Qu'est-ce que c'est beau cette communion entre voisins, cette façon heureuse de se retrouver autour du pot de l'amitié, ce moment de partage savamment orchestré par le dernier album de Patrick Sébastien! Aujourd'hui, jour européen de la fête des voisins, mon cœur est tellement empli de joie que mon entrain risque de déborder. Résultat, je ne peux décemment pas assister à la rencontre organisée dans ma rue, où tout le monde rit jaune de voir débarquer chaque année le vieux du bout de la rue que personne ne peut blairer.
De toute façon, je me fous un peu de la présence ou non du vieux du bout de la rue. Ma hantise à moi habite immédiatement à côté de chez moi. Je n'ai pas le droit d'avoir une voisine jolie, de mon âge, avec qui je puisse discuter de tout et de rien en rentrant à la maison tous les soirs. Je n'ai même pas le droit d'avoir un voisin sympa, de mon âge, avec qui je puisse parler de mes tracas quotidiens. Oh non ! Ce serait trop demandé. Moi, à la place, j'ai une vieille conne.
Attention, loin de moi l'envie de paraître grossier. Il faut juste appeler une chatte une chatte. Ma voisine parle avec une petite voix mielleuse qui exaspère quiconque décide d'entamer une conversation avec elle. C'est le genre de personne toujours mal dans sa peau, qui crie haut et fort qu'elle est seule et malheureuse, alors qu'elle reçoit des visites chaque jour (de compassion j'imagine). Elle laisse tomber des emballages de carottes râpées juste devant chez moi. Elle sonne à l'interphone à 1h du mat' prétextant avoir oublié ses clés. Elle râle quand j'écoute trop fort mes albums de Lara Fabian. Elle frappe pendant deux heures à la porte tant que personne ne lui ouvre. Et elle me mate quand je suis en slip de bain allongé sur mon bain de soleil.
Ma voisine est une plaie. Et rien que pour ça, je déteste la fête des voisins.
27 mai 2008
25 mai 2008
Le (Dima) Bilan de la soirée
Le suspense a été insoutenable jusqu'à la dernière seconde du show. Et on peut parler de show, puisque la soirée a rayonné par son éclectisme et sa vitalité.
C'est finalement un véritablechaud-man show-man qui a remporté le concours Eurovison de la chanson cette année.
Voici les points à retenir de la soirée.
C'est finalement un véritable
Voici les points à retenir de la soirée.
- La Russie, portée par la chanson Believe, portée elle-même par un garçon assez peu pudique, il faut bien l'avouer, Dima Bilan, a remporté le concours.
- Le combat fut rude avec la Grèce et sa chanson très Pussycat Dolls. Les deux pays étaient au coude à coude, que dis-je, au corps à corps, lors de l'attribution des points.
- La France termine à la dix-neuvième place. L'an dernier, les Fatals Picards avaient fait beaucoup moins bien (ce qui n'était pas mérité, leur chanson était honnête).
- Sébastien Tellier aura au moins le mérite d'avoir chanté trois phrases en français, même si la chanson devait être entièrement en anglais. Parce que Seb, c'est un rebelle.
- Trop de pays sont encore laissés sur le carreau.
- Le Danemark et les merveilleuses bretelles de Simon Mathew; la Lettonie est ses incroyables mi-Pirates des Caraïbes mi-Aqua; l'Azerbaïdjan et ses divinement démoniaques cris de castrats; la Pologne et sa chanteuse ultra-bronzée aux grandes dents plus blanches que blanches.
- L'Espagne a proposé la chanson la plus mauvaise de la soirée. Un mélange de Manu Chao et de... rien.
- Jean-Paul Gaultier s'appelle bel et bien Jean-Paul GauLtier, avec un L qu'il faut prononcer. Son duo avec Julien Lepers a plutôt bien fonctionné, ce dont la France peut de réjouir.
24 mai 2008
L'Eurovision en quatuor
Il est un peu comme un nuage dans le ciel qui passe et que personne ne regarde.
Il est un peu comme Atchoum, le nain que tout le monde connaît mais qui n'intéresse personne.
Il est un peu comme un morceau de Carambar collé entre la prémolaire et la molaire supérieure, du côté droit, et qu'on ne parvient pas à décoller sans faire une tête de débile.
Il est un peu comme la goutte de gras de poulet tombée innocemment ce midi sur mon polo blanc, à laquelle je ne peux m'empêcher de penser.
Il est enfin comme une longue soirée de Victoires de la musique présentée par un Nagui aphone, mais dont l'extrême inutilité vous pousse à le suivre jusqu'au bout.
Le (fabuleux) concours de l'Eurovision a lieu ce soir...
Je vous donne rendez-vous sur Le Post pour commenter la finale en direct live from Belgrade (ou presque).
Je serai entouré d'un trio viril totalement inédit: Pierre (alias The Wolf), Bertrand, sans oublier William, LE monsieur Nouvelle Star sur LePost.
(Et donc, la soirée est ici)
Il est un peu comme Atchoum, le nain que tout le monde connaît mais qui n'intéresse personne.
Il est un peu comme un morceau de Carambar collé entre la prémolaire et la molaire supérieure, du côté droit, et qu'on ne parvient pas à décoller sans faire une tête de débile.
Il est un peu comme la goutte de gras de poulet tombée innocemment ce midi sur mon polo blanc, à laquelle je ne peux m'empêcher de penser.
Il est enfin comme une longue soirée de Victoires de la musique présentée par un Nagui aphone, mais dont l'extrême inutilité vous pousse à le suivre jusqu'au bout.
Le (fabuleux) concours de l'Eurovision a lieu ce soir...
Je vous donne rendez-vous sur Le Post pour commenter la finale en direct live from Belgrade (ou presque).
Je serai entouré d'un trio viril totalement inédit: Pierre (alias The Wolf), Bertrand, sans oublier William, LE monsieur Nouvelle Star sur LePost.
(Et donc, la soirée est ici)
22 mai 2008
PM, Plus vite que la musique
Quel bonheur de regarder M6 le matin ! Quand se réveiller avec les guillerets Zuméo et Jérôme Anthony (saluons leur bonne humeur, pas toujours communicative, mais bon) est au moins aussi agréable que d'être bercé par du Bernard Menez, quand végéter devant Pierre Dhostel et Valérie Pascale est au moins aussi enrichissant que de passer une soirée à discuter sur WLM (ndRR : feu MSN), il est absolument délicieux de trouver une pépite, chère à Flavie F. Et la pépite, je l'ai trouvée en regardant M6, hier matin.
M6 a ressorti de ses vieux tiroirs tout pourris qui sentent le moisi une émission culte à mes yeux, fort probablement mois culte à certains yeux qu'aux miens, mais ce n'est guère important, puisque de toute façon, c'est moi qui écris ce pathétique texte, et mon référentiel n'est personne d'autre que moi-même.
Plus vite que la musique est de retour ! Peut-être avais-je déserté cette émission, sans me rendre compte qu'elle existait toujours malgré mon absence devant ma télé lors de sa diffusion. Mais j'en doute. Si tel est le cas, je prie Plus vite que la musique de m'excuser de l'avoir snobée pendant tout ce temps. Il me semble bien qu'elle avait disparu de la grille de M6, et c'est donc avec une joie non dissimulée que j'ai fêté mes retrouvailles avec elle.
Plus vite que la musique a eu plusieurs vies et plusieurs animateurs qui n'ont malheureusement pas tous laissé une empreinte bien gravée dans la roche. L'animateur historique est sans conteste celui avec qui l'émission a démarré, au milieu des années 90. Christophe Crénel était un petit bonhomme sur piles qui se déplaçait sans cesse devant l'objectif de la caméra, un peu comme s'il avait plusieurs clones qui apparaissaient dans plusieurs coins de la télé, mais pas au même moment.
Nous avons eu droit à une parenthèse avec Sandrine Quétier. Bien avant de n'avoir plus aucun 100 plus grand à proposer avec Christophe D., mais d'en proposer quand même, parce que le recyclage, c'est important, surtout de nos jours, Sandrine officiait sur M6, et a notamment présenté l'émission loufoque et décalée dont il est question dans ce long texte. La période Anne-Gaëlle Riccio a probablement moins marqué les esprits, puisque le style Riccio est plutôt un style effacé, ce qui est plutôt dommage. Elle anime désormais Fort Boyard, et ce rôle lui convient assez bien. Nous avons également eu droit à une parenthèse, qui fut la meilleure, je crois, avec Gaël Leforestier. Le toujours très souriant et très sympathique Gaël Leforestier. A son époque, le plateau tenait en une voiture avec un gros plus noir dans un rond noir à fond jaune (le logo de Plus vite que la musique) en gros sur la carrosserie, qui rendait la voiture assez peu discrète, étrangement. La Pluvite-mobile se déplaçait dans Paris, et accueillait des invités pour parler de l'actualité musicale avec humour. Et puis il y a eu Helena Noguerra. Oui, Madame Philippe Katerine, Madame la sœur de Lio. Helena Noguerra est chanteuse, comme sa sœur, et comme son mari. Elle est à l'aise à la télé, comme sa sœur. Elle est un peu barrée, comme son mari. Pas étonnant qu'elle ait alors été choisie pour présenter Plus vite que la musique. Mais Helena n'a pas été la seule chanteuse à présenter l'émission. Et c'est là que tout a basculé. Laura (Nouvelle Star deuxième saison) a également animé (si l'on peu dire) l'émission. Et ce fut une catastrophe. Séverine Ferrer dans Fan de était une déesse à côté de Laura (de toute façon, Séverine Ferrer est quoi qu'on en dise, une déesse). C'est à partir de Laura que je n'ai plus regardé Plus vite que la musique et je ne m'en suis pas plus mal porté.
Jusqu'à ce que je tombe sur la version 2008, avec le sémillant, l'irrésistible, le drôle, le coquinou, le déjanté, l'hyper bien coiffé, bref le parfait Pierre Mathieu, absolument irréprochable dans ce nouveau rôle, comme à son habitude. Pierre Mathieu a repris les commandes de cette émission qui manquait au paysage audiovisuel français, au moins autant que Des clips et des bulles, Unisex ou Graines de stars. Et rien que pour tout ça, c'est un événement notable. M6 a de quoi être fière.
Cette longue chronique ne peut que s'achever sur une pensée émue pour Raymond, dont tous les fans de Plus vite que la musique se souviennent, et qui a probablement dû être remplacé maintes fois, sans que nous nous en apercevions. Peut-être avons-nous été dupés, mais qu'importe, il restera, à tout jamais dans nos cœurs, Raymond.
Sources photos : boolsite.net, lefilradio.fr, tele7.fr, medias.fluctuat.net, sowhite-production.com, image.listen.com, fandepm919.skyrock.com.
