28 juin 2008

Top 14 : quatrième finale Clermont-Toulouse

Depuis une semaine, deux villes retiennent leur souffle. Clermont-Ferrand et Toulouse s'affrontent ce soir au stade de France en finale du Top 14. Deux villes où l'on parle rugby, où l'on chante rugby, où l'on joue rugby, où l'on vit rugby. Autant dire qu'il vaut mieux aimer le rugby si on habite dans l'une de ces deux villes.

Par le plus malheureux des hasards, j'habite justement l'une de ces deux villes. Et croyez-moi, c'est horrible...

Petite devinette à la Karambolage: saurez-vous deviner quelle est ma ville?

La photo qui va suivre a été prise en quelques secondes. Où a-t-elle été prise? À Clermont ou à Toulouse? Et où se cache l'indice? Parce qu'il y en a un. Regardez bien...



Vous avez la réponse et l'indice ? N'envoyez pas vite votre réponse par mail. 10 gagnants ne seront pas tirés au sort, et ils ne recevront donc pas de petite récompense.

Il faut bien avouer que cette malheureuse ville où j'ai le privilège d'habiter a la poisse. Rien ne lui réussit : tout le monde se moque de ma ville. Il n'y a pas le TGV, c'est un coin paumé, le tramway est pourri, les présidents de la République qui viennent d'ici sont des has been, bref tout va mal. Mais s'il y a bien une chose dont ma ville est fière, c'est son équipe de rugby.

Résultat, voilà une semaine que les rues, les commerçants, les journaux et les cafés se sont parés de leurs plus beaux habits jaune et bleu. Un écran géant est installé sur la place de J., la plus importante de ma ville, pour faire rêver les badauds. Depuis très tôt ce matin, les klaxons retentissent, la ville hurle sa joie d'être en finale et son désir de gagner. Oui mais voilà, il y a de quoi être pessimiste :

  • Ma ville a été leader pendant tout le championnat, ce qui met une pression énorme.
  • Ma ville n'a jamais remporté le bouclier de Brennus
  • Ma ville détient le triste record du nombre de participations en finale sans JAMAIS avoir gagné
  • Ma ville a déjà PERDU TROIS FOIS face à Toulouse en finale du championnat (et ne dit-on pas Jamais trois sans quatre ?...)
Bref, même si la moitié de la ville est montée au Stade de France pour assister au match de ce soir, et même si l'autre moitié de la ville, restée ici, bousille une journée car entièrement dédiée au rugby, les statistiques sont plutôt effrayantes pour ma ville... En tout cas, chez moi, tout le monde espère que ce soir, Toulouse va rimer avec C'est la lose...

Alors, Clermont ou Toulouse, Toulouse ou Clermont ? Réponse, ce soir !

22 juin 2008

Tubes d'été

Koxie avait triomphalement succédé aux Tribal King l'année dernière. Oui, à l'instar de Garçon, si t'enlèves la cédille ça fait garcon, ou J'veux qu'tout l'monde bouge ses fesses, qu'les femmes oublient leurs complexes façon sex, les tubes de l'été sont des chansons à texte. Qui va être l'heureuse élue en 2008 ?

Alors que nous sommes en été depuis deux jours, que le soleil tape sur fort sur la tête depuis cinq jours, que les réfractaires déodorant polluent nos narines, que les diapnophobes s'enferment chez eux, les tubes se bousculent à nos oreilles pour devenir LA chanson qui nous rendra tendance quand on la fredonnera à la terrasse d'un café. Voici cinq prétendants (éliminons d'ores et déjà le tube du printemps, Tired of being sorry de nos amis Nâdiya et Enrique, puisqu'ils squattent les hauteurs du Top 100 depuis bien trop longtemps déjà) :

Rayon de soleil - William Baldé : Un rythme frénétiquement cadencé, un refrain avec un gros mot dedans, tout ce qu'il faut pour bien marcher au Club Med.


American boy - Estelle : Du NRJ typique, ça ne peut que plaire aux d'jeuns.


Comme avant - Mathieu Edwards feat. Sheryfa Luna : Popstaracademy en force...


Allo le monde - Pauline : Une chanson qui gagne à être connue, depuis le temps qu'elle est sortie... (Non, dans le clip, vers deux minutes et 36 secondes, ce n'est qu'un sosie de chanteuse, en moins sophistiquée, sauras-tu deviner à qui je pense?)


Hand's up - Tribal King : Oui, ils reviennent...

19 juin 2008

Extrêmes limites

Peut-être recevrai-je encore des commentaires désagréables, des mots directs qui blesseront mon ego ou pire, des courriels d'insultes, mais je m'en tape (sur des bambous et c'est numéro un). Ce n'est qu'un avis, noyé dans la multitude, mais c'est le mien, alors je l'écris. Il est bimestriel, voici le nouveau Flop Ten.

N°10 – Les limitesJulien Doré J'aurais déjà pu l'écrire dans le précédent Flop Ten, puisque je l'avais déjà entendue, cette chanson. Mais cela aurait été trop d'honneur que d'en parler si longtemps avant la sortie de l'album.

N°9 – Les limites – Julien Doré – Cette chanson est carrément inécoutable dès la deuxième écoute. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces bruits de casseroles et de boîtes de conserve sont, certes, originaux, mais juste insupportables au bout de quelques secondes.

N°8 – Les limites – Julien Doré – Je crois que le point archi-faible de cette chanson, c'est sans aucun doute la mélodie. A moins que ce soient les paroles, assez banales pour un chanteur à bobos. A moins que ce soit aussi le chanteur, en fait...

N°7 – Les limites – Julien Doré – Ce chanteur semble plaire pour son originalité, pour son côté décalé. L'album Ersatz était donc très attendu. Et pourtant, la déception des critiques fut grande. C'est pourquoi on préfère dire que c'est moyen. C'est la critique la moins méchante. C'est vrai, comment dire à un chanteur génial que son album est pourri ? On ne peut pas.

N°6 – Les limites – Julien Doré – On porte aux nues Julien Doré. On oublie juste de dire que les neuf dixièmes de l'album sont des pillages revendiqués d'autres artistes. Et le pire, c'est qu'Arno, Katerine ou Christophe cautionnent. C'est peut-être parce que je ne suis pas fan de ces trois-là que Julien ne me séduit pas.

N°5 – Les limites – Julien Doré – Il emprunte l'idée des animaux à Nolwenn Leroy. Il emprunte l'idée de l'absence de sourire à Michel Sardou. Il emprunte l'idée de Rémi Bricka à Rémi Bricka. Il emprunte l'idée de la grosse dame à Mika. Il emprunte la notoriété de Louise Bourgoin à Louise Bourgoin. C'est dire son talent.

N°4 – Les limites – Julien Doré – La mélodie se veut festive, sautillante et gaie, mais au final elle tombe à plat. Et ses péripéties vocales en fin de morceau ne font qu'accabler un peu plus une chanson qui n'en avait pas besoin.

N°3 – Les limites – Julien Doré – Virgin Radio diffuse cette chanson avec une forte rotation. Les autres radios s'y mettent. Mais où va le monde ? Allo le monde, est-ce que tout va bien ?

N°2 – Les limites – Julien Doré – Je sais, je n'ai aucune légitimité à critiquer ce pauvre garçon, je l'avoue. Mais comme il le chante (si bien) dans son album, je me permets de le dire aussi : J'aime pas.

N°1 – Les limites – Julien Doré – Et comme je ne voudrais pas qu'on me taxe d'ignorant, je termine ce Flop Ten en précisant que j'ai écouté Ersatz en entier, en soupirant longuement parfois. Mais il faut attendre la fin du disque pour trouver des chansons sympathiques : SS in Uruguay et Los Angeles sont plutôt pas mal. Et je peux même oser l'avouer là : je trouve la chanson Dans tes rêves FAN-TAS-TIQUE !

