15 août 2008

Vive le quinze août, vive la choucroute

En ce fabuleux quinze août où le froid est au rendez-vous et où la pluie donne une forme hideuse à tout cheveu de plus de sept centimètres, tu te dis, toi lecteur, toi lectrice, que c'est quand même génial d'avoir inventé les jours fériés. Parce que tu peux glander devant la télé, devant l'ordinateur, et manger à te faire péter le bide sereinement sans te dire que tu dois retourner au boulot l'après-midi.

Eh bien, sache que tu as de la chance. Certaines personnes ne sont non seulement pas en vacances, mais en plus, elles travaillent les jours fériés. Non, je ne te demande pas de t'apitoyer sur mon triste sort, moi qui suis pauvre et qui travaille de manière acharnée un quinze août. Je te demande juste de penser à moi (parce que j'aime quand on pense à moi, jour et nuit, mais c'est un autre problème) en ce jour de pénibilité extrême.

Bon, j'avoue que j'exagère un chouyat chouilla chouh y'a petit peu, pardonne moi. C'est vrai, ce matin, au bureau l'ambiance était plutôt détendue. Jacques a fait une démo de flamenco sur son bureau. Benjamin a montré à toute l'équipe le site de Taschen où le Big Penis Book est l'une des meilleures ventes. Claire et Catherine ont eu un fou rire en voyant Hervé trébucher. Bref, une dure journée de boulot en perspective. Et le pire, c'est que je prends le temps d'écrire cette chronique de mon lieu de travail. Dure dure la vie dans cette entreprise, que la bienséance m'empêche de citer, pour ne pas ternir une réputation ô combien prestigieuse...

(Et désolé pour ce titre un peu à côté de la plaque)

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