K comme Kaas, évidemment.
A l'Eurovision, samedi soir, Patricia Kaas ne sera pas qu'une facette d'elle-même. Elle sera puissante et douce à la fois, sage et excentrique à la fois, jeune et vieille à la fois. Il n'y a que comme ça qu'elle peut gagner. L'idéal, pour gagner, serait d'additionner une bonne dose de Céline Dion, une pincée de Marie Myriam, quelques gouttes de Dana International, un zeste de Lordi, voire un doigt de Dima Bilan, mais tout ceci est difficilement réalisable.
Patricia Kaas n'aura qu'à être elle-même et montrer tout ce qu'elle sait faire, en trois minutes, comme elle a su le faire tout au long de sa carrière.
A la toute fin des années 90, Patricia Kaas se permet de jouer avec sa voix. Capable de chanter fort, de swinguer fort, de vibrer fort, elle se lance dans un registre plus doux. Et ça paye. Moins qu'avant, mais ça paye. Sa chanson autobiographique Une fille de l'Est est un joli succès. Mademoiselle Kaas ses codes.
Le clip, ici.
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