Il y a la Chanson des restos, Pour toi Arménie, Sa raison d'être ou encore Et puis la Terre... Toutes ces chansons ont pour but de rapporter des fonds à d'honorables causes. Les chanteurs les plus in du moment se dépêchent pour enregistrer leur morceau de phrase pour espérer figurer en bonne position sur la chanson. Objectif : se distinguer des autres et chanter le plus possible de mots (et le plus fort possible, surtout pendant le refrain) afin que tout le monde remarque sa présence.
En 2000, le Sidaction propose Noël ensemble, une bien belle chanson où quelques chanteurs n'hésitent pas à tirer la couverture sur eux... Démonstration en musique.
Les vacances n'ont pas que du bon. Elles bousculent le train-train quotidien des citadins. L'étudiant, la ménagère de moins de cinquante ans, le vieux garçon et l'adolescente gothique perdent leurs repères et c'est la débandade. Les vacances débarquent et emportent avec elles les petites habitudes qui s'accumulent au fil des jours ouvrables et dont le quidam moyen, dont je suis un illustre représentant malgré mon immense aura, s'acclimate avec joie.
Tous les matins, le citadin se réveille avec son radio-réveil qui sonne entre six et sept heures du matin, et se dit, tout en appuyant sur le bouton qui éteint le radio-réveil, qu'il aimerait bien être le week-end et profiter de sa matinée pour combler son manque de sommeil. Puis le quidam se prépare, fait sa toilette, met son bol de lait dans le micro-ondes et allume machinalement la télé sur Canal+ pour regarder Maïtena, parce que Maïtena, elle est sympa. Mais voilà, cette petite habitude pépère n'a pas lieu d'exister pendant les vacances puisque le radio-réveil ne daigne même pas sonner. Et quand bien même il daignait sonner, Maïtena n'est que best-ofée à partir de 7 h 30.
Un jour de semaine, le citadin prend ses petites affaires et, s'il en a envie, il met ses écouteurs dans les oreilles avant même de quitter son chez-lui, allume son iPod, son lecteur mp3, son téléphone portable rubrique Musique, son balladeur CD, son walkman ou son phonographe pour écouter sa musique en marchant en rythme dans la rue. Puis le quidam entre dans la bouche de métro et sors sa carte d'abonnement, non sans fierté, la place avec entrain sur la borne pour pouvoir passer. Il arrive qu'un autre quidam le suive de très près lors du passage à la porte du métro pour économiser un ticket, et ça, le premier quidam n'aime pas trop. Le bonheur matinal du citadin est de constater qu'aujourd'hui, le métro n'est pas trop bondé, et qu'il aura peut-être même le droit de s'asseoir sur les sièges du métro pourris et brunis par la crasse des gens sales. Et ce petit plaisir-là, le travailleur y échappe pendant ces deux longues semaines de vacances. Tout s'écroule le temps de ces quatorze jours.
Ces petites habitudes sinistres ne seraient rien sans le plaisir le plus exquis de la journée : remplir la grille de mots fléchés du 20 minutes. Ce petit moment privilégié entre le cruciverbiste, son stylo et sa grille n'est à déranger sous aucun prétexte. En cours, dans le métro non bondé, au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit, remplir la grille de mots fléchés du 20 minutes est une activité tellement fun qu'elle ne mérite pas d'être esquivée. Malheureusement, toi le cruciverbiste, tu te sens seul en cette période de pré-fêtes. Sache que Rhum Raisin a pensé à toi. Dans son temps précieux, il a trouvé un moment pour te concocter une petite grille de mots fléchés, façon 20 minutes, pour que ce jour de vacances ressemble un peu aux jours bénis de dur labeur. C'est une spéciale Dessins animés. Tu as bien sûr le droit de t'en taper, et dans ce cas-là, sache que je ne t'en veux pas. Si en revanche tu as envie de remplir cette grille et que tu butes sur une définition, je suis à ta disposition pour t'aider dans ta quête de mots.
Il existe sûrement d'autres petits plaisirs de célibataire à vivre au quotidien, mais certains doivent pouvoir s'épanouir même en dehors des jours travaillés. Songez donc à multiplier ceux-ci pendant les vacances pour combler le manque des autres !
C'est avec ce titre dont j'ai honte et dont je suis bien conscient de la nullité que je lance ce tout nouveau Flop Ten, les dix titres diffusés actuellement sur les ondes et dont on se passerait volontiers. En toute subjectivité, bien sûr. En cette période de grand froid, de neige, de routes verglacées et de lèvres gercées, alors même qu'on aimerait entendre Noël ensemble ou Last Christmas, on a seulement le droit d'entendre les radios jouer des pures atteintes à l'oreille.
