Il est probable que toi, le d'jeuns qui lit ces quelques mots, tu stoppes ta lecture à cette phrase-ci, si tant est que tu aies poursuivi après avoir lu le titre de cette chronique, mais encore faudrait-il pour cela que tu eusses daigné cliquer sur ce titre fort peu ragoûtant. Et pourtant sache, toi le d'jeuns qui continue de lire machinalement ces lignes alors que tu n'es absolument pas intéressé par ce que ton cerveau enregistre présentement, que tu vas passer à côté de quelque chose qui ne peut pas te laisser sec si tu stoppes ta lecture à la fin de cette deuxième (longue) phrase, ce que je comprendrais aisément. Ce qui est dommage de rater quand on n'est pas allé plus loin que la première phrase de ce texte, voire plus loin que le titre, c'est justement un peu plus loin, dans la progression littéraire. Je t'invite donc, cher d'jeuns improbable qui lit encore ces mots, de sauter les lignes et de passer directement au quatrième paragraphe de patienter encore un peu avant de satisfaire ta curiosité.
Parfois, quand on est chanteur, c'est bien d'avoir un pseudo. Un pseudo qui fait rêver. Il n'y a forcément pas que ça, mais Johnny Hallyday n'aurait peut-être pas eu la carrière qu'il a eue s'il s'était banalement appelé Jean-Philippe Smet. Même chose pour Eddy Mitchell qui n'aurait peut-être jamais pu passer à la télé un samedi soir entier sur la deux avec Cécile de France s'il s'était appelé Claude Moine. C'est peut-être donc pour ça que Gérard Palaprat est quasiment tombé dans l'oubli aujourd'hui, du moins chez les moins de soixante ans. La carrière de Gérard Palaprat commence quand il partage l'affiche de Hair, que l'on peut traduire par Cheveu ou par Poil, c'est au choix, avec Julien Clerc et Gérard Lenorman.
En ayant participé à cette comédie musicale débridée du début des années 70, Gérard Palaprat affiche d'entrée son côté baba cool, colonies de vacances, nuits à la belle étoile, feu de camp, gratte et doigts qui puent. Deux chansons de son répertoire sont à retenir : Fais moi un signe et Pour la fin du monde. La première est une chanson pleine d'espoir, universelle et spirituelle, à tel point que feu Grégory L. l'a reprise en concert. La deuxième est une chanson pleine d'espoir aussi, qui prône les valeurs woodstockiennes.
Mais la vraie chanson à retenir de Gérard Palaprat date de la période Hair. Parce qu'à cette époque, Clerc Lenorman, Palaprat et leurs copains n'avaient qu'un seul intérêt dans la vie, hormis la musique parce que la musique c'était leur vie, bien sûr, le sexe. A cet âge, quand on se retrouve dans une bande de potes, qui - qui plus est - se dénude sur scène, on a les hormones qui bouent. Et forcément, les mots qui occupent la bouche ne sont autres que flagellation, pédérastie ou masturbation. C'est justement ceux qui composent la chanson Sodomie de Gérard Palaprat. De bien belles paroles qui pourraient booster les mots-clés de mon blogue si j'en avais un vrai.
Sodomie
Feuille de rose
Flagellation
Pédérastie
Seigneur, pourquoi ces mots sont-ils bannis ?
Masturbation
Tendres débuts
Mais après c'est l'orgie kamasutra
Pour la vie
Je te propose, cher d'jeuns, de découvrir la Sodomie chanson Pour la fin du monde, l'une des plus connues.
[Précédemment dans Ils ont marqué la chanson française : François Feldman, Ophélie Winter, Claude Nougaro, Bill Baxter, Nicole Croisille, Vincent Delerm, Alliage, Les Minikeums, Alice Dona]
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