Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en mai 2006
La création des chroniques de Rhum Raisin
L’excellente, mais trop peu applaudie, Coco Dance de Séverine Ferrer
Euh… un mois vide, ce mois de mai… (mais sans lequel il n’y aurait pas eu de chroniques de Rhum Raisin)
Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en juin 2006
La victoire de Christophe Willem à la Nouvelle Star
La mort de Raymond Devos
Le début de la Coupe du Monde de football, parce que c’était vraiment difficile d’y échapper
Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en juillet 2006
Le coup de boule de Zidane
Les vacances
La chaleur humide, et même mouillée, qu’abhorre Rhum Raisin
Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en août 2006
La révélation du Maître du Zodiaque
La satisfaction de Rhum Raisin de voir qu’il a déjà perdu 9 kilos depuis sa résolution de mars
La fuite de Natasha Kampusch (de sa chambre, hein, pas urinaire)
Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en septembre 2006
Comment foutre en l’air
Une chronique parce qu’il ne s’est
Rien passé en septembre
Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en octobre 2006
Le début
La menace nucléaire du président aux chaussures à semelles compensées
La rétrogradation de Pluton au statut de planète naine (oui, c’était en août, mais il m’en manquait un en octobre)
Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en novembre 2006
Après trois ans de travaux rendant C. moche, C. est toujours moche, mais avec un tramway
La désignation de Ségolène Royal comme candidate du PS à la présidentielle, parce que personne ne s’y attendait
La reprise de Rhum Raisin de 3 kilos depuis août, mais Rhum Raisin a l’habitude de jouer au yoyo
Les 3 faits qui ont marqué Rhum Raisin en décembre 2006
La fin, déjà
La mort de James Brown, que Rhum Raisin croyait déjà mort avant l’annonce de sa mort
Noël (c’est vrai, Rhum Raisin ne s’est pas foulé, là)
A l’année prochaine, chers Moomins, avec plein de nouvelles révélations rhumanesques!
(Ça donne envie, hein?)
31 déc. 2006
Rétrospective banale
29 déc. 2006
Donne-moi du mou
Il y a quelque chose d'inconcevable pour moi: passer une journée sans aucune musique. Et pourtant, il y a des personnes qui s'en passent volontiers. Des martiens sûrement. Quand j'ai froid, j'en écoute, quand je suis heureux, j'en écoute, quand je suis triste, j'en écoute.
Disons qu'en ce moment, j'ai froid.
10 - Hurt - Christina Aguilera - Le deuxième single extrait de Back to basics contraste réellement avec Ain't no other man, mais je ne peux qu'aimer, puisque c'est mou. Et ça, je peux l'avouer, j'aime le mou.
9 - Avant que l'ombre... - Mylène Farmer - Là, on reste dans le mou, mais le mou tendance suicidaire. Les tubes de Mylène se rangent dans deux catégories: les tubes rythmés, et les tubes mous. Les ballades sont quasiment inexistantes dans son répertoire. Cette chanson éponyme de son dernier album studio ressemble au - malheureusement - si peu passé en radio Redonne-moi.
8 - Des rails - Zazie - Isabelle de Truchis de Varenne revient avec ce titre, imprégné de la désormais reconnaissable Zazie's touch. Toujours jouant avec les mots, le titre de cette nouvelle chanson n'échappe pas à la règle, ce qui permet à la voix de la chanteuse de dérailler lors des refrains. C'est probablement l'un des futurs tubes du début de l'année 2007.
7 - Starlight - Muse - Evidemment, au début de la chanson, on se laisserait bercer par la mélodie. Or cette dernière durcit au fil des quatre minutes et des poussières, le rythme s'accélère, le niveau sonore, comme par magie, semble augmenter, et les voix s'énervent de plus en plus. Si on écoute cette chanson, et qu'on essaie de la vivre pleinement, on se laisse transporter, et on ne peut qu'apprécier. Et le moment suprême est inévitablement la dernière note de la chanson, qui permet d'apprécier amplement le silence qui suit.
