Pouah pouah pouah, et autres onomatopées qui ne veulent rien dire. Si tu m'entends est le premier « succès » de Frédéric. Son timbre très proche de celui de Jean-Jacques G. a fait que je me suis intéressé à lui, autant qu'au malchanceux Curt Close, sosie vocal de Garou. Croyant avoir ouvert la porte du succès, Frédéric, que je n'appellerai pas Fred parce que je déteste les diminutifs et surnoms, et surtout parce que nous ne sommes pas (encore) intimes, se dit qu'il va sortir plein d'autres succès, et peut-être devenir le François Feldman des années 2000. Mais le succès lui a répondu Joue pas, pas avec moi.
C'est fort dommage. On partira était pas mal. Son Cybelia était génial, et susceptible d'être un mégatube. Les radios le boudent. Même son Il faut se faire l'amour, pourtant explicite, ne lui permet pas de décoller. C'est alors que Frédéric a une idée qui aurait pu le propulser au sommet des charts : l'idée de la chanson "mise en abîme". Rien que le concept, ça en jette. Sa chanson Il est temps parle d'un jeune chanteur pour qui le moment est enfin venud'avoir du succès, des fans, d'être invité sur les plateaux télé et de pouvoir se taper toutes les salopes,
Le petit Frédéric, lui, s'accroche, et malgré une erreur de casting (ndRRII : Tant besoin de toi featuring l'époustouflante star des années 90, prête pour un retour fracassant en 2005astérisque), il sort son troisième album en 2007, Ça passe ou ça casse. Le premier extrait, éponyme à l'album, semble plutôt se diriger vers le ça casse, mais le deuxième, Plus là, lui, semble enfin trouver un public plus large. Et ça tombe bien, puisque cette chanson est l'une des meilleures de Frédéric. Preuve qu'il ne faut pas se décourager.
(astérisque oui, Indra a failli revenir sur le devant de la scène...)
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