24 avr. 2008

Lumière sur papillon

Comme chaque semaine (il se trouve que cette semaine, ça tomba le jeudi) je décidai de me rendre à la maison de la presse située non loin de chez moi, dans le but non dissimulé d'acheter un magazine télé. Je n'achète pas toujours le même, car j'aime bien goûter à tout. J'aperçois le Télé Star, placé entre le Télé 7 jours et le Télé Z. Et en gros, en très gros même : Cindy Sander Et si c'était ELLE la nouvelle star ?

Je sais, vous allez me dire Quelle idée de parler de Cindy Sander alors que tout le monde en parle! . C'est pas très original. Certes, mais j'ai quand même le droit de donner mon avis, d'autant plus que nous sommes le lendemain de son passage à Baltard. Cindy a fait un effort capillaire considérable depuis son casting à Strasbourg. Elle est plus sobre et ça ne peut que la servir. Je ne pense pas que M6 ait eu envie de ridiculiser Cindy en l'invitant à Baltard. Ou alors quand bien même ce fut le cas, la production s'est vite rendu compte que la jeune femme n'avait pas que des détracteurs, et qu'il ne fallait donc plus l'humilier.

Si elle s'est trouvé en position humiliante, ce n'est qu'à cause de sa prestation approximative de sa chanson. L'énergie était au rendez-vous, le public applaudissait, Cindy était heureuse. Papillon de lumière a de fortes chances de faire un carton : elle m'a trotté dans la tête toute la journée, impossible de m'en débarrasser. Cindy aura donc sa gloire éphémère, et retournera dans sa Lorraine natale. Le ridicule ne tue pas, mais il permet parfois de recevoir un joli petit chèque. Peut-être Cindy a-t-elle été beaucoup moquée, mais affronter tant de critiques sans se dégonfler face aux caméras, c'est une performance très honorable.

22 avr. 2008

Une chronique rien que sur Hélène Segara

Mazette...

Le dernier Flop Ten a fait bondir nombre de lecteurs et trices, (enfin, chiffre de lecteurs et trices, devrais-je dire, puisqu'à l'heure où cette présente chronique est en train d'être tapée par mes petits doigts agiles, le total des commentaires sur le Flop Ten s'élève à sept). Je dois avouer que c'est un peu peu ; je vous encourage donc à continuer de défendre votre artiste préférée, Hélène Segara, en me lynchant, dans les limites du respect, bien entendu.

Mais je suis quelqu'un qui écoute la critique et qui sait se remettre en question. Je suis Rhum Raisin tout de même, j'ai une réputation. La décision a été difficile à prendre, mais j'ai pris mes jambes à mon torse, parce que je ne suis définitivement pas assez souple pour les prendre à mon cou, et j'ai réécouté La moitié de nous, cette fameuse chanson d'Hélène, duotée avec Bruno Pelletier, le Gringoire de Notre-Dame de Paris. Soulignons que je suis consciencieux, et que j'avais bien sûr déjà écouté, à plusieurs reprises, cette chanson avant de la classer, en mon âme et conscience, dans le Flop Ten. Mais cette véhémence avec laquelle sept commentateurs ont défendu bec et ongles crochus leur idole m'a fait réfléchir.

Je peux admettre que cette chanson ne soit pas mauvaise en soi. La preuve, elle n'est QUE neuvième du Flop Ten, ce qui n'est pas catastrophique. Et puis entre nous, Hélène a fait bien pire... (Souvenez-vous de Méfie-toi de moi...) Je peux même écrire sans honte que les couplets sont plutôt sympathiques, avec ces anaphores de "Même" au début de chaque phrase. Néanmoins, il faut mentionner le fait que les refrains ne sont pas bons: la mélodie est molle et les paroles sont plates. Je donne un exemple. "Même si le temps nous laisse alors, je sais ce qui nous blesse encore" Je dois être un peu largué, mais je ne saisis pas. Et pourtant, je suis un grand admirateur des chansons qui abordent le thème du temps. Cette chanson est beaucoup trop abstraite pour moi.

Evidemment, ce n'est que mon avis, et je comprends parfaitement qu'on défende une artiste respectable. Je le fais moi-même pour certains artistes. Mais quand même, si Hélène pouvait nous refaire une bonne chanson pathos comme Tu vas me quitter -que j'adore-, ça pourrait réconcilier tout le monde, non? La moitié de nous, c'est no, j'ai envie de dire... Et puis, je ne veux pas m'acharner sur cette chanson, la pauvre, elle n'a pas besoin de ça, déjà qu'on ne l'entend pas beaucoup. Non, elle a des qualités. Bruno Pelletier, par exemple, il chante très bien. Hélène Segara aussi a des qualités. Par exemple, elle s'appelle Hélène, et c'est un joli prénom...

Il faut quand même souligner que Hélène Ségara est la deuxième personne à déchainer autant de passions dans les commentaires de mes chroniques. Le premier était Quentin Mosimann, juste . Il n'y a aucune réflexion à en déduire, sauf si vous souhaitez en tirer une éventuelle conclusion, et dans ce cas alors, libre à vous, je ne cautionne plus rien. Mais comme je ne suis pas rancunier, je vous propose de vous faire votre opinion en écoutant le morceau.

20 avr. 2008

Baisse l'son, hein

Je ne peux pas vous le cacher. Le Flop Ten est un peu moins excitant à réaliser que le Top Ten. Néanmoins, l'excitation est bien présente. Moindre, mais présente. Je vous propose donc, fièrement, le nouveau Flop Ten de moi, Rhum Raisin.

N°10 - L'incendie - Vanessa Paradis - Sincèrement, Vanessa, ce n'est pas ma tasse de thé. C'est quand même curieux que le précédent album, porté par la chanson Commando, ait plutôt fait un bide, et que Divinidylle soit un franc succès. Des trois premiers extraits, seule la chanson Dès que j'te vois était bonne. L'incendie, c'est trop mou pour être rythmé, et vice versa.

N°9 - La moitié de nous - Hélène Segara & Bruno Pelletier - A l'instar de Vanessa, Hélène n'est pas ma chanteuse favorite, loin de là. Cette chanson mérite d'être dans le Flop Ten, car elle est vraiment mauvaise. Je rappelle bien sûr que cet avis est on ne peut plus objectif...

N°8 - Dernière chance - Soprano & Léa Castel - J'aime les chansons tragiques à la Vitaa. Mais quand ce n'est pas de la qualité, ça se sent immédiatement. La mollesse de Léa Castel, concurrente malheureuse de Sheryfa Luna, rend cette chanson insupportable. En plus, le refrain est encore plus mauvais que le couplet, ce qui n'arrange rien.

N°7 - Hé, biloute! Monte l'son! Hein! - Ch'ti DJ - J'ai découvert cette chanson (doit-on réellement l'appeler ainsi?) en voyant qu'elle était numéro 1 des ventes de singles cette semaine. Je suis donc allé l'écouter sur Internet. Je suis atterré...

N°6 - D'ici et d'ailleurs - Sheryfa Luna - On peut dire que c'est un choc. Après l'excellent Il avait les mots, on tombe bien bas. Le deuxième single était une parenthèse douce comme je les aime. Mais Sherifa revient à ses premières amours, celles pour lesquelles elle a participé à Popstars, l'émission qui aurait dû être un événement, le awrènbi. Et c'est moyen.

N°5 - Let me think about it - Ida Corr feat. Fedde Le Grand - Du gros son pour les d'jeuns qui se déhanchent sur les dancefloors. C'est répétitif, il n'y a pas de mélodie, et ça donne juste mal à la tête.

N°4 - Wanna be startin' somethin' 08' - Michael Jackson feat. Akon - Pour les 25 ans de Thriller, Michael a sorti ce featuring avec Akon en France. J'ignore si c'est un choix judicieux, puisque la chanson passe beaucoup à la radio. En tout cas, il n'est pas judicieux pour moi.

N°3 - Cette fois - Melissa M - J'ai beau essayé d'aimer, je n'y arrive pas. C'est tellement entendu. Et puis, c'est quoi ce pseudo? Melissa M? Pourquoi ne pas avoir de nom de famille? Est-ce que je m'appelle Rhum R, moi? Et pourquoi pas un chanteur qui s'appellerait Arthur H, tant qu'on y est.

N°2 - C'est chelou - Zaho - Si vous n'avez jamais entendu cette chanson, je vous conseille d'aller l'écouter. Vous comprendrez alors mon incompréhension quant à son succès actuel. Florilège de paroles: "J'n'apprécie pas le fait [...] qu'elle plonge dans mes draps vêtue de mon propre pyjama", "Tu diras à cette taspé que j'vais la taper"... Oui, c'est puissant, en effet.

N°1 - Belle demoiselle - Christophe Maé - Au secours! J'en ai marre de l'entendre, cette chanson. On s'est habitué aux trois premiers singles, mais là, non. C'est trop. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, c'est la goutte d'air qui fait exploser le ballon, que dis-je, c'est le bout de gras qui fait craquer le jean.

17 avr. 2008

L'entrée

Depuis que je suis de retour à C., ma vie va à 150 kmh-1. En fait, elle ne va peut-être qu'à 100, mais comme j'avais l'habitude qu'elle aille à 50 en forçant, ça me change. Et je suis même amené à rencontrer des gens importants, avec mon nouveau stage. Discussion intéressante avec un savant médecin, avec un sportif de renom non connu par moi, ce qui montre qu'il est de grand renom...

Le monde dans lequel j'entre par la petite porte est un monde où tout est donné. On rit à de médiocres jeux de mots, on sert des mains, on feint d'être occupé. En compagnie d'initiés, j'ai déjeuné avec le préfet. Le menu fut assez banal, et les conversations furent un peu trop sérieuses à mon goût, mais qu'importe, c'est nouveau, donc ça me plaît.

Vous me direz que ce petit texte est un peu flou. J'en conviens.

15 avr. 2008

C'était doux (jeu de mots fort mauvais)

Pour faire de la bonne musique, il ne suffit pas d'être beau. Toutefois, on peut aussi être beau et faire de la musique de merde. (Non, cesse d'insister, toi, devant ton écran, je ne citerai pas MP)

Et puis parfois, on peu avoir un physique avantageux, faire de la musique tout à fait potable, et ne pas forcément exploser les ventes d'albums.



A quoi est dû cette quasi non reconnaissance? A des yeux délavés qui font trop penser à des yeux de métèque façon Moustaki? A une barbe de trois jours qui fait trop penser à une aisselle épilée et accidentellement oubliée depuis douze jours? A des épaules qui font trop penser à celles de Laure Manaudou (mais en moins volumineuses quand même)? A un début de titre qui fait trop penser à une chanson actuelle de Leslie Feist? A un prénom de trois lettres qui inspire la non crédibilité artistique, à l'instar d'un membre de jury dans une émission musicale qui ne mérite pas qu'on la cite tant elle est décevante? Difficile de trouver une raison.

Et pourtant le jeune Edu aura dû subir des humiliations avant de tenter un come sans le back. Il n'a participé qu'à la version espagnole de Notre-Dame de Paris, ce qui est quand même ultra moins bien que ce qu'a pu faire une Tina Arena ; il s'est fait voler la vedette par un latin lover complètement loco loco ; et il a montré à la France entière qu'il transpirait (beaucoup) sous les bras à chaque fois qu'il donnait un cours à Dammarie-lès-Lys. Injustice serait de ne retenir que ces pointilleux détails de la vie d'Edu (vous voyez, rien qu'en prononçant vie d'Edu, ça fait pas sérieux). Edu ne mise pas tout sur le physique et veut montrer qu'il sait faire de la musique très écoutable, sans pour autant aller quémander trois petits sons au Dieu Timbaland. La chanson tourne depuis plusieurs semaines sur les ondes. Maintenant il faudrait juste que le public suive.

(A défaut du clip, on peut écouter...)

10 avr. 2008

Eaux de roses

Bien sûr, Betty avait réussi à gommer l'image persistante de Lisa dans les mémoires. Lisa et Betty sont différentes. Alors que Betty est assez sure d'elle, dynamique et plutôt heureuse dans ce qu'elle fait, Lisa était plus timide, plus mélancolique et plus rêveuse. Mais ce qui manque le plus aux prudes oreilles des téléspectateurs de TF1 pendant l'après-midi, c'est ce petit air entêtant et divin. C'est le destin de Lisaaaaaa... Le destin de Lisaaaa, qu'il tient entre ses doigts... Les séries allemandes n'ont pas toutes le droit à un générique aussi réussi. Lisa Plenske a de quoi être fière face aux Claudia Fischer et autres Max Zander. Elle a un générique tout beau, adapté pour faire plaisir aux pretty frenchies, ou plutôt aux hübsche Franzosen, ce qui devient forcément beaucoup moins glam.