6 - Le sourire - Emmanuel Moire - En quelque sorte overdosé par le Roi Soleil, j'ai mis longtemps avant de ne pas être tenté de zapper à l'entente de cette chanson sur les ondes. Mais, c'est ça aussi la magie des ondes: à force d'entendre, parfois, on écoute, et à force d'écouter, parfois, on aime bien. Et puis je me rends compte que je suis comme lui, en fait. Souvent, je donne un sourire au gens que je croise dans la vie, même si je ne les connais pas, parce que ça fait toujours plaisir quand la petite jeune de la maison de la presse ou le petit jeune de Croustipain vous sourit. Certes, des sourires fréquents peuvent parfois créer des malentendus, mais bon, je continuerai...
5 - Mon ange - Nolwenn Leroy - Cela fait quelques mois que Nolwenn nous chante cette chanson sur les ondes, et que j'ai ainsi envie de l'intégrer dans un Top ten. C'est chose faite.
4 - Qui a mérité ça? - Magalie Vaé - J'entends déjà les lazzi, les quolibets... J'ai envie de la défendre, moi. Je peux vous l'accorder, Je ne suis qu'une chanson était une mauvaise chanson pour débuter une carrière. Mais cette nouvelle chanson est belle, et mélancolique, et molle, et touchante à souhait. Sachons détecter le message explicitement subliminal lancé par Magalie. Oui, j'aime cette chanson.
3 - I wish I was a punk rocker - Sandi Thom - Découverte grâce à Internet au Royaume-Uni, Sandi Thom est un peu la Kamini anglaise. Mais en mieux. C'est frais, c'est bon, c'est onctueux, on dirait un yaourt.
2 - Butterfly - Superbus - Ne vous fiez pas au titre, c'est une chanson française. Comme il y a déjà beaucoup de mou dans ce classement, voici un peu de rock à la française. Les couplets et les ah ah ah ah ah-aah sont géniaux, mais le refrain est un tout petit peu moins bien, c'est pour ceci que Superbus n'atteint que la deuxième place du podium.
1 - Partons vite - Kaolin - Pour la deuxième fois consécutive, le n°10 du précédent Top ten devient n°1. C'est une petite chanson qui semble sans prétention, et pourtant, je me surprends à la fredonner de temps en temps, parce qu'elle m'emmène au soleil, au printemps. Mais pour l'instant ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux, la la la la...
Disons qu'en ce moment, j'ai froid.
10 - Hurt - Christina Aguilera - Le deuxième single extrait de Back to basics contraste réellement avec Ain't no other man, mais je ne peux qu'aimer, puisque c'est mou. Et ça, je peux l'avouer, j'aime le mou.
9 - Avant que l'ombre... - Mylène Farmer - Là, on reste dans le mou, mais le mou tendance suicidaire. Les tubes de Mylène se rangent dans deux catégories: les tubes rythmés, et les tubes mous. Les ballades sont quasiment inexistantes dans son répertoire. Cette chanson éponyme de son dernier album studio ressemble au - malheureusement - si peu passé en radio Redonne-moi.
8 - Des rails - Zazie - Isabelle de Truchis de Varenne revient avec ce titre, imprégné de la désormais reconnaissable Zazie's touch. Toujours jouant avec les mots, le titre de cette nouvelle chanson n'échappe pas à la règle, ce qui permet à la voix de la chanteuse de dérailler lors des refrains. C'est probablement l'un des futurs tubes du début de l'année 2007.
7 - Starlight - Muse - Evidemment, au début de la chanson, on se laisserait bercer par la mélodie. Or cette dernière durcit au fil des quatre minutes et des poussières, le rythme s'accélère, le niveau sonore, comme par magie, semble augmenter, et les voix s'énervent de plus en plus. Si on écoute cette chanson, et qu'on essaie de la vivre pleinement, on se laisse transporter, et on ne peut qu'apprécier. Et le moment suprême est inévitablement la dernière note de la chanson, qui permet d'apprécier amplement le silence qui suit.
