Ah, quel plaisir j’avais, il y a 37 jours, de créer mon blog. Je me disais que je n’allais jamais m’en lasser, je me projetais même dans l’avenir en me disant : Mais quand j’aurai une vie civilisée, quand je serai véritablement dans la vie active, il faudra absolument que je trouve le temps d’écrire mes chroniques. Or, voilà que je ne suis toujours pas dans la vie active, que je suis même en vacances, et que je me dis déjà : Pfff, il faut que j’écrive une chronique sur mon blog. Mais, après tout, je suis l’unique rédacteur de mon blog (et donc, par conséquent, le rédacteur en chef dudit blog), et donc, c’est moi qui décide de la fréquence des chroniques. Si j’ai envie d’en écrire deux à un jour d’intervalle, je le fais, et j’ai réalisé que si j’avais envie d’en écrire deux à neuf jours d’intervalle, je le fais aussi. En fait, je fais ce que je veux !
Et puis, il y a cette fameuse question : A quoi cela sert-il que j’écrive mon blog ? Aucune personne que je connais physiquement n’est (encore) au courant de ces chroniques électroniques, alors à quoi bon ? Je ne suis pas expert en blog-statistiques, mais j’ai remarqué que quatre personnes (qui me connaissent ainsi virtuellement) lisent régulièrement mes chroniques, dont une qui laisse régulièrement des commentaires, et que depuis la naissance de mon blog, plus de 500 connexions ont été comptabilisées. Je suppose que c’est plutôt pas mal, mais je pense que ce n’est pas assez pour parvenir à satisfaire entièrement mon appétit de gloire.
Peut-être faudrait-il que je parle davantage de football pendant la Coupe du Monde (PS : ce qui va suivre n’a aucun intérêt pour toi, lecteur ou trice, mais c’est uniquement pour attirer les fans de Google) [Domenech, Zidane, Barthez, équipe de France, Ribéry, France-Brésil, Grégory Coupet, Chimbonda, Makélélé, Thierry Henry, Trézéguet, Estelle Denis, I will survive], que je parle un peu plus des stars « bankable » (au moins sur Internet) [Paris Hilton nue, Madonna nue, Christina Aguilera nue, Jennifer Lopez nue, Kate Moss nue, Mylène Farmer nue, Shakira nue, Penelope Cruz nue, Amélie Mauresmo nue (je tente tout, oui, et je vous tiendrai au courant des plus « bankable » finalement), Benjamin des Queers nu, Steevy nu], que je parle davantage de l’actualité [Jospin présidentielle 2007, Ségolène Sarkozy, Bande de Gaza, Soldes jusqu’à -70 %, Aaron Spelling, INA, IGN, Tour de France 2006, Mort de Harry Potter], et surtout, peut-être faut-il que je parle plus de sexe [porno, vidéos X, cul, gros seins, salope, photos pipe, gay, extrême, hentai, voyeur, dégueulasse].
L’important n’est pas de rameuter les lecteurs, qui deviendront fidèles (quoique je doute de la fidélité du petit vicieux qui aura tapé gros seins sur son moteur de recherche et qui aura atterri ici, mais bon, tout est possible, comme disait Jean-Marc Morandini) probablement, mais de trouver des bons sujets de chroniques. Celle-ci, par exemple, n’a aucun intérêt, mais ne prenez pas peur, les prochaines porteront sur la musique, l’actualité, les aventures de Rhum Raisin, mais seulement quand je prendrai le temps. Parce que là, je suis overbooké (j’adore ce mot). Rien qu’aujourd’hui, mon planning : aller à la mairie de C pour retirer un document, aller au magasin des photocopies pour en faire une photocopie, acheter un livre pour offrir à J, voir si je trouve des nouvelles tongs, aider à déménager un endroit que je fréquente, assister à une réunion certainement chiante, envoyer un dossier de demande d’inscription, appeler tatie M pour son anniversaire, me faire couper les cheveux, donner à manger aux poissons, prendre une douche parce que c’est plus propre, me couper les ongles des pieds après la douche, parce que c’est plus facile, s’occuper de L parce qu’il est trop petit, écouter Patrick Poivre d’Arvor, préparer le barbecue, assaisonner la salade pour A la végétarienne, regarder le feu d’artifice, parce qu’il y en a tous les jours maintenant, et mettre le réveil pour ne pas se réveiller trop tard demain matin et ne pas perdre un bout de la courte journée.
29 juin 2006
Le racolage est interdit
26 juin 2006
Toujours au top
Julien Clerc est sympathique. On connaît tous quelques uns des plus grands succès de Julien Clerc. Il nous a offert des mélodies sentimentales mais aussi des musiques légères aux tempos endiablés.
C’est à 19 ans qu’il rencontre son alter ego, Etienne Roda Gil. Ils vont écrire de nombreuses chansons qui vont devenir des tubes. C’est à cette époque que le jeune Paul-Alain Leclerc va opter pour un pseudo un peu plus passe-partout, Julien Clerc. Lorsqu’il présente sur scène les chansons de son premier album, Yann et les dauphins (je trouve ce titre d’album étrange…), il est repéré pour faire partie de la comédie musicale Hair (qui signifie « cheveux » en anglais, ou alors « cheveu » s’il est tout seul, ou même « poil » s’il n’est pas sur la tête). En 1969, La Californie caracole en tête des hits de Salut les copains.
Julien Clerc appartient à cette génération d'artistes, vedettes dans les années 60 et toujours en haut de l'affiche 30 ans plus tard. C’est ainsi que s’ensuivent 35 années de tubes pour le toujours jeune Julien : Ma préférence, Quand je joue, l’inoubliable Femmes je vous aime, Lily voulait aller danser, Cœur de rocker, Si on chantait, Mélissa, Hélène (qui n’est pas la même que celle de Roch Voisine), Fais moi une place, Assez assez (avec, en guest, les fameux « seins de Sophie Marceau », qui, semble-t-il, n’a pas trop apprécié), Si j’étais elle (écrit par Carla Bruni), ou encore, plus récemment, Double enfance.
Je vous connais, vous, lecteurs de Voici, et téléspectateurs de Plus belle la vie, avides de détails croustillants, et aimant savoir qui couche avec qui dans le showbizzz… Et bien, Julien Clerc vit avec quelqu’un de discret, loin des projecteurs. Ceci n’a pas toujours été le cas, puisqu’il a fréquenté France Gall, puis Miou-Miou (je n’ai jamais compris quel était son prénom et son nom, Miou ou Miou ? A moins que ce ne soit Miou son nom et Miou son prénom… Je ne sais… Enfin, je n’aurais pas aimé avoir ses parents. Je me serais appelé Rhum-Rhum, ou Raisin-Raisin… La honte !), avec qui il a eu une fille, Jeanne.
Julien Clerc est, sans aucun doute, comme dirait un autre Julien, l’un de nos chanteurs les plus populaires et les plus élégants.
C’est à 19 ans qu’il rencontre son alter ego, Etienne Roda Gil. Ils vont écrire de nombreuses chansons qui vont devenir des tubes. C’est à cette époque que le jeune Paul-Alain Leclerc va opter pour un pseudo un peu plus passe-partout, Julien Clerc. Lorsqu’il présente sur scène les chansons de son premier album, Yann et les dauphins (je trouve ce titre d’album étrange…), il est repéré pour faire partie de la comédie musicale Hair (qui signifie « cheveux » en anglais, ou alors « cheveu » s’il est tout seul, ou même « poil » s’il n’est pas sur la tête). En 1969, La Californie caracole en tête des hits de Salut les copains.
Julien Clerc appartient à cette génération d'artistes, vedettes dans les années 60 et toujours en haut de l'affiche 30 ans plus tard. C’est ainsi que s’ensuivent 35 années de tubes pour le toujours jeune Julien : Ma préférence, Quand je joue, l’inoubliable Femmes je vous aime, Lily voulait aller danser, Cœur de rocker, Si on chantait, Mélissa, Hélène (qui n’est pas la même que celle de Roch Voisine), Fais moi une place, Assez assez (avec, en guest, les fameux « seins de Sophie Marceau », qui, semble-t-il, n’a pas trop apprécié), Si j’étais elle (écrit par Carla Bruni), ou encore, plus récemment, Double enfance.
Je vous connais, vous, lecteurs de Voici, et téléspectateurs de Plus belle la vie, avides de détails croustillants, et aimant savoir qui couche avec qui dans le showbizzz… Et bien, Julien Clerc vit avec quelqu’un de discret, loin des projecteurs. Ceci n’a pas toujours été le cas, puisqu’il a fréquenté France Gall, puis Miou-Miou (je n’ai jamais compris quel était son prénom et son nom, Miou ou Miou ? A moins que ce ne soit Miou son nom et Miou son prénom… Je ne sais… Enfin, je n’aurais pas aimé avoir ses parents. Je me serais appelé Rhum-Rhum, ou Raisin-Raisin… La honte !), avec qui il a eu une fille, Jeanne.
Julien Clerc est, sans aucun doute, comme dirait un autre Julien, l’un de nos chanteurs les plus populaires et les plus élégants.
23 juin 2006
Inavouable
Répondez, s'il vous plaît, avec rigueur et sincérité à la question suivante.
(Cette rubrique sera récurrente. L'humour décalé est le bienvenu)
Quel serait votre huitième péché capital ?
21 juin 2006
Le jeu des 7 ressemblances
[EDIT 2010 : Pardon pour cette très vieille chronique qui a perdu toutes ses photos, et donc tout son sel]
Il est vraiment difficile de se faire un nom dans le monde du showbizzz… Mais ce n’est pas tout, il est aussi difficile de se faire un visage. En fait, il faut avoir ce qu’on appelle une « gueule ». Gérard Depardieu, Jean Reno, ou même Barbra Streisand ont une « gueule ». Le problème est qu’avec l’effervescence de stars (ou au moins de vedettes) qui accourent dans le monde de la célébrité, il commence à y avoir pénurie de « gueules ». Alors, au même titre que les emballages de Kinder Bueno, les visages de stars se recyclent, et toutes finissent par se ressembler. Toutefois, certains doublés de stars se ressemblent plus que d’autres. Vous ne vous êtes jamais dit : Tiens, cet acteur ressemble à machin ! ou alors : Oh la, comme elle est trop laide celle-là, on dirait truc ! (Attention machin et truc ne sont pas les vrais noms de ces stars, c’est un pseudo, comme on dit dans le milieu) ?
J’ai pensé à écrire ce billet parce que j’ai eu un choc hier en voyant Framboisier des Musclés. Je me suis dit : C’est pas possible, il me fait penser à quelqu’un. Et bien, oui. Il a le même sourire et le même regard amusé que Bruno Madinier. Je trouve ça dingue. Bizarrement, il est assez corsé d’imaginer Bruno Madinier chantant Allez hop boum boum crac crac gouzi gouza, et Framboisier en train de tripoter Ingrid Chauvin, mais tout de même…
Il y a aussi une ressemblance frappante entre Estelle Lefébure (qui s’appelle en réalité Estelle Essebag, mariée au fameux Jacques, alias Arthur) et une actrice, Gabrielle Lazure. J’ai toujours cru que c’était la même personne, jusqu’au jour ou la star mystère de StarSix Music semblait incontestablement être Estelle, mais qui, en fait, ne l’était pas. Le problème, c’est que j’ai loupé le jour ou un ou une téléspectateur ou trice a trouvé l’identité de cette star, mais je suis persuadé que c’était Gabrielle.
Pour rester dans les actrices, j’ai pensé bien sûr à l’icône BB. Dans les années 1990 est arrivée Claudia Schiffer qui avait certainement repris des trucs de Brigitte Bardot : la même bouche, la même chevelure, le même regard. (Et ben, tu vois ce qui t’attend dans 40 ans, Claudia…)
Deux acteurs de séries américains ont également retenu mon attention : Tom Welling et Ian Somerhalder. Le premier a officié dans Smallville, tandis que le deuxième est feu Boone dans Lost. Ils ont un peu la même « gueule », et, en plus, un peu le même parcours. C’est d’ailleurs pour cela que la ressemblance frappe un peu plus.
Il y a des physiques qui semblent fixes dans notre imaginaire. Je veux dire que, si je vous parle d’une femme blonde aux yeux bleus à forte poitrine, vous avez immédiatement une image fixe en tête (pour bon nombre d’entre vous, ce sera probablement Pamela Anderson). Or, si je vous dit « Brune aux yeux bleus », vous penserez peut-être à une jeune femme assez mince, relativement timide, sage, et gentille. Pourtant, toutes les femmes brunes aux yeux bleus ne se ressemblent pas, même si beaucoup se ressemblent néanmoins. Je pense en particulier à deux chanteuses francophones : Nolwenn Leroy et Ginie Line. Elles font la même moue quand elles font la moue, et sourient pareil quand elles sourient.
Les stars qui ont réellement une ressemblance entre elles se remarquent même si elles sont dans un univers totalement différent. C’est le cas de Dave et Michael Douglas. J’ai vu plusieurs fois Dave en train de relever sa frange mythique, et devinez qui apparaît dessous… Bon, je sais, le suspense tombe à l’eau, étant donné que j’ai déjà dit son nom : Michael Douglas ! Incroyable.
Le meilleur est pour la fin, enfin, ça dépend pour qui… Dans cette chronique, je me dois de m’efforcer à respecter la parité : 3 couples féminins et trois couples masculins. Pour la dernière ressemblance, j’ai trouvé quelque chose de vraiment bizarre, et pourtant tellement vrai entre un homme et une femme. Vous connaissez certainement cette actrice au physique si particulier, d’origine espagnole, qui a joué dans Le boulet ou dans Double zéro. Oui, vous voyez, elle est grande, a un grand front, une grande bouche, un grand nez, de grandes dents (oui, c’est vrai, elle a une grande « gueule », mais c’est pas le même genre) : Rossy de Palma. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle fait peur, mais quand même, elle a, en toute objectivité, des traits en commun avec l’ovni de la musique américaine, Marylin Manson. Mais bon, c’est pas de sa faute.
Il est vraiment difficile de se faire un nom dans le monde du showbizzz… Mais ce n’est pas tout, il est aussi difficile de se faire un visage. En fait, il faut avoir ce qu’on appelle une « gueule ». Gérard Depardieu, Jean Reno, ou même Barbra Streisand ont une « gueule ». Le problème est qu’avec l’effervescence de stars (ou au moins de vedettes) qui accourent dans le monde de la célébrité, il commence à y avoir pénurie de « gueules ». Alors, au même titre que les emballages de Kinder Bueno, les visages de stars se recyclent, et toutes finissent par se ressembler. Toutefois, certains doublés de stars se ressemblent plus que d’autres. Vous ne vous êtes jamais dit : Tiens, cet acteur ressemble à machin ! ou alors : Oh la, comme elle est trop laide celle-là, on dirait truc ! (Attention machin et truc ne sont pas les vrais noms de ces stars, c’est un pseudo, comme on dit dans le milieu) ?
J’ai pensé à écrire ce billet parce que j’ai eu un choc hier en voyant Framboisier des Musclés. Je me suis dit : C’est pas possible, il me fait penser à quelqu’un. Et bien, oui. Il a le même sourire et le même regard amusé que Bruno Madinier. Je trouve ça dingue. Bizarrement, il est assez corsé d’imaginer Bruno Madinier chantant Allez hop boum boum crac crac gouzi gouza, et Framboisier en train de tripoter Ingrid Chauvin, mais tout de même…
Il y a aussi une ressemblance frappante entre Estelle Lefébure (qui s’appelle en réalité Estelle Essebag, mariée au fameux Jacques, alias Arthur) et une actrice, Gabrielle Lazure. J’ai toujours cru que c’était la même personne, jusqu’au jour ou la star mystère de StarSix Music semblait incontestablement être Estelle, mais qui, en fait, ne l’était pas. Le problème, c’est que j’ai loupé le jour ou un ou une téléspectateur ou trice a trouvé l’identité de cette star, mais je suis persuadé que c’était Gabrielle.
Pour rester dans les actrices, j’ai pensé bien sûr à l’icône BB. Dans les années 1990 est arrivée Claudia Schiffer qui avait certainement repris des trucs de Brigitte Bardot : la même bouche, la même chevelure, le même regard. (Et ben, tu vois ce qui t’attend dans 40 ans, Claudia…)
Deux acteurs de séries américains ont également retenu mon attention : Tom Welling et Ian Somerhalder. Le premier a officié dans Smallville, tandis que le deuxième est feu Boone dans Lost. Ils ont un peu la même « gueule », et, en plus, un peu le même parcours. C’est d’ailleurs pour cela que la ressemblance frappe un peu plus.
Il y a des physiques qui semblent fixes dans notre imaginaire. Je veux dire que, si je vous parle d’une femme blonde aux yeux bleus à forte poitrine, vous avez immédiatement une image fixe en tête (pour bon nombre d’entre vous, ce sera probablement Pamela Anderson). Or, si je vous dit « Brune aux yeux bleus », vous penserez peut-être à une jeune femme assez mince, relativement timide, sage, et gentille. Pourtant, toutes les femmes brunes aux yeux bleus ne se ressemblent pas, même si beaucoup se ressemblent néanmoins. Je pense en particulier à deux chanteuses francophones : Nolwenn Leroy et Ginie Line. Elles font la même moue quand elles font la moue, et sourient pareil quand elles sourient.
Les stars qui ont réellement une ressemblance entre elles se remarquent même si elles sont dans un univers totalement différent. C’est le cas de Dave et Michael Douglas. J’ai vu plusieurs fois Dave en train de relever sa frange mythique, et devinez qui apparaît dessous… Bon, je sais, le suspense tombe à l’eau, étant donné que j’ai déjà dit son nom : Michael Douglas ! Incroyable.
Le meilleur est pour la fin, enfin, ça dépend pour qui… Dans cette chronique, je me dois de m’efforcer à respecter la parité : 3 couples féminins et trois couples masculins. Pour la dernière ressemblance, j’ai trouvé quelque chose de vraiment bizarre, et pourtant tellement vrai entre un homme et une femme. Vous connaissez certainement cette actrice au physique si particulier, d’origine espagnole, qui a joué dans Le boulet ou dans Double zéro. Oui, vous voyez, elle est grande, a un grand front, une grande bouche, un grand nez, de grandes dents (oui, c’est vrai, elle a une grande « gueule », mais c’est pas le même genre) : Rossy de Palma. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle fait peur, mais quand même, elle a, en toute objectivité, des traits en commun avec l’ovni de la musique américaine, Marylin Manson. Mais bon, c’est pas de sa faute.
19 juin 2006
L'été meurtrier
L’été arrive à grands pas. Mercredi, ce sera la deux mille sixième fois après Jésus Christ que l’été arrive. Oui, mais quel été…
Cet été ne sera pas un été comme les autres. Tout d’abord, il ne commence pas comme les autres : il fait chaud et froid en même temps, c’est-à-dire qu’il fait moite, et que ça m’est désagréable. D’habitude, il fait toujours beau quand je ne suis pas en vacances, et là, comme par hasard lorsque je suis en vacances, il fait un temps (qu’on ne pourrait pas qualifier de merdique, certes, étant donné qu’il ne fait pas pas beau et qu’il fait quand même un peu beau, mais bon il ne fait pas super beau non plus) bof-bof.
Et puis tous les médias ne parlent que de cette Coupe du Monde, comme s’il n’y avait que cela qui les intéressait. Non, les autres années, à cette période, on parle des vacances, on parle des régimes, on parle du bronzage, on parle de la nouvelle émission de télé-réalité de TF1. Mais là, non. Bien sûr, ils ne peuvent plus nous refaire Mon incroyable fiancé, mais ils auraient pu se creuser les méninges pour trouver un autre concept. Moi j’en ai trouvé un. Ça s’appellerait : Mon impitoyable univers. On filme Benjamin Castaldi de mai 2006 à septembre 2006. Le héros doit faire croire à son entreprise (M6) qu’il la quitte pour une autre (TF1). Il doit se mettre plein de gens à dos (Nicolas de Tavernost, Laurent Ruquier…) et plein d’autres de son côté (Etienne Mougeotte, Nikos Aliagas…) pour faire monter l’audimat. Les téléspectateurs le regardent chercher des nouvelles émissions pendant tout l’été, et se passionnent pour ce héros si ambitieux. Et, au dernier épisode, la nouvelle entreprise lui avoue que tout n’était que supercherie (une sorte de Surprise sur prise version 2006) et qu’en fait il n’est pas du tout embauché ! Ce serait drôle, non ? Et puis on serait tranquille surtout.
Vraiment, l’été sera différent : même Le Maître du Zodiaque va commencer tard (après cette fameuse Coupe du Monde), et en attendant, nous devons patienter avec la modeste Laura. En tout, cas une chose est sure, il y aura des meurtres cet été.
Je suis peut-être trop impatient. En fait, cet été 2006 sera grosso modo pareil que les précédents, avec sa dose de canicule, sa dose de soldes super chers, sa dose de folies nocturnes, sa dose de repos diurne, sa dose d’Intervilles, sa dose de bimbos qui se la pètent sur les plages, sa dose de records avec Pierre Sled, sa dose d’incendies de forêts, sa dose de « J’sais pas quoi faire… », sa dose de « Oh, j’suis si heureux de revoir les gens que j’ai pas vus depuis un an ! », sa dose de cartes postales, sa dose de Charly et Lulu en vacances, sa dose de sortie piscine au moment où il y a le plus de monde dans le toboggan, et sa dose de tubes de l’été (dont l’un est au doux goût de vanille)…
Cet été ne sera pas un été comme les autres. Tout d’abord, il ne commence pas comme les autres : il fait chaud et froid en même temps, c’est-à-dire qu’il fait moite, et que ça m’est désagréable. D’habitude, il fait toujours beau quand je ne suis pas en vacances, et là, comme par hasard lorsque je suis en vacances, il fait un temps (qu’on ne pourrait pas qualifier de merdique, certes, étant donné qu’il ne fait pas pas beau et qu’il fait quand même un peu beau, mais bon il ne fait pas super beau non plus) bof-bof.
Et puis tous les médias ne parlent que de cette Coupe du Monde, comme s’il n’y avait que cela qui les intéressait. Non, les autres années, à cette période, on parle des vacances, on parle des régimes, on parle du bronzage, on parle de la nouvelle émission de télé-réalité de TF1. Mais là, non. Bien sûr, ils ne peuvent plus nous refaire Mon incroyable fiancé, mais ils auraient pu se creuser les méninges pour trouver un autre concept. Moi j’en ai trouvé un. Ça s’appellerait : Mon impitoyable univers. On filme Benjamin Castaldi de mai 2006 à septembre 2006. Le héros doit faire croire à son entreprise (M6) qu’il la quitte pour une autre (TF1). Il doit se mettre plein de gens à dos (Nicolas de Tavernost, Laurent Ruquier…) et plein d’autres de son côté (Etienne Mougeotte, Nikos Aliagas…) pour faire monter l’audimat. Les téléspectateurs le regardent chercher des nouvelles émissions pendant tout l’été, et se passionnent pour ce héros si ambitieux. Et, au dernier épisode, la nouvelle entreprise lui avoue que tout n’était que supercherie (une sorte de Surprise sur prise version 2006) et qu’en fait il n’est pas du tout embauché ! Ce serait drôle, non ? Et puis on serait tranquille surtout.
Vraiment, l’été sera différent : même Le Maître du Zodiaque va commencer tard (après cette fameuse Coupe du Monde), et en attendant, nous devons patienter avec la modeste Laura. En tout, cas une chose est sure, il y aura des meurtres cet été.
Je suis peut-être trop impatient. En fait, cet été 2006 sera grosso modo pareil que les précédents, avec sa dose de canicule, sa dose de soldes super chers, sa dose de folies nocturnes, sa dose de repos diurne, sa dose d’Intervilles, sa dose de bimbos qui se la pètent sur les plages, sa dose de records avec Pierre Sled, sa dose d’incendies de forêts, sa dose de « J’sais pas quoi faire… », sa dose de « Oh, j’suis si heureux de revoir les gens que j’ai pas vus depuis un an ! », sa dose de cartes postales, sa dose de Charly et Lulu en vacances, sa dose de sortie piscine au moment où il y a le plus de monde dans le toboggan, et sa dose de tubes de l’été (dont l’un est au doux goût de vanille)…
18 juin 2006
Le monde est foot
Peut-être en avez-vous entendu parler en allumant la télé, ou en ouvrant un journal, mais en ce moment, c’est la Coupe du Monde de Football. En fait, ce sont plusieurs équipes de foot de divers pays qui se disputent une place sur le podium, en espérant être championnes du monde. La France a une équipe, et dedans, il y a Zidane, il y a aussi…euh…alors, il y a…euh…ben…euh…ah oui, il y a aussi Barthez (je me demande si mes lecteurs vont se rendre compte que le football, ça me passionne pas trop…). Ah si, il y aussi Pascal Chimbonda ; je le sais parce que les Guignols de l’info se paient souvent la tête de cet inconnu de moi en ce moment. Ah oui, c’est vrai, je connais aussi Goleo, mais je crois que ce n’est pas un joueur.
Toujours est-il que le football fait de l’audience, et particulièrement sur TF1, notamment quand l’équipe de France joue. Mardi dernier, une grande jouissance est parvenue à se former dans les bureaux de la direction de TF1 : plus de 14 millions de téléspectateurs ont regardé le match France-Suisse à 18 heures, ce qui est un record, car Médiamétrie n’a jamais vu cela depuis sa création en 1989. Mougeotte et Le Lay se réjouissent à l’idée de faire à nouveau un carton d’audience ce soir, puisque sera diffusé le deuxième match de l’équipe de France, contre la Corée du Sud, à 20h45. 19 millions de footeux sont attendus devant leur télé. En tout cas, je n’y serai pas, moi, je m’en foot.
Toujours est-il que le football fait de l’audience, et particulièrement sur TF1, notamment quand l’équipe de France joue. Mardi dernier, une grande jouissance est parvenue à se former dans les bureaux de la direction de TF1 : plus de 14 millions de téléspectateurs ont regardé le match France-Suisse à 18 heures, ce qui est un record, car Médiamétrie n’a jamais vu cela depuis sa création en 1989. Mougeotte et Le Lay se réjouissent à l’idée de faire à nouveau un carton d’audience ce soir, puisque sera diffusé le deuxième match de l’équipe de France, contre la Corée du Sud, à 20h45. 19 millions de footeux sont attendus devant leur télé. En tout cas, je n’y serai pas, moi, je m’en foot.
Libellés :
RR brasse du vent parfois,
RR lit les journaux parfois
15 juin 2006
Non-Non, tu te trompes
Des problèmes de cœur ?
Des problèmes d’argent ?
Des problèmes de santé ?
Découvrez votre vie en allant voir Gisèle.
Des problèmes d’argent ?
Des problèmes de santé ?
Découvrez votre vie en allant voir Gisèle.
Tel était l’intitulé du malheureux bout de papier de 7 centimètres sur 8 que j’ai trouvé l’autre fois dans ma belle boîte aux lettres. C’était surtout la quatrième ligne qui m’intéressait. Oui, j’avais envie de découvrir ma vie. J’ai téléphoné au numéro de portable de cette mystérieuse Gisèle, et c’est elle-même qui me répondit. J’étais tout intimidé de parler à une voyante, et j’ai bafouillé : Bonjour, je suis Rhum Raisin, pourrais-je prendre rendez-vous avec vous ? Gisèle accepta.
Le jour J arriva et j’étais tout excité à l’idée de « découvrir ma vie » et de rencontrer pour la première fois cette voyante. Une femme mure, à l’allure gitane, avec de longs cheveux noirs frisés et des grands yeux globuleux sur-maquillés, allait certainement me parler de moi à travers sa boule de cristal. Pas du tout. Gisèle était vêtue d’un jean et d’un débardeur blanc, et me tint les mains. Nous passerons les détails de ma vie privée qui n’intéressent personne, et nous intéresserons davantage à ce qu’elle m’a dit pour mon futur proche : Préparez-vous à consoler le clown au Népal.
J’étais intrigué. Nuit et jour je songeais à cette phrase. Le roi des Moomins se doit d’aider autrui. Je me résolus donc à me rendre au Népal. Or je ne savais pas où se trouvait ce pays. J’ai demandé à des gens mais personne ne savait : mon ami Anggun ne connaît que l’Indonésie, mon ami Jin que la Corée, et mon amie Mappy ne connaît même pas l’Asie.
Je me suis dit : Finies les galères, une seule personne pourra m’aider : Oui-Oui avec sa voiture. Si si, il est fort fort Oui-Oui, il connaît tous les coins du monde par cœur. Il m’a alors emmené au Népal. Telle ne fut pas ma stupeur d’apercevoir tant d’hommes et de femmes tristes. Lorsque je suis arrivé à Katmandou, c’était la grève générale. Tout le monde était masqué, pour garder l’anonymat ; on se serait cru au bal masqué, tikalikatam tikalikatam, ohé ohé. Ma mission était de trouver le clown qui devait se trouver sur mon chemin. Le problème est qu’il ne se trouvait pas sur mon chemin, sinon, bien sûr je l’aurais trouvé illico. Je rencontrai une demoiselle édentée qui était en train de pleurer, tout comme tout le monde dans cette ville. C’était étrange. Je lui ai demandé la raison de son chagrin, mais comme elle n’avait pas de dents je n’ai pas compris ce qu’elle me répondit. J’ai demandé à son voisin, mais il ne me répondait pas ; j’ai réitéré ma requête, mais il semblait borné à ne pas vouloir satisfaire mon besoin de savoir. Je l’ai giflé, car je l’ai trouvé malpoli, et c’est là, en touchant son visage, que j’ai découvert qu’il n’avait pas d’oreilles.
Tout le monde était triste dans ce pays, mais pourquoi diantre ? Une petite fille, me voyant errer tristement et seul (pendant ce temps-là, Oui-Oui était parti faire les soldes, d’ailleurs, il s’est trouvé un nouveau chapeau, qui lui va à ravir), voulut me réconforter : Tu sais, monsieur, si tu es triste, dis-toi que tous les êtres vivants ont parfois de la peine. Même les baleines ont parfois de gros problèmes en amour, les kangourous bien souvent deviennent fous en amour, les crocodiles ont une vie difficile en amour, même les renards bien souvent ont le cafard en amour, même les girafes bien souvent restent en carafe en amour, les éléphants ne rigolent pas souvent en amour, les alouettes très souvent perdent la tête en amour, même les cafards de temps en temps broient du noir en amour, les otaries pleurent plus souvent qu’elles ne rient en amour, même les chacals parfois se font très très mal en amour, même les émeus ont souvent les larmes aux yeux en amour, même les lapins bien souvent ont du chagrin en amour... Je lui demandai : Peux-tu m’aider ? Pourquoi tout le monde est triste ici ? Elle me répondit : Le soleil nous boude, alors, nous perdons notre bronzage : nous avons le teint pâle, les joues pâles, le front pâle, et le nez pâle.
J’ai alors compris ma grosse erreur : Gisèle m’a en fait dit de consoler le clown au nez pâle. Je suis allé au Népal pour rien. J’ai donc pris mes cliques et mes claques (et mes cloques, parce que j’avais marché beaucoup) et je suis rentré à la maison.
J’ai appelé mon ami Albert Grimaldi, pour savoir s’il avait eu vent d’un clown au nez pâle. Et en effet, Coco le clown (un cousin éloigné de Bozo) était resté trop longtemps au soleil, et n’avait pas enlevé son nez rouge : tout son visage était bronzé, mais son nez était resté pâle. Il était alors triste parce qu’il se trouvait laid. Je n’ai pas l’habitude de mentir, j’ai donc dit qu’il avait raison, mais je l’ai consolé en lui disant qu’il devrait maintenant mettre un masque avec juste un trou au niveau du nez, pour rééquilibrer son bronzage. Il m’a dit merci.
Même si j’ai perdu du temps, j’ai rendu un clown triste heureux, et ça, j’en suis fier.
(Au fait, j’ai oublié Oui-Oui au Népal…)
12 juin 2006
La quille
L’émotion était palpable pour la dernière d’On ne peut pas plaire à tout le monde. L’émission était probablement une des meilleures de la saison, avec des invités, assez télégéniques, certes, mais que l’on aime. Guy a remercié son « Marco Marco » . Bou…. C’était mimi !
Le premier sujet était sur la mort de Diana : on nous apprend que c’est peut-être à cause des paparazzis qu’elle est morte, ou peut-être à cause d’un complot organisé par la reine Elizabeth , ou pire, par le prince Charles ; on nous apprend qu’elle était probablement enceinte (peut-être encore une boulette du prince Albert ), et plus grave encore, on s’autorise à penser qu’elle serait peut-être même morte lors d’un accident de voiture, mais ce sont bien sûr des informations à prendre au conditionnel.
Les femmes invitées étaient Mathilde Seigner , toujours aussi pétillante, Alexandra Lamy , pour son film très musical On va s’aimer, et Adriana Karembeu , qui n’a aucune actualité, mais qui devait probablement s’emmerder chez elle, monsieur étant avachi devant TF1, une bière dans la main gauche, les cacahuètes dans l’autre.
Tandis que Kad (sans Olivier ) débitait des blagues nulles et dont on aurait facilement pu éviter la présence, Anthony Kavanagh tentait de nous expliquer, avec un appoint fort, comment il allait présenter La fête de la musique sur France 2 ainsi que, peut-être, le Symphonic Show, sans aucunement piquer la place à l’animatrice à la si douce voix, Daniela Lumbroso .
Il y eut également un sujet passionnant sur un ancien prêtre, qui a succombé au désir ardent de la chair, et qui a ainsi renoncé à la prêtrise. William Nasarre dénonce avec véhémence les pratiques douteuses des hommes séminaristes, de son âge, qui l’ont dragué, alors qu’il était venu, lui, pour communier avec Dieu . Tout le monde l’a écouté avec intérêt.
Il y avait aussi une femme à la voix particulière, un peu entre Garou et Jeanne Moreau , et au look, lui aussi, particulier, un peu entre Madame de Fontenay et Brigitte Bardot , j’ai nommé la mère de Baptiste dans Sous le Soleil, Macha Béranger . C’est une femme trahie, car brutalement « remerciée » par France Inter, radio où elle officiait chaque nuit depuis 29 ans, avec Allo Macha, qui est venue demander, que dis-je, supplier les patrons de chaînes de télé ou de radio de l’embaucher. Enfin, Macha, la retraite, ça existe, vous savez ?
Mais alors, la cerise sur le gâteau, c’était elle : le retour de Pauline Ester ! Elle était accompagnée de son Pygmalion Laurent Ruquier , qui est le producteur de son retour sur scène. J’avoue que j’ai eu du mal à la reconnaître, elle a quand même pris 15 ans dans les incisives, mais elle est restée très jolie. Et dire qu’en la voyant sur les anciennes images, je trouvais qu’elle ressemblait à Rose Laurens , ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui, elle est beaucoup mieux ! Peut-être que ses nouvelles chansons n’auront pas autant de succès que Oui j’l’adore ou Le monde est fou fou fou, mais au moins, elle se fait plaiz, comme disent les djeun’s.
Le premier sujet était sur la mort de Diana : on nous apprend que c’est peut-être à cause des paparazzis qu’elle est morte, ou peut-être à cause d’un complot organisé par la reine Elizabeth , ou pire, par le prince Charles ; on nous apprend qu’elle était probablement enceinte (peut-être encore une boulette du prince Albert ), et plus grave encore, on s’autorise à penser qu’elle serait peut-être même morte lors d’un accident de voiture, mais ce sont bien sûr des informations à prendre au conditionnel.
Les femmes invitées étaient Mathilde Seigner , toujours aussi pétillante, Alexandra Lamy , pour son film très musical On va s’aimer, et Adriana Karembeu , qui n’a aucune actualité, mais qui devait probablement s’emmerder chez elle, monsieur étant avachi devant TF1, une bière dans la main gauche, les cacahuètes dans l’autre.
Tandis que Kad (sans Olivier ) débitait des blagues nulles et dont on aurait facilement pu éviter la présence, Anthony Kavanagh tentait de nous expliquer, avec un appoint fort, comment il allait présenter La fête de la musique sur France 2 ainsi que, peut-être, le Symphonic Show, sans aucunement piquer la place à l’animatrice à la si douce voix, Daniela Lumbroso .
Il y eut également un sujet passionnant sur un ancien prêtre, qui a succombé au désir ardent de la chair, et qui a ainsi renoncé à la prêtrise. William Nasarre dénonce avec véhémence les pratiques douteuses des hommes séminaristes, de son âge, qui l’ont dragué, alors qu’il était venu, lui, pour communier avec Dieu . Tout le monde l’a écouté avec intérêt.
Il y avait aussi une femme à la voix particulière, un peu entre Garou et Jeanne Moreau , et au look, lui aussi, particulier, un peu entre Madame de Fontenay et Brigitte Bardot , j’ai nommé la mère de Baptiste dans Sous le Soleil, Macha Béranger . C’est une femme trahie, car brutalement « remerciée » par France Inter, radio où elle officiait chaque nuit depuis 29 ans, avec Allo Macha, qui est venue demander, que dis-je, supplier les patrons de chaînes de télé ou de radio de l’embaucher. Enfin, Macha, la retraite, ça existe, vous savez ?
Mais alors, la cerise sur le gâteau, c’était elle : le retour de Pauline Ester ! Elle était accompagnée de son Pygmalion Laurent Ruquier , qui est le producteur de son retour sur scène. J’avoue que j’ai eu du mal à la reconnaître, elle a quand même pris 15 ans dans les incisives, mais elle est restée très jolie. Et dire qu’en la voyant sur les anciennes images, je trouvais qu’elle ressemblait à Rose Laurens , ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui, elle est beaucoup mieux ! Peut-être que ses nouvelles chansons n’auront pas autant de succès que Oui j’l’adore ou Le monde est fou fou fou, mais au moins, elle se fait plaiz, comme disent les djeun’s.
11 juin 2006
Un peu de douceur dans ce monde de brutes
Le moment du deuxième Top ten est arrivé. Ce sont toujours mes chansons actuelles de radio que je préfère. Cette fois ci, il y a trois sorties : No bravery (James Blunt), L'amour n'est rien (Mylène Farmer), et Because of you (Kelly Clarkson).
Mais alors, quel est ce nouveau classement ? Mystère...
N°10 - La boulette (Diam's)
Une chute de 7 places pour La boulette. Le fait est que j'aime toujours cette chanson mais elle passe de moins en moins sur les ondes, ondes qui privilégient de plus en plus le nouveau single de Diam's, Jeune demoiselle, que j'aime beaucoup moins.
N°9 - Ne viens pas (Roch Voisine)
Une première entrée dans ce Top ten. Je sais, c'est encore une chanson un peu cul-cul et molle. Mais j'aime bien, il faudra s'y faire. C'est un peu une chanson à l'eau de rose, comme on disait des bouquins de Barbara Cartland, mais bon. Les fins mélomanes auront sans doute repéré des passages dans la chanson, étrangement similaires à d'autres passages d'une chanson de Josh Groban, You raise me up.
N°8 - Hips don't lie (Shakira & Wyclef Jean)
Une place en moins pour cette chanson, qui bouge bien, et qui permet de bien remuer son popotin dans les endroits appropriés.
N°7 - Ailleurs (Jean-Louis Aubert)
Une place en moins aussi pour Aubert. C'est vraiment une révélation. J'ai envie de me plonger dans cet univers que j'ai boudé depuis si longtemps. Cette chanson me donne envie d'écouter tout Aubert et tout Téléphone. Mais comme j'aime bien me trouver des excuses, on va dire que j'ai pas le temps, faut pas déconner non plus.
N°6 - Mon coeur mon amour (Anaïs)
Une petite chute de 4 places pour la petite Anaïs et son tube tout frais sorti d'une histoire vécue (c'est en fait une de mes hypothèses, mais puisque beaucoup s'y retrouvent, ça sent le vécu). Vivement un autre single.
