8 sept. 2006

Rencontre sur un trottoir

Dialogue extérieur.

Théoucafé : Rhum Raisin ? Comment vas-tu ? Ça me fait plaisir de te revoir !

Rhum Raisin : Tiens, Théoucafé ! Ça va ?

Théoucafé : On se fait la bise, hein ?

Rhum Raisin : Non, je te fais pas la bise, j’ai une angine.

Théoucafé : Ah bon ? Et sinon, ça va, depuis le temps qu’on s’est pas vu ?

Rhum Raisin : Ça va, merci. Mais t’as couru dis-moi ?

Théoucafé : Ouais, j’ai couru, j’ai un rendez-vous, et je suis pas trop en avance.

Rhum Raisin : Bon, ben je vais pas te retenir.

Théoucafé : Mais j’ai bien cinq minutes, t’inquiète pas !

Rhum Raisin : C’est gentil.

Théoucafé : Ça me fait plaisir.

Rhum Raisin : Alors, t’as arrêté le tennis ?

Théoucafé : Oui.

Rhum Raisin : C’est original ce petit haut vert !

Théoucafé : Oui je l’ai eu cet été en soldes à Zara, à C. Alors, qu’est-ce que tu racontes de beau ?

Rhum Raisin : Oh, pas grand-chose, je poursuis mon bonhomme de chemin. Et toi ?

Théoucafé : Ben moi, je suis en fac de médecine, je redouble ma première année.

Rhum Raisin : Mince…

Théoucafé : Ben si tu veux, au début de l’année, j’essayais de m’accrocher, mais il faut dire que t’as plein de cours vachement compliqués, et il faut utiliser tous les bouquins de la BU, et moi j’avais pas trop l’habitude. Tu sais quand on était en Terminale, je bossais, mais les profs nous guidaient pas mal quand même, alors que là ça m’a fait un choc. Puis vers le milieu de l’année, j’ai commencé à décrocher, parce que, tu comprends, la biologie moléculaire et les cours d’anatomie, on en a beaucoup par semaine, et moi, je saturais. Je dormais quatre heures par nuit, et j’arrivais à rien, ça rentrait par une oreille et ça sortait par l’autre. Alors, je me suis posé des questions : est-ce que j’avais pris la bonne orientation ? Est-ce que ça m’intéressait ? Et tout et tout…

Rhum Raisin : Donc, tu redoubles.

Théoucafé : Ben, voilà. Mais comme ça, cette année, c’est moi qui vais bizuter les petits nouveaux avec les œufs pourris.

Rhum Raisin : Ce qui est bien avec toi, c’est que tu changes pas !

Théoucafé : Bon je vais te laisser. J’ai été super contente de te revoir.

Rhum Raisin : Tout le plaisir a été pour moi.

Théoucafé : A bientôt, salut.

Rhum Raisin : Ouais, salut.

Dialogue intérieur.

Théoucafé : Rhum Raisin ? Comment vas-tu ? Ça me fait plaisir de te revoir !

Rhum Raisin : Tiens, Théoucafé ! Ça va ?

Théoucafé : On se fait la bise, hein ?

Rhum Raisin : En fait, ça me dégoûte de te faire la bise.

Théoucafé : Ah bon ? Et sinon, ça va, depuis le temps qu’on s’est pas vu ?

Rhum Raisin : Ça va, merci. Hmmm, tu sens la transpiration ?

Théoucafé : Ouais, j’ai couru, j’ai un rendez-vous, et je suis pas trop en avance.

Rhum Raisin : Cool, tu vas me lâcher.

Théoucafé : Mais j’ai bien cinq minutes, t’inquiète pas !

Rhum Raisin : Mais non, je veux pas que tu sois en retard à cause de moi…

Théoucafé : Ça me fait plaisir.

Rhum Raisin : Dis donc, t’as grossi !

Théoucafé : Oui.

Rhum Raisin : En plus, tu t’habilles comme un sac !

Théoucafé : Oui je l’ai eu cet été en soldes à Zara, à C. Alors, qu’est-ce que tu racontes de beau ?

Rhum Raisin : Ça te regarde ?

Théoucafé : Ben moi, je suis en fac de médecine, je redouble ma première année.

Rhum Raisin : Oh ! c’est ballot…

Théoucafé : Ben si tu veux, au début de l’année, j’essayais de m’accrocher, mais il faut dire que t’as plein de cours vachement compliqués, et il faut utiliser tous les bouquins de la BU, et moi j’avais pas trop l’habitude. Tu sais quand on était en Terminale, je bossais, mais les profs nous guidaient pas mal quand même, alors que là ça m’a fait un choc. Puis vers le milieu de l’année, j’ai commencé à décrocher, parce que, tu comprends, la biologie moléculaire et les cours d’anatomie, on en a beaucoup par semaine, et moi, je saturais. Je dormais quatre heures par nuit, et j’arrivais à rien, ça rentrait par une oreille et ça sortait par l’autre. Alors, je me suis posé des questions : est-ce que j’avais pris la bonne orientation ? Est-ce que ça m’intéressait ? Et tout et tout…

Rhum Raisin : Bon, abrège, j’ai pas que ça à faire.

Théoucafé : Ben, voilà. Mais comme ça, cette année, c’est moi qui vais bizuter les petits nouveaux avec les œufs pourris.

Rhum Raisin : En tout cas, t’es toujours aussi conne !

Théoucafé : Bon je vais te laisser. J’ai été super contente de te revoir.

Rhum Raisin : Tout le plaisir a été pour toi.

Théoucafé : A bientôt, salut.

Rhum Raisin : Ouais, salut.

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