6 - Le sourire - Emmanuel Moire - En quelque sorte overdosé par le Roi Soleil, j'ai mis longtemps avant de ne pas être tenté de zapper à l'entente de cette chanson sur les ondes. Mais, c'est ça aussi la magie des ondes: à force d'entendre, parfois, on écoute, et à force d'écouter, parfois, on aime bien. Et puis je me rends compte que je suis comme lui, en fait. Souvent, je donne un sourire au gens que je croise dans la vie, même si je ne les connais pas, parce que ça fait toujours plaisir quand la petite jeune de la maison de la presse ou le petit jeune de Croustipain vous sourit. Certes, des sourires fréquents peuvent parfois créer des malentendus, mais bon, je continuerai...
5 - Mon ange - Nolwenn Leroy - Cela fait quelques mois que Nolwenn nous chante cette chanson sur les ondes, et que j'ai ainsi envie de l'intégrer dans un Top ten. C'est chose faite.
4 - Qui a mérité ça? - Magalie Vaé - J'entends déjà les lazzi, les quolibets... J'ai envie de la défendre, moi. Je peux vous l'accorder, Je ne suis qu'une chanson était une mauvaise chanson pour débuter une carrière. Mais cette nouvelle chanson est belle, et mélancolique, et molle, et touchante à souhait. Sachons détecter le message explicitement subliminal lancé par Magalie. Oui, j'aime cette chanson.
3 - I wish I was a punk rocker - Sandi Thom - Découverte grâce à Internet au Royaume-Uni, Sandi Thom est un peu la Kamini anglaise. Mais en mieux. C'est frais, c'est bon, c'est onctueux, on dirait un yaourt.
2 - Butterfly - Superbus - Ne vous fiez pas au titre, c'est une chanson française. Comme il y a déjà beaucoup de mou dans ce classement, voici un peu de rock à la française. Les couplets et les ah ah ah ah ah-aah sont géniaux, mais le refrain est un tout petit peu moins bien, c'est pour ceci que Superbus n'atteint que la deuxième place du podium.
1 - Partons vite - Kaolin - Pour la deuxième fois consécutive, le n°10 du précédent Top ten devient n°1. C'est une petite chanson qui semble sans prétention, et pourtant, je me surprends à la fredonner de temps en temps, parce qu'elle m'emmène au soleil, au printemps. Mais pour l'instant ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux, la la la la...
27 déc. 2006
Ma soirée avec Mélanie, Malik, Claire, Léo, Nicolas, Thomas, Blanche, Johanna, Juliette, Gauthier, Jean-Baptiste, Roland, Lily, Rachel, Luna, Damien,
France 3 est une chaîne intelligente. Elle sait que la majorité des téléspectateurs de Plus belle la vie n’est pas jeune. C’est pourquoi, pour ne pas déstabiliser son public, elle a programmé 3 épisodes d’une durée équivalente à celle des épisodes quotidiens chacun, plutôt que d’en faire un téléfilm d’1h30. Mais il y a aussi des jeunes qui regardent Plus belle la vie. Or là où c’est plaisant d’avoir un résumé avant chaque épisode chaque jour, se taper trois fois le même résumé à deux mots près dans la même soirée au cas où on aurait déjà oublié ce qu’il s’est passé cinq minutes auparavant l’est moins. Non non, cette dernière phrase n’est pas bancale.
Je ne regarde pas assidûment Plus belle la vie, mais lorsque je tombe dessus, je reste un peu, histoire de ne pas définitivement perdre le fil tenu du bout des doigts depuis plus d’un an et demi. Et pour ce cadeau de Noël+1, France 3 a mis les petits plats dans les grands, ne s’est pas moqué de ses téléspectateurs, a sorti l’artillerie lourde, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère que l’on peut écrire aussi cuiller, et autres expressions qui veulent dire la même chose. Du suspense à vous couper le souffle, des intrigues compliquées et bien ficelées, des comédiens qui ont un sens aigu de la dramatisation, c’est ça Plus belle la vie.
Tout a commencé par un drame arrivé dans la vie de Malik: sa chère et tendre Mélanie s’est fait enlever et est séquestrée dans une chambre froide. C’est la grande panique. Il informe ses amis policiers Léo et Nicolas qui acceptent de l’aider à fournir la rançon, puisque rançon il y a. Malheureusement, Léo doit collaborer avec un ancien capitaine de police qu’il hait. Ce capitaine me faisait penser à un acteur, mais je me suis vite rendu compte que c’était en fait un mix physique entre le brave Corvette, collègue de Walker, et le père joufflu de la non moins joufflue Raven, le sacré phénomène. C’est à ce moment là qu’on nous sert la deuxième intrigue: Blanche a été envoûtée par Jean-Baptiste, lui-même envoûté par une jeune fille. En effet, un sort a été jeté sur Blanche, hantée par le mauvais œil, ce qui provoquait de nombreux ennuis quotidiens comme l’oubli de clés, le renversage de café, ou encore le craquage de jupe, bref une mésaventure aussi crédible que toutes les péripéties de David Nolande. Heureusement, pour contraster avec les mélodrames, une histoire plus légère et drôle nous était jouée par les deux personnages du feuilleton que je préfère, Luna et Charlotte. En effet, Charlotte rencontre un homme sur qui elle a des visions et elle prévoit de dîner avec lui, après un apéro chez elle. Or cet homme est Damien, l’ex de Luna, qui est prêtre. Avouez que c’est drôle…
Mais comme je sais que vous mourez d’envie de savoir ce qui est arrivé à Mélanie, je vais vous le conter. En fait, Malik, avocat, a permis à Claire de sortir de prison, alors qu’elle était accusée d’avoir tué son père. Mais selon Gauthier, son frère, Claire est folle. Elle fait des bêtises, puis elle oublie. Malik est donc persuadé que Mélanie est retenue prisonnière par Claire. Malik devient violent, vole une voiture, menace un innocent; un vrai killer. Il va chercher Gauthier pour l’emmener dans la chambre froide où Mélanie commence à devenir bleue. Pendant ce temps Johanna, Juliette, et Jean-Baptiste essaient de convaincre une jeune demoiselle, censée avoir envoûtée Blanche, de retourner chez sa mère.
Ragaillardis pas une publicité contre la diarrhée, nous avons eu droit au troisième épisode. La jeune fille qui avait envoûté Blanche ne l’avait en fait pas envoûtée, et s’est réconciliée avec sa mère. Le résumé de cette histoire est peut-être rapide, mais je préfère m’étendre sur le couple star de la soirée, Malik et Mélanie. Les non habitués de Plus belle la vie qui se seraient égarés sur France 3 toute la soirée n’ont pas pu apprécier à juste titre les talents de comédienne de Mélanie alias Laetitia Milot, qui a dû rester pendant 3 épisodes les bras attachés par une corde suspendue au plafond en bleuissant et en chouinant. Finalement, Malik se fait assommer et rejoint, inconscient, Mélanie dans le frigo. En se réveillant, il réalise que le séquestreur n’est pas Claire, mais Gauthier, homme travesti. Cet homme est fou, et après un retournement de situation haletant, il menace méchamment avec un pistolet Malik, Mélanie, et sa sœur, ce qui pousse cette dernière à le pousser (désolé pour cette répétition du verbe pousser, mais employé en deux sens différents) par-dessus le balcon. C’est à ce moment là que Léo et Nicolas, les flics super rapides, sont arrivés, bien après la bataille, puisque le téléspectateur voyait bien la croûte moche de sang se former autour des narines de Gauthier, ce qui présumait une mort probable. C’est ainsi que les trois épisodes de Plus belle la vie se sont achevés, donnant presque envie de suivre celui du lendemain à 20h20.
Ma soirée s’est ensuite poursuivie avec un chien qui fait la loi sur la 6, Tex sur la 3, Omar Sharif sur la 5, et Jean-Luc Delarue confessant Séverine Ferrer, Jean-Marc Morandini, Bernard Montiel, Danièle Gilbert, et en guise de cerise sur le gâteau, Juliette et Céline de Plus belle la vie sur la 2.
Je ne regarde pas assidûment Plus belle la vie, mais lorsque je tombe dessus, je reste un peu, histoire de ne pas définitivement perdre le fil tenu du bout des doigts depuis plus d’un an et demi. Et pour ce cadeau de Noël+1, France 3 a mis les petits plats dans les grands, ne s’est pas moqué de ses téléspectateurs, a sorti l’artillerie lourde, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère que l’on peut écrire aussi cuiller, et autres expressions qui veulent dire la même chose. Du suspense à vous couper le souffle, des intrigues compliquées et bien ficelées, des comédiens qui ont un sens aigu de la dramatisation, c’est ça Plus belle la vie.
Tout a commencé par un drame arrivé dans la vie de Malik: sa chère et tendre Mélanie s’est fait enlever et est séquestrée dans une chambre froide. C’est la grande panique. Il informe ses amis policiers Léo et Nicolas qui acceptent de l’aider à fournir la rançon, puisque rançon il y a. Malheureusement, Léo doit collaborer avec un ancien capitaine de police qu’il hait. Ce capitaine me faisait penser à un acteur, mais je me suis vite rendu compte que c’était en fait un mix physique entre le brave Corvette, collègue de Walker, et le père joufflu de la non moins joufflue Raven, le sacré phénomène. C’est à ce moment là qu’on nous sert la deuxième intrigue: Blanche a été envoûtée par Jean-Baptiste, lui-même envoûté par une jeune fille. En effet, un sort a été jeté sur Blanche, hantée par le mauvais œil, ce qui provoquait de nombreux ennuis quotidiens comme l’oubli de clés, le renversage de café, ou encore le craquage de jupe, bref une mésaventure aussi crédible que toutes les péripéties de David Nolande. Heureusement, pour contraster avec les mélodrames, une histoire plus légère et drôle nous était jouée par les deux personnages du feuilleton que je préfère, Luna et Charlotte. En effet, Charlotte rencontre un homme sur qui elle a des visions et elle prévoit de dîner avec lui, après un apéro chez elle. Or cet homme est Damien, l’ex de Luna, qui est prêtre. Avouez que c’est drôle…
Mais comme je sais que vous mourez d’envie de savoir ce qui est arrivé à Mélanie, je vais vous le conter. En fait, Malik, avocat, a permis à Claire de sortir de prison, alors qu’elle était accusée d’avoir tué son père. Mais selon Gauthier, son frère, Claire est folle. Elle fait des bêtises, puis elle oublie. Malik est donc persuadé que Mélanie est retenue prisonnière par Claire. Malik devient violent, vole une voiture, menace un innocent; un vrai killer. Il va chercher Gauthier pour l’emmener dans la chambre froide où Mélanie commence à devenir bleue. Pendant ce temps Johanna, Juliette, et Jean-Baptiste essaient de convaincre une jeune demoiselle, censée avoir envoûtée Blanche, de retourner chez sa mère.
Ragaillardis pas une publicité contre la diarrhée, nous avons eu droit au troisième épisode. La jeune fille qui avait envoûté Blanche ne l’avait en fait pas envoûtée, et s’est réconciliée avec sa mère. Le résumé de cette histoire est peut-être rapide, mais je préfère m’étendre sur le couple star de la soirée, Malik et Mélanie. Les non habitués de Plus belle la vie qui se seraient égarés sur France 3 toute la soirée n’ont pas pu apprécier à juste titre les talents de comédienne de Mélanie alias Laetitia Milot, qui a dû rester pendant 3 épisodes les bras attachés par une corde suspendue au plafond en bleuissant et en chouinant. Finalement, Malik se fait assommer et rejoint, inconscient, Mélanie dans le frigo. En se réveillant, il réalise que le séquestreur n’est pas Claire, mais Gauthier, homme travesti. Cet homme est fou, et après un retournement de situation haletant, il menace méchamment avec un pistolet Malik, Mélanie, et sa sœur, ce qui pousse cette dernière à le pousser (désolé pour cette répétition du verbe pousser, mais employé en deux sens différents) par-dessus le balcon. C’est à ce moment là que Léo et Nicolas, les flics super rapides, sont arrivés, bien après la bataille, puisque le téléspectateur voyait bien la croûte moche de sang se former autour des narines de Gauthier, ce qui présumait une mort probable. C’est ainsi que les trois épisodes de Plus belle la vie se sont achevés, donnant presque envie de suivre celui du lendemain à 20h20.
Ma soirée s’est ensuite poursuivie avec un chien qui fait la loi sur la 6, Tex sur la 3, Omar Sharif sur la 5, et Jean-Luc Delarue confessant Séverine Ferrer, Jean-Marc Morandini, Bernard Montiel, Danièle Gilbert, et en guise de cerise sur le gâteau, Juliette et Céline de Plus belle la vie sur la 2.
25 déc. 2006
Il est né le divin enfant
Comme chaque 24 décembre, je n'ai pas échappé à la messe de minuit. Comme chaque année, je suis plutôt heureux de me rendre à la messe de minuit, puisque c'est quasiment la seule fois de l'année que je me rends dans une église. Cette année, j'étais encore plus heureux puisque j'avais besoin de réconfort, mon cerveau torturé par le manque récent. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a rien de plus chaleureux qu'une église (!). Bien sûr, souvent je pèche, je m'adonne à des pratiques réprouvées par la morale religieuse, mais qui ne le sont pas par ma morale personnelle (alors à quoi bon s'en priver?). Je voulais que mes péchés soient lavés.
Direction donc la messe de minuit, célèbrée en toute logique à 20h. Evidemment, les gens honorés de ma présence hier soir ne voulaient pas aller à la cathédrale de C. à minuit. Je m'installe sur un banc; mon ventre gargouillait, dû au jeûne imposé depuis le début de la matinée par moi-même. Tout le monde se serre sur les bancs, puisque les places manquent, prêt à écouter la conférence-concert destinée à me réchauffer le coeur. C'est curieux comme, même un soir de réveillon de Noël, les gens peuvent sentir mauvais. Entre ma voisine de devant qui sentait l'oignon frit, et celui de derrière qui avait probablement couru un marathon juste avant sans changer de marcel, j'étais bien entouré. Surtout qu'à la messe, le gentil curé oblige son public à se lever et à s'asseoir toutes les cinq minutes, sans avoir conscience que mes pauvres jambes sont fatiguées de porter un corps affaibli par son jeûne du jour. Mon ventre gargouillait à nouveau, écoeuré par les effluves dégagées par les moindres mouvements de mes voisins de devant et de derrière.
Parfois, une heure et quart, c'est long. Surtout lorsque la musique n'existe pas, et qu'elle est remplacée par une dame, certes respectable, mais qui chante beaucoup trop haut, et aussi rapidement qu'un Laurent Voulzy en petite forme. Fort heureusement, le gentil curé blond d'une trentaine d'années, dont le corps svelte et élancé, était caché sous une aube de taille XXL, pouvait se vanter d'être le frère spirituel de Gad Elmaleh, tant ses vannes sur la Star Academy étaient bonnes. J'avais envie de rire, d'applaudir, mais une audience de messieurs et dames très pieux est difficile à entraîner. J'étais hilare à l'intérieur; à l'extérieur, je m'adaptais aux visages repliés sur eux-mêmes (sans pour autant laisser apparaître des rides sur le front et au coin des yeux, pour ne pas le regretter plus tard).
Il y a des gestes que les habitués de la messe connaissent bien. Lors de la lecture de l'évangile selon Saint Luc, il faut faire un signe de croix sur le front, sur le menton, puis sur la poitrine. La première fois, j'ai eu du mal: en jetant des regards furtifs autour de moi, j'avais compris de travers le geste adéquat, et, pauvre de moi, je me suis ridiculisé face à moi, puisque personne d'autre que moi ne me regardait, en descendant la main droite de mon front jusqu'à mon bouton de jean, un peu comme si j'ouvrais une fermeture éclair pour montrer, tel un exhibitionniste, mon âme au grand public. Je vous le dis, si vous avez l'occasion d'aller à la messe, mieux vaut de rien faire. C'est comme à la fin du Notre Père, évitez de dire Amen, et d'ainsi provoquer le braquage de regards accusateurs en votre direction, des mêmes gens pieux sus-cités. Puis est enfin arrivé le moment tant attendu par moi, la dégustation de l'hostie. Mon ventre allait enfin être récompensé. C'était être trop optimiste. Le pauvre morceau qui m'était destiné devait faire, au haut mot (expression que j'ai inventée pour exprimer le contraire de au bas mot), 2 centimètres sur 1,5.
Finalement, mes démons n'ont pas été chassés. Cette mélancolie qui est collée à ma peau doit l'être à la super glu.
