Les bourrins soutiennent indéfectiblement leur pays lors des championnats sportifs de foot ou d’athlétisme. Le concours Eurovision de la chanson paraît, lui, un peu désuet. Malgré ma diapnophobie qui refait surface en ce printemps, j’ai décidé de laisser transpirer mon chauvinisme et de soutenir (corps et) Amaury Vassili.
Le point fort du jour : sa popularité
Finis les Jessy Matador, Nayah, Ortal et autres Louisa Baïleche. Les têtes pensantes de l’Eurovision France tentent, depuis quelques années, toutes les stratégies possibles pour remporter le concours. Quand Patricia Kaas a représenté la France en 2009, cela faisait belle lurette qu’un artiste populaire en France n’avait pas représenté son pays au concours. Jonatan Cerrada et Natasha St-Pier n’en étaient qu’à leurs balbutiements de succès.
Les concurrents d’Amaury Vassili (nu en photos ici), eux aussi, ont souvent une renommée dans leur pays. Certains en ont même une internationalement, ou au moins continentalement. Dana International représente à nouveau Israël après avoir apporté la victoire à son pays une première fois en 1998. Eric Saade, un peu connu en Suède, défendra les couleurs de son pays, donc le bleu et le jaune. Lena (seins nus ici) reviendra, après sa victoire de l’an dernier, défendre l’Allemagne. Enfin, le groupe Blue (les quatre membres en nudité frontale), star incontestable, chantera pour le Royaume-Uni. En choisissant un chanteur avec une renommée honorable, la France a le mérite de ne pas se tirer une première balle dans le pied puisqu’Amaury a déjà un petit background.
Le point faible du point fort du jour : en France, la popularité interne ne garantit pas une victoire à l’Eurovision. Bien au contraire. Par exemple, Gérard Lenorman, en 1988, terminera à la dixième place, tout comme Serge Lama en 1971.
En avant-goût de sa prestation de samedi en 8, voici un extrait de son deuxième album, la version italienne de Qui saura de Mike Brant, preuve du côté populaire d’Amaury.
5 commentaires:
Je ne suis pas hyper-calé en Mike Brant, mais ne serait-ce pas plutôt une version italienne de Laisse-moi t'aimer qu'Amaury chante? Ou alors la version italienne de Qui saura a vu sa mélodie modifiée pour ressembler par la plus inopportune des coïncidences à une autre chanson de Mike Brant.
En tout cas, je trouve que tu oublies un peu vite qu'avant Patricia Kaas, on a envoyé une candidate qui avait gagné DEUX télé-crochets (je crois même qu'ils étaient sur deux chaînes différentes)! C'est bien la preuve que Virginie Pouchain était une méga-star, un peu. Parce qu'on ne peut pas décemment remporter un grand concours de chant sorti des années 80 puis une sélection au rabais qui promet de permettre de chanter du Corneille qu'on ne chantera finalement pas, de partir un weekend dans je ne sais quelle contrée d'Europe, et de devenir coiffeuse le lundi comme si de rien n'était...
Je me fais honte. Moi qui connais par cœur les chansons de Mike Brant... Tu as raison, il s'agit bien de la version italienne de Laisse moi t'aimer. La version originale de Qui saura étant la très jolie Che sara. Un moment d'inattention qui me permet de voir que tu prends la peine d'écouter, même quand la simple évocation de Mike Brant pourrait suffire à te faire fuir.
Quant à Virginie Pouchain, je ne l'oublie pas, non, jamais. Elle sera évoquée (mais juste évoquée, hein, faut pas déconner), dans le chapitre 4 de cet hommage à Amaury.
Ah mince. Moi qui étais voulais faire en sorte de ne jamais trop déborder dans mes commentaires pour ne pas anticiper...
Du coup, en même temps, j'ai hâte de savoir ce que tu vas dire de cette bien brave Vivi.
Oui enfin... Ne t'attends pas non plus à tout un paragraphe sur cette belle chanteuse trop injustement oubliée. Elle sera vraiment à peine mentionnée, et en plus dans une blague qui risque de complètement tomber à l'eau à force d'être mise en valeur dans ces 4 commentaires. (Blague qui, déjà, n'est pas hilarante...)
Comme j'ai hâte, du coup! Tu as la pression sur cette blague, maintenant, mais j'ai foi en toi!
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