La vie n’est qu’une entité absurde où flottent les violons mélancoliques de l’incohérente amnésie. Parfois, dans la pénombre lyonnaise, qui est parfois nantaise, les journées sont d’une anormalité alarmante. Pourquoi la vie est-elle si compliquée ? Où se cache la vérité ? Mais qui est la belette ? Veux-tu ne pas m’épouser ? En quoi le besoin se matérialise-t-il par le désir ? Quelle est la couleur du sang froid ? Où est passé le soleil de l’été ?
Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou non que la presse parle davantage des querelles du parti socialiste que des problèmes au Nord-Kivu. Toute la vie est absurde. Personne ne s’étonne que R. se rapproche de E., alors que R. est pour moi. Personne ne comprend les réelles raisons du départ des saumons en Alaska, aussi absurde que de trouver Mickaël Vendetta bogosse.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Qui vole un bœuf n’amasse pas mousse. J’ai réalisé post-mortem que j’avais passé dix minutes de ma journée à discuter avec Bryan Le Cap, alors que j’aurais mille fois préféré passer dix minutes de ma journée autrement accompagné.
Absurdités je vous hais, pardon.
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