Il fut un temps où la vie était plus douce. Autrefois, les enfants n’étaient pas aussi déchaînés qu’aujourd’hui. Je n’aime pas faire des généralités, mais il est indéniable que les enfants ont gagné en hardiesse au fil des décennies. Alors qu’aujourd’hui des gamins font du happy slapping en tabassant leur prof d’anglais, autrefois d’autres gamins chantaient des chansons pour tenter de faire régner naïvement la paix dans le monde. Ces enfants s’appelaient les Poppys.
Le rôle des Poppys au début des années 70 était d’apaiser les foyers français avec des chansons dénonçant la guerre, des chansons paisibles, des chansons emplies d’espoir et de spontanéité. C’est, en fait, en 1946 que les Poppys sont créés, à la suite d’un casting. Le groupe est issu de la chorale d’Asnières, qui avait notamment interprété le générique de Belle et Sébastien.
Le succès est au rendez-vous à partir de 1970, avec le titre Noël 70, très original pour cette période de Noël 1970. Puis vont s’enchaîner les tubes au cours des quatre années qui suivront 1970, ce qui permettra aux Poppys de vendre cinq millions de disques: Non je ne veux pas faire la guerre, Des chansons pop, L’enfant do… Les deux plus gros tubes des Poppys sont Isabelle, je t’aime, véritable ode à l’amour profond que peuvent ressentir deux enfants l’un pour l'autre, et bien sûr, Non, non rien n’a changé, véritable coup de gueule contre un monde qui ne tournait (déjà?) pas très rond. Et même en 2007, écouter les Poppys peut apaiser les émotifs, sachez-le.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire