20 mai 2007

Celle qui chantait comme une blonde

Rares sont les artistes français dont il suffit de prononcer le prénom pour savoir que l’on parle d’eux. C’est pourtant le cas de Sylvie. Sylvie Vartan est l’une des égéries de l’époque yéyé, ce qui en fait l’une des chanteuses les plus populaires, encore aujourd’hui, dans ce pays. Le visage de Sylvie Vartan est passé sous le bistouri d’experts. Je ne parle en aucun cas du fait que la dame rajeunisse à chaque passage télé, mais bien du fait que son visage a totalement été recousu à la suite d’un grave accident de voiture en 1970. À la différence de son ex-mari Johnny Hallyday, Sylvie Vartan se fait discrète aujourd’hui; d’origine bulgare, comme les yaourts, elle est aujourd’hui exilée aux Etats-Unis, ce qui fait que son statut d’icône, même ancienne, demeure dans les esprits.

Ceci est probablement dû aussi au fait qu’elle a collectionné les tubes tout au long de sa carrière. Il y a eu les tubes des années 60 (Si je chante, Tous mes copains…), son plus grand tube (La plus belle pour aller danser), les tubes en duo (Panne d’essence avec Frankie Jordan, 2’35 de bonheur avec Carlos, J’ai un problème avec Johnny Hallyday…), les tubes fantaisistes (L’amour c’est comme une cigarette, Quand tu es là, Comme un garçon, Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes?...), les tubes – ceux qui me touchent le plus – emplis de nostalgie (La Maritza, Nicolas, Parle-moi de ta vie…), les tubes – assez médiocres – traduits de l’anglais (Danse ta vie, Tape tape (Pata pata), Déprime (un chef d'oeuvre!)…), ou encore les tubes kitsch – en considérant que les autres ne le sont pas – ( Bye bye Leroy Brown, Petit Rainbow, Irrésistiblement…). Sylvie fait donc définitivement partie du paysage musical bien français.

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