30 août 2006

La vie rêvée des anges

C’est dans une très belle vallée verdoyante que vit la jolie famille Moomin. Tous les membres de la famille sont gentils. Bien sûr, on pourrait se dire qu’esseulée dans une vallée déserte, où il n’y a même pas un petit teigneux, ou une méchante salope pour faire chier le monde, une famille doit s’emmerder fermement. Que nenni. Même si la vie est paisible, et même si tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, il s’en passe des choses à Moominland.

Le protagoniste de la famille Moomin s’appelle Moomin. Moomin Moomin est donc la preuve que les parents Moomin ont des idées très originales en matière de prénoms. Mais qu’est-ce qu’il est gentil le gentil Moomin ! Toujours prêt à aider son prochain, ainsi que son contemporain, et son prédécesseur. Moomin Moomin a un cœur immense, tellement immense qu’il y a de la place pour l’amour : en effet, il est amoureux de Shuka. Shuka est son amie intime. Elle est comme sa sœur, puisqu’elle a été adoptée par la famille Moomin, même si elle vit chez son frère Cachou (qui n’a absolument rien à voir avec Anne-Charlotte Pontabry). Shuka aime les fleurs que lui offre Moomin, ainsi que ses baisers et ses tendres câlins… Un monde de douceur, je vous ai dit !

Les parents de Moomin s’appellent évidemment Papa Moomin et Maman Moomin. Papa Moomin, écrivain, est tellement gentil qu’il est obligé de porter un chapeau noir pour montrer sa timide, mais néanmoins présente, autorité. Maman Moomin est, quant à elle, un véritable chef en cuisine. Tout le monde se régale des bons petits plats qu’elle concocte. Vous l’aurez deviné, elle aussi est gentille et accueillante. Quelque chose est toutefois étrange chez elle : elle ne se sépare jamais de son sac à main. Quand elle fait la cuisine, elle est avec lui ; quand elle fait le repassage, elle est avec lui ; quand elle arrose ses fleurs, elle est avec lui ; quand elle se promène, elle est avec lui. Aurait-elle peur qu’on lui pique, dans ce monde où les voleurs et autres pickpockets n’existent guère ? Curieux…

Viennent ensuite les amis de la famille Moomin. Il y a tout d’abord Pipo, le meilleur ami de Moomin. C’est un artiste dans l’âme, un peu bohème. Il joue de l’harmonica et enchante ses comparses. Pipo est un peu la bonne conscience de tout ce petit monde. C’est en quelque sorte la voix de la sagesse du fait de ses bons conseils accordés à chacun. Vient ensuite Jolimie. Jolimie pourrait avoir le rôle de la petite teigne, tant son comportement ressemble à celui d’une peste. Elle s’amuse à jouer des tours plus ou moins sympathiques à ses camarades. Il vaut mieux ne pas lui raconter ses secrets, car elle est capable de les répéter à tout le monde, uniquement dans le but de pimenter un peu ses journées. C’est un personnage qui a un grand cœur, certes, mais qui peut facilement être détestable. Enfin, terminons avec Sniff, l’ingénu de la bande : il est gentil, paresseux, cool, presque niais, mais a une sacrée côte auprès de Maman Moomin, puisqu’il raffole de ses bons petits plats. Cela peut paraître gênant de regarder les Moomins : leur vie est si tranquille, ils vivent simplement et sont heureux entre eux, on a parfois juste l’impression de les espionner. Un mode de vie à méditer.

De gauche à droite : Maman Moomin, Shuka, Jolimie sur les épaules de Sniff, Pipo, Moomin, Papa Moomin.

28 août 2006

Le surfeur de la septième vague

Pourquoi veut-on absolument, lorsque l’on s’appelle Lucien Voulzy, changer de prénom ? Cela signifie-t-il que Lucien est ringard ? Des Lucien, il y en a beaucoup en France ; quelqu’un voulant renier ce prénom pourrait froisser les Lucien. Et pourtant, un chanteur français a changé son vrai prénom en un prénom-pseudonyme. C’est donc un chanteur, prénommé à la naissance Lucien, qui s’est rebaptisé Laurent. De qui peut-il bien s’agir ?… Il s’agit de… [suspense]… un grand chanteur français… [suspense]… qui cartonne en ce moment… [suspense]… Laurent Voulzy ! (Pourquoi ai-je l’impression que mon effet de surprise est tombé à plat ?...)


Il a été bercé par les Beatles, il a été bercé par les influences brésiliennes, il a été bercé par sa mère et par sa terre natale, la Guadeloupe, il a été bercé par les Antilles, et c’est la raison pour laquelle les radios nous ont bercé tout l’été avec Laurent Voulzy. Il faut dire que tout au long de sa carrière, Laurent a fredonné des chansons métissées, aux rythmes tamourés et désaltérants.


En 1977, le chanteur brise le silence de l’anonymat, en sortant Rockcollection, son premier tube qui ne finit jamais, puisqu’il s’amuse à intégrer dans sa chanson toutes les mélodies qui ont marqué son adolescence, par exemple celles les Rolling Stones ou des Beach Boys. Laurent Voulzy est devenu une star, sur le même registre que son grand ami Alain Souchon, pour qui il écrit des titres très toniques, comme Y a d’la rumba dans l’air ou Allo maman bobo. Mais il distille ses chansons à une fréquence aussi rapide que le tempo de son dernier titre Derniers Baisers. Néanmoins, son répertoire empli de tubes aurait de quoi faire rougir certains : Mes nuits sans Kim Wilde, Le pouvoir des fleurs, My song of you, Karin Redinger, Le soleil donne, La fille d’avril, Amélie Colbert, Le cœur grenadine, Le rêve du pêcheur (vous savez, c’est la chanson qui fait « pou pou pou pou pou pou pou, pou pou pou pou pou pou pou »). Comment ne pas citer un autre immense tube du chanteur pas vraiment noir, mais un peu noir quand même : Belle-île en mer ? La « Voulzy touch » est reconnaissable entre mille, puisqu’il nous fait partager son amour des îles, et bien sûr, ses racines.


Côté vie privée, le chanteur reste discret. Toutefois, l’une de ses plus célèbres conquêtes reste l’héroïne du feuilleton de l’été de France 2, Les secrets du volcan, Véronique Jeannot. Dans une autre vie, Véronique a même été chanteuse, aux côtés, évidemment, de Laurent Voulzy. Leur bébé s’appelait Désir désir (toujours très voulzyesque). Il a également été la bonne fée de Nolwenn Leroy, pour qui il a écrit le dernier album, qui a cartonné ! Ohwo ! Est-ce à dire qu’un album mêlé au nom de Laurent Voulzy est synonyme de succès ?


C’est fort possible au vu des ventes de son dernier album. Dans ce dernier, il reprend (à nouveau) les standards des années 60 et 70, à sa sauce. Fidèle à lui-même, c’est léger, frais, sucré, mais peu entraînant, et limite mou… Des chansons comme Santiano de Hugues Aufray, Derniers baisers de C Jérôme, ou La madrague de Brigitte Bardot, n’auraient peut-être pas eu besoin de cette voulzyfication. Mais bon, on ne va pas lui en vouloir, ça nous repose.

25 août 2006

Ne pas avoir pied, couler, et se noyer

La Rochelle, 15h53.

Jack : Eh les amis, si on faisait une course dans la piscine pour voir qui est le meilleur ?

Laurent : Qu’est-ce que c’est que cette idée débile encore ? Mon pauvre Jack, y a que toi pour être aussi tordu !

François : Mais si, c’est une très bonne idée !

Dominique : Oui, pourquoi pas. Ça nous détendra.

Ségolène : Bon ben je vais enfiler mon itsi bitsi tini wini tout petit petit bikini.

François : Euh, tu peux pas plutôt mettre ton maillot de bain une pièce avec les grosses fleurs oranges dessus, bébé ?

Ségolène : Bon d’accord mon gros chou.

