Les années passent et certains artistes ne passent plus du tout à la radio. C’est son cas. C’était bien avant d’animer ce formidable jeu que j’adorais par-dessus tout, et qui me l’avait fait découvrir lorsque j’avais six ou sept ans; je l’adorais tellement que maman m’avait acheté le T-shirt et le short Hugo Délire que j’ai dû enfiler jusqu’à l’usure à l’aube de mes onze ans. C’était aussi bien avant d’être l’une des Nouvelles filles d’à côté, laquelle était bien sûr ma préférée, antécédent hugo-délirien oblige, à côté de Stéphanie et Sabine. Enfin, c’était bien avant ce jour de 2001 ou elle a été officiellement déclarée morte dans cette maudite émission Y a un début à tout, présentée par Daniela Lumbroso, au bénéfice de sa réincarnation, Isabelle Morizet.
C’était également bien après cette orthographe moche de ses premiers disques où elle s’appelait Carène. La seule et unique qui m’intéresse aujourd’hui, c’est Karen Cheryl. Karen est une star de la chanson en France entre 1975 et 1991. Elle chante des chansons aux textes légers et aux influences disco. Sa carrière est teintée de hauts et de bas: en quinze ans, elle vend plus de vingt millions de disques, ce qui est énorme, mais elle ne parvient pas à conserver un public fidèle, ce qui l’amène à privilégier un public d’enfants vers la fin de sa carrière. Karen Chéryl s’en sort néanmoins plutôt bien en tant qu’actrice et animatrice à partir de 1985. Et c’est donc sans aucune honte que l’animatrice de radio Isabelle Morizet se souvient aujourd’hui de son glorieux passé en tant que Karen Cheryl. Ses plus grands tubes sont Garde-moi avec toi, Ne raccroche pas je t’aime, Si..., La marche des machos, Les nouveaux romantiques, Oh chéri chéri, Pas d’panik, À l’envers à l’endroit et L’amour fou.
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