(Prépare-toi, cher lecteur, chère lectrice, à voir une photo
sur laquelle j’apparais à la fin de ce billet
#TeasingDeMalade)
sur laquelle j’apparais à la fin de ce billet
#TeasingDeMalade)
Aux belles heures de ce blogue, je parlais beauté, beauté, beauté, parfois même beauté, voire beauté ou encore beauté. Vous comprendrez bien que sur près de 450 chroniques, ce thème n’a été récurrent qu'une dizaine de fois, ce qui en fait automatiquement un thème marginal. C’est la raison pour laquelle, compte tenu du fait qu’il n’a été que marginalement abordé pendant ces cinq années, je m’autorise à en parler aujourd’hui.
Lassé d’imaginer que les gens qui croisent mon regard pourraient penser que je suis un peu boudiné dans mes chemises à carreaux à manches longues, j’avais deux solutions. La première était d’acheter des chemises taille L, ce qui est totalement inimaginable ; ce serait comme concéder de rencontrer Nagui sur le plateau de Tout le monde veut prendre sa place alors qu’on rêve d’un décor plus sombre avec des musiciens qui jouent de la musique. La deuxième solution était de perdre des kilos.
Il m’a bien fallu admettre que cette deuxième solution était plus adaptée à l’idée que je me faisais de la beauté. Heureusement, cet été n’a pas été aussi chaud que l’annonçaient Evelyne Dhéliat et Catherine Laborde en cuir. Du coup, je n’ai pas eu trop à me battre contre ma diapnophobie. Pour perdre du poids, j’avais deux solutions. La première était de faire un régime à la Dukan ou à la Weight Watchers. Mais en été, il est totalement intolérable de ne pas manger de glace(s) le soir. La deuxième solution était donc de faire du sport.
Je suis rarement motivé pour faire du sport. Et pourtant mon passé de sportif est glorieux : sept ans de patinage, trois ans de natation, deux ans de tennis, six mois de football (eh ouais !). Pour aider mon corps à éliminer de la masse graisseuse, j’avais deux solutions. La première était d’aller faire du sport dans un club de fitness. Je m’y suis rendu. Avec mon t-shirt ample et mon bas de jogging large, j’avais l’air d’un gros à côté de tous les kékés en débardeur et collant en lycra. Après deux heures de vélo, d’abdos et d’engins qui musclent les biceps, j’étais crevé. La deuxième solution était d’aller courir régulièrement.
J’ai bien sûr opté pour cette deuxième solution. Ce n’est pas que l’envie d’aller courir m’étreint fougueusement tous les deux jours, mais la perte de deux kilos (bon, en deux mois, certes) me motive avec énergie, hit music only. Dans mon complexe sportif des C., à deux pas de chez moi, à C., je rencontre régulièrement des athlètes qui font deux tours quand j’en termine un difficilement, des grosses dames qui obligent leur maillot à user leur élasticité, et des ados qui matent les autres ados qui font du sport.
Parce que je suis dans un bon jour, je t’offre, cher lecteur, chère lectrice, une photo qui se rattache à mon passé de sportif de haut niveau. Non, ce n’est pas une photo de moi en slip de bain lorsque je faisais de la natation. Non, ce n’est pas une photo de moi sur un court de tennis, ma belle raquette orange dans la main droite. Non, ce n’est pas une photo de moi en short et en crampons, un ballon au pied (ai-je au moins touché une seule fois le ballon de foot en six mois?). Il s’agit effectivement d’une photo de moi à la patinoire, prouvant bien que, parfois, j’ai terminé premier, en compétition...
Ready ?
Tadam...
Et voilà !
Photos chopées sur tv5.org, univ-montp1.fr et chez moi.