M6 a ressorti de ses vieux tiroirs tout pourris qui sentent le moisi une émission culte à mes yeux, fort probablement mois culte à certains yeux qu'aux miens, mais ce n'est guère important, puisque de toute façon, c'est moi qui écris ce pathétique texte, et mon référentiel n'est personne d'autre que moi-même.
Plus vite que la musique est de retour ! Peut-être avais-je déserté cette émission, sans me rendre compte qu'elle existait toujours malgré mon absence devant ma télé lors de sa diffusion. Mais j'en doute. Si tel est le cas, je prie Plus vite que la musique de m'excuser de l'avoir snobée pendant tout ce temps. Il me semble bien qu'elle avait disparu de la grille de M6, et c'est donc avec une joie non dissimulée que j'ai fêté mes retrouvailles avec elle.
Plus vite que la musique a eu plusieurs vies et plusieurs animateurs qui n'ont malheureusement pas tous laissé une empreinte bien gravée dans la roche. L'animateur historique est sans conteste celui avec qui l'émission a démarré, au milieu des années 90. Christophe Crénel était un petit bonhomme sur piles qui se déplaçait sans cesse devant l'objectif de la caméra, un peu comme s'il avait plusieurs clones qui apparaissaient dans plusieurs coins de la télé, mais pas au même moment.
Nous avons eu droit à une parenthèse avec Sandrine Quétier. Bien avant de n'avoir plus aucun 100 plus grand à proposer avec Christophe D., mais d'en proposer quand même, parce que le recyclage, c'est important, surtout de nos jours, Sandrine officiait sur M6, et a notamment présenté l'émission loufoque et décalée dont il est question dans ce long texte. La période Anne-Gaëlle Riccio a probablement moins marqué les esprits, puisque le style Riccio est plutôt un style effacé, ce qui est plutôt dommage. Elle anime désormais Fort Boyard, et ce rôle lui convient assez bien. Nous avons également eu droit à une parenthèse, qui fut la meilleure, je crois, avec Gaël Leforestier. Le toujours très souriant et très sympathique Gaël Leforestier. A son époque, le plateau tenait en une voiture avec un gros plus noir dans un rond noir à fond jaune (le logo de Plus vite que la musique) en gros sur la carrosserie, qui rendait la voiture assez peu discrète, étrangement. La Pluvite-mobile se déplaçait dans Paris, et accueillait des invités pour parler de l'actualité musicale avec humour. Et puis il y a eu Helena Noguerra. Oui, Madame Philippe Katerine, Madame la sœur de Lio. Helena Noguerra est chanteuse, comme sa sœur, et comme son mari. Elle est à l'aise à la télé, comme sa sœur. Elle est un peu barrée, comme son mari. Pas étonnant qu'elle ait alors été choisie pour présenter Plus vite que la musique. Mais Helena n'a pas été la seule chanteuse à présenter l'émission. Et c'est là que tout a basculé. Laura (Nouvelle Star deuxième saison) a également animé (si l'on peu dire) l'émission. Et ce fut une catastrophe. Séverine Ferrer dans Fan de était une déesse à côté de Laura (de toute façon, Séverine Ferrer est quoi qu'on en dise, une déesse). C'est à partir de Laura que je n'ai plus regardé Plus vite que la musique et je ne m'en suis pas plus mal porté.
Jusqu'à ce que je tombe sur la version 2008, avec le sémillant, l'irrésistible, le drôle, le coquinou, le déjanté, l'hyper bien coiffé, bref le parfait Pierre Mathieu, absolument irréprochable dans ce nouveau rôle, comme à son habitude. Pierre Mathieu a repris les commandes de cette émission qui manquait au paysage audiovisuel français, au moins autant que Des clips et des bulles, Unisex ou Graines de stars. Et rien que pour tout ça, c'est un événement notable. M6 a de quoi être fière.
Cette longue chronique ne peut que s'achever sur une pensée émue pour Raymond, dont tous les fans de Plus vite que la musique se souviennent, et qui a probablement dû être remplacé maintes fois, sans que nous nous en apercevions. Peut-être avons-nous été dupés, mais qu'importe, il restera, à tout jamais dans nos cœurs, Raymond.
Sources photos : boolsite.net, lefilradio.fr, tele7.fr, medias.fluctuat.net, sowhite-production.com, image.listen.com, fandepm919.skyrock.com.
21 mai 2008
Impossible n'est pas disco
Je m'baladais sur l'avenue, le cœur ouvert à l'inconnu, quand une affiche s'est présentée à mes yeux, ceux-ci nonchalamment levés vers le ciel, derrière leurs lunettes de soleil.
C'est une affiche qui a immédiatement retenu mon attention, ce qui m'a ainsi valu un presque pas dans une défécation animale qui, si mon pied ne s'était pas instinctivement stoppé à 2,5 cm de ladite défécation, m'aurait dégoûté pour le restant de mes jours, au moins. Et il y avait de quoi être abasourdi. Un peu comme un coup de massue, une montée d'adrénaline, un bonheur immense qu'on retrouve en mangeant une madeleine. J'ai vu ça:
Non, je ne suis pas un fan de disco, je n'ai même pas vu le film avec Franck, mais cette affiche est frappante. Quoi ? Vous n'avez pas vu ? Mais si, je vous la remontre.
