5 janv. 2009
Je vais bien, je ne m'en fais pas
Je ne sais pas si c’est une bonne chose de commencer l’année bloguesque un cinq janvier. Mais pour tout dire, je ne pouvais pas vraiment la commencer plus tôt. Non pas qu’il me fallût cinq jours pour totalement décuver de ma soirée du 31, cinq jours étant absolument inutiles si l’on veut décuver du peu d’alcool avalé par ma gorge. Même si mes dix-neuf kilogrammes superflus seront immensément difficiles à évacuer par chacune des pores déterminées à laisser s’enfuir le surplus de graisse (bien) caché à l’intérieur de ma peau, je ne les considère pas comme étant la cause de tous mes soucis. Je ne peux pas non plus imaginer un instant que mon désarroi présent soit lié à cette rentrée – effectuée aujourd’hui, dans un tout nouvel environnement et qui m’a réservé bien des surprises qu’il faudra que je raconte un jour, tant elles sont surprenantes – mais je ne le pense pas réellement. Je ne crois pas que ma tristesse ait à voir avec le report, encore, de l’album que j’attends le plus en 2009, ni avec les retards des gens qui sont toujours en retard, alors que je suis la seule personne autorisée par mon propre règlement intérieur à avoir le droit d’être en retard, droit que je m’octroie paradoxalement très rarement, ou juste quand c’est pour la bonne cause. Peut-être suis-je juste totalement tombé à côté de la plaque en faisant ce choix que je regrette presque. Mais ça ne me rend pas irascible au point d’en vouloir à la terre entière. Je vais peut-être bien finalement. Et comment une année qui va m’amener à l’un de ces nombres impairs –premier, qui plus est – que j’aime tant pourrait-elle être mauvaise ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire