30 avr. 2007
De la vie
26 avr. 2007
Ma vie au cinéma 2
Le collègue : Ah, j’aime bien c’te chanson.
Rhum Raisin : Mouais…
Le collègue : Si, c’est cool. C’est qui qui chante déjà ?
Rhum Raisin : Shakira et Beyoncé.
Le collègue : Ah oui c’est vrai. Elles sont pas mal ces deux-là.
Rhum Raisin : Oui.
Le collègue : Putain elles sont bonnes, hein ?
Rhum Raisin : Elles paraissent un peu arrogantes.
Le collègue : Ouais mais elles sont bonnes. Moi j’me les ferais bien ! Pas toi ?
Rhum Raisin : Ben… J’imagine que j’aurai jamais l’occasion.
Le collègue : Mais tu kiffes laquelle ?
Rhum Raisin : Euh… Je sais pas…
Le collègue : Si ! Beyoncé ou Shakira ?
Rhum Raisin : Je sais pas, je te dis.
Le collègue : Y’en a bien une que tu kiffes plus que l’autre ?
Rhum Raisin : Ben… Peut-être, oui…
Le collègue : Alors, laquelle ?
Rhum Raisin : Pfff… Je sais pas… Shakira.
Le collègue : Tu veux dire au niveau visage ou au niveau corps ?
Rhum Raisin : Euh… Les deux.
Le collègue : Beyoncé, elle est bonne aussi.
Rhum Raisin : J’ai pas dit le contraire.
Le collègue : Elle a un putain de cul, Beyoncé !
Rhum Raisin : Oui.
Le collègue : Mais Shakira, elle fait vraiment la salope.
Rhum Raisin : Elles sont extraverties.
Le collègue : Elles sont quoi ?
Rhum Raisin : Non rien.
[Silence]
Le collègue : Hé, vise la meuf qui vient d’entrer !
Rhum Raisin : Mmm…
Le collègue : Putain, vise son cul !
Rhum Raisin : Parle moins fort, elle peut t’entendre.
Le collègue : Comme elle est bonne ! T’as vu les eins' ?
Rhum Raisin : Tais-toi, elle nous regarde.
Le collègue : Elle va passer devant nous. Regarde la paire de merveilles bien fermes ! Ça demande qu’à être tâté, ça !
Rhum Raisin : Chut !
La cliente : Bonjour.
Rhum Raisin : (gêné) Bonjour.
Le collègue : Comme tu l’as regardée, mec. T’es un lover !
Rhum Raisin : (un peu rouge) C’est la honte, elle a tout entendu… Allez va plus loin, là. Laisse-moi tranquille…
24 avr. 2007
French bean
Certains ont été bercés par l’humour particulier des Monty Python. D’autres par celui de Benny Hill. C’est une question de génération, c’est tout. Moi c’est l’humour très british de Mister Bean qui m’a accompagné dès le jour où j’ai commencé à apprendre l’anglais en sixième. J’ai découvert ce fringant quadragénaire en même temps que je découvrais la Grande Bretagne, la cuisine anglaise, et les goûts divers – et décalés – des britanniques. Il commençait déjà à être démodé outre-Manche, mais sa veste vieillotte, son pantalon marron, son immense langue, son Teddy, sa voiture mini fermée avec un cadenas ont rapidement plu au collégien rangé que j’étais. Mister Bean est attachant par sa naïveté et son incroyable faculté à ne pas voir la réalité en face. Mais Mister Bean peut également être terriblement agaçant tant il est enfermé dans son monde puéril et égocentrique.
Autant le dire tout de suite, Les Vacances de Mr. Bean n’a rien à voir avec Bean. Ce deuxième film est indéniablement meilleur que le précédent, pourtant assez bon. C’est peut-être dû au fait que nous sommes heureux de retrouver ce personnage qui n’avait rien fait depuis des années. Mister Bean, dont on aperçoit très brièvement, et pour la première fois, que le prénom est Rowan, tout comme son interprète, gagne un voyage à Cannes lors d’une kermesse, et c’est tout son voyage qui nous est raconté dans ce film, jusqu’à l’arrivée, à la toute fin, à la plage, enfin. Le film se termine en happy end où tout le monde est heureux de chanter en choeur. Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à un film très fin, ni à des dialogues travaillés – Bean parle évidemment très peu – mais quand on aime le personnage, on ne peut que passer un bon moment, d’autant que le film est court, ce qui est bien jugé. Même s’il manque une scène de la bande-annonce dans le film (NdRR: lorsqu’il renverse son café sur un ordinateur portable dans le train), je n’ai pas été déçu, grâce notamment au fait que Rowan Atkinson n’a pas perdu une miette de son talent de clown anglais, réalisant des mimiques de plus en plus jubilatoires.