Mon sang n'a fait qu'un tour. Entre un YMCA explosif, un Sunny endiablé et un Born to be alive indémodable, le RTL Disco Show annonce le grand retour d'Evelyn Thomas ! Son grand tube est encore sur les lèvres de tous : ta ta ta la ta-taaa, ta ta ta ta la-taaaa. Quelle mélodie intense ! Comment la belle Evelyn reviendra-t-elle ? Avec un brushing volumineux parfait et une silhouette svelte comme à ses débuts ? Un sourire étincelant ? A moins que la rayonnante Evelyn arbore toujours fièrement ses cheveux plazégras qui ont, il faut bien le dire, été le déclic du début de la fin ? Evelyn revient là où on ne l'attend pas, entourée de stars du disco (et de Plastic Bertrand, aussi), et elle compte bien faire chavirer les foules avec toute la musique qu'elle aime. Peut-être aurons-nous le privilège de voir sur scène ceux qui ont contribué à l'incroyable succès de la grande Evelyn Thomas. Oui, on veut Alfred l'homme pingouin ! On veut le Yogi Koudou ! On veut le miroir du relooking ! Evelyn, revieeeeens !
(- Eh, ducon ! Evelyn Thomas, c'est elle :
)
(M'en fous, moi je vote pour Evelyne Thomas, la vraie, l'unique)
C'est une affiche qui a immédiatement retenu mon attention, ce qui m'a ainsi valu un presque pas dans une défécation animale qui, si mon pied ne s'était pas instinctivement stoppé à 2,5 cm de ladite défécation, m'aurait dégoûté pour le restant de mes jours, au moins. Et il y avait de quoi être abasourdi. Un peu comme un coup de massue, une montée d'adrénaline, un bonheur immense qu'on retrouve en mangeant une madeleine. J'ai vu ça:
Non, je ne suis pas un fan de disco, je n'ai même pas vu le film avec Franck, mais cette affiche est frappante. Quoi ? Vous n'avez pas vu ? Mais si, je vous la remontre.
Mon sang n'a fait qu'un tour. Entre un YMCA explosif, un Sunny endiablé et un Born to be alive indémodable, le RTL Disco Show annonce le grand retour d'Evelyn Thomas ! Son grand tube est encore sur les lèvres de tous : ta ta ta la ta-taaa, ta ta ta ta la-taaaa. Quelle mélodie intense ! Comment la belle Evelyn reviendra-t-elle ? Avec un brushing volumineux parfait et une silhouette svelte comme à ses débuts ? Un sourire étincelant ? A moins que la rayonnante Evelyn arbore toujours fièrement ses cheveux plazégras qui ont, il faut bien le dire, été le déclic du début de la fin ? Evelyn revient là où on ne l'attend pas, entourée de stars du disco (et de Plastic Bertrand, aussi), et elle compte bien faire chavirer les foules avec toute la musique qu'elle aime. Peut-être aurons-nous le privilège de voir sur scène ceux qui ont contribué à l'incroyable succès de la grande Evelyn Thomas. Oui, on veut Alfred l'homme pingouin ! On veut le Yogi Koudou ! On veut le miroir du relooking ! Evelyn, revieeeeens !
(- Eh, ducon ! Evelyn Thomas, c'est elle :
)
(M'en fous, moi je vote pour Evelyne Thomas, la vraie, l'unique)
17 mai 2008
Mickeys et Minis
Il aura fallu un Ça se discute spécial Stars de notre enfance : que sont-elles devenues ? pour que me reviennent à l'esprit tant de souvenirs que je n'ai jamais eus. Je ne me peux m'en vouloir qu'à moi-même, et d'ailleurs je m'en veux. Comment être passé à côté d'eux ? Je pense pourtant connaître tant de chanteurs déchus, d'enfants stars aux tubes interplanétaires ancrés dans ma mémoire. Mais eux, je n'en avais jamais entendu parler. Eux, ce sont les Mini-Star.
Les Mini-Star ont été des stars (mini, donc) dans la première moitié des années 80. Ajoutez à cela que les chansons des Mini-Star ne passent jamais à la radio, et vous déduirez aisément que je ne puisse pas connaître ce grand volet de la chanson française. Au niveau des groupes d'enfants, je m'étais arrêté aux Poppys, la génération d'avant, beaucoup plus post-médiatiques que les Mini-Star. Et comment ne pas s'en vouloir d'être passé à côté de ces Mini-Star ? Moi qui vénère Noam, Mélody et Saki, d'autres enfants stars des années 80. On pourrait se dire que rétrospectivement, les hautes sphères de l'audiovisuel veulent nous biaiser, avec un i, comme elles ont cru le faire, avec brio et sans jeu de mot pourri, avec Frank Michael, et nous faire croire que des fausses stars, qui n'ont jamais été des vraies stars, et ont subséquemment fait des flops plus ou moins mémorables, ont véritablement été des vraies stars, et ont par conséquent atteint les tops du Top 50, en se faisant paradoxalement oublier au fur et à mesure que le temps passait et que les années 90 étaient de plus en plus entamées. Sache, toi lecteur à l'odeur de fleur, et toi, lectrice à l'odeur de réglisse, que la phrase précédente est, aussi curieux que cela puisse paraître, bien construite.
