31 juil. 2011

Va y avoir du sport

(Prépare-toi, cher lecteur, chère lectrice, à voir une photo
sur laquelle j’apparais à la fin de ce billet
#TeasingDeMalade)


Aux belles heures de ce blogue, je parlais beauté, beauté, beauté, parfois même beauté, voire beauté ou encore beauté. Vous comprendrez bien que sur près de 450 chroniques, ce thème n’a été récurrent qu'une dizaine de fois, ce qui en fait automatiquement un thème marginal. C’est la raison pour laquelle, compte tenu du fait qu’il n’a été que marginalement abordé pendant ces cinq années, je m’autorise à en parler aujourd’hui.

Lassé d’imaginer que les gens qui croisent mon regard pourraient penser que je suis un peu boudiné dans mes chemises à carreaux à manches longues, j’avais deux solutions. La première était d’acheter des chemises taille L, ce qui est totalement inimaginable ; ce serait comme concéder de rencontrer Nagui sur le plateau de Tout le monde veut prendre sa place alors qu’on rêve d’un décor plus sombre avec des musiciens qui jouent de la musique. La deuxième solution était de perdre des kilos.

Parfois, Nagui a le sourire inspiré

Il m’a bien fallu admettre que cette deuxième solution était plus adaptée à l’idée que je me faisais de la beauté. Heureusement, cet été n’a pas été aussi chaud que l’annonçaient Evelyne Dhéliat et Catherine Laborde en cuir. Du coup, je n’ai pas eu trop à me battre contre ma diapnophobie. Pour perdre du poids, j’avais deux solutions. La première était de faire un régime à la Dukan ou à la Weight Watchers. Mais en été, il est totalement intolérable de ne pas manger de glace(s) le soir. La deuxième solution était donc de faire du sport.

Je suis rarement motivé pour faire du sport. Et pourtant mon passé de sportif est glorieux : sept ans de patinage, trois ans de natation, deux ans de tennis, six mois de football (eh ouais !). Pour aider mon corps à éliminer de la masse graisseuse, j’avais deux solutions. La première était d’aller faire du sport dans un club de fitness. Je m’y suis rendu. Avec mon t-shirt ample et mon bas de jogging large, j’avais l’air d’un gros à côté de tous les kékés en débardeur et collant en lycra. Après deux heures de vélo, d’abdos et d’engins qui musclent les biceps, j’étais crevé. La deuxième solution était d’aller courir régulièrement.

Oh non, ce n'est pas sur cette photo que j'apparais

J’ai bien sûr opté pour cette deuxième solution. Ce n’est pas que l’envie d’aller courir m’étreint fougueusement tous les deux jours, mais la perte de deux kilos (bon, en deux mois, certes) me motive avec énergie, hit music only. Dans mon complexe sportif des C., à deux pas de chez moi, à C., je rencontre régulièrement des athlètes qui font deux tours quand j’en termine un difficilement, des grosses dames qui obligent leur maillot à user leur élasticité, et des ados qui matent les autres ados qui font du sport.

Parce que je suis dans un bon jour, je t’offre, cher lecteur, chère lectrice, une photo qui se rattache à mon passé de sportif de haut niveau. Non, ce n’est pas une photo de moi en slip de bain lorsque je faisais de la natation. Non, ce n’est pas une photo de moi sur un court de tennis, ma belle raquette orange dans la main droite. Non, ce n’est pas une photo de moi en short et en crampons, un ballon au pied (ai-je au moins touché une seule fois le ballon de foot en six mois?). Il s’agit effectivement d’une photo de moi à la patinoire, prouvant bien que, parfois, j’ai terminé premier, en compétition...








Ready ?










Tadam...








Et voilà !


Je pense que Brian Joubert m'a tout piqué


Photos chopées sur tv5.org, univ-montp1.fr et chez moi.

20 juil. 2011

Divas divines

Ça tourne dans ma tête dirait un chanteur de funky music. Comme je n’en suis pas un, je dirais plutôt Ça se bouscule dans ma tête. Mais comme je ne suis pas non plus un chanteur à voix de coq, je ne dis rien. Je vois bien que mon équilibre intellectuel n’est plus ce qu’il était. Depuis que j’ai un nouveau téléphone, je suis obligé de classer mes sms autrement qu’avant et ça me perturbe fortement. Je n’aime même plus me regarder dans un miroir quand j’en rencontre un. Je suis fatigué le soir et j’ai envie de me coucher tôt. Et surtout, je suis en train d’adorer de la musique qui est loin de celle que j’écoute habituellement.

Oh bien sûr, je ne dis pas que je ne me ferai plus jamais un petit Johnny Johnny entre deux émissions télé, un petit Je veux vivre en attendant le bus ou un petit Même si tu revenais avant de m’endormir en play-backant à l’envi dans mes draps qui sentent bon la lessive de Maman.

Depuis trois jours, Arte propose à 18h30 des portraits de Queens of Pop. Même si mes Queens of Pop à moi s’appellent plutôt Karen Cheryl, Dorothée, Lara Fabian, France Gall, Shy’m ou Patrick Juvet, je peux comprendre que celles dont parle la 7 sont un peu moins francophones que les miennes. En rentrant du bureau, je regarde avec intérêt, et en différé (je précise, pour te montrer, lecteur, lectrice, à quel point mon métier me prend du temps et m’oblige même à rentrer tard chez moi, m’empêchant de prendre des cours de violon, ce qui, après tout, n’est pas bien grave puisque je n’ai pas de violon) ces reportages sur Arte.

Lundi, c’était le portrait d’Aretha Franklin. J’ai découvert Aretha dans une chanson du deuxième album des 2 Be 3. Filip clamait qu’il chantait « tous les standards d’Aretha » quand il était ado avec ses potes. C’est ainsi que j’ai cru, pendant un temps, que l’inspiration des 2 Be 3 était puisée dans le répertoire d’Aretha Franklin. Puis, par déduction, j’imaginais qu’Aretha Franklin chantait des chansons qui ressemblaient vaguement à Partir un jour ou Donne. Mais en anglais. Leaving one day et Give, donc. Bon, mon esprit éclairé a vite compris que leur musique était finalement assez éloignée l’une de l’autre.




Mardi, Diana Ross était à l’honneur. J’ai l’impression de connaître un peu plus Diana qu’Aretha. C’est peut-être parce que je pense connaître plus de chansons. Ce n’est pas seulement la voix impressionnante des chanteuses qu’Arte met à l’honneur qui ont fait d’elles des icônes, c’est aussi leur personnalité et leur vie. Toutes les périodes glorieuses de la vie de Diana Ross sont intéressantes : sa période Motown avec les Supremes, sa carrière au cinéma, son retour en grâce durant la période disco. Diana, c’est un peu une Sheila puissance dix.



Aujourd’hui, la vedette était Donna Summer. Chacune des reines de la pop choisies par Arte a quelque chose de singulier qui la rend mythique. En voyant défiler la vie de Donna en images, le néophyte que je suis aura forcément remarqué que le blasphème est né bien avant Madonna, la lascivité est née bien avant Britney Spears, la provocation est née bien avant Lady GaGa et la Sensualité est née bien avant Axelle Red.

Suivront Kate Bush demain soir, Madonna vendredi, Debbie Harry (Blondie) lundi 25, Britney Spears mardi 26, Mariah Carey mercredi 27, Lady GaGa jeudi 27 et Beyoncé vendredi 28. THE Queen of Pop sera désignée le dimanche suivant, après un sondage réalisé sur le site d’Arte au début de l’année.

J’aurais bien sûr adoré que cet éventail d’artistes féminines soit plus large et dure tout l’été. Il me manque des légendes country des années 50/60 comme Ella Fitzgerald, Patsy Cline, Billie Holiday… Et puis des stars qui auraient mérité leur place parmi les Queens of Pop et que je ne connais pas assez : Joni Mitchell, Janis Joplin, Bette Midler, Dionne Warwick, Barbra Streisand, Cher, Whitney Houston, Cyndi Lauper et Kylie Minogue.

Ce très bon programme m’a mis en appétit musical. Pour la peine, je vais m’écouter un petit Céline.

Photos chopées sur arte.tv

4 juil. 2011

Sors un peu de ta bulle

J’aimerais porter la moustache un jour. Une moustache fine horizontale aux deux tiers sous le nez. En la rasant, je pourrai ainsi prendre du plaisir en me disant que la moustache, c’est assez laid, et être heureux et soulagé à l’idée de la faire disparaître de mon si pur visage. Cette introduction n’a strictement rien à voir avec la suite de ce billet, et pour te le prouver, chère lectrice, cher lecteur, je vais te présenter le nouveau Top Ten, qui est, cet été, de grande qualité.

N°10 – Simple Plan feat. Marie Mai – Jet lag J’aime assez rarement du pop-rock ; cette dixième place est à souligner. J’ai été assez surpris de ne percevoir aucune once d’accent dans la prononciation du chanteur de Simple Plan. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’en fait, les Simple Plan parlent français aussi bien que Céline Dion puisqu’ils viennent de Montréal. Le chanteur s’appelle même Pierre Bouvier. On peut difficilement faire un nom plus francophone. D’où son non-accent.