N°5- Morenita (Upa Dance)
Deuxième entrée. A la fin de cette chanson, on est en sueur tellement on a aimé dansé dessus (enfin, pour ma part, je ne suis pas en sueur parce que je n'aime pas transpirer ; donc je m'auto-régule). Je pense que Morenita va être un des tubes de l'été.
N°4 - Rosa (Pascal Obispo)
Meilleure entrée. Pourquoi tout le monde s'acharne sur Obispo ? C'est vraiment trop injuste ! Sérieusement, j'aime bien Obispo, et cette chanson en particulier, parce qu'elle est forte dans son message. Il y a aussi certainement le fait que je viens seulement dans mon année scolaire d'apprendre qui était Rosa Parks (pitié, ne jugez pas mon inculture), donc ça siginfie que j'ai tout de suite compris le sens des paroles, ça aide !
N°3 - Julien (Martin Rappeneau)
+ 1 place. Plus j'écoute cette chanson, plus j'aime sa voix pure. Une vraie douceur, cette chanson. Et, encore une fois, on peut s'y retrouver (attention je ne dis pas que c'est mon cas, ne faites pas de déductions trop hâtives...).
N°2 - Je m'appelle Bagdad (Tina Arena)
Trois places en plus pour cette belle chanson. Vraiment, j'ai l'impression de redécouvrir Tina Arena depuis son come back en début d'année scolaire. J'aime la mélodie, la voix, mais aussi, et surtout, l'ambiance de cette chanson, et l'arrière plan musical, et cette voix masculine en fond. C'est vraiment bien.
N°1 - Même si (Grégory Lemarchal et Lucie Silvas)
Aucun changement pour eux, ils restent sur la plus haute marche du podium. C'est peut-être pas la plus belle chanson de l'année, mais ça a l'avantage d'être romantique et sympathique. On a un ciel bleu de vacances en tête.
9 juin 2006
J'veux qu'tu m'fasses voir des étoiles
J'ai toujours préféré Elsa à Vanessa Paradis. Elles ont souvent été comparées. Je n'aime pas les comparaisons. Magalie Vaé (jeune fille ayant gagné un télé-crochet, puis vite retombée dans l'anonymat) était décrite comme la nouvelle Chimène Badi (comme si cette dernière avait déjà fini sa carrière) : pauvre Chimène... Justin Timberlake a, lui, été surnommé le nouveau Michael Jackson : pauvre Justin (je ne sais pas pourquoi j'écris cela étant donné que je trouve Michael, même encore aujourd'hui, bien supérieur à Justin).
Alors que Vanessa tourne pour le cinéma, Elsa se contente de rôles pour la petite lucarne ; Vanessa épouse un acteur, Elsa aime un sportif ; Elsa fait de la pub pour un yaourt au soja, Vanessa ne fait pas de pub. En fait, je réalise que c'est dur de ne pas comparer lorsqu'on veut parler des deux en même temps. Alors je ne parlerai que d'une seule d'entre elles : la cousine de la prochaine James Bond girl.
Les chanteuses ont, par définition, une voix. On reconnaît instantanément Patricia Kaas ou Véronique Sanson. Mais Elsa ? Que dire d'Elsa ? On ne peut pas dire que sa voix soit formidable. Même Arlette Laguiller a davantage de voix (mais seulement à partir de 5 %). Et pourtant, la nièce de Marlène Jobert a eu un début de carrière fulgurant dès 1986 avec T'en va pas. Et les succès s'enchaînent : Quelque chose dans mon coeur, Jour de neige, Rien que pour ça, ou encore Bouscule-moi. Preuve de son succès, Elsa a même eu droit à sa propre émission spéciale en praïme taïme en 1989, alors qu'elle n'avait que 16 ans. Elle chante avec les stars du moment : l'Affaire Louis Trio, Patrick Bruel, ou encore Philippe Lafontaine (qui chante avec elle son tube Coeur de loup).
Vous aurez sans doute relevé que je n'ai pas mentionné un tube qui fut pourtant l'un des plus gros d'Elsa : son duo avec Glenn Medeiros, Un roman d'amitié. Voilà de la chanson d'amour comme on les aime, avec un texte profond, en franglais, une mélodie à la David & Jonathan, de quoi émoustiller chaque adolescent qui sommeille en nous. Avec Elsa, on repense à l'insouciance de notre jeunesse, et à tous ces films diffusés chaque été l'après-midi sur la 2 ou sur la 6. Les relations entre Glenn et Elsa ont toujours été mystérieuses pour le public. C'était ambigu de les voir si heureux ensemble devant les projecteurs ; ils semblaient être inséparables, un peu comme Chevallier et Laspalès, sauf que Elsa avait un peu moins de barbe que Laspalès (je ne sais pas pourquoi j'ai mis un imparfait puisque c'est toujours le cas aujourd'hui). On ne saura probablement jamais à qui étaient destinées ces paroles sulfureuses : "Bouscule-moi un peu, arrête de t'excuser, j'veux qu'tu m'fasses voir des étoiles" (vous aurez remarqué bien sûr la chanson ancêtre de Hit me baby one more time).
Elsa Lunghini fait partie de nous. En fait, elle n'en fait pas des tonnes, et on aime sa discrétion. D'ailleurs, je suis en train de me rendre compte qu'elle est tellement discrète depuis quelques temps, qu'elle commence à sombrer dans notre inconscient. Il faut qu'elle fasse gaffe : nous ce qu'on veut, c'est qu'elle revienne sur le devant de la scène. Après tout, on s'en fout, nous, qu'elle soit avec un footballeur déjà has-been.
6 juin 2006
Lavisdelui
Sandrine François, l’aïeule médiatique de Virginie Pouchain, chantait Il faut du temps. Comme elle, je me suis battu pour ça, et, de la même façon que Patrick Fiori, j’en ai mis du temps et j’en ai pris du temps. J’ai lu. Consciencieusement. Plus de seize mois en quelques jours. Bien sûr, il ne fallait pas prendre cela à la légère. Parfois, mon attention se relâchait, je me fatiguais, puis me reprenais en main, et continuais, un peu comme quand on lit un livre de 592 pages, qu’on en est à la page 439, et qu’on est tellement passionné qu’on continue au moins jusqu’à la page 450, parce que les chiffres ronds, c’est beaucoup mieux. J’ai besoin de mon Actimel tous les matins.
Espace privé vanté par le public, je me suis rendu sur sa page. Sa vie semble être comblée d’ennuis passionnants, de solitudes palpitantes, de bonheurs dépressifs, d’un spleen heureux. J’ai donc décidé de prendre ma plume électronique et de parler de lui, en ce jour qui lui tient à cœur.
Pierre, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, est un garçon. Oui mais quel garçon ! Il est assez âgé pour paraître jeune, mais trop jeune pour paraître âgé. Il est né le 13 janvier 1984 ; ça ne peut pas être un mauvais gars, puisqu’il est capricorne (n’allez pas imaginer par cette proposition subordonnée que je suis moi-même capricorne, ce serait idiot étant donné que l’on ne porte pas nécessairement plus d’intérêt aux personnes qui sont du même signe astrologique que soi-même ; néanmoins, il est également possible que je sois capricorne également, en sachant qu’il y a une chance sur douze, même si les statistiques veulent qu’il y ait notamment davantage de taureaux que de capricornes, mais ça, c’est un autre sujet). Pierre nous éclabousse de son bonheur… non, de son malheur… enfin, de sa pauvre vie riche en pensées. Entre cynisme et enthousiasme envers des causes qui n’intéressent et qui ne sont comprises que par les plus délaissés de la vie en communauté, Pierre jongle avec les maux de la vie quotidienne.