Mais voilà, M6 a dégainé sa propre Lisa. Une Lisa en moins moche, mais en bien moins attachante. La Lisa de M6 s'appelle Diana Sommer et patine tous les après-midis vers 17h, à l'heure où les petits Français - les kleine Franzosen, donc - rentrent de l'école et vont prendre leur goûter, un délicieux morceau de pain d'épices préparé avec amour par Mutti. Non, cette chronique n'est pas un prétexte blâmable destiné à montrer que je connais trois mots en allemand (et que j'en ai oublié une quantité incalculable), il s'agit juste de défendre les valeurs de la belle chanson française. Or la belle chanson française se décline sous diverses formes. Le générique de séries télé en fait partie. Et la petite chaîne qui a fini de monter l'a bien compris : même si elle diffuse une série cheap de manière à contrer directement les aventures du demi-frère de Lisa, elle lui attribue une chanson tubable. Aussi inconnue qu'Alexandra Lucci, Julianne Deville a été choisie pour chanter La vie n'est plus qu'un jeu, générique de la série Le rêve de Diana. Basée sur le champ lexical du jeu, la chanson est enjouée.

Julianne Deville - La vie n'est plus qu'un jeu
envoyé par rhumraisin

On dirait du Lorie d'avant-tecktonik (et l'idée aurait pu être bonne, puisque c'est quand même notre seule chanteuse à avoir patiné dans son jeune temps), mais ce n'est pas elle. Le passage ou Julianne chante Tu joues à cache-cache est absolument délicieux. On dira que la chanson est un peu répétitive, mais peu importe, elle réussit à entrer dans le cerveau (détruire quelques cellules, éventuellement) et à ne plus en sortir. En cela, Le rêve de Diana marque un bon point. Ce n'est pas le cas de tout le monde...

Générique Le destin de Bruno
envoyé par rhumraisin

Il ne faut pas tirer sur une ambulance, même si Bruno n'est probablement pas une ambulance. Certes, le style musical est très différent de celui du Destin de Lisa, mais quelle idée d'avoir gardé ce rose pétant pour écrire le titre de la série. N'importe quoi! Il faut du bleu pour les garçons, tout le monde le sait. Le rose, c'est bon pour les Malabar à la fraise, Barbara Cartland, les barbes à papa, et les vestes de Mika, mais pas pour les garçons, enfin! On se sait plus où sont les vraies valeurs de nos jours. Alors pour se réconforter, on se fait un petit Destin de Lisaaaaaa...

9 avr. 2008

Et on se prend la main...

Le torse nu de Thomas Beatie a été maintes fois placardé sur les murs de la toile. Au-delà de l'esthétique irréprochable de la photo se pose une question : c'est quoi, ça ? Le ça étant évidemment le torse nu de Thomas Beatie ainsi que Thomas Beatie lui-même, puisque un torse tout seul, ce n'est qu'un bout de peau avec deux tétons, et ça n'a aucun intérêt - du moins dans le cadre de ce sujet.

Thomas Beatie est cet homme enceint qui revendique son bonheur de porter un enfant. Sans parler de la polémique s'agitant autour de ce garçon, Thomas amorce l'égalisation du genre masculin. Non, je ne parle pas du fait qu'un homme puisse porter un enfant, quelle idée. Je parle du mot enceint. C'est extrêmement jouissif d'employer un mot finalement assez peu usité, mais que tout le monde comprend. Ce n'est que le féminin d'enceinte, qui n'a rien à voir avec le mot baffle. Au passage, doit-on rappeler qu'on dit bien UN baffle et non UNE baffle ? Ah, cette ingratitude envers les genres, ça mériterait des baffles.

Prenons une sage-femme. Mon ami Larousse précise qu'il s'agit d'une "praticienne exerçant une profession médicale à compétence limitée au diagnostic et à la surveillance de la grossesse et à la pratique de l'accouchement eutocique". Savoir ce qu'eutocique signifie nous importe peu. Si toi, lecteur, ou toi, lectrice, tu sais ce qu'eutocique veut dire, tant mieux pour toi, mais là, pour le coup, ça ne nous intéresse pas. Le mot important est praticienne. Une sage-femme serait donc nécessairement une femme. Logique, me direz-vous. Mais, les hommes ont également le droit de se tenir debout devant les jambes généreusement écartées d'une inconnue prise par les douleurs de l'enfantement, non ? Il ne sera pas un sage-homme, mais un homme sage-femme. Parce qu'on ne change pas de nom, comme ça, juste pour faire plaisir à ces messieurs. A-t-on déjà vu une femme homme-grenouille s'appeler femme-crapaud ?

Thomas Beatie est enceint, grâce à une insémination artificielle. Devenu officiellement un homme, il a gardé ses organes reproducteurs féminins. Difficile d'imaginer Thomas Beatie nu, et d'ailleurs, ce serait du voyeurisme absolument méprisable. Un peu comme tous ces internautes, qui avaient remué ciel et terre, après avoir découvert le secret trop vite découvert d'Erwan de Secret Story, pour tenter de voir à quoi ressemblait un dicklit. Je vous encourage vivement à ne pas aller chercher des photos de dicklit, vous risqueriez d'en trouver.


Source : nouvelobs.com

Le transsexualisme est une noble cause. Se battre pour se sentir bien dans sa peau est un noble combat. Si Gérard veut s'appeler Madame, il fait comme il veut. Et si Bernadette veut devenir un Monsieur, qu'elle le fasse. Un homme enceint, un esthéticien, une prêtresse, une videuse de boîte... Où est le problème ?

(Et comme je suis quelqu'un de gentil, je ne te laisse pas dans l'ignorance : Larousse explique gentiment qu'eutocique signifie "relatif à l'eutocie". Merci qui ?)

8 avr. 2008

Plus plus là là (titre incompréhensible si tu n'y mets pas d'intonation)

On a beau avoir du boulot, d'autres petits chatons à fouetter, les priorités, ça ne se commande pas. Or, what a coincidence (!), le Top Ten est une priorité. Voici les dix chansons les plus top du moment (top, forcément, puisqu'elles sont choisies par moi, intrinsèquement top).

N°10 - Mercy (Yeah, yeah, yeah) - Duffy - Elle m'a été présentée comme une nouvelle Amy Winehouse. Résultat, je n'ai pas daigné l'écouter. Et pourtant, cette chanson, avec ses relans d'années soixante, est plutôt sympathique.

N°9 - La lettre - Renan Luce - Cette chanson est arrivée en radio depuis bien longtemps, mais comme elle est toujours diffusée, et que je la chante de plus en plus en fort lorsque je l'entends, je me permets de la placer dans ce Top Ten. Elle n'y a peut-être plus véritablement sa place, mais je m'en bats les steaks comme ils disent.

N°8 - Le vent de l'hiver - Raphaël - La force du retour du chanteur à la voix de pré-pubère est qu'il est marqué par deux rythmes très distincts dans le morceau. Tantôt lent et saccadé, tantôt rapide et festoyant. Rien que pour ça, c'est fabuleux.

N°7 - Il avait les mots - Sheryfa Luna - Même si les paroles sont parfaites, même si la mélodie est mélancolique à souhait, Sheryfa ne peut pas rester indéfiniment première du Top Ten. Malheureusement pour elle, avec la daube qu'elle nous sort en troisième single, elle risque de ne plus trop fréquenter les dix places de mon classement. Paix à son âme.

N°6 - In my arms - Kylie Minogue - Le refrain de cette chanson est on ne peut plus efficace. Evidemment, Kylie est une professionnelle. Elle sait viser juste pour son public.

N°5 - Repenti - Renan Luce - Eh oui! Rares sont ceux qui parviennent à avoir deux titres dans le Top Ten. Il faut seulement dire que là, on est en présence d'un chef-d'oeuvre, tout simplement. Dommage que trop peu de radios diffusent ce titre.

N°4 - Tired of being sorry - Enrique Iglesias feat. Nâdiya - Toutes les chansons d'Enrique sont généralement plaisantes. Or elles ne sont pas vraiment susceptibles d'intégrer le Top Ten. Or là, il s'est allié à l'interprète du génial Amies-ennemies (there is no one to blame, so we can play the game...). L'addition de leur talent (non, effectivement, je ne mets pas de s à leur, ni à talent, d'ailleurs, mais c'est uniquement pour accorder le substantif avec le déterminant placé juste avant) leur offre cette jolie quatrième place.

N°3 - About you now - Sugababes - Le morceau est très rythmé, très frais, et très agréable. Si j'osais, je dirais que mon moment préféré est le tout dernier About you now que je fredonne inlassablement à voix que-veux-tu. Allez, j'ose : mon moment préféré est le tout dernier About you now que je fredonne inlassablement à voix que-veux-tu.

N°2 - Worried about Ray - The Hoosiers - La dernière fois que j'ai aimé un groupe qui commence par H, c'était Hoobastank. Parce que non, je n'ai jamais aimé Mmmbop, désolé. Worried about Ray est dynamique et très plaisant. C'est tellement bien que ça donnerait presque envie de danser sur la table du salon, nu, en faisant du air guitar.

N°1 - Tu n'es plus là - Amel Bent - Ce n'est que cinq mois après son lancement que cette chanson reçoit le succès qu'elle mérite. On ne le dira jamais assez, mais Amel Bent tient là sa plus belle pépite d'or, mieux encore que Nouveau Français Ma philosophie ou Ne retiens pas tes larmes.