Hier soir, une amie m’a dit quelque chose qui m’a fait réfléchir. C’est une amie que je connais depuis la maternelle; nous nous connaissons donc très bien (enfin, je la connais certainement plus qu’elle ne me connaît, mais c’est assez normal dans mon entourage). Elle m’a dit, la la la la la la la la la, (Cali, sors de mes mots), J’ai rêvé de toi. Je n’ai rien fait pour ça, mais jusque là, rien de surprenant, c’est une situation qui arrive parfois lorsqu’on me rencontre. C’est la suite qui est un peu plus troublante. J’ai rêvé de toi, papa. Non, elle ne m’appelle pas papa, c’est juste qu’elle m’a vu avec un bébé. C’est troublant, parce que je me sens jeune encore. Tu avais un petit garçon et tu tirais la poussette. Et c'était trop chou. Evidemment je ne doute pas que c’était trop chou. Il paraît que mon petit garçon était trop chou, trop mignon. J’ai bien sûr ajouté, avec la modestie que l’on me connaît, Il tenait de son père. C’était trop émouvant, il avait les mêmes yeux que toi. Oh, le bienheureux. Mais je sais pas où était passée la mère. Ah oui, grande absente la mère. Mais elle devait être jolie quand même; on n’associe pas Rhum Raisin avec n’importe qui.
C’est sûr que dans la vie, mieux vaut être beau. Mais si l’on n’est pas exactement l’archétype de la beauté, il y a d’autres moyens pour être beau et plaire. Tout miser sur le charme. Allez, pour le plaisir de vos mes yeux, deux personnes charmantes…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire