8 août 2010

Toi, lecteur, que je n'ai jamais eu

Il y a des moments où l'on se sent assez seul pour pouvoir oser faire les choses les plus folles, le genre de choses qu'il est totalement impensable de confier, même en secret, à quelqu'un. Des choses que l'on écrit, des sites que l'on consulte, des gens que l'on piste, des pensées que l'on a. Et puis il y a les blogues qui n'ont absolument aucun lectorat, hormis son auteur (ce qui peut paraître pathétique, mais attendez donc la fin de ce texte). Enfin, quand je dis aucun lectorat, je ne veux pas que tu te froisses, toi qui lis ces mots (si si je sais que tu lis...), mais il semble bien qu'un site personnel sans publicité, sans bouche à oreille ne bénéficie pas d'un public bien large. Cher lecteur, chère lectrice, si tu es tombé(e) sur ce blogue, c'est parce que tu as tapé une recherche sur google, en pleine quête d'information sur Karine Clindoeil, sur Régis Olivier, sur Clara Oleg ou sur la discographie de Brigitte Lahaie, ou bien que tu as vu ce lien mystérieux sur ma page Facebook, mais pour cela, il faut vraiment que tu sois allé sur mon profil, ce qu'on ne fait pratiquement jamais, ou encore que tu as vu ce même lien mystérieux sur ma page Twitter, ce qui serait encore plus étonnant puisque encore aurait-il fallu que tu en connusses l'existence, et donc, dans ce(s) cas, sache que tu as particulièrement du bol. Je change de paragraphe, pour aérer et te faciliter la lecture.

L'avantage quand on est seul et qu'on n'a aucun lectorat, c'est qu'on n'a pas besoin d'être toujours percutant et pertinent. On peut donc écrire une chronique qui ne mène à rien comme celle-ci, si ce n'est d'oser attirer encore des futurs internautes déçus en leur montrant des photos de Julian Bugier torse nu, des seins de Céline Bosquet, du pénis de Léo de Secret Story, ou de Cindy Lopes nue. Je peux même soliloquer à propos des livres simples et distrayants d'Amélie Nothomb que je lis lors de mes voyages en train, qui demeurent nombreux, même depuis la fin de mes études. Enfin bon... S'il te vient une idée de commentaire, cher lecteur, chère lectrice, ne te prive pas quand même, ça pourrait éventuellement me faire plaisir. (Et même si on est en 2019 et que ce blogue est devenu un succès et un carrefour Internet, beaucoup commenté, lu et apprécié, et que tu te prends à relire tous les billets que tu n'as pas lu car tu n'étais pas là au tout début, tu as le droit de commenter celui-ci précisément, je te remercierai personnellement)

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