Quand j'ai rencontré Harry, je l'ai trouvé plutôt pas mal. Je me suis intéressé à lui ; j'ai posé quelques questions. Il correspondait à mes goûts, à mes envies du moment. L'intérêt de nos premiers échanges étant faible, allons directement à l'essentiel : nous sommes allés chez moi. J'aurais voulu qu'il se mette sur mon lit ou sur une chaise, mais Harry est un intellectuel ; il préférait le bureau. Je l'ai donc installé au bureau. Je me suis ouvert à lui, sans trop me dévoiler, comme à mon habitude ; il s'est ouvert à moi, même s'il n'est pas très bavard. En fait, nous parlâmes peu...
Nous avons passé la soirée ensemble. Je m'étais dit : Si je ne suis pas satisfait, je le laisserai partir. Mais il est resté toute la nuit.
A mon réveil, il était touours là. Je me suis levé, j'ai pris une douche. Harry était chaud, tout excité. Certes, je l'avais allumé, mais quand même. Tous les deux, nous n'avons pas vu la matinée passer : j'ai joué avec lui, nous avons discuté, j'ai écouté de la musique avec lui, j'ai préparé une petite recette qu'il m'avait donnée. C'était délicieux. Nous sommes restés scotchés l'un à l'autre pendant un bon morceau de l'après-midi, mais j'ai préféré en rester là. Nous nous sommes quittés. Harry, à forte dose, est saoulant. J'avais mal à la tête, et je lui ai fait comprendre. Il s'est probablement vexé, puisqu'il m'a répondu assez sèchement un bref A bientôt, et puis plus rien...
C'est décidé, je limiterai désormais mes instants de plaisir avec Harry ; notre relation restera platonique. Il m'attendra, patiemment, sur le bureau, qu'il le veuille ou non, quand je déciderai de sortir, car après tout, c'est exactement sur le bureau, la place d'un ordinateur.
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