Il faut bien s'y résoudre : Tony Parker a la vie qui lui sourit. Mais si la vie lui sourit, c'est d'abord parce qu'il est différent des autres. Et oui, il a du talent dans le basket-ball (à prononcer à l'américaine, pour faire plus hype). Evidemment, pour de nombreux gens, avoir du talent dans le basket-ball est un peu inutile, et sert juste à distraire les fanas de basket-ball. Bref, Tipi ne sert pas à grand chose, un peu comme ce camarade de classe qui arrivait à retourner ses paupières sur les yeux pour faire peur et faire piquer les yeux de tous rien qu'en regardant l'exploit. Et pourtant il a un destin hors du commun.
Il est né en 1982 sous le nom de William Anthony Parker II, et déjà, ça, c'est hors du commun, parce qu'à part Elizabeth II et Jean-Paul II, peu de gens s'appellent II. Tipi réalise très vite qu'il est fait pour le basket-ball. Ce n'est donc pas étonnant de découvrir chaque jour un peu plus que Tony s'est arrêté au lycée. Mais peu importe. Tony gagne probablement davantage d'argent que quiconque de sa classe lorsqu'il était en quatrième. Tony a trouvé sa voie. Imaginez qu'il a commencé à jouer en NBA à dix-neuf ans. Alors que certains ont tout juste leur bac à dix-neuf ans, d'autres ne l'ont pas, mais débutent une carrière de champion aux Etats-Unis. Tout le monde ne mesure pas 1m88. Tipi bat des records en tout : premier français champion en NBA, premier français élu joueur de la semaine, ou encore premier basketteur à entrer au Musée Grévin. Je précise que lorsque j'écris "premier basketteur à entrer au Musée Grévin", c'est en tant que statue de cire, sinon ça n'a pas d'intérêt.
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