Laurent : Il est hors de question que je me mêle à votre course.

Jack : Allez, Laurent, s’il te plaît, accepte. Et comme ça, tous les 25 août, on pourra faire « La Fête de l’eau ». Formidâââble, non ?

Laurent : Non. Mais par contre, je veux bien être l’arbitre.

François : Ah non. C’est moi le patron. C’est moi qui arbitre.

Laurent : Soit. Mais je vais tous vous niquer.

Dominique : C’est ça, rêve toujours, mon vieux.

Ségolène : Ça y est je suis prête la première…

François : Bon, eh bien, ne perdons pas plus de temps. Tous en slip de bain.

Bertrand : Quoi ? Vous vous mettez en slip de bain ? Je veux participer.

François : Ok, viens.

Laurent : Ah non. Retourne à Paris, toi.

Dominique : Laurent, tu es vraiment peu ouvert d’esprit.

Laurent : Pfff.

Jack : Bon, on commence ?

François : Oui oui. Alors, tous en place.

Martine : Attendez, attendez. Je veux faire la course aussi, moi.

Ségolène : Mais qu’est-ce qu’elle fout là, cette grosse ?

Laurent : Ouais, retourne à Lille, toi.

Jack : Mais, arrêtez, c’est génial : Martine à la piscine !

Martine : Oui, j’en avais marre d’être à la campagne.

Dominique : Bon, on va peut-être pouvoir commencer, maintenant ?

Lionel : Et moi, on m’oublie ? On veut me larguer ?

François : Mais pas du tout, Lionel, on t’accueille à bras ouverts. Allez, on se met à nos places. Moi je me mets au couloir n°1.

Laurent : Mais je croyais que t’étais l’arbitre, toi ?

François : Oui, mais qu’est-ce qui m’empêche de participer aussi ?

Ségolène : Mais rien mon gros chou. Viens.

François : Attention… Trois… Deux… Un… Faux départ !

Dominique : Putain, Laurent, t’es un vrai tricheur.

Laurent : Ta gueule.

Jack : Allez, redonnons-lui une chance. Plus on est de fous plus on rit !

Martine : Bon d’accord.

François : Trois… Deux… Un… C’est parti.

Commentateur : Hou la la , quel beau départ de Dominique, qui a l’air de se démarquer des autres. On voit au couloir n°1 que François se débrouille très bien aussi. Au couloir n°2, Martine à la piscine a du mal a tenir le rythme ; il faut dire qu’elle a moins l’habitude que les autres. Mais, hou la la, que vois-je ? Laurent essaie de déconcentrer ses voisins en leur faisant des grimaces. Jack est pété de rire et perd l’avance qu’il avait prise sur Ségolène. Au couloir n°7, Lionel ne tient plus la route… Oh la la, il coule… Mais que se passe-t-il pour lui ? Lionel sort de l’eau. Et pendant ce temps, c’est François qui reprend la tête, talonné de près par Dominique. Ah, Lionel fait une allocution. On l’écoute :

Lionel : Je tire les conséquences de cet échec en me retirant définitivement de cette course.

Martine abandonne également, pendant que Jack passe en première position. Laurent, toujours aussi mauvais joueur, donne un coup de boule, par-dessus la barrière flottante, à Bertrand. Echange de mots très violents :

Bertrand : Connard

Laurent : Va te faire enculer, bouffon.

Bertrand : Ça va, j’ai l’habitude.

Ils sont disqualifiés. Mais c’est hallucinant, contre toute attente, c’est Ségolène qui reprend la tête de la course. Combat très difficile entre les protagonistes. La course va se terminer d’une façon très serrée… Et c’est finalement Ségolène qui l’emporte. Elle gagne le trophée de la rose. Dominique est deuxième, Jack est troisième, et François est quatrième.

24 août 2006

On ne critique pas mes goûts musicaux

Un grand penseur a dit : La vie est une chanson tantôt triste et tantôt gaie.

C’est moi.