22 avr. 2007
Initiales cassées
Les années passent et certains artistes ne passent plus du tout à la radio. C’est son cas. C’était bien avant d’animer ce formidable jeu que j’adorais par-dessus tout, et qui me l’avait fait découvrir lorsque j’avais six ou sept ans; je l’adorais tellement que maman m’avait acheté le T-shirt et le short Hugo Délire que j’ai dû enfiler jusqu’à l’usure à l’aube de mes onze ans. C’était aussi bien avant d’être l’une des Nouvelles filles d’à côté, laquelle était bien sûr ma préférée, antécédent hugo-délirien oblige, à côté de Stéphanie et Sabine. Enfin, c’était bien avant ce jour de 2001 ou elle a été officiellement déclarée morte dans cette maudite émission Y a un début à tout, présentée par Daniela Lumbroso, au bénéfice de sa réincarnation, Isabelle Morizet.
C’était également bien après cette orthographe moche de ses premiers disques où elle s’appelait Carène. La seule et unique qui m’intéresse aujourd’hui, c’est Karen Cheryl. Karen est une star de la chanson en France entre 1975 et 1991. Elle chante des chansons aux textes légers et aux influences disco. Sa carrière est teintée de hauts et de bas: en quinze ans, elle vend plus de vingt millions de disques, ce qui est énorme, mais elle ne parvient pas à conserver un public fidèle, ce qui l’amène à privilégier un public d’enfants vers la fin de sa carrière. Karen Chéryl s’en sort néanmoins plutôt bien en tant qu’actrice et animatrice à partir de 1985. Et c’est donc sans aucune honte que l’animatrice de radio Isabelle Morizet se souvient aujourd’hui de son glorieux passé en tant que Karen Cheryl. Ses plus grands tubes sont Garde-moi avec toi, Ne raccroche pas je t’aime, Si..., La marche des machos, Les nouveaux romantiques, Oh chéri chéri, Pas d’panik, À l’envers à l’endroit et L’amour fou.
19 avr. 2007
C'est juste pour dire je t'aime
Ce soir, j’aurais pu vous parler de Pierre. Pierre est le garçon que je préfère. Il a chanté Angie des Rolling Stones. Il a une technique et une maîtrise de la voix que peu d’autres possèdent.
Ce soir, j’aurais pu vous parler de Julie. Julie, je ne l’aime pas. Elle me fait penser physiquement à Marjorie des L5, ce qui n’est pas un bon point. Elle a chanté une chanson de la Mano Negra. C’était mauvais parce que sa spontanéité n’était pas spontanée.
Ce soir, j’aurais pu vous parler de Tigane. Il a chanté Last request de Paolo Nutini. Sa voix est chaude, douce et voluptueuse. C’était assez agréable.
Ce soir, j’aurais pu vous parler de Raphaëlle. Raphaëlle est dodue. Moins que Marianne James ou Miss Dominique, mais assez pour que ça se voie. Elle a chanté une chanson en anglais, qui m’a poussé à zapper sur Mireille Dumas, tant elle criait dans mes oreilles.
Ce soir, j’aurais pu vous parler d’Alex. Alex a chanté Les cactus, chanson que je n’apprécie que moyennement. Son interprétation était correcte, mais le look était totalement inadapté.
Ce soir, j’aurais pu vous parler de Julien. Julien est pour moi le pire candidat de tous. C’est un imposteur. Il est mauvais, incompétent, faux, et pas beau. Quand j’entends les louanges qui lui sont lancées, je suis blasé. Il a torturé une chanson du King en faisant son cirque ridicule. C’est du moisi qui pue.
Ce soir, j’aurais pu vous parler de Soma. Il a chanté Sur la route de Raphaël et Jean-Louis Aubert. Il a été submergé par le trac, et c’est ce qui a rendu charmant son timbre de voix. Mais il lui faudra prendre plus d’assurance par la suite. Ce n’est pas parce qu’on a une peau lisse et mate, et des dents très très très (trop?) blanches, qu’on gagne.
Ce soir, j’aurais pu vous parler de Gaëtane. Gaëtane a chanté Call me de Blondie. Ce fut sûrement la meilleure prestation de la soirée. Voix parfaite, façon de bouger très pro, et surtout, quel look… J’en ai encore les yeux qui pétillent.
Ce soir, j’aurais pu vous parler de Canelle. Elle a chanté Cendrillon, version douce, ce qui est assez curieux pour cette soirée spécial rock. C’était assez joli.
Ce soir j’aurais pu vous parler de Christophe. Il a chanté Double je par-dessus son playback, ce qui a eu pour conséquences quelques couacs. Christophe reste de toute façon bien supérieur à n’importe quel candidat de cette année.
Ce soir, j’aurais même pu vous parler de ma soirée… C’est fou.
Et pourtant, bien que la version de Madame Kay soit d’un niveau très haut, je vais vous parler, ce soir, de la chanson qui a fait qu’Ilyès a été éliminé. Je t’aime. Mais où était ton énergie, Ilyès? Où était ta fougue? Où était ton besoin de gueuler au monde entier ton amour? Tu parles, juste un petit bisou sur la bouche de ta copine… Enfin, merde quoi! Ça aurait dû décoiffer! Je t’aime comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma…