14 mai 2007

La nouvelle Ev'

Virginie Efira semble définitivement apparaître comme l’animatrice number one sur l’échelle de mes goûts télévisuels. J’aime ses cheveux blonds, ses intonations belges lorsque elle dit houite au lieu de huit, sa bouille, ses yeux, son humour, sa voix, bref plein de choses. Mais son arrivée sur la plus haute barre de mon échelle n’est que récente et vient combler le vide sidéral qui régnait sur ladite barredepuis des années. La dernière en date était Evclgnie Mowvtcha.

Je suis désolé, je parle un peu dans ma barbe rasée, mais j’en aurais presque honte. Et pourtant il fut un temps où je la vénérais. Evclgnie Mowvtcha, c’était l’élégance, la classe, le rire communicatif, le professionnalisme, la beauté même. Et son émission, en tout cas au début, était formidable. Même son émission d’avant, prénommée comme elle, sur une autre chaîne, était bien. C’était une grande animatrice, que je trouvais parfaite, et que je retrouvais tous les jours quand je le pouvais, pour recharger mes batteries de bonheur pur. Puis, elle est partie, s’est enlaidie, et est devenue très vite has-been. On a beau pouffer, se moquer d’elle, mais Evclgnie Mowvtcha gardera toujours une place dans mes tendres souvenirs. Et c’est mon choix!

Et depuis aujourd’hui, voilà qu’une Sacrée Laurence! vient marcher sur ses plates-bandes. Il est 11h50, je suis installé, on peut y aller. Après un générique reprenant les wouhou et les yihou de Gwen Stefani et Akon, Laurence Jomand arrive. Malheureusement, elle ne peut pas exiler sa peur puisqu’elle n’est qu’en rose et noir. Le physique de Laurence, c’est un mélange boccolino-thomasien. Elle est accompagnée du Jean-Pierre Descombes 2007, Olivier Lanonyme, qui annonce les invités de l’émission. Là où un Jean-Luc Delarue se prend un peu trop au sérieux, Laurence se comporte comme son aïeule médiatique, en donnant son avis, telle une Valérie Damidot de la confession.

En plus, il eût été fort malheureux que j’eusse loupé cette émission, traitant d’un thème qui m’est cher: la beauté. En fait, c’était plutôt la mocheté, puisque les invitées étaient conscientes d’avoir un physique disgracieux. Marie-Aude, atypique à cause d’une malformation génétique, était bien dans sa peau, tandis que Johanna n’assumait pas d’être plus laide que Lisa, du destin d’elle-même. Evidemment, on ne pouvait pas dire qu’elle était moche, à part peut être ses trois dents manquantes qui m’auraient plus que déconcerté – les dents étant la première chose que je regarde chez quelqu’un – mais le fait qu’elle se sous-estime constamment la rendait effectivement moche. Je ne raconterai pas le témoignage du couple gay qui a suivi, puisque c’était beaucoup moins intéressant que les deux thons demoiselles d’auparavant.

Le principe est éculé (1…2…3…4…5… c’est bon, le compte est bon pour le nombre de lettres…), les ficelles pour faire de l’audience sont tirées, le rythme n’est pas vraiment au rendez-vous, mais au moins, on a un super nouveau rendez-vous quotidien grâce à une Sacrée Laurence!

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