Et en plus, je n'ai pas pu regarder Le soldat rose.
24 déc. 2006
Joyeux Noël
Je pourrais vous parler de chanteurs à la mode, de Sheila, ou de M, mais nous sommes le 24 décembre, et cette date, c'est presque Noël. Or les chanteurs à la mode, Sheila, et M, ne sont pas à associer explicitement à Noël. C'est pourquoi, tel un PPDA du blog, je vais faire un lien avec l'actualité festive du moment.
Peut-être que je vais ennuyer des gens, mais peut-être aussi que des gens n'en auront rien à faire de ce qui va suivre. Tino Rossi est mort depuis longtemps, et pourtant, chaque année, à la même époque, il fait son entrée dans le Top single. Petit Papa Noël est un chant de Noël, immortalisé par ce chanteur aux R qui roulent. Là où on remarque que les temps changent, c'est qu'à son époque, Tino était considéré comme un "latin lover". Aujourd'hui, les "latin lovers" ont changé. Les chanteurs aussi ont changé: en effet, Tino et ses contemporains s'efforçaient de "bien" chanter, et ça s'entendait. Aujourd'hui, on appelle chanteur un conteur, un slameur, un rappeur, ou un Vincent Delerm; or à l'époque, un chanteur avait une voix grave, une vraie technique à la Richard Cross, et des trémollos. Tino Rossi, c'est le patrimoine français, comme l'Arc de Triomphe, la baguette, et Napoléon. C'est un chanteur dont l'accent du sud éblouit de soleil les oreilles de chacun. C'est dommage de n'associer à Tino Rossi que Petit Papa Noël, puisqu'il est également l'interprète de chansons éternelles comme Tchi-Tchi, Marinella, Ô Corse île d'amour, Méditerranée ou encore Le plus beau tango du monde.
Parfois, je me dis Est-ce que des gens comme Tino Rossi auraient pu faire carrière dans les années 2000? Leur vie semble tellement à des lieues de ce que nous voyons aujourd'hui. Mais on ne peut pas mélanger les époques: Tino fut une grande vedette, en son temps.
Peut-être que je vais ennuyer des gens, mais peut-être aussi que des gens n'en auront rien à faire de ce qui va suivre. Tino Rossi est mort depuis longtemps, et pourtant, chaque année, à la même époque, il fait son entrée dans le Top single. Petit Papa Noël est un chant de Noël, immortalisé par ce chanteur aux R qui roulent. Là où on remarque que les temps changent, c'est qu'à son époque, Tino était considéré comme un "latin lover". Aujourd'hui, les "latin lovers" ont changé. Les chanteurs aussi ont changé: en effet, Tino et ses contemporains s'efforçaient de "bien" chanter, et ça s'entendait. Aujourd'hui, on appelle chanteur un conteur, un slameur, un rappeur, ou un Vincent Delerm; or à l'époque, un chanteur avait une voix grave, une vraie technique à la Richard Cross, et des trémollos. Tino Rossi, c'est le patrimoine français, comme l'Arc de Triomphe, la baguette, et Napoléon. C'est un chanteur dont l'accent du sud éblouit de soleil les oreilles de chacun. C'est dommage de n'associer à Tino Rossi que Petit Papa Noël, puisqu'il est également l'interprète de chansons éternelles comme Tchi-Tchi, Marinella, Ô Corse île d'amour, Méditerranée ou encore Le plus beau tango du monde.
Parfois, je me dis Est-ce que des gens comme Tino Rossi auraient pu faire carrière dans les années 2000? Leur vie semble tellement à des lieues de ce que nous voyons aujourd'hui. Mais on ne peut pas mélanger les époques: Tino fut une grande vedette, en son temps.
22 déc. 2006
C'est bon d'attendre
Noël n’est plus une fête que j’aime beaucoup. Cette tradition consistant à offrir et à recevoir des cadeaux me gêne. Pourquoi faire comme tout le monde? Bien sûr, je rentre dans le moule, mais je préfère offrir des cadeaux ou en demander n’importe quand dans l’année, pas le 25 décembre en particulier. En fait, ce que je préfère dans Noël, c’est l’attente: les quelques jours qui précèdent le 24 décembre. On regarde la ville scintiller, on écoute la musique des guirlandes qui brillent, on observe les gens qui se dépêchent d’acheter les derniers cadeaux, dans le froid. On imagine que tous les gens sont heureux, et pourtant, il y a tellement plus de gens seuls et malheureux. Le bonheur des uns éclabousse la tristesse des autres. C’est faux, le Père Noël ne donne pas du bonheur à tout le monde, et évite certaines cheminées; à croire que c’est vraiment une ordure. Et résultat, si les 21, 22, 23, 24 décembre peuvent être agréables, le 25 est parfois triste.
C’est avant la date butoir que l’on prend du plaisir à vivre: on s’imagine que l’on va passer un moment beau et bon avec les gens qu’on aime. Puis arrive le jour J, on le voit à peine passer, et la routine revient vite, la monotonie, et la tristesse de ne plus avoir de date butoir. C’est l’attente qui nous fait vivre. Prenons l’exemple de la Star Academy (oui, sans transition, c’est brutal, je l’admets), c’est excitant de se dire Waouh, c’est ce soir la finale, j’ai hâte. Oui, mais demain? Demain, il faudra en racheter. Non, je veux dire, demain, ce sera fini, et ce n’est plus intéressant. C’est pareil, pour un acteur de théâtre ou pour un musicien, les heures les plus excitantes sont l’avant-représentation, quand le trac emplit tout le corps. Le trac est une sensation de stress, mais un stress étonnamment positif: c’est une pré-jouissance. Sauf que Noël, ce n’est pas une jouissance. Et de ce fait, on ne peut même pas se dire, après coup, Mmm, c’était bon. Après l’acte, tout retombe. On sait que c’est fini, que c’est éphémère, et que ça laisse un goût amer. C’est comme les galettes des rois: pourquoi n’en manger qu’en janvier? C’est ridicule, ce n’est pas plus un dessert d’hiver qu’un dessert d’automne. Alors on déguste l’attente de la galette, parfois davantage que la galette elle-même, et puis après l’arrivée des rois, après leur retour, c’est fini pour un an. C’est bête. Le contenu de cette chronique n’est pas un habile subterfuge pour en arriver aux trois phrases sur les galettes, destinées à me déculpabiliser d’avoir acheté une galette des rois avant Noël.
C’est avant la date butoir que l’on prend du plaisir à vivre: on s’imagine que l’on va passer un moment beau et bon avec les gens qu’on aime. Puis arrive le jour J, on le voit à peine passer, et la routine revient vite, la monotonie, et la tristesse de ne plus avoir de date butoir. C’est l’attente qui nous fait vivre. Prenons l’exemple de la Star Academy (oui, sans transition, c’est brutal, je l’admets), c’est excitant de se dire Waouh, c’est ce soir la finale, j’ai hâte. Oui, mais demain? Demain, il faudra en racheter. Non, je veux dire, demain, ce sera fini, et ce n’est plus intéressant. C’est pareil, pour un acteur de théâtre ou pour un musicien, les heures les plus excitantes sont l’avant-représentation, quand le trac emplit tout le corps. Le trac est une sensation de stress, mais un stress étonnamment positif: c’est une pré-jouissance. Sauf que Noël, ce n’est pas une jouissance. Et de ce fait, on ne peut même pas se dire, après coup, Mmm, c’était bon. Après l’acte, tout retombe. On sait que c’est fini, que c’est éphémère, et que ça laisse un goût amer. C’est comme les galettes des rois: pourquoi n’en manger qu’en janvier? C’est ridicule, ce n’est pas plus un dessert d’hiver qu’un dessert d’automne. Alors on déguste l’attente de la galette, parfois davantage que la galette elle-même, et puis après l’arrivée des rois, après leur retour, c’est fini pour un an. C’est bête. Le contenu de cette chronique n’est pas un habile subterfuge pour en arriver aux trois phrases sur les galettes, destinées à me déculpabiliser d’avoir acheté une galette des rois avant Noël.
19 déc. 2006
Mise en abyme
Pour contraster
avec la longue
mais néanmoins intéressante
précédente chronique,
voici
la plus courte chronique
de Rhum Raisin.
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