21 août 2006

Revival

Après moult escapades estivales, me voici de retour à C. J’ai fait des travaux, rendu visite à quelques membres de ma famille, quelques amis et mies, pris du repos, écouté des radios locales, joué, etc. J’avoue que ce fut difficile pour moi, probablement plus que pour un autre, de supporter la canicule du fait de ma diapnophobie (pas facile à placer, celui-là, signifiant, pour l’information, peur de transpirer). Je me devais de faire des mouvements lents et mous, au risque de passer pour un marshmallow collant, mais après tout, je suis resté sain et propre, et c’est le principal. Et puis, à peine s’est-on habitué aux températures raisonnables qui suivirent celles au-dessus des normales saisonnières, comme dit Catherine Laborde, que d’autres températures, plus fraîches, firent leur apparition. Il faisait même frisquet. Ceci me condamna à revêtir des chaussettes. Remarquez, c’était aussi bien, puisque cela dissimulait les marques disgracieuses de bronzage dues aux tongs chaussées depuis le début du mois de juin. Aujourd’hui j’ai la tong’attitude : je garde les chaussettes sous les tongs. Mais soyez prudents si vous tentez de faire la même chose que moi : pas devant n’importe qui ; les gens fermés d’esprit vous prendront pour un plouc. Or c’est faux. Je sais pertinemment que je ne suis pas un plouc, c’est juste que cette mode est difficile à lancer.

Cet été 2006 a vu renaître des émissions cultes des années 90. Ces années peuvent paraître ringardes, puisque la mode est plutôt aux années 70 et 80, n’empêche qu’elles resteront à tout jamais les années de mon enfance. J’ai grandi au rythme des émissions et séries de ces années-là.

La roue de la fortune a fait son grand retour. Mais attention, plus de Michel Robbe, d’Annie Pujol, de Christian Morin, d’Alexandre Debanne, de Frédérique Le Calvez, ou autre Olivier Chiabodo (certains les qualifieront de has-been ; quel terme péjoratif !), place à Christophe Dechavanne, et à l’illustre inconnue Victoria Silvstedt, qui a piqué la place au célèbre Vincent McDoom. Les sommes d’argent à remporter sont nécessairement plus élevées qu’il y a dix ans, mais la déception de tomber sur la case banqueroute est toujours aussi grande, et c’est ce qui fait toute la force du jeu. Durant le premier semestre 2006, ce même Christophe Dechavanne avait également fait revivre le temps d’une soirée ses émissions fétiches Coucou c’est nous et Ciel mon mardi. Preuve encore que de nos jours, les concepts d’émissions sont durs à trouver, Cauet prépare, pour TF1, le Muppet Show, nouvelle version. Là où TF1 réussit ses recyclages, France 3 les loupe avec La classe de François Rollin (succédant à celle de Fabrice), Fa Si La (succédant à Fa Si La Chanter), ou le Kadox (copie de L’académie des 9). Il faut dire que ce sont véritablement les années 90 qui reviennent à l’honneur. Ainsi, avec la popularité dont jouit Dorothée ces derniers temps, nul doute que de nombreuses idées germent dans les cerveaux haut placés de la sphère télé.

La palme d’or revient quand même à France 2 qui a consacré deux soirées de sa grille d’été à des vieilles émissions de jeux télé, le tout animé par Nagui, un fin connaisseur, et Pascal Sellem. Ils ont slalomé entre les jeux cultes du petit écran : Que le meilleur gagne, Questions pour un champion, Fa Si La Chanter (‘na ne na ne na na, na ne na ne na naaaa, Fa Si La Chanter, hé hé hé, hé héééééé’), L’académie des 9, Le juste prix et Une famille en or. Faute d’audience, ce Marathon des jeux télé ne reviendra probablement pas, mais avec cette ferveur étonnante qu’il existe actuellement pour les jeux télévisés des années 90, d’autres essais verront peut-être le jour. Tiens, j’ai envie de vous en faire deviner un. En deux briques (‘tuluduludulu’) : Monument + Egypte… Une idée ? Oui, c’est ça, avec Nefertiti et Pépita ! Ce serait bien de replonger dans ces années là. Ah la la ! Nostalgie, quand tu nous tiens…

Et à quand le retour de Hugo délire ?

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