1 juil. 2007

Récit suffisamment clair d'une semaine rhumanesque

Lundi > C’est le deuxième jour de la fête du cinéma. Je mets un t-shirt blanc. Toujours ce problème de voiture. Le prix augmente de cinquante centimes. Tu achètes Closer, toi ? Je n’ai même pas esquissé un seul sourire. Nicolas n’est pas vierge puisqu’il est né en mai. Lara Fabian est enceinte de cinq mois. Rhum, mais qu’est-ce que tu fais là?

Mardi > On voit la culotte de Carole. Laisse tomber les filles, laisse tomber les filles, un jour c’est toi qui tomberas. C’est la troisième fois en trois jours que Norman vient. Je peux vous faire moitié prix si vous voulez. J’ai été obligé de prendre le bus n°6. Virginie m’aime bien. Soyez bons. La voiture est réparée. Tu es le seul garçon qui a tenu le coup.

Mercredi > Il ne faut pas oublier le bâton de randonneur. Je suis pas James Bond, entouré de belles blondes. Maë veut s’appeler Christophe. On ne l’a même pas refait en entier. Je mange avec deux amis. On s’attache et on s’empoisonne, avec une flèche qui nous illusionne. Les corps se touchent et se caressent. Je regarde les gens. Ils ne se doutent pas de ma présence. De l’eau. Des seaux d’eau à ras bord. L’alarme retentit. Stop. Pauvre de moi. La vie du souk. Parce qu’on ne sait jamais. Nettoyer. Tu m’as épatée. Tu as été génial. Les deux Céline sont là. Je ne t’ai jamais vu comme ça.

Jeudi > De l’alcool. La fin approche. Rhum forme un trio explosif avec ses amies. Big girl, you are beautiful. Tu crois qu’il est pédé Mika? Je le trouve beau. Je vais me coucher. Alors, comme ça tu quittes C.? Même Michel semble triste. Dommage que les chemins se séparent. Ce lapsus me fait plaisir. Je te trouve beau.

Vendredi > Je me suis ennuyé. Sébastien me dit qu’il sera sûrement dans la même ville l’année prochaine. Je compare les prix. Caroline a les yeux qui brillent quand elle parle de moi. J’achète un nouveau Motorola. T’as fondu, toi! Si, t’as maigri. La touffe de cheveux. C’est le dernier soir. J’ai dans le cœur quelque part de la mélancolie.

Samedi > Direction ma future ville. Des rires. Pas de musique. Des choix à faire. Nous habiterons tout près l’un de l’autre. Je hais les coiffeuses qui ne savent pas me couper les cheveux. Je pense à tout ça. C. ne sera plus ma seule ville. Retour à C..

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