N°9 – Aylin Prandi – 24 000 baci J’ai entendu cette chanson sur quatre radios différentes, et j’ai été vite emporté par la rapidité et la précision des riffs de guitare. On a assez rarement l’occasion d’écouter la langue italienne dans ce type de chansons : c’est souvent plus sirupeux. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’en fait, il s’agit d’une reprise d’une chanson d’Adriano Celentano, l’homme qui a composé plein de tubes pour Dalida, Dassin ou Vilard.


N°8 – Élisa Tovati feat. Tom Dice – Il nous faut La ballade manque un peu d’un refrain accrocheur, mais se laisse écouter avec un plaisir immense. La voix de Tom surpasse incontestablement celle d’Élisa, que j’aime pourtant. Le pont musical au violon est mélancolique à souhait et j’adore. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’en fait, Tom Dice n’est pas francophone, malgré sa belgitude, mais bien néerlandophone. Ce qui lui donne un charmant accent.


N°7 – Ycare – Lap dance Je crois que cette chanson a véritablement pris son envol. Je me souviens encore avoir A-DO-RÉ cette chanson, dès ma première écoute il y a quelques mois. Depuis Nouvelle Star, depuis Alison et J’y crois encore, je trouve l’univers d’Ycare enivrant. . Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’en fait, Ycare se prénommait Assane. D’où son pseudo, Ycare As.
Là.

N°6 – Anggun – Je partirai Cette chanson est une bouffée d’air frais, de vent du large, d’eau salée, de saga d’été à la Dolmen. Anggun est allée puiser dans son inspiration tout droit sortie des années 90, pour nous sortir une sœur de La neige au Sahara et d’Au nom de la lune. Certes, ça ne sonne pas très 2011, mais c’est revivifiant. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’en fait, le mélange de la sublime voix d’Anggun avec la sublime voix de Thierry Amiel était sublime dans N’oubliez pas les paroles ! Un duo me plairait bien.


N°5 – Mylène Farmer – Lonely Lisa Il s’agit de la première chanson extraite de Bleu noir que j’aime bien. A vrai dire, après quelques écoutes, force est de constater que je n’écoute absolument pas les paroles que chante Mylène. Jamais. Je me suis fait à l’idée que je ne comprenais pas ce qu’elle chante. Et pourtant, il semble que celles de Lonely Lisa soient plutôt perceptibles. Cette cinquième place tient donc surtout à la mélodie, très efficace. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’en fait, le clip ne m’aidait absolument pas à comprendre davantage le sens de cette chanson.


N°4 – Keen’V feat.SAP – J’aimerais trop Je le confesse : j’ai toujours été attiré par les daubes de l’été. J’ai aimé K-Maro. J’ai aimé Tribal King. J’ai aimé NZH. J’ai aimé Jessy Matador. J’aime donc Keen’V, qui va ainsi peut-être permettre au prénom Valérie de revenir au goût du jour. Certains passages de cette chanson sont savoureux. Mon préféré reste : ça a même joué sur ma libido ho-ho-hoQuelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’en fait, j’étais complètement fan des petits bruits d’orgasme qu’on entend après chaque occurrence du mot Valérie.


N°3 – Nolwenn Leroy – Brest Deuxième plus belle chanson de Bretonne, juste après Je ne serai jamais ta Parisienne. On a beau ne pas être Breton, on ne peut pas rester insensible à cette mélodie et à ces Tonnerres tonnerres tonnerres de BrestQuelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’en fait, Miossec, l’auteur de cette chanson, ressemblait plus à Mister Renard qu’à Docteur Renaud.


N°2 – M Pokora – A nos actes manqués Je ne sais pas ce qu’en pense Jean-Jacques Goldman, mais je trouve que M Pokora ne dénature absolument pas cette chanson, et lui donne même un nouveau souffle, ensoleillé et léger. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’en fait, je n’avais rien d’autre à dire, là, maintenant, alors tant pis, je me tais.


N°1 – Mika – Elle me dit Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaa… Je n’écoute que ça depuis 3 jours. Enfin une chanson originale en français. Je retrouve ses intonations, ses aigus, ses rythmes. Mika est un garçon génial qui mérite de ne pas devenir has-been, alors il faut continuer de le soutenir. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’en fait, cette chanson me faisait penser à Yelle, par moment. En mieux, bien sûr.
Là.