Un premier rapport à 22 ans, ça fait tard. Et pourtant, c'est le temps que j'ai attendu. Il faut dire que pendant tout le temps où je suis resté à C., je n'en ai jamais vraiment eu l'occasion. Une fois peut-être, mais je n'étais pas obligé, alors je n'ai rien fait. C'est parce que je me suis éloigné de la maison familiale que j'ai pu aller vers l'inconnu. C'est surtout le fait d'avoir rencontré de nouveaux gens, à L., qui m'a permis de connaître cette nouvelle expérience, ici narrée.
Je ne vais pas vous mentir, c'est assez stressant. Je ne savais absolument pas comment m'y prendre. Fallait-il que ça soit long et en rajouter jusqu'à l'épuisement de l'imagination? Fallait-il que ce soit court et aller droit au but? J'ai donc fait comme mon instinct me guidait. Mon souci de la perfection m'a poussé à prendre mon temps. J'ai donc essayé, tenté, recommencé. Plusieurs fois.
Au début, je n'étais pas très satisfait de moi. Dans mes rêves les plus fous, j'imaginais que je pouvais être bien meilleur, et donner un résultat plus convaincant. En réalité, ça ne me paraissait pas extraordinaire. Pas mauvais, mais pas extraordinaire. Jusqu'au jour récent où j'ai pris conscience que la fin approchait. Cette aventure s'est brutalement arrêtée, parce qu'il fallait bien qu'elle s'arrête un jour. Un sentiment de nostalgie s'est emparé de moi le jour où j'ai écrit la dernière page de cette histoire. Enfin, tout est était réellement fini, lorsque j'ai envoyé ce rapport de stage, bien ficelé, peaufiné jusqu'aux plus infimes détails. C'est la première fois que je faisais vraiment un stage. Et préparer un bon rapport de stage, même à 22 ans, surtout quand c'est le premier, ça ne se fait pas à la légère.
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