Voici les chansons qui peuvent résumer un été en 2006 (vous noterez que, une fois n’est pas coutume, ce ne sont pas les chansons françaises qui dominent).

N°10 – Hit lerele – Beatriz Luengo : peut-être cette chanson vous rappelle-t-elle des longues journées à jouer aux cartes sous un soleil plombant ?

N°9 – Unfaithful – Rihanna : peut-être cette chanson vous rappelle-t-elle des moments de solitude heureux, les cheveux dans le vent ?

N°8 – Façon sexe – Tribal King : peut-être cette chanson vous rappelle-t-elle des adolescents ou scentes croisé(e)s en vacances, toujours près à « bouger leurs fesses » ?

N°7 – Ça ne se commande pas – Ginie Line et David Parienti : peut-être cette chanson vous rappelle-t-elle votre bien-être, allongé(e) sur le lit, à méditer les paroles ?

N°6 – Crazy – Gnarls Barkley : peut-être cette chanson vous rappelle-t-elle des soirées folles ?

N°5 – Dirás que estoy loco – Miguel Angel Munoz : peut-être cette chanson vous rappelle-t-elle des chorégraphies et des play-backs en espagnol pour épater votre public ?

N°4 – Morenita – Upa Dance : peut-être cette chanson vous rappelle-t-elle les pistes enflammées des dancefloors que vous avez chauffées ?

N°3 – Juste avant toi – Anggun : peut-être cette chanson vous rappelle-t-elle les sorties en vélo ?

N°2 – Mon pays – Faudel : peut-être cette chanson vous rappelle-t-elle le parfum des différentes terres que vous avez foulées ?

N°1 – Stars are blind – Paris Hilton : peut-être cette chanson vous rappelle-t-elle beaucoup de choses ? Peut-être un vague son qui fait la synthèse de cet été, et qui vous rappelle que les bons moments sont éphémères…

Et même si Pluton n’est plus une planète, la vie continue.

22 août 2006

Sorry Tori

Et non. Nous ne sommes ni aux côtés de drôles de dames descendantes d’une dynastie, ni à Melrose Place avec Starsky et Hutch, ni avec les sœurs Halliwell à bord d’une croisière qui s’amuse, et pourtant, c’est bien à l’ex-résidente de Beverly Hills 90210 que tout ce malheur arrive.

Papounet a passé l’arme à gauche le 23 juin dernier. Toute la famille Spelling pleure Aaron, ce gentil papounet, ce généreux papounet, ce brave papounet, ce grandiose papounet, ce merveilleux papounet, mais surtout ce papounet plein aux as, et donc ce si peu regretté papounet. Evidemment, on s’y attendait, il fallait bien que cela arrive un jour. C’est qu’il n’était plus tout jeune le fringant Aaron ; il avait quatre-vingt-trois ans ( c’est vrai que cela aurait été plus rapide que j’écrive quatre-vingt-trois en chiffre, plutôt qu’en lettres, et j’aurais ainsi perdu un peu moins de temps, mais voyez-vous, je n’ai pas grand-chose d’autre à faire actuellement, donc j’occupe mon temps libre un peu comme je l’entends, bien sûr la jouissance de gagner du temps aurait pu être plus forte que le plaisir de taper des lettres plutôt que des chiffres, mais il n’en fut rien et c’est la raison pour laquelle j’ai écrit quatre-vingt-trois en lettres, mais je crois finalement, après mûre réflexion, que ceci m’a peut-être fait perdre plus de temps qu’il n’y paraît, à cause de mon entêtement à vouloir tout expliquer, comme si mes chers lecteurs et chères trices n’étaient pas capables de faire ce raisonnement extrêmement logique eux-mêmes).

La fortune de papounet s’élève à environ 500 millions de dollars. Sa fille chérie, la jolie Tori Spelling, fut fort attristée de voir ainsi son papounet décéder. Aussi pleura-t-elle certainement. Mais elle fut bientôt remise, songeant au beau cadeau qui allait tomber sur son compte en banque : environ 200 millions de dollars. Mais le sort semble vouloir s’acharner sur elle. Ce n’est pas vraiment ce qui était prévu selon le papounet…

Tori n’a hérité que de 0,16 % de la fortune de papounet, soit environ 800000 dollars, le pactole, quoi. Cela équivaut à la somme empochée par la manucure de la femme de Aaron, et accessoirement mère de Tori, Candy ; la honte pour Tori. Vous imaginez le désarroi de Tori ? N’hériter QUE 800000 dollars, autant que la manucure ! Bien sûr, pour la majorité du commun des mortels, cette somme ferait assez plaisir, mais pour Tori, c’est le déshonneur jusqu’à la fin de sa vie.

Pour comprendre ceci, il faut revenir quatre mois avant le décès de papounet.

Tori est divorcée de Charlie Shanian, et ne trouve pas de mec assez aveugle pour sortir avec elle assez romantique pour lui plaire. Jusqu’au jour où elle rencontre Dean McDermott. Mais le jeune mâle n’est pas du goût des parents de Tori. Ils ne l’acceptent pas. Mais Tori est rebelle : elle se marie avec lui en début d’année 2006, sans prévenir personne. Les parents sont sous le choc. On imagine les discussions à la maison :

Aaron : Quoi tu t’es mariée avec ce gigolo ? Ce minable ?

Tori : Oui et je t’emmerde.

Aaron : Ne remet plus jamais les pieds dans cette villa, petite grue.

Tori : Rien à foutre, vieux crouton.

Il faut également mentionner l’écart que Tori la magnifique a fait à ses parents et à sa famille en les humiliant dans le show de Real-TV So noTORIous explicitement lié à sa propre vie. La tribu Spelling est vexée, en particulier Candy, qui pousse le son mari à déshériter sa fifille. Il s’exécute alors, soit quatre mois avant sa mort ; pas encore gâteux, papy !

Mais, la gentille fille Tori, voyant son papounet au crépuscule de sa vie, est rongée par les regrets (et probablement rongée par l’idée que son père aurait pu la déshériter). Elle décide de faire le premier pas, et d’aller implorer son pardon sur son lit de mort. Là encore, on peut imaginer ce qu’ils se sont dit :

Tori : Papa, je regrette tellement ce que je t’ai dit.

Aaron : Gagagaga.

Tori : Oh mon cher papa, pense à tout ce que t’ai apporté dans ma vie, je suis ton bonheur.

Aaron : Gagagaga.

Tori : Moi aussi je t’aime, et n’oublie pas de faire le nécessaire pour moi.

La sincère Tori, soulagée de s’être franchement réconciliée avec papounet, peut enfin dormir sur ses deux oreilles : dans quelques semaines, elle sera multimillionnaire.

Mais il y a eu un bug : Aaron n’a pas pris la peine de modifier son testament, et malgré leur réconciliation tardive, mais néanmoins réconciliation, Tori ne touchera que 800000 dollars sur les 500 millions de papounet.

Et ce n’est alors que le début de la lutte pour Tori : pour elle, c’est sa mère, Candy, qui a tout manigancé pour ramasser tout l’héritage. Tori affirme qu’elle a manipulé Aaron, atteint de la maladie d’Alzheimer. Et en tout cas, Tori va faire appel en justice, malgré la clause du testament précisant qu’il n’était justement pas contestable. Aaron aurait pu l’écrire pour un de ses feuilletons, à moins qu’il ne nous fasse une blague…

Mais, attention, ne vous lamentez tout de même pas sur le triste sort de Tori Spelling : elle a encore des réserves à la banque. Vous ne risquez pas trop de la voir entrer faire ses courses à Lidl par souci d’économies.