Pourquoi s’intéresser à un homo, très Sapiens Sapiens, (en sachant que ma propre vie demeure naturellement mon intérêt principal) que je ne connais guère ? Probablement parce qu’il est habile : habile pour passionner son lectorat d’événements futiles, autant que d’événements essentiels. Peut-être que Pierre me ressemble, pas physiquement, certes, mais moralement. Attention, ma vie est différente de celle qu’il prétend avoir : je n’habite pas à Créteil, j’erre ailleurs. Pierre aime à se montrer égocentrique. Cela lui plaît de plaire, au moins virtuellement, et c’est pourquoi il est propre sur lui, malgré parfois quelques imprévus inévitables lorsque l’on est resté un vieil adolescent. Il aime qu’on fantasme sur lui, moi aussi, qu’on l’imagine beau, moi aussi (même si mes connaissances n’ont nul besoin de m’imaginer beau, elles le remarquent, point), qu’on le mette sur un piédestal, moi aussi. Et pourtant, il utilise en sa défaveur une arme lente et douloureuse, le suicide moral à petits feux : alors qu’il vante souvent sa personne, il se sous-estime paradoxalement aussi souvent et rappelle inexorablement le niveau d’intérêt particulièrement bas qu’il accorde à sa propre vie. Il se dit seul, et l’on culpabilise, et l’on se dit « le pauvre », et l’on aurait envie de l’accompagner, et l’on désirerait le consoler, et l’on se rend finalement compte que, lui, préfèrerait certainement rester seul, ne serait-ce que pour ne pas bousculer son train-train quotidien.
Mais il ne faut pas se leurrer, Pierre abandonne parfois sa monotonie, pour nous offrir des billets hilarants sur sa vie privée, et très originaux. Un humour refoulé l’habite, mais il ressort régulièrement, tel un lapsus récurrent. Il fait naître parfois chez ses lecteurs un rire jaune, gênant du fait qu’on peut se reconnaître dans son histoire, dans ses voyages, dans ses idées, ou même dans ses vacances (c’est peut-être véritablement à cause de ce dernier exemple que j’ai réalisé les flagrantes correspondances entre sa vie et la mienne). Pierre est si différemment le même que moi que j’en suis troublé : nous passons de folles soirées, qui sont parfois des matinées, nous nous délectons à confesser des individus aux destins compliqués, nous nous intéressons aux mêmes stars en mal de reconnaissance durable, nous nous lamentons sur le sort des injustement abandonnés, et avons eu les mêmes œuvres littéraires en guise d’initiation à la lecture et, plus généralement, à la vie.
Ne vous méprenez, pas, chers lecteurs à moi, Pierre n’est pas un cousin éloigné de Hilguegue, ni même un non-français, il est normal. N’ayez pas peur de lui. Il aime, comme moi, la grande chanson française, avec un amour sincère, de toute époque, et de tous les physiques, même s’il est parfois obligé de parler de sujets moins intéressants, mais racoleurs. Je me suis shooté à ses billets.
Enfin, que serait une icône sans mystère ? Ce serait une télé sans pub, une cerise sans ver, une bombe sexuelle sans sexe. Alors, non, Pierre est, selon lui, pudique, donc discret. Il essaie de se cacher, mais là est tout son dilemme : il veut qu’on sache qu’il existe (besoin de reconnaissance essentiellement et de tendresse incontestablement), et donne alors de nombreux indices sur son entourage et sur le fond qui nous intéresse bien sûr, sa vie, si possible intime. Quelqu’un qui consacre un billet entier sur un éphèbe portant le plus doux des prénoms ne peut pas être quelqu’un de foncièrement mauvais ; c’est même forcément quelqu’un de bon, de très bon, de si bon, mmmm…
Cher Pierre,
Tu séduis tes lecteurs. Continue. Je serai fidèle.
Tu entres inévitablement à Moominland, par la grande porte.
Espace privé vanté par le public, je me suis rendu sur sa page. Sa vie semble être comblée d’ennuis passionnants, de solitudes palpitantes, de bonheurs dépressifs, d’un spleen heureux. J’ai donc décidé de prendre ma plume électronique et de parler de lui, en ce jour qui lui tient à cœur.
Pierre, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, est un garçon. Oui mais quel garçon ! Il est assez âgé pour paraître jeune, mais trop jeune pour paraître âgé. Il est né le 13 janvier 1984 ; ça ne peut pas être un mauvais gars, puisqu’il est capricorne (n’allez pas imaginer par cette proposition subordonnée que je suis moi-même capricorne, ce serait idiot étant donné que l’on ne porte pas nécessairement plus d’intérêt aux personnes qui sont du même signe astrologique que soi-même ; néanmoins, il est également possible que je sois capricorne également, en sachant qu’il y a une chance sur douze, même si les statistiques veulent qu’il y ait notamment davantage de taureaux que de capricornes, mais ça, c’est un autre sujet). Pierre nous éclabousse de son bonheur… non, de son malheur… enfin, de sa pauvre vie riche en pensées. Entre cynisme et enthousiasme envers des causes qui n’intéressent et qui ne sont comprises que par les plus délaissés de la vie en communauté, Pierre jongle avec les maux de la vie quotidienne.
Pourquoi s’intéresser à un homo, très Sapiens Sapiens, (en sachant que ma propre vie demeure naturellement mon intérêt principal) que je ne connais guère ? Probablement parce qu’il est habile : habile pour passionner son lectorat d’événements futiles, autant que d’événements essentiels. Peut-être que Pierre me ressemble, pas physiquement, certes, mais moralement. Attention, ma vie est différente de celle qu’il prétend avoir : je n’habite pas à Créteil, j’erre ailleurs. Pierre aime à se montrer égocentrique. Cela lui plaît de plaire, au moins virtuellement, et c’est pourquoi il est propre sur lui, malgré parfois quelques imprévus inévitables lorsque l’on est resté un vieil adolescent. Il aime qu’on fantasme sur lui, moi aussi, qu’on l’imagine beau, moi aussi (même si mes connaissances n’ont nul besoin de m’imaginer beau, elles le remarquent, point), qu’on le mette sur un piédestal, moi aussi. Et pourtant, il utilise en sa défaveur une arme lente et douloureuse, le suicide moral à petits feux : alors qu’il vante souvent sa personne, il se sous-estime paradoxalement aussi souvent et rappelle inexorablement le niveau d’intérêt particulièrement bas qu’il accorde à sa propre vie. Il se dit seul, et l’on culpabilise, et l’on se dit « le pauvre », et l’on aurait envie de l’accompagner, et l’on désirerait le consoler, et l’on se rend finalement compte que, lui, préfèrerait certainement rester seul, ne serait-ce que pour ne pas bousculer son train-train quotidien.
Mais il ne faut pas se leurrer, Pierre abandonne parfois sa monotonie, pour nous offrir des billets hilarants sur sa vie privée, et très originaux. Un humour refoulé l’habite, mais il ressort régulièrement, tel un lapsus récurrent. Il fait naître parfois chez ses lecteurs un rire jaune, gênant du fait qu’on peut se reconnaître dans son histoire, dans ses voyages, dans ses idées, ou même dans ses vacances (c’est peut-être véritablement à cause de ce dernier exemple que j’ai réalisé les flagrantes correspondances entre sa vie et la mienne). Pierre est si différemment le même que moi que j’en suis troublé : nous passons de folles soirées, qui sont parfois des matinées, nous nous délectons à confesser des individus aux destins compliqués, nous nous intéressons aux mêmes stars en mal de reconnaissance durable, nous nous lamentons sur le sort des injustement abandonnés, et avons eu les mêmes œuvres littéraires en guise d’initiation à la lecture et, plus généralement, à la vie.
Ne vous méprenez, pas, chers lecteurs à moi, Pierre n’est pas un cousin éloigné de Hilguegue, ni même un non-français, il est normal. N’ayez pas peur de lui. Il aime, comme moi, la grande chanson française, avec un amour sincère, de toute époque, et de tous les physiques, même s’il est parfois obligé de parler de sujets moins intéressants, mais racoleurs. Je me suis shooté à ses billets.
Enfin, que serait une icône sans mystère ? Ce serait une télé sans pub, une cerise sans ver, une bombe sexuelle sans sexe. Alors, non, Pierre est, selon lui, pudique, donc discret. Il essaie de se cacher, mais là est tout son dilemme : il veut qu’on sache qu’il existe (besoin de reconnaissance essentiellement et de tendresse incontestablement), et donne alors de nombreux indices sur son entourage et sur le fond qui nous intéresse bien sûr, sa vie, si possible intime. Quelqu’un qui consacre un billet entier sur un éphèbe portant le plus doux des prénoms ne peut pas être quelqu’un de foncièrement mauvais ; c’est même forcément quelqu’un de bon, de très bon, de si bon, mmmm…
Cher Pierre,
Tu séduis tes lecteurs. Continue. Je serai fidèle.