N°10 - Vagabonds - Renaud - Cette dixième place est davantage un avertissement qu'une punition. Il y a un moment où il faut se résoudre à abandonner la chanson... Les ballades irlandaises ont beau être des mélodies sublimes et mélancoliques à souhait, la voix chancelante et fausse de Renaud est insupportable au bout de deux minutes d'écoute.
N°9 - Relator - Scarlett Johansson - Il semble que tout le monde adore cette parenthèse musicale d'actrice. Je ne suis pas séduit. C'est tellement formaté pour que ça marche (c'est lounge et stylé) que c'est plutôt banal.
N°8 - Dans une larme - Gérald de Palmas - Cette chanson a le malheur de succéder à la meilleure chanson du chanteur depuis le début de sa carrière, Au bord de l'eau. Dans une larme est du de Palmas pur-sang, et du coup, il n'y a rien d'exceptionnel.
N°7 - Il y a - Vanessa Paradis - Toute cette chanson est millimétrée sur du papier à musique doré et soigné où il n'y a aucune râture, où rien ne dépasse, où tout est pesé au gramme près, où la voix n'a pas un pet de travers... Et au final, on s'emmerde grave.
N°6 - Loba - Shakira - Il semble difficile pour Shakira de renouer avec des chansons tubesques. On a beau l'entendre à la radio, qui se sent capable de fredonner, là, comme ça, Loba ?
N°5 - Apprends-moi - Superbus - Il y a un moment où les néophytes en Superbus vont finir par se lasser des mélodies sucrées et des boum boum récurrents sur les paroles mièvres.
N°4 - On n'est pas couché - Collectif Métissé - Je ne sais pas si cette chanson est un hommage à Laurent Ruquier, mais en tout cas c'est bien l'influence des Magic System qui prédomine. Et à force de bouger bouger, on a juste envie de zapper zapper.
N°3 - I want to know what love is - Mariah Carey - Personnellement, je préfèrerais entendre Mariah chanter non-stop All I want for Christmas tant j'aime cette gaité dans sa voix. Or elle nous réchauffe une version de I want toknow what love is complètement inutile. Le seul truc rigolo, c'est qu'on l'imagine minauder derrière son micro et ça donne une raison de plus pour se moquer.
N°2 - Hotel room service - Pitbull - J'aurais pu choisir plein d'autres chansons de dancefloor à mettre dans ce Flop Ten, mais c'est tombé sur Pitbull. On l'a entendu mille fois, cette mélodie, mais que voulez-vous, quand on est jeune, on kiffe danser là-dessus. Alors dansez, dansez.
N°1 - Dingue dingue dingue - Christophe Maé - Je crois que là, on a atteint le summum du recyclage abusif. Ce n'est même pas du Christophe Maé, c'est une parodie de Christophe Maé. La question est de savoir combien d'années de carrière cet homme - talentueux au demeurant - va perdurer avec la même chanson dont les paroles sont régulièrement modifiées, en moins bien.
Je le dis solennellement, la main sur le coeur, la larme à l'oeil et les trémolos dans la voix : j'arrête.
Après deux tentatives - et deux échecs - au casting de N'oubliez pas les paroles !, j'ai décidé d'abandonner. J'ai échoué et j'en tire les conséquences en me retirant définitivement de la course à l'émission. Je ne serai plus actif en regardant ce jeu, même si j'en resterai un téléspectateur passif. Après tout, la passivité procure aussi du plaisir. L'éponge est jetée.
Je dois avouer que ma seconde tentative de participation à l'émission a été bien plus laborieuse que la première. J'ai vu peu à peu cette illusion que je puisse rencontrer un jour Nagui diminuer à vue d'œil. Cette petite lueur d'espoir d'atteindre le graal jouissif que constituait ma venue hypothétique à N'oubliez pas les paroles ! s'estompait au fur et à mesure que mon casting progressait, jusqu'à devenir nulle. Parce qu'il faut bien l'admettre : si on la compare à la première audition, la seconde fut une catastrophe.
Ma première fois, c'était en janvier dernier. Ce fut un échec glorieux. Mes camarades de casting révisaient leurs classiques, de l'Hymneà l'amour à Libertine, en passant par Rockcollection. Certains avaient un visage déconfit de stress. D'autres fredonnaient L'Amérique dans leur coin pour se rassurer. De mon côté, j'attendais avec une légère excitation. Passer devant quelqu'un pour chanter des chansons, il y a plus ennuyeux comme activité ! Oui mais voilà...
Il semble que ma prestation ait été un peu trop réussie. C'est en tout cas ce que j'ai compris quand la jeune casteuse m'a expliqué que j'avais été le premier de la journée à connaître toutes les paroles sur le bout des doigts. La sélection à N'oubliez pas les paroles ! consiste à chanter a cappella une liste de tubes français des cinquante dernières années que propose le casteur. Celui-ci donne un titre ; le casté doit démarrer au quart de tour (éventuellement avec un petit coup de pouce), en commençant par le premier couplet, en récitant les paroles exactes et en chantant juste. En effet, le slogan initial de l'émission stipulant que chanter juste n'était pas un critère de sélection mais que l'important était de ne pas oublier les paroles, a été quelque peu abandonné.
La justesse était donc au rendez-vous. Les paroles aussi. La jeune casteuse me demande Le jerk, Il jouait du piano debout, La lettre ou encore Sur la route. Je ne suis pas peu fier de tout connaître. La suite dira que je ne suis pas retenu. Tant pis.
Ma seconde tentative fut tout autant infructueuse. Or l'échec fut là assez moins glorieux. Même scénario que la première fois : j'étais convoqué à midi, en même temps que d'autres semblables en quête de gloire télévisuelle éphémère. Mêmes regards inquisiteurs avant le passage sur le grill, sourires complices, doigts croisés. C'est un peu comme à la Nouvelle Star, mais en moins filmé.
Je passe cette fois-ci avec un jeune casteur. Malheureusement, tous les acquis de paroles emmagasinées depuis janvier se sont évaporés violemment comme des poils d'aisselles arrachés par la cire chaude. Les premières chansons se passent plutôt bien, jusqu'à ce que d'autres, plus sournoises, viennent sonner mon glas. Tu verras, Le premier jour (du reste de ta vie), L'aventurier et Les limites auront eu raison de mon ignorance parolière. Vivre à en crever sera mon couperet fatal.
Il faut se résoudre à admettre la flagrante vérité : je ne suis pas fait pour cette émission. Sans doute vaut-il mieux ne pas accéder à l'étape de l'enregistrement de l'émission qu'y accéder et échouer avant les 2500 euros fatidiques et repartir, péteux, la queue entre les jambes. Je dis officiellement adieu, dès aujourd'hui, à tout désir de participation à N'oubliez pas les paroles ! D'accord il existait d'autres façons de se quitter. Quelques éclats de verre auraient peut-être pu nous aider. Mais tant pis. Je préfère garder en mémoire la bonne ambiance du casting et la sympathie des casteurs, plutôt que de m'acharner et en devenir aigri. Ce n'est pas encore cette fois-ci que tu découvriras, cher lecteur, chère lectrice, le vrai visage de Rhum Raisin.
(PS : Si tu es un casteur ou une casteuse du jeu et s'il te manque des candidats, je suis toujours disponible, hein)
Ils restent quelques uns à squatter les forums dédiés à leur inoubliable idole. Les fans de Dorothée de 2009 - et ils sont plus nombreux que le quidam moyen peut l'imaginer - ont plutôt accueilli la nouvelle avec étonnement, excitation et effervescence. Parce que oui, avant Jean-Marc Morandini, un communiqué l'a dit : Dorothée revient à l'Olympia en 2010.
Après 14 ans d'absence, Dorothée présentera à tous ses fans un tout nouveau spectacle. Elle enregistre en ce moment un album de 15 chansons inédites qui sortira au premier trimestre.
Les mauvaises langues diront que c'est ridicule, que les gloires déchues n'ont pas leur place ailleurs que chez Jean-Luc Delarue ou dans La Ferme Célébrités, alors même que Lova Moor et Danièle Evenou ne veulent pas y participer, c'est dire. Et pourtant, ce sont des centaines de souvenirs qui reviennent dans la tête de milliers d'anciens enfants. Ceux des années 80 et 90. Le succès, ça s'en va et ça revient. On fait ses adieux et on revient de nombreuses années après. Il faut laisser les mamies faire. Les retours gagnants, ça existe !
En 1989, Sheila fait ses adieux sur scène à l'Olympia... avant de revenir triomphalement en 1998. (Photo : Sheila- Une Histoire d'Amour)
En 1985, la carrière de Chantal Goya prend un gros coup dans les dents à la suite du Jeu de la vérité de Patrick Sabatier. Il faut attendre les années 2000 pour la voir revenir sur le devant de la scène.
En 1925, après avoir été larguée par son grand amour et une traversée du désert, Fréhel remonte sur les planches de l'Olympia et renoue avec le succès même si elle a vieilli et grossi.
Après des années d'absence, en 2005, Marie Laforêt fait salle comble aux Bouffes Parisiens pendant une dizaine de jours.
En 2009, alors qu'elle avait presque fait ses adieux aux Victoires de la musique 2008, Diam's se classe en première place des ventes de disques dès la première semaine avec son album S.O.S.
Jeanne Mas aussi doit attendre les années 2000 pour renouer avec un succès surfant sur la vague nostalgique des années 80.
Après un petit coup de mou dans sa carrière, Vanessa Paradis revient au sommet des charts avec Divine Idylle en 2007.