15 juin 2008

Hugo bosse, Hugo délire, mais Hugo se tait

Voilà un petit bout de temps que les artistes ne s'étaient pas retrouvés, chantant en choeur pour la bonne cause. Parle, Hugo, Parle par le collectif Les voix de l'enfant sort le 30 juin, et le clip est déjà là... Le single sera vendu au profit de l'association La voix de l'enfant, qui lutte contre la détresse de l'enfant. Cette chanson raconte le calvaire d'un enfant, Hugo, qui s'enferme dans son silence à cause d'un fou.

Que dire d'une telle initiative? C'est plutôt une bonne idée, certes, mais elle s'essouffle. Si l'on élimine les chansons annuelles des Enfoirés qui passent régulièrement à la radio, il faut remonter aux singles écrits par Pascal Obispo pour voir un collectif d'artistes réunis pour la bonne cause avoir du succès. La raison d'un tel succès? La qualité de la chanson, peut-être, mais surtout des artistes actuels et populaires. Sa raison d'être, Noël ensemble et Love united étaient des bonnes chansons. Je ne dis pas que Et puis la terre ou L'or de nos vies étaient mauvaises, mais elles ont moins marqué les esprits. C'est fort dommage, mais qui se souvient de Combat combo, Chanter qu'on les aime, ou Pour que tu sois libre?

Parle, Hugo, Parle entre dans le monde fantastique des chansons qui ont un titre avec un prénom, comme de nombreux chefs-d'oeuvre (Tes états d'âme...Eric, La grande Zoa, Petit Frank, Les poèmes de Michelle ou Moi...Lolita), et rien que pour ça, je l'aime bien. Or Parle, Hugo, Parle a bien d'autres qualités que je m'en vais vous citer pêle-mêle: elle a été écrite pour la bonne cause, elle ose inclure Sylvie Vartan dans sa distribution, elle a un joli clip, elle accueille la parfaite Claire Keim, elle a été écrite par Mathieu Johann, les passages d'Emmanuel Moire sont les meilleurs passages, on n'entend pas Francis Lalanne même s'il est présent, les couplets ressemblent aux couplets de Châtelet-les Halles que j'adore, Anakin a de nombreuses occurences et c'est plutôt original, et Hoda fait partie du collectif comme si tout le monde savait qui c'était. Cette chanson est très bonne, puisque je vous le dis.

12 juin 2008

Amandine ou la théorie qui ne veut rien dire

Amandine est la Nouvelle Star. Ça, s'est vu, lu, et relu en boucle depuis hier soir. Mais va-t-elle devenir plus populaire que Jonatan Cerrada, moins que Myriam Abel...?

Amandine est la nouvelle star. Ça, s'est vu, lu, et relu en boucle depuis hier soir.

C'est la deuxième dame à réaliser un tel exploit, ce qui en fait inévitablement la Cyril Cinélu de la Nouvelle Star, ce qui n'est pas à négliger.

Mais va-t-elle suivre l'exemple de son illustre aïeul à la double initiale? Son premier album va-t-il rencontrer le même succès considérable que celui du deuxième gagnant homme de la Star Academy (soit moins de 10.000 disques vendus) ? Pour le savoir, un calcul mathématique s'impose.


Conjecturons que la popularité des nouvelles stars de M6
soit proportionnelle au nombre de téléspectateurs ayant suivi la finale.

Le jeune et naïf Jonatan Cerrada a remporté le télé-crochet A la recherche de la nouvelle star devant une moyenne de 3,1 millions de téléspectateurs.

Le rocker rebelle Steve Estatof, si rebelle qu'il a repris Le sud de Nino Ferrer en premier single, a triomphé devant environ 4 millions de téléspectateurs.

La première femme à gagner cette émission, bien avant Amandine, Myriam Abel, a brillé de mille feux devant 4,5 millions de téléspectateurs. Christophe Willem, l'homme grâce à qui la Nouvelle Star est ce qu'elle est aujourd'hui, a tout fracassé devant 4,9 millions de téléspectateurs.

Julien Doré a, quant à lui, remporté une finale suivie par près de 4 millions de téléspectateurs. Et enfin, hier soir, un peu plus de 4 millions de téléspectateurs ont vu Amandine être presque contente de gagner. Ce qui donne ça :



Un résultat pas trop étonnant donc, puisque Christophe est le plus populaire de tous, en plus d'être le plus talentueux.

Pour les autres la popularité est difficile a évaluer, puisque certains sont complètement oubliés, même s'ils vont bientôt être le héros de la musicale comédie d'un animateur pas couché, même si leur (seul) tube écrit par une grande chanteuse passe régulièrement sur Chérie FM, ce qui remplit continuellement la tirelire de ladite grande chanteuse, et même s'ils reviennent avec un titre toujours plus rock, en hommage à une jolie petite fille aux yeux clairs.

La où la théorie de l'audimat pêche, c'est que Myriam Abel devrait être plus populaire que Julien Doré. En terme de ventes d'albums, c'est encore le cas à l'heure qu'il est, puisque l'album Ersatz n'étant pas encore sorti, Myriam a de facto vendu beaucoup plus de disques que Julien.

Quoi qu'il en soit, pour que cette théorie se vérifie, il faut laisser Christophe indétronable, laisser Jonatan poursuivre sa petite route, laisser Myriam faire ce qu'elle aime, et laisser Julien au même niveau de ventes de disques que Steve. Faites comme moi, n'achetez pas Ersatz.

Reste à savoir si, à l'avenir, Amandine va devenir plus populaire que Jonatan Cerrada, mais moins que Myriam Abel. Et fera-t-elle parler autant d'elle que Julien Doré ?

7 juin 2008

Les sucettes de la honte

Même pour les petits corps pas malades, les voyages en train, ça peut être comme les histoires d'amour. Or, les histoires d'amour finissent mal, en général, comme dans la chanson. Donc par excès de syllogisme, on peut facilement en déduire que les voyages en train finissent mal, en général.

Et là, mon voyage en train d'hier s'est plutôt mal passé. Rassurez-vous, rien de grave, mais juste assez pour me faire cogiter toute la soirée et même encore ce matin. J'ai mesuré à quel point le mot honte était puissant. Rosir de honte, rougir de honte, que dis-je, cramoisir de honte dans le train ne m'était encore jamais arrivé, mais le mal est réparé.

Habitué des trajets en train entre mes deux villes d'habitation, L. et C., j'en profite pour lire des magazines, des livres même. Mais parfois, je suis fatigué, alors je ferme les yeux, comme Najoua Belyzel. Et puis, il y a une troisième possibilité. Elle consiste à insérer des écouteurs au plus près de mes tympans, dans l'unique but de faire profiter à mes oreilles d'un peu de douceurs musicales préalablement enregistrées dans mon téléphone portable. Mes yeux regardent ainsi le paysage, pendant que mon cerveau est bercé par la musique. Et je me laisse emporter.

Oui, mais voilà. Hier, j'avais acheté une barre chocolatée à deux euros au distributeur de la gare de L., et j'ai tout naturellement voulu la déguster. Quatre de mes cinq sens auraient alors été comblés: l'odorat par le parfum du chocolat, le goût par la saveur du caramel, l'ouïe par le voix de mes chanteurs préférés, et la vue par beauté de la nature qui défilait sous mes yeux. Il aurait juste fallu que je me caresse un peu pour que le toucher soit, lui aussi, comblé.

Mais revenons à nos moutons, j'ai donc voulu attraper ma barre chocolatée, délicatement enfouie sous mes affaires, dans mon sac. Ma collation en main, un énorme Atchoum de mon voisin de derrière retentit, me faisant sursauter et échapper ladite collation. Mes réflexes étant bons, j'ai instantanément tendu mon bras droit pour rattraper la barre chocolatée afin qu'elle ne tombe pas par terre. Malheureusement, mon portable avec lequel j'écoutais mes douces chansons se trouvais, lui aussi, dans ma main droite, et les écouteurs se sont débranchés de mon portable, laissant ce dernier diffuser la chanson en cours dans tout le wagon, grâce à ses haut-parleurs très performants.

Je n'aurais pas fait d'histoires si cette mésaventure m'était arrivée lorsque j'écoutais Rihanna ou Renan Luce. Mais mon portable contient aussi des chansons aux qualités plus discutables. Il a fallu que ces p?%@$&! d'écouteurs se débranchent au moment où France Gall susurrait à mon oreille "... sucettes à l'anis d'Annie donnent à ses baisers un goût anisé, lorsque le sucre d'orge...". Paniqué, rouge de honte, ne sachant même plus comment stopper la musique, je tripotai les touches de mon portable pour l'éteindre, en vain. Cette maudite chanson ne s'arrêtait plus.

De toute la fin du voyage, je n'ai pas osé une seule fois regarder dans les yeux mes voisins de wagon. Un garçon de vingt-deux ans qui écoute une telle chanson, ça devrait rester un secret. Arrivé à destination, je suis vite sorti, la queue entre les jambes, comme on dit.

5 juin 2008

Un Top Ten aussi parfait que son auteur (ou presque)

Je le sens, je le sais, ô toi lecteur, ô toi lectrice, tu es blasé(e) par la nouvelle saison de Nouvelle Star, tu es dévasté(e) de voir que le marché du disque se porte très mal, tu es inconsolable à la vue de la trop modeste entrée de Papillon de lumière au Top singles, tu es lassé(e) de ne pas entendre assez de belles nouveautés musicales à la radio entre deux Allo le monde et trois Assis par terre... Moi aussi, je le confesse. C'est pourquoi je vais te guider vers le meilleur. Le tout nouveau Top Ten est là :

N°10 - Femme d'aujourd'hui - Sofia Essaïdi (Cléopâtre, La dernière reine d'Egypte) - C'est exactement le genre de chansons qu'on aime écouter à force de l'écouter, comme sa grande soeur qui lui ressemble beaucoup, Umbrella. Le matraquage a eu raison de moi.

N°9 - Flou de toi - Gilles Gabriel - Si je ne classe pas cette chanson ce mois-ci, je ne pourrai jamais le faire. Cette chanson est à prendre au huitième degré, mais elle porte tellement de références à ce que j'aime des années 80, que je ne peux que la prendre au premier degré, et l'aimer (c'est ce qu'il y a d'plus beau...).

N°8 - Stand up - Garou - Le Québécois aux (très) grandes oreilles revient avec un nouvel album en anglais, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les radios ne diffusent pas vraiment le premier extrait. C'est dommage, car c'est étonnamment bon, rythmé et enjoué. En écoutant cette chanson, on s'imagine en charmante compagnie sur une route des Etats-Unis, roulant les vitres ouvertes, le soleil tapant sur sa peau bronzée.

N°7 - Don't you think - Edu del Prado - Le beau Edu se la pète grave dans son clip, mais qu'importe, il maîtrise sa chanson. Il a eu la bonne idée de reprendre le sample d'un morceau de Rod Stewart, remis au goût du jour. Le résultat est convaincant.

N°6 - La parenthèse - Cerena - Je me demande sincèrement pourquoi Cerena ne reçoit qu'un succès d'estime. Elle mérite bien plus. Cette nouvelle chanson est une bonne surprise : elle est fraîche et entraînante. Moins que l'excellente Libre, mais très efficace quand même. (Son myspace)

N°5 - Dis-moi - BB Brunes - Etant un pauvre ermite, presque jamais sorti de ma chambre, je ne savais même pas que Houna était un prénom. Ce prénom est glorifié dans cette chanson. Chères Houna, hormis tout un album des BB Brunes consacré à vous, vous risquez de ne plus entendre de chanson dédiée à vous d'ici un bon bout de temps. Alors profitez-en!

N°4 - Rayon de soleil - William Baldé - Il est possible que cette chanson saoule un peu tout le monde au-delà de trois écoutes par semaine. Néanmoins, il faut souligner la qualité de la mélodie, ainsi que les imitations des deux Bob (Marley et Dylan), et surtout les "alahout" à la fin.

N°3 - Tired of being sorry - Enrique Iglesias feat. Nâdiya - Une musique particulièrement entêtante, des voix plutôt banales, des paroles assez mauvaises. Le cocktail parfait pour faire un tube. J'aime bien.



N°2 - Repenti - Renan Luce - Depuis que le Top Ten existe, je crois que c'est la première fois que les deux premières chansons sont qualitativement si bonnes. Repenti aurait mérité la première place, notamment grâce à ses paroles exceptionnelles. Mon passage préféré est incontestablement Mais aujourd'hui je suis trop vieux, je m'occupe de mes hortensias, c'est étrange comme ils poussent mieux, qu'ai-je bien pu donc enterrer là?



N°1 - Lollipop - Mika - C'est probablement l'ultime extrait de Life in cartoon motion. Je serai tenté de dire que Lollipop est la meilleure chanson de cet incroyablement formidable album, mais je ne vais pas le dire, tant les autres morceaux sont aussi géniaux. Allez, tous en choeur, Suckin' too hard on your lollipop...

2 juin 2008

Ce n'est pas leur job, mais elles sont sexy

Si l'idée de la tête couronnée que vous vous faîtes est une idée d'une vieille dame en tailleur vert pomme avec un diadème démodé, vous n'êtes plus au goût du jour.

Aujourd'hui, pour être une princesse dans l'air du temps, il faut être télégénique. Il faut être belle, glamour, et même sexy. Comme Stéphanie de Monaco !

Je ne dis pas télégénique dans le sens où il faut absolument que le nouveau gotha passe systématiquement à la télé et nous expose son nouveau combat, le rassemblement de fonds pour tenter de réduire la misère dans les pays pauvres d'Afrique, non.
Je dis simplement que les nouvelles futures reines (et mêmes les actuelles) sont censées être plus que présentables dans leur look pour oser imaginer faire rêver la populace. Ni Albert et son flegme, ni Elizabeth et sa garde, ni même Clotilde et sourire figé, ne peuvent rivaliser avec les nouvelles number one...

(PS: ce texte n'est en rien un plagiat éhonté de celui-ci)


Zara Philips (Angleterre)


Charlotte Casiraghi (Monaco)


Madeleine de Proust de Suède


Rania de Jordanie, évidemment

1 juin 2008

Ce n'est pas leur job, mais ils sont sexy

Si l'idée du chef cuisinier que vous vous faîtes est une idée d'un monsieur âgé avec le sourire, joufflu et ventripotent, vous n'êtes plus au goût du jour. Aujourd'hui, pour être un cordon bleu reconnu, il faut être télégénique. Il faut être beau, charmeur, et même sexy. Comme Joël Robuchon !

Je ne dis pas télégénique dans le sens où il faut absolument que les nouveaux cuistots passent à la télé et nous exposent leur nouvelle trouvaille, la compote de foie gras citronnée cuite à l'ail sur lit d'œufs pochés dans l'azote à la banane, non. Je dis simplement que les nouveaux as des fourneaux sont désormais censés être plus que présentables dans leur look pour oser imaginer attirer une clientèle posh et distinguée. Ni Sophie et ses cakes, ni Cyril Lignac et ses cheveux brillants, ni Julie Andrieu et ses sympathiques créations, ne peuvent rivaliser avec les nouveaux number one...

Eric Guérin et ses poétiques plats (son site)



Christophe Michalak et ses patisseries élégantes (son site)



Alexandre Gauthier et sa grenouillère (son site)



Jamie Oliver et sa british coolitude (son site)



Et Gontran Cherrier, évidemment (son site)