Tu entres inévitablement à Moominland, par la grande porte.
4 juin 2006
My name is monde, Raymonde
Qui aurait cru que l'animateur de Matin Bonheur pouvait devenir une figure indispensable du PAF ? Olivier Minne a eu une progression professionnelle impressionnante, depuis ses débuts dans la sphère audiovisuelle, ce qui nous laisse imaginer un avenir très prometteur pour Pierre Mathieu.
Olivier Minne n'est pas seulement le monsieur loyal sympathique de La cible, ni uniquement le maître redoutable et impartial de Fort Boyard, qu'il présentera, cette année, aux côtés de sa belle, Anne-Gaëlle Riccio. Non, Olivier Minne a déjà mangé à plusieurs râteliers. C'est lui qui nous guidait dans les défunts Mondes fantastiques et Nouveaux mondes, puis dans feue Mission Pirattak, versions édulcorées de Fort Boyard. Mais nous, téléspectateurs assidus que nous étions, présagions déjà une belle carrière à Olivier Minne. Nous savions qu'il serait, un beau jour, ou peut-être une nuit, LE maître du Fort ; nous étions lucides, notre Patrice Laffont, l'âge croissant, n'allait pas continuer éternellement à taquiner la sauvageonne, la bohémienne, et Félindra. Olivier Minne était l'homme de la situation. Mais il lui fallait évoluer. Qui l'aurait trouvé crédible, à donner des leçons aux maîtres du temps, et à tirer les oreilles de La Boule, avec son gabarit ? Le frêle animateur imberbe des Beaux matins et des Jeux sans frontières ne correspondait pas au profil du maître du Fort. Il a alors pris son destin en main, et tel un Shaddock, il a pompé, pompé, pompé encore, et pompé toujours (entendez par là : il s'est musclé en faisant jusqu'à 300 pompes quotidiennes pendant 3 ans). Olivier Minne était devenu barraqué, presque autant que l'homme fort de Fort Boyard.
Mais Olivier n'est pas seulement bon à écouter les confessions du père Fouras, ou à se forcer à rire (très mal, d'ailleurs) lorsque Pierre Gallibert fait un de ses jeux de mots (pourtant souvent assez drôles, ou au moins honorables). Olivier Minne a aussi parfois des idées formidables. C'est lui qui est à l'origine du Fil à la patte, pièce jouée par les animateurs de France 2 en 2005, ainsi que des Trois jeunes filles nues, pièce jouée par ces mêmes animateurs et quelques nouveaux, en 2006. Avec l'aide de l'homme de théâtre, Francis Perrin, il est parvenu à convaincre Nelson Montfort, Marie-Ange Nardi, Laurent Romejko, ou encore Catherine Ceylac, de pousser la chansonnette sur scène, dans une opérette. Le pari était audacieux, mais il fut parfaitement bien relevé. On a pu apprécier les talents d'acteurs de David Martin, homme à boules (de Loto), très bon et très suant, d'Eglantine Eméyé, qui a l'air de s'être éclatée, de Tex, au jeu poussif mais néanmoins convaincant, de Ness, agréablement ridicule, ou encore de Yoan Sover, qui n'a plus à nous prouver son talent, puisque nous, télévores, le connaissons depuis déjà quelques années, notamment dans le rôle de l'ex-petit ami de Sarah, la fille de Julie Lescaut.
Toutefois, mon Molière va, sans hésitation à Nathalie Rihouet, l'animatrice météo que peu de gens connaissent, étant donné que tout le monde préfère regarder Evelyne Dhéliat. C'est Nathalie Rihouet qui porte, avec talent, le tube de ces Trois jeunes filles nues, Raymonde. Raymonde, une chanson légère et gaie, ou comment faire danser et chanter un public avec 8 lettres complètement démodées :
Cette opérette fut une vraie réussite, et c'est à Olivier Minne qu'on la doit. On ne dirait pas comme ça, mais Olivier Minne est présent depuis déjà bien longtemps dans le téléviseur. On peut très certainement envisager qu'avec d'autres riches idées comme celle-là, Olivier Minne restera encore plusieurs décennies dans la lumière, et deviendra l'un des animateurs les plus populaires et importants du PAF dans quelques années. Toujours plus haut ! Toujours plus loin ! Toujours plus fort !
2 juin 2006
L'intronisation
Lettre à mes chers Moomins,
Je tiens à vous remercier d'être là, parmi nous, parmi moi. Vous pourriez aller faire du shopping, vous enfermer dans les salles de cinéma pour tenter de percer le secret du Da Vinci Code, dormir toute la journée, ou vaquer à des occupations indécentes, mais non, vous êtes là, et ça, ça fait rire les oiseaux, et c'est bon pour le moral.
Mais là, je veux m'adresser à Monsieur Lapin.
Cher Lapin,
Tu as été l'un des premiers,
Tu m'as accordé ton temps,
Tu m'as encouragé dans un moment où la vie n'était pas facile (et oui Marie-Ange Nardi ne présente plus Tout vu tout lu, et doit se contenter du modeste Millionnaire),
Tu m'as conté des histoires dont je rêve désormais, de la même manière que lorsque j'ai vu Bambi pour la première fois,
Tu as osé briser le silence,
Tu as percé la sombre noirceur qui recouvrait la couche épaisse et poreuse de glace indigo (ps : dur dilemme, faut-il mettre un E à indigo ? Si quelqu'un a la réponse... ; pps : c'est beau les phrases abstraites, non ?),
Tu as été mon premier message, ainsi que le deuxième, le troisième, le quatrième, et le cinquième, et cela m'a touché, peut-être autant que si j'avais reçu un Molière.
C'est pour tout cela, que j'ai le plaisir et l'immense privilège de t'annoncer que tu fais désormais partie de la communauté Moomin, tu viens d'acquérir la nationalité Moomin. Bravo, et merci.
PS: J'espère que tu n'es pas ami avec le lapin qui a tué un chasseur, parce que lui, je l'aime pas, il est moche et en plus il pue. A bientôt, Lapin, les Moomins t'aiment.
1 juin 2006
Impossible n'est pas cinéma
La science et le progrès me font peur. L'espérance de vie en France aujourd'hui est de 80 ans, et si ça continue, dans 150 ans, on vivra jusqu'à 150 ans. Mais ne crachons pas dans la soupe ; tout d'abord, parce que c'est sale, et ensuite parce que les recherches scientifiques sont indispensables. Prenons l'exemple de la chirurgie esthétique et autres techniques pour embellir l'être : c'est vital pour être bien dans sa peau. Sans les progrès apportés à la technique médicale et chirurgicale, le crâne de Marc-Olivier Fogiel ressemblerait à celui de Philippe Gelluck, Dominique Strauss-Kahn ressemblerait à Mickey Rourke, Liane Foly aurait toujours le pic du midi au milieu de la figure, et Régine serait belle ! Imaginez un peu (je sais, pour le dernier exemple, il faut vraiment se concentrer).
Vous connaissez le film Hibernatus, avec Louis de Funès ? Un homme renaît, après de nombreuses années de congélation. Dingue ! Et bien, quelque chose d'aussi dingue a inspiré des personnes. En 1998, les cinquièmes B et les quatrièmes A des collèges Jean Moulin, Victor Hugo et Pierre et Marie Curie, étaient tous fous et folles du beau Léonardo / Jack. Et si on l'avait repêché... Si on l'avait ramené à la vie vraie... Il pourrait nous apprendre plein de choses sur le monde sous-marin et il parlerait couramment le poisson d'eau de mer (qui est assez différent du poisson d'eau de douce : c'est un peu la même différence qu'entre le marseillais et le lillois). Préparez-vous à recevoir un choc : Jack Dawson n'est pas mort, et il s'est bien foutu de votre gueule. En route pour Titanic II.
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