21 août 2006

Revival

Après moult escapades estivales, me voici de retour à C. J’ai fait des travaux, rendu visite à quelques membres de ma famille, quelques amis et mies, pris du repos, écouté des radios locales, joué, etc. J’avoue que ce fut difficile pour moi, probablement plus que pour un autre, de supporter la canicule du fait de ma diapnophobie (pas facile à placer, celui-là, signifiant, pour l’information, peur de transpirer). Je me devais de faire des mouvements lents et mous, au risque de passer pour un marshmallow collant, mais après tout, je suis resté sain et propre, et c’est le principal. Et puis, à peine s’est-on habitué aux températures raisonnables qui suivirent celles au-dessus des normales saisonnières, comme dit Catherine Laborde, que d’autres températures, plus fraîches, firent leur apparition. Il faisait même frisquet. Ceci me condamna à revêtir des chaussettes. Remarquez, c’était aussi bien, puisque cela dissimulait les marques disgracieuses de bronzage dues aux tongs chaussées depuis le début du mois de juin. Aujourd’hui j’ai la tong’attitude : je garde les chaussettes sous les tongs. Mais soyez prudents si vous tentez de faire la même chose que moi : pas devant n’importe qui ; les gens fermés d’esprit vous prendront pour un plouc. Or c’est faux. Je sais pertinemment que je ne suis pas un plouc, c’est juste que cette mode est difficile à lancer.

Cet été 2006 a vu renaître des émissions cultes des années 90. Ces années peuvent paraître ringardes, puisque la mode est plutôt aux années 70 et 80, n’empêche qu’elles resteront à tout jamais les années de mon enfance. J’ai grandi au rythme des émissions et séries de ces années-là.

La roue de la fortune a fait son grand retour. Mais attention, plus de Michel Robbe, d’Annie Pujol, de Christian Morin, d’Alexandre Debanne, de Frédérique Le Calvez, ou autre Olivier Chiabodo (certains les qualifieront de has-been ; quel terme péjoratif !), place à Christophe Dechavanne, et à l’illustre inconnue Victoria Silvstedt, qui a piqué la place au célèbre Vincent McDoom. Les sommes d’argent à remporter sont nécessairement plus élevées qu’il y a dix ans, mais la déception de tomber sur la case banqueroute est toujours aussi grande, et c’est ce qui fait toute la force du jeu. Durant le premier semestre 2006, ce même Christophe Dechavanne avait également fait revivre le temps d’une soirée ses émissions fétiches Coucou c’est nous et Ciel mon mardi. Preuve encore que de nos jours, les concepts d’émissions sont durs à trouver, Cauet prépare, pour TF1, le Muppet Show, nouvelle version. Là où TF1 réussit ses recyclages, France 3 les loupe avec La classe de François Rollin (succédant à celle de Fabrice), Fa Si La (succédant à Fa Si La Chanter), ou le Kadox (copie de L’académie des 9). Il faut dire que ce sont véritablement les années 90 qui reviennent à l’honneur. Ainsi, avec la popularité dont jouit Dorothée ces derniers temps, nul doute que de nombreuses idées germent dans les cerveaux haut placés de la sphère télé.

La palme d’or revient quand même à France 2 qui a consacré deux soirées de sa grille d’été à des vieilles émissions de jeux télé, le tout animé par Nagui, un fin connaisseur, et Pascal Sellem. Ils ont slalomé entre les jeux cultes du petit écran : Que le meilleur gagne, Questions pour un champion, Fa Si La Chanter (‘na ne na ne na na, na ne na ne na naaaa, Fa Si La Chanter, hé hé hé, hé héééééé’), L’académie des 9, Le juste prix et Une famille en or. Faute d’audience, ce Marathon des jeux télé ne reviendra probablement pas, mais avec cette ferveur étonnante qu’il existe actuellement pour les jeux télévisés des années 90, d’autres essais verront peut-être le jour. Tiens, j’ai envie de vous en faire deviner un. En deux briques (‘tuluduludulu’) : Monument + Egypte… Une idée ? Oui, c’est ça, avec Nefertiti et Pépita ! Ce serait bien de replonger dans ces années là. Ah la la ! Nostalgie, quand tu nous tiens…

Et à quand le retour de Hugo délire ?

20 août 2006

Soon, the very come back

Le Rhum Raisin nouveau est arrivé...
Pour le goûter, il faudra attendre encore un peu...