Ou plutôt devrais-je dire Cidre!
Car aujourd'hui est un grand jour. Le dernier numéro de L'Express, tout frais, daté du 8 au 14 janvier, fête en grande pompe de clown son trois mille unième numéro. Comme s'il était important de se souhaiter en joyeux non-anniversaire. Je n'aime déjà pas les anniversaires, pourquoi diantre irais-je m'extasier devant le trois mille unième numéro de L'Express ?
Peut-être parce que le magazine a eu l'idée de ne pas se soucier de son trois millième numéro, et ça c'est plutôt drôle. Cette initiative n'aurait pas été étonnante d'un Charlie Hebdo, d'un Canard Enchaîné ou même d'un Marianne, tant il leur est jouissif de ne pas faire comme les autres et de faire la nique aux traditions et au bien-fondé/bien-pensé des habitudes. Or là, c'est L'Express qui s'amuse à n'en faire qu'à sa tête. Pas si étonnant, me direz-vous, quand on se souvient du passé du magazine. Même s'il est bien loin le temps des Françoise Giroud et Jean-Jacques Servan-Schreiber, le passé reste tel quel. Malgré Christophe Barbier... Toujours est-il que L'Express fête son trois mille unième numéro, et rien que pour l'humour d'avoir zappé son trois millième, je lui souhaite un joyeux non-anniversaire (si tant est que l'on puisse prétendre que chaque numéro, pour un magazine, ou chaque jour, pour un être humain, ne soit pas un anniversaire en soi).
Et comme je n'ai aucun humour, aucun second degré, que je suis quelqu'un d'une banalité affligeante et que ce post marque ma centième chronique pile sur Le Post, je me souhaite, en guise de pied de nez à L'Express, un joyeux anniversaire.
( « - Joyeux Anniversaire, moi!
- Merci! » )
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