28 avr. 2009

Le jour où Europe 1 se délocalise à Lyon

Parce qu'un débile m'a dit, un jour, que je ressemblais à Henry-Jean Servat, je me suis mis à me passionner pour les stars. Passionner est probablement un peu excessif, mais toujours-est-il que toute l'équipe de Europe 1 s'étant déplacée à Lyon pour une journée, je ne pouvais pas rater l'occasion. Ils étaient tous là. Je ne peux donc pas résister à l'idée de vous montrer mes photos d'eux et moi. Pour me voir, il va falloir encore se farcir quelques lignes, désolé. (Sauf si bien sûr, cher lecteur, chère lectrice, tu fonces directement en bas de page, et dans ce cas-là, c'est pas du jeu)

Tout a commencé à six heures quarante-cinq au Virgin Megastore de Bellecour, lorsque les gros bras ont décadenassé la grille en fer noire. Une foule de gens - dont moi - aux cheveux humidifiés par la pluie matinale - à part moi - s'est alors jetée sur les vingt chaises placées en face du studio radio tout ouvert. J'étais assis presque devant, et mcôté peste - parce que j'en ai un - jubilait de voir des gens debout et fatigués déjà de devoir rester ainsi pendant deux heures trente, le temps que Marc-Olivier Fogiel fasse sa matinale. Oui, mais voilà. Marc-O a un peu mal commencé son émission. Au lieu de lancer un innocent Bienvenue dans la capitale des Gaules (NdRR: Lyon), il a lancé un gai Bienvenue dans la capitale de la Gaule, ce qui jette forcément un froid.

Heureusement, l'animateur s'est bien rattrapé et a été absolument génial, comme à son habitude - je suis particulièrement fier de sa gentille dédicace (Pour Rhum, l'excellent) -, aux côté de Julie, égale à elle-même. Jean-Pierre Elkabbach et Nicolas Canteloup ont apporté leur pierre à l'édifice de plaisir qui a jailli en moi lorsqu'à débarqué Clovis Cornillac. Il y avait mille acteurs qui m'auraient tellement fait plaisir. Eh bien non. Pour leur délocalisation à Lyon, ils ont choisi Clovis Cornillac. C'est un plaisir de voir son sosie pour de vrai.

Et puis Michel Drucker a débarqué avec ses cheveux gris et ses bons sentiments. C'est bien rigolo de voir Michel Drucker en chair et en os, mais l'entendre parler de saucisson pendant une heure trente avec Jean-Luc Petitrenaud, je ne cache pas que c'est un peu longuet. Ce qui est bien plus rigolo c'est d'échanger cinq mots avec lui. "Bonjour, comment t'appelles-tu? / Rhum / Formidable. Et tu as quel âge, Rhum? / 23 ans / Formidable. Passe une bonne journée, Rhum / Merci". Oui, il s'en passe des choses dans ma vie!

Puis Jean-Marc Morandini s'est pointé. Il a parlé télé, bien sûr, c'est ce qui est le plus intéressant. Je comprends désormais pourquoi je n'écoute plus la tranche 11/14 d'Europe 1. C'est bien trop long, et les auditeurs ont bien trop la parole, et c'est chiant. Étonnamment, JMM a casé un sujet-débat sur le mariage gay. Au final, j'ai aussi réussi à obtenir une photo à ses côtés, malgré son temps extrêmement minuté. Je le regrette amèrement maintenant, puisque j'ai vraiment l'impression de mesurer un mètre zéro zéro à côté de lui. Mais bon, passons.

Passons également la tranche de Jacques Pradel, puis celle de Faustine Bollaert, même si elle recevait Louisy Joseph et son inimitable Rassis par terre. La bonne surprise de la journée, après le génialissime Marc-O, fut indiscutablement le On va s'gêner de Laurent Ruquier et sa bande, où je n'imaginais pas autant rire. Pierre Bénichou, Claude Sarraute, Titoff avec deux f, Jérôme Bonaldi, Elsa Fayer et Jérémy Michalak ont été particulièrement drôles.

J'ai délibérément décidé de ne pas assister à l'émission de Marie Drucker et Patrick Cohen pour cause d'épuisement, ni à celle d'Alexandre Delpérier pour cause de total désintérêt pour Karim Benzéma, son prestigieux invité. Au final, cette plongée d'Europe 1 en plein coeur des Gaules m'a bien plu. Malgré les effluves d'absence de déodorant, malgré les petites vieilles qui piquent ma chaise dès que ma deuxième fesse a décollé, et malgré Laurent Cabrol qui a pris vingt ans dans les dents depuis que Marie-Ange N. lui a volé son Téléshopping, j'ai aimé mon éprouvante journée. C'est pourquoi, je te propose, cher lecteur, chère lectrice, d'apprécier - enfin - les photos du vrai Rhum Raisin aux côtés des stars d'Europe 1*.

* Veuillez excuser mon photographe. Il est nul en cadrage.

Aucun commentaire: