Non, lecteur, lectrice, je ne peux pas te raconter de manière exhaustive la vie de Claude Nougaro. Avec ses mots qui claquent et ses musiques qui parlent, il a traversé la deuxième moitié du vingtième siècle comme un prince.
On ne peut pas dire que ce soit mon artiste préféré, écart de génération oblige, mais je ne pas nier que chacune de ses chansons frappe à l’oreille. Une musicalité incontestable. Notamment sur des chansons comme Le cinéma, Je suis sous ou Dansez sur moi.
J’ai une tendresse particulière pour Tu verras, parce que dès qu’elle est lancée, elle ne s’arrête pas, et elle part dans des fantasmes maîtrisés. En regardant sa discographie, on remarque que Nougaro n’a pas été avare en hommages : Armstrong (pour Luis), C’est Eddy (pour Louiss), Chanson pour Marylin (pour Monroe), Comme une Piaf (pour Edith), Dalí Gala (pour Salvador et pour Dalí), Façon Chaplin (pour Charlie), Rock à Renaud (pour Séchan) et Pauvre Nougaro (pour Claude). Sans compter cet hommage à sa fille, Cécile, et bien sûr à sa ville, Toulouse.
Il a su manier Le jazz et la java, en berçant le public, en le tenant parfois en haleine. Claude était le roi à Nougayork.
Cher lecteur, chère lectrice, je te propose d’entraîner tes poumons à l’essoufflement, en écoutant l'excellente Une petite fille.
[Précedemment dans Ils ont marqué la chanson française : François Feldman, Ophélie Winter]
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