Or mardi soir, Marc-Olivier a invité l’auteur du livre On s’en lave les mains, Frédéric Saldmann. Il donne enfin la preuve que tout ce que je disais aux gens n’était pas infondé. Bien sûr, je n’ai pas l’intention d’acheter ce livre, je n’ai pas non plus que ça à faire, mais ce que j’ai retenu de l’interview est hallucinant. Si vous serrez la main de vos collègues le matin, méfiez-vous. En effet, vous avez une chance sur deux pour vous retrouvez avec de la matière fécale dans la bouche avant midi. Les crades ne se lavent pas les mains en sortant des toilettes, touchent les poignées de portes, se grattent je ne sais quoi, et vous, naïvement, vous récoltez sur les mains les impuretés qui se sont préalablement glissées sous leurs ongles dégueulasses. Et le matin, vous mangez un gâteau, vous baillez en mettant la main devant votre bouche, et les saletés atterrissent sur votre langue. C’est fameux.
J’ai voulu regarder l’interview jusqu’à la fin, et je n’aurais peut-être pas dû. Frédéric Saldmann raconte aussi dans son livre que les traversins et les oreillers sont constitués, au bout d’un an d’usage, de 50% d’acariens immondes et de leurs déjections. Réalisant que je n’étais pas fait pour la lévitation, je me suis finalement résolu à me coucher dans le lit, en faisant la grimace.
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