Eddy Mitchell est né en 44 avant Rhum Raisin. Il peut se vanter d’avoir vécu au moins trois carrières: deux carrières de chanteur et une carrière de comédien. Je ne m’étendrai pas sur sa carrière cinématographique (Coup de torchon, Promotion canapé, aux côtés d’un autre chanteur, Michel Sardou, ou encore Le bonheur est dans le pré), mais m’intéresserai davantage à son œuvre musicale. Il a d’abord été membre d’un groupe, Les chaussettes noires, source de plusieurs tubes, comme Daniela, Be bop a lula, ou bien La leçon de twist. Mais le plus grand public le connaît surtout pour sa carrière en tant que Monsieur Eddy. Ses tubes sont autant aromatisés de tempos allegro que de tempos andante. Les textes de ses chansons reflètent souvent quelques unes de ses périodes passées. Voici une liste non exhaustive de titres du chanteur: Tu peux préparer le café noir (c’est sûr que ça aurait moins bien rendu avec Tu peux préparer le café bleu), Comme quand j’étais môme (souvenirs d’enfance), Rio Grande, La dernière séance (chanson aux paroles et musique géniales sur un vieux cinéma), Couleur menthe à l’eau (chanson qu’il aurait pu appeler tout simplement Vert), La voix d’Elvis, J’ai oublié de l’oublier, J’aime pas les gens heureux (moi non plus), Il ne rentre pas ce soir (encore une fois des paroles et une musique géniale au sujet d’un homme viré de son travail), Nashville ou Belleville, Sur la route de Memphis, Pas de Boogie Woogie (qui contient quand l’une des plus grosses fautes de conjugaison de la chanson française avec le «Reprener ravec moi tous en chœur»), Le cimetière des éléphants…
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