Il y a des gens qui démarrent mal dans la vie. Le patronyme est très important. Et pourtant, tout le monde peut faire carrière avec un nom de famille pourri. Comme Jean-Claude Bourret, Isabelle Boulay ou Jamel Debbouze. Il vaut mieux s'appeler Belle par exemple. Ma transition n'est absolument pas tirée par les cheveux, d'autant que finalement, se prénommer Marie-Paule, c'est pas non plus la grande joie. (Pardon à toutes les Marie-Paule - nombreuses, certainement - qui lisent ces chroniques, et j'en profite pour saluer toutes les Roberta, Josiane, Marie-Bernadette, Eugénie et Jacob (si, ça existe aussi chez les femmes) : Salut!)
Où en étions-nous ? Ah oui, Marie-Paule Belle. Tout le monde connaît la formidable Parisienne qui est si géniale à chanter, avec les mots schizophrène, nymphomane, grief, hystérique, masochiste ou encore libido que je ne comprenais pas étant plus jeune, mais que j'adorais prononcer. Marie-Paule Belle est une interprète française pleine de dérision, et de profondeur, ce qui est moins connu, et c'est dommage. Bien sûr, sa carrière ne se résume pas à La Parisienne ; il y a notamment Wolfgang et moi, La biaiseuse, et l'album consacré à Barbara. Mais de toute façon, personne ne connaît, alors pourquoi s'y attarder, hein?
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