K comme Kaas, pardi!
On poursuit cette rétrospective très superficielle de la carrière de la grande Patricia. Oui, on peut dire la "grande Patricia", parce qu'il faut en avoir, du culot, pour oser se mesurer à l'Eurovision, alors qu'on n'a plus rien à prouver.
On ne peut pas vraiment dire que Patricia Kaas est une "chanteuse à voix" comme une Segara ou une Dion. Elle a ce petit truc incroyable dans la voix qui la rend agréable jusqu'à l'épuisement. C'est pourquoi les plus belles plumes des années 90 ont écrit pour elle. Barbelivien, Goldman, Obispo...
En 1997, dans l'album Dans ma chair, qui stabilise sa notoriété en France, Jean-Jacques Goldman lui écrit la chanson qui, à mes yeux, est la plus belle de tout son répertoire, Je voudrais la connaître. De plus, dans le clip, Patricia exprime avec une justesse incroyable le sentiment de trahison, d'abandon, de mal-être. Une telle interprète ne peut pas n'avoir aucun effet sur le public de l'Eurovision. C'est impossible. Elle est peut-être LA dernière chance pour la France. Kaas-la ne tienne... (oui, je sais, ce dernier jeu de mot est tout pourri)
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