Les Mini-Star ont plusieurs chansons connues que les moins de 22 ans ne peuvent pas connaître, à condition de ne pas avoir vu un vieux vinyle traîner dans un tiroir de la commode sous l'escalier. Danse autour de la Terre est le premier succès du groupe. L'originalité est que le style de musique change à chaque couplet. On passe du twist au rock, du rock au disco, du disco à la valse, de la valse au hip-hop (sans Sydney), du rire aux larmes, du corps à corps et du lundi au vendredi. Puis il y a eu Arrête ton clip, où chacune des six Mini-Star se vantait de vivre des trucs extraordinaires et à qui les cinq autres répondaient leur incrédulité. Et comme c'est l'une des meilleures chansons que j'écoute (presque) en boucle depuis deux jours, vous pourrez l'écouter à la fin de ce long texte inutile. Et puis il y aussi eu Papa comme nous qui résume la vie d'enfants du monde entier qui, comme chacun des Mini-Star, ont un papa, une maman, un papy, et une mamie. Et enfin, le générique des Mondes engloutis qui a certainement marqué une génération d'enfants, dont je n'ai malheureusement pas fait partie. Les Mini-Stars sont désormais grandes, et donc, par définition, ne sont plus des stars, même si Alicia est comédienne, Cathy est psychologue, Maryline chante des inoubliables génériques de dessins animés, et les trois garçons, Norbert, Gregg et Yvon, sont toujours dans le milieu de la musique.
Voici Arrête ton clip (clip, clip, clip), à visionner si vous n'en avez pas votre claque (claque, claque, claque, claque)...
Les Mini-Star ont été des stars (mini, donc) dans la première moitié des années 80. Ajoutez à cela que les chansons des Mini-Star ne passent jamais à la radio, et vous déduirez aisément que je ne puisse pas connaître ce grand volet de la chanson française. Au niveau des groupes d'enfants, je m'étais arrêté aux Poppys, la génération d'avant, beaucoup plus post-médiatiques que les Mini-Star. Et comment ne pas s'en vouloir d'être passé à côté de ces Mini-Star ? Moi qui vénère Noam, Mélody et Saki, d'autres enfants stars des années 80. On pourrait se dire que rétrospectivement, les hautes sphères de l'audiovisuel veulent nous biaiser, avec un i, comme elles ont cru le faire, avec brio et sans jeu de mot pourri, avec Frank Michael, et nous faire croire que des fausses stars, qui n'ont jamais été des vraies stars, et ont subséquemment fait des flops plus ou moins mémorables, ont véritablement été des vraies stars, et ont par conséquent atteint les tops du Top 50, en se faisant paradoxalement oublier au fur et à mesure que le temps passait et que les années 90 étaient de plus en plus entamées. Sache, toi lecteur à l'odeur de fleur, et toi, lectrice à l'odeur de réglisse, que la phrase précédente est, aussi curieux que cela puisse paraître, bien construite.
Les Mini-Star ont plusieurs chansons connues que les moins de 22 ans ne peuvent pas connaître, à condition de ne pas avoir vu un vieux vinyle traîner dans un tiroir de la commode sous l'escalier. Danse autour de la Terre est le premier succès du groupe. L'originalité est que le style de musique change à chaque couplet. On passe du twist au rock, du rock au disco, du disco à la valse, de la valse au hip-hop (sans Sydney), du rire aux larmes, du corps à corps et du lundi au vendredi. Puis il y a eu Arrête ton clip, où chacune des six Mini-Star se vantait de vivre des trucs extraordinaires et à qui les cinq autres répondaient leur incrédulité. Et comme c'est l'une des meilleures chansons que j'écoute (presque) en boucle depuis deux jours, vous pourrez l'écouter à la fin de ce long texte inutile. Et puis il y aussi eu Papa comme nous qui résume la vie d'enfants du monde entier qui, comme chacun des Mini-Star, ont un papa, une maman, un papy, et une mamie. Et enfin, le générique des Mondes engloutis qui a certainement marqué une génération d'enfants, dont je n'ai malheureusement pas fait partie. Les Mini-Stars sont désormais grandes, et donc, par définition, ne sont plus des stars, même si Alicia est comédienne, Cathy est psychologue, Maryline chante des inoubliables génériques de dessins animés, et les trois garçons, Norbert, Gregg et Yvon, sont toujours dans le milieu de la musique.
Voici Arrête ton clip (clip, clip, clip), à visionner si vous n'en avez pas votre claque (claque, claque, claque, claque)...
7 mai 2008
Bouge, bouge les mains, le corps et les reins
Quand tombent doucement les premiers jours du mois
J'attends impatiemment qu'il vienne jusqu'à moi
Je réalise alors que vivre il ne peut pas
Tant que je n'ai bien sûr toujours pas fait mon choix.
Je cesse de ce pas ces vils alexandrins
Pathétiques, accablants, et qui font de la peine
Pour laisser place enfin au génial Rhum Raisin
Présentant fièrement son tout nouveau Top Ten.
J'attends impatiemment qu'il vienne jusqu'à moi
Je réalise alors que vivre il ne peut pas
Tant que je n'ai bien sûr toujours pas fait mon choix.
Je cesse de ce pas ces vils alexandrins
Pathétiques, accablants, et qui font de la peine
Pour laisser place enfin au génial Rhum Raisin
Présentant fièrement son tout nouveau Top Ten.
N°10 - No stress - Laurent Wolf feat. Eric Carter - Un morceau étonnamment entrainant, un brin entêtant. Ce n'est pas forcément ce que j'aime le plus, mais un peu quand même, d'où cette dixième place non négligeable.
N°9 - Imparfaits - Victoria - Cette chanteuse a côtoyé Christophe Maé et Emmanuel Moire (qui ça?) dans une comédie musicale retraçant la vie d'un monarque français, puis a interprété le générique français d'une série américaine avec des gens aux pouvoirs surnaturels. Imparfaits est une chanson plutôt bonne, avec des couplets bien meilleurs que les refrains.
N°8 - Night Fever - Tina Arena - Je n'y peux rien, j'aime beaucoup Tina. Probablement pour sa technique imparable et son accent charmant. Elle reprend le tube disco Night fever auquel quasiment aucun changement rythmique n'a été apporté. Et pourtant, elle lui donne une couleur bien particulière, preuve qu'on n'est pas obligé de transformer complètement une chanson devant un jury pour se "l'approprier".
N°7 - Touch my body - Mariah Carey - Meuwaillah nous offre là un extrait très efficace de son album. Il faut avouer que crier à tout-va Touch my body, ça le fait. Essayez avec Touche mon co-orps, c'est plus délicat.
N°6 - Tu n'es plus là - Amel Bent - Amel a perdu la première place du Top Ten. Non pas qu'au bout d'un mois, je n'aime plus cette chanson, bien au contraire, mais il faut bien laisser la place aux nouveautés. Si le Top Ten était purement qualitatif, ça se saurait.
N°5 - Restons amis - Grégory Lemarchal - Grégory reste fidèle à lui-même, capable de chanter de superbes ballades (Je suis en vie, Même si, De temps en temps) et des titres moins bons (Ecris l'histoire, Le lien). Restons amis est un bon cru.
N°4 - Femme d'aujourd'hui - Sofia Essaïdi (Cléopâtre, La dernière reine d'Egypte) - Femme d'aujourd'hui fait partie de ces chansons que l'on trouve plutôt bonnes après moult écoutes. Il faut bien avouer que le couplet n'est pas formidable, mais le refrain est sympathique. Et si on tend l'oreille, on remarque d'étranges similitudes musicales avec l'Umbrella (ella ella ella) de Rihanna. Si, si...
N°3 - Rayon de soleil - William Baldé - C'est une nouveauté très rafraichissante. Sur un rythme ensoleillé, William nous chante avec humour son amour pour sa belle demoiselle (à croire que sa démarche lui donne des ailes). Après la new soul de Yaël Naim, voici l'afro soul de William Baldé. C'est très bon. (Et comme vous ne connaissez peut-être pas, voici son MySpace)
N°2 - Dis-moi - BB Brunes - Cette chanson était sortie du Top Ten, mais elle revient en force pour cause de passage conséquent sur les ondes. C'est très péchu, non? On a l'impression que le chanteur est en train de muer, et c'est peut-être ça qui fait tout le charme de la chanson. A noter que les hoooou hoooou sont divins.
N°1 - Tired of being sorry - Enrique Iglesias feat. Nâdiya - Quoi? Une chanson en anglais obtient la première place du Top Ten? Mais non, rassurez-vous, c'est du franglais, un peu comme Femme like U, mais avec deux chanteurs. Nâdiya est la caution française. On pourra dire que les chansons d'Enrique sont toutes les mêmes, mais pour une fois que Nâdiya chante quelque chose de différent, elle, on ne s'en privera pas.
5 mai 2008
Du côté de chez Rhum
Longtemps je me suis couché de bonne heure. Je ne sais pas si c'est d'avoir décidé de lire entièrement un livre de Proust qui me rend si gai ce matin, mais je me suis levé heureux. Le seul hic, c'est que je ne suis pas encore arrivé à dépasser la première page. Non pas que ce soit difficile à lire. Au contraire, des phrases longues, avec plein de mots qu'on n'a pas l'habitude de lire, ça m'attire. Non, ce qu'il y a c'est que je n'ai pas encore trouvé le bon moment pour convenablement commencer la lecture de cette six centaine de pages. A hauteur de la ligne où sont inscrits les mots François Ier et Charles Quint, bien que poussé par un désir incontrôlable de lire ce qui est écrit juste au-dessous, ma conscience m'arrête en me soufflant que je n'aurai pas le temps d'en lire davantage pour le moment. Et je repars alors, désolé et penaud, à mes activités quotidiennes.
Je me souviens avoir agi de la sorte avec l'excellent Jean-Jacques Rousseau. Après avoir lu trois fois les deux passionnants premiers livres de son autobiographie, j'ai stoppé ma quête de la vérité rousseauiste, mais je ne désespère pas de me taper toutes Les Confessions avec délectation un beau jour, ou peut-être une nuit. Près d'un lac... Tout comme je vais le faire avec Du côté de chez Swann. Je me le promets, la référence à Dave ne me sera plus qu'un lointain souvenir. Je suis en route vers l'élévation spirituelle.
Je me souviens avoir agi de la sorte avec l'excellent Jean-Jacques Rousseau. Après avoir lu trois fois les deux passionnants premiers livres de son autobiographie, j'ai stoppé ma quête de la vérité rousseauiste, mais je ne désespère pas de me taper toutes Les Confessions avec délectation un beau jour, ou peut-être une nuit. Près d'un lac... Tout comme je vais le faire avec Du côté de chez Swann. Je me le promets, la référence à Dave ne me sera plus qu'un lointain souvenir. Je suis en route vers l'élévation spirituelle.
Libellés :
RR brasse du vent parfois,
RR parle trop parfois
2 mai 2008
Profession : comédien musical
Que sont devenus les chanteurs de comédies musicales ? Je me pose bien sûr cette question pour les comédies musicales françaises de ces dix dernières années. Non pas que je ne m'intéresse pas à Hair, The Phantom of the opera ou Starmania, non. C'est juste que tout le monde sait ce que sont devenus Julien Clerc et Barbara Streisand. Et Daniel Balavoine aussi. La comédie musicale est-elle encore une bonne technique pour devenir célèbre ? Ne vaut-il mieux pas travailler encore et encore, faire ses petites maquettes, aller frapper à la porte d'Orlando, et faire des GDM (ndRR, Galas De Merde) si chers à Lio ? Résolument non. Ne vaut-il mieux pas tenter sa chance à la Star Ac' ou à la Nouvelle Star, se faire kameloualiser, ou taper dans dans l'oeil d'André Manoukian? Eventuellement. Mais une méthode sûre reste la comédie musicale.
Certes, il faut s'accrocher. Prenons Notre-Dame de Paris. Hormis Hélène Segara et Daniel Lavoie, pour qui l'expérience ne servit qu'à rebooster la carrière, plusieurs interprètes ont tiré leur épingle du jeu. Garou peut enfin chanter dans des salles plus grandes que des bars d'où la moitié des spectateurs (ceux de devant) ressortaient avec les tympans fatigués. Il a acquis une belle notoriété. Nous ne ferons aucune prévision hâtive quant au succès de son album en anglais. Il faut dire que le premier extrait est très efficace, mais on l'entend au moins autant que Charlotte Gainsbourg sur un disque de Rammstein. Patrick Fiori et Julie Zenatti sont des noms propres que tout le monde connaît. Loin de moi l'idée de résumer leurs carrières respectives à une idylle longue de cinq ans. Non, ce sont deux voix d'une technique imparable (surtout Julie) qui parviennent, certes péniblement, à se maintenir dans la cour des meilleurs interprètes de variété française. Noa, dont la carrière esmeraldesque fut bien trop courte à mon goût, continue son bonhomme de chemin, avec beaucoup de discrétion. Luck Mervil délaisse peu à peu la chanson, au profit de la télévision et de la politique au Québec. Quant à Bruno Pelletier, il peine à obtenir le succès escompté. Son récent duo avec Hélène Segara n'obtient qu'un succès d'estime.
Puis arrive l'an 2000 et ses trois grandes comédies musicales qui allaient tout révolutionner et envahir marché et scènes. Les dix commandements, Roméo et Juliette, de la haine à l'amour, et Les Mille et une vies d'Ali Baba. "Quoi ? Les Mille et une vies d'Ali Baba ?" me direz-vous, et je ne vous en tiendrai pas rigueur. Je suis triste d'observer a posteriori que Tu me manques depuis longtemps et A quoi bon ne sont pas restées dans les mémoires. Encore moins Sonia Lacen et Sébastien Lorca, jeunes protagonistes attendrissants d'une comédie musicale ayant fait un flop impressionnant. Heureusement, plus tard, Ali Baba sera amicalement rejoint par ses déchus amis : Tintin - Le Temple du Soleil, Cindy (Cendrillon 2002), Le Petit Prince, Les Demoiselles de Rochefort et autres Don Juan.
Les dix commandements et Roméo et Juliette, de la haine à l'amour sont tout de même des succès paradoxaux. Des centaine de milliers de spectateurs, encore plus d'albums vendus, des tubes maintes fois chantés lors des castings de la Nouvelle Star ou lors des chansons chorales des praïmes de la Star Ac', et des carrières mortes-nées ou presque. Daniel Lévi a beau sortir des albums avec des chansons de Pascal O. ou de Lara F., le public ne suit pas; Ginie Line, malgré ses jolies chansons (Jusqu'à la tolérance, Ça ne se commande pas), rencontre le même problème; Ahmed Mouici s'est re-powwowisé; Pablo Villafranca a sombré à nouveau dans sa peine (maximum, bien sûr); Damien Sargue et Cécilia Cara sont désormais marqués au fer rouge comme étant les amants de Vérone, tristement morts et enterrés; Grégory Baquet continue d'errer entre la musique et la comédie, tantôt à la télé, tantôt au théâtre, tantôt nu, tantôt habillé. Il n'y a guère que Yaël Naim qui semble aujourd'hui tirer son épingle du jeu, mais pour combien de temps encore?...
Avant de savoir ce que donnera, sur le long terme, Cléopâtre, La dernière reine d'Egypte, et son héroïne Sofia Essaïdi, qui n'a finalement peut-être pas déjà vécu l'apogée de sa carrière, sans oublier Christopher Stills, monsieur le fils de Véronique Sanson, qui tiendra le rôle de Jules César, intéressons-nous au Roi Soleil. Pourquoi? Tout simplement parce que c'est la plus fraîche des comédies musicales à succès. Alors que nous ne pouvons encore rien présager des carrières d'Anne-Laure Girbal, de Lysa Ansaldi ou de Cathialine Andria (une ancienne du Petit Prince), on ne peut pas passer à côté de l'ultra-méga-hypra incroyable carton de Mon paradis, l'album de Christophe Maé. Il a été l'un des deux Christophe à succès de l'année 2007. Il a dépassé l'autre Christophe en 2008. Un timbre de voix facilement reconnaissable, un côté j'me la pète un tantinet agaçant, et une horde de fans au féminin dévouées à leur Christophe. Il semble bien que Christophe Maé soit lancé pour une longue carrière. Quitte à écraser ses camarades de comédie musicale. Les pauvres Emmanuel Moire et Merwan Rim sont un peu laissés sur le bas côté, pour l'instant bien sûr.
Et puis parlons enfin de Victoria Petrosillo, mieux connue sous le prénom de Victoria (ou pas connue du tout, c'est au choix), la fille du peuple dans Le Roi Soleil, interprète de la BO française de Heroes, Le héros d'un autre. Elle (re)vient avec un nouveau titre, Imparfaits. Attention, le clip accueille un guest : Stéphane Metzger. (Oui, quel guest!) (Oui bis, même si elle le refrain rappelle vaguement Chaque seconde de Kyo, la chanson est bonne) (Oui ter, ça peut marcher...)
Certes, il faut s'accrocher. Prenons Notre-Dame de Paris. Hormis Hélène Segara et Daniel Lavoie, pour qui l'expérience ne servit qu'à rebooster la carrière, plusieurs interprètes ont tiré leur épingle du jeu. Garou peut enfin chanter dans des salles plus grandes que des bars d'où la moitié des spectateurs (ceux de devant) ressortaient avec les tympans fatigués. Il a acquis une belle notoriété. Nous ne ferons aucune prévision hâtive quant au succès de son album en anglais. Il faut dire que le premier extrait est très efficace, mais on l'entend au moins autant que Charlotte Gainsbourg sur un disque de Rammstein. Patrick Fiori et Julie Zenatti sont des noms propres que tout le monde connaît. Loin de moi l'idée de résumer leurs carrières respectives à une idylle longue de cinq ans. Non, ce sont deux voix d'une technique imparable (surtout Julie) qui parviennent, certes péniblement, à se maintenir dans la cour des meilleurs interprètes de variété française. Noa, dont la carrière esmeraldesque fut bien trop courte à mon goût, continue son bonhomme de chemin, avec beaucoup de discrétion. Luck Mervil délaisse peu à peu la chanson, au profit de la télévision et de la politique au Québec. Quant à Bruno Pelletier, il peine à obtenir le succès escompté. Son récent duo avec Hélène Segara n'obtient qu'un succès d'estime.
Puis arrive l'an 2000 et ses trois grandes comédies musicales qui allaient tout révolutionner et envahir marché et scènes. Les dix commandements, Roméo et Juliette, de la haine à l'amour, et Les Mille et une vies d'Ali Baba. "Quoi ? Les Mille et une vies d'Ali Baba ?" me direz-vous, et je ne vous en tiendrai pas rigueur. Je suis triste d'observer a posteriori que Tu me manques depuis longtemps et A quoi bon ne sont pas restées dans les mémoires. Encore moins Sonia Lacen et Sébastien Lorca, jeunes protagonistes attendrissants d'une comédie musicale ayant fait un flop impressionnant. Heureusement, plus tard, Ali Baba sera amicalement rejoint par ses déchus amis : Tintin - Le Temple du Soleil, Cindy (Cendrillon 2002), Le Petit Prince, Les Demoiselles de Rochefort et autres Don Juan.
Les dix commandements et Roméo et Juliette, de la haine à l'amour sont tout de même des succès paradoxaux. Des centaine de milliers de spectateurs, encore plus d'albums vendus, des tubes maintes fois chantés lors des castings de la Nouvelle Star ou lors des chansons chorales des praïmes de la Star Ac', et des carrières mortes-nées ou presque. Daniel Lévi a beau sortir des albums avec des chansons de Pascal O. ou de Lara F., le public ne suit pas; Ginie Line, malgré ses jolies chansons (Jusqu'à la tolérance, Ça ne se commande pas), rencontre le même problème; Ahmed Mouici s'est re-powwowisé; Pablo Villafranca a sombré à nouveau dans sa peine (maximum, bien sûr); Damien Sargue et Cécilia Cara sont désormais marqués au fer rouge comme étant les amants de Vérone, tristement morts et enterrés; Grégory Baquet continue d'errer entre la musique et la comédie, tantôt à la télé, tantôt au théâtre, tantôt nu, tantôt habillé. Il n'y a guère que Yaël Naim qui semble aujourd'hui tirer son épingle du jeu, mais pour combien de temps encore?...
Avant de savoir ce que donnera, sur le long terme, Cléopâtre, La dernière reine d'Egypte, et son héroïne Sofia Essaïdi, qui n'a finalement peut-être pas déjà vécu l'apogée de sa carrière, sans oublier Christopher Stills, monsieur le fils de Véronique Sanson, qui tiendra le rôle de Jules César, intéressons-nous au Roi Soleil. Pourquoi? Tout simplement parce que c'est la plus fraîche des comédies musicales à succès. Alors que nous ne pouvons encore rien présager des carrières d'Anne-Laure Girbal, de Lysa Ansaldi ou de Cathialine Andria (une ancienne du Petit Prince), on ne peut pas passer à côté de l'ultra-méga-hypra incroyable carton de Mon paradis, l'album de Christophe Maé. Il a été l'un des deux Christophe à succès de l'année 2007. Il a dépassé l'autre Christophe en 2008. Un timbre de voix facilement reconnaissable, un côté j'me la pète un tantinet agaçant, et une horde de fans au féminin dévouées à leur Christophe. Il semble bien que Christophe Maé soit lancé pour une longue carrière. Quitte à écraser ses camarades de comédie musicale. Les pauvres Emmanuel Moire et Merwan Rim sont un peu laissés sur le bas côté, pour l'instant bien sûr.
Et puis parlons enfin de Victoria Petrosillo, mieux connue sous le prénom de Victoria (ou pas connue du tout, c'est au choix), la fille du peuple dans Le Roi Soleil, interprète de la BO française de Heroes, Le héros d'un autre. Elle (re)vient avec un nouveau titre, Imparfaits. Attention, le clip accueille un guest : Stéphane Metzger. (Oui, quel guest!) (Oui bis, même si elle le refrain rappelle vaguement Chaque seconde de Kyo, la chanson est bonne) (Oui ter, ça peut marcher...)
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