25 août 2006

Ne pas avoir pied, couler, et se noyer

La Rochelle, 15h53.

Jack : Eh les amis, si on faisait une course dans la piscine pour voir qui est le meilleur ?

Laurent : Qu’est-ce que c’est que cette idée débile encore ? Mon pauvre Jack, y a que toi pour être aussi tordu !

François : Mais si, c’est une très bonne idée !

Dominique : Oui, pourquoi pas. Ça nous détendra.

Ségolène : Bon ben je vais enfiler mon itsi bitsi tini wini tout petit petit bikini.

François : Euh, tu peux pas plutôt mettre ton maillot de bain une pièce avec les grosses fleurs oranges dessus, bébé ?

Ségolène : Bon d’accord mon gros chou.

Laurent : Il est hors de question que je me mêle à votre course.

Jack : Allez, Laurent, s’il te plaît, accepte. Et comme ça, tous les 25 août, on pourra faire « La Fête de l’eau ». Formidâââble, non ?

Laurent : Non. Mais par contre, je veux bien être l’arbitre.

François : Ah non. C’est moi le patron. C’est moi qui arbitre.

Laurent : Soit. Mais je vais tous vous niquer.

Dominique : C’est ça, rêve toujours, mon vieux.

Ségolène : Ça y est je suis prête la première…

François : Bon, eh bien, ne perdons pas plus de temps. Tous en slip de bain.

Bertrand : Quoi ? Vous vous mettez en slip de bain ? Je veux participer.

François : Ok, viens.

Laurent : Ah non. Retourne à Paris, toi.

Dominique : Laurent, tu es vraiment peu ouvert d’esprit.

Laurent : Pfff.

Jack : Bon, on commence ?

François : Oui oui. Alors, tous en place.

Martine : Attendez, attendez. Je veux faire la course aussi, moi.

Ségolène : Mais qu’est-ce qu’elle fout là, cette grosse ?

Laurent : Ouais, retourne à Lille, toi.

Jack : Mais, arrêtez, c’est génial : Martine à la piscine !

Martine : Oui, j’en avais marre d’être à la campagne.

Dominique : Bon, on va peut-être pouvoir commencer, maintenant ?

Lionel : Et moi, on m’oublie ? On veut me larguer ?

François : Mais pas du tout, Lionel, on t’accueille à bras ouverts. Allez, on se met à nos places. Moi je me mets au couloir n°1.

Laurent : Mais je croyais que t’étais l’arbitre, toi ?

François : Oui, mais qu’est-ce qui m’empêche de participer aussi ?

Ségolène : Mais rien mon gros chou. Viens.

François : Attention… Trois… Deux… Un… Faux départ !

Dominique : Putain, Laurent, t’es un vrai tricheur.

Laurent : Ta gueule.

Jack : Allez, redonnons-lui une chance. Plus on est de fous plus on rit !

Martine : Bon d’accord.

François : Trois… Deux… Un… C’est parti.

Commentateur : Hou la la , quel beau départ de Dominique, qui a l’air de se démarquer des autres. On voit au couloir n°1 que François se débrouille très bien aussi. Au couloir n°2, Martine à la piscine a du mal a tenir le rythme ; il faut dire qu’elle a moins l’habitude que les autres. Mais, hou la la, que vois-je ? Laurent essaie de déconcentrer ses voisins en leur faisant des grimaces. Jack est pété de rire et perd l’avance qu’il avait prise sur Ségolène. Au couloir n°7, Lionel ne tient plus la route… Oh la la, il coule… Mais que se passe-t-il pour lui ? Lionel sort de l’eau. Et pendant ce temps, c’est François qui reprend la tête, talonné de près par Dominique. Ah, Lionel fait une allocution. On l’écoute :

Lionel : Je tire les conséquences de cet échec en me retirant définitivement de cette course.

Martine abandonne également, pendant que Jack passe en première position. Laurent, toujours aussi mauvais joueur, donne un coup de boule, par-dessus la barrière flottante, à Bertrand. Echange de mots très violents :

Bertrand : Connard

Laurent : Va te faire enculer, bouffon.

Bertrand : Ça va, j’ai l’habitude.

Ils sont disqualifiés. Mais c’est hallucinant, contre toute attente, c’est Ségolène qui reprend la tête de la course. Combat très difficile entre les protagonistes. La course va se terminer d’une façon très serrée… Et c’est finalement Ségolène qui l’emporte. Elle gagne le trophée de la rose. Dominique est deuxième, Jack est troisième, et François est quatrième.

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