3 juil. 2007

Entre deux mondes

Avec un nom comme celui-là, elle pourrait obtenir vingt-sept points d’un coup au Scrabble®, et encore, si elle n’est pas sur une case mot compte triple ou mot compte double. Najoua Belyzel chante des chansons qui résonnent dans la tête. Elles en font une chanteuse énigmatique. Ses musiques empruntent au style electro, pop-rock, et classique. Ses textes jouent subtilement sur les doubles registres et les sous-entendus. Sa voix est très particulière. Elle est d’abord agréable, jusqu’au moment où ses cordes vocales semblent rompre à chaque fin de phrase. Elle effectue sans arrêt une sorte de sursaut de voix qui tend vers les aigus. Le mélange de ses musiques, de ses textes, et de sa voix donne une impression de mysticisme envoûtant auquel il n’est pas forcément évident d’accrocher.

Certains diront que Najoua Belyzel est une nouvelle icône gay. Avouons qu’elle fait tout pour l’être. De surcroît, la jeune chanteuse a des attitudes bizarres parfois, comme lorsqu’elle a "une pensée pour John Lennon", sortie de nulle part, sur le plateau de la Star Academy, en 2006. Sa carrière est désormais lancée, puisque nombreux sont les fans qui attendent avec impatience ses nouvelles chansons. Elle commence à chanter dans le groupe Benoît (fort bien chroniqué ici). Son premier tube s’appelle Gabriel (ou plutôt Gabrieee-eeel), puis s’enchaînent les titres Je ferme les yeux, et Comme toi. Il n’est pas inutile de mentionner des titres qui auraient pu avoir du succès s’ils étaient sortis en single: Stella, et surtout La berceuse. Le nouvel album de Najoua devrait paraître en automne, et pour patienter, nous avons déjà droit au premier extrait, Quand revient l’été, qui risque de bien marcher cet été, et dont la pochette du single est, là encore, assez ciblée.

img101/438/najouabelyzelvq3.jpg

Aucun commentaire: