Et puis parfois, on peu avoir un physique avantageux, faire de la musique tout à fait potable, et ne pas forcément exploser les ventes d'albums.
A quoi est dû cette quasi non reconnaissance? A des yeux délavés qui font trop penser à des yeux de métèque façon Moustaki? A une barbe de trois jours qui fait trop penser à une aisselle épilée et accidentellement oubliée depuis douze jours? A des épaules qui font trop penser à celles de Laure Manaudou (mais en moins volumineuses quand même)? A un début de titre qui fait trop penser à une chanson actuelle de Leslie Feist? A un prénom de trois lettres qui inspire la non crédibilité artistique, à l'instar d'un membre de jury dans une émission musicale qui ne mérite pas qu'on la cite tant elle est décevante? Difficile de trouver une raison.
Et pourtant le jeune Edu aura dû subir des humiliations avant de tenter un come sans le back. Il n'a participé qu'à la version espagnole de Notre-Dame de Paris, ce qui est quand même ultra moins bien que ce qu'a pu faire une Tina Arena ; il s'est fait voler la vedette par un latin lover complètement loco loco ; et il a montré à la France entière qu'il transpirait (beaucoup) sous les bras à chaque fois qu'il donnait un cours à Dammarie-lès-Lys. Injustice serait de ne retenir que ces pointilleux détails de la vie d'Edu (vous voyez, rien qu'en prononçant vie d'Edu, ça fait pas sérieux). Edu ne mise pas tout sur le physique et veut montrer qu'il sait faire de la musique très écoutable, sans pour autant aller quémander trois petits sons au Dieu Timbaland. La chanson tourne depuis plusieurs semaines sur les ondes. Maintenant il faudrait juste que le public suive.
(A défaut du clip, on peut écouter...)
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