Et après cette liste non-exhaustive de grandes chanteuses pour hétéros qui ont fait un come-back réussi - en espérant que celui de Dorothée en soit un -, il ne me reste plus qu'à prier pour un autre retour à la chanson, attendu lui aussi par de nombreux fans... Celui de...
Une fois n'est pas coutume, j'ai eu du mal à élaborer ce nouveau Top ten. Non pas que la qualité soit difficile à trouver en ce mois de décembre, oh non. Le problème est bien que les mélodies des tubes du moment sont diablement bonnes. Du coup, quelques pépites restent malheureusement sur le carreau, comme Britney Spears, Agnes, Muse ou Ocean Drive, et c'est bien triste. La bonne vieille soupe, c'est ça qui est bon !
N°10 - J'aimerais tellement - Jena Lee - J'ai finalement cédé au matraquage. Cette chanson sort difficilement de la tête lorsqu'on l'a écoutée. Le grain de voix est moins touchant que celui de Sheryfa Luna, mais l'emo les mots sont si niais qu'ils me plaisent.
N°9 - Reviens mon amour - Marc Lavoine - C'est une chanson où le texte est davantage mis en avant que la mélodie. Et il y a de quoi, parce qu'il est brut, franc et beau. Finalement, Reviens mon amour est une autre version, dans le thème, de J'ai tout oublié, en moins tubesque, mais en plus fort.
N°8 - La superbe - Benjamin Biolay - On reste dans le pathos. Mais le pathos chic. Du mélancolique avec un grand m. Du Mélancolique, donc. Un texte sussuré, à peine chanté (et bien chanté, pour le coup), qui atteint l'inconscient. Le personnage a beau être détestable, il n'en demeure pas moins talentueux.
N°7 - You don't know - Milow - La mélodie n'a peut-être rien de transcendant, mais le rythme et le tempo sont maîtrisés d'une main experte. Et la voix de Milow est plutôt agréable à l'oreille. Cette chanson me rend heureux.
N°6 - Rain - Mika - C'est un peu le gadin du mois. Je pense que si Rain était autant diffusée que Relax take it easy, la chanson serait encore numéro 1 de ce Top ten. Ceci a au moins l'avantage de mettre d'autres géniales chansons en avant. (Rain reste quand même génialissime)
N°5 - If - Collectif If - C'est M Pokora qui est à l'origine de cette chanson qui réunit des artistes aussi divers que Justin Nozuca, Anggun ou Lara Fabian. Comme presque toutes les chansons caritatives, j'aime bien, même si ça n'atteint pas le niveau de Et puis la terre ou de Noël ensemble, chansons que je vénère. À noter tout de même la curieuse réincarnation vocale de M Pokora en Michael Jackson.
N°4 - Haven't met you yet - Michael Bublé - Mon dieu comme je kiffe sa voix suave et désabusée quand il me chante dans les oreilles I just haven't met you yet tous les matins sur le chemin du boulot.
N°3 - Où je vais - Amel Bent - Amel.... AMEEEEL ! Ça suffit là ! On n'arrive plus à dormir. Y en a marre !
N°2 - Lalalove you - BB Brunes - Les petits puceaux qui chantaient Dis-moi se prennent désormais pour des dandys rockers britanniques un peu classouilles. Cette chanson sent les années 60, comme le clip, et ça donne envie de porter des jeans slim, de boire de l'alcool et d'avoir les cheveux gras.
N°1 - Pour un infidèle - Coeur de Pirate & Julien Doré - Là aussi c'est un hommage aux années 60, décidément en vogue en cette fin 2009. Mélodie imparable, pétillante et acidulée. C'est tout le talent de Coeur de Pirate, fort bien chroniquée ici, qui déteint sur Julien Doré, et c'est tant mieux. (Ici version avec Jimi Hunt)
Elle aurait pu être une noble à particule dont le patronyme eut été Pirate et le prénom Coeur, mais il n'en est rien puisqu'il s'agit bien là d'un pseudonyme. Béatrice Martin est une toute jeune chanteuse de vingt ans venue du Québec. En écoutant les chansons de son album éponyme, il est évident qu'elle ne mise pas sa carrière sur la diction. Même le grand Perez Hilton a déclaré à propos de Coeur de Pirate : « Nous n'avons aucune idée de ce qu'elle dit, mais c'est adorable ! ».
Et c'est bien là le seul gros handicap de cette charmante blonde. Bien qu'elle soit une admiratrice inconditionnelle de René Angelil (si, si, ça existe...), elle semble avoir fait davantage ses gammes en écoutant du Farmer qu'en écoutant du Dion. Il doit falloir une bonne dizaine d'écoutes de chaque morceau du disque pour déceler une parole intelligible. Quand on sait que Comme des enfants est désormais proposée à N'oubliez pas les paroles !, il y a du souci à se faire. Ajoutez à cela une voix chancelante et enfantine et vous pouvez être sûrs qu'un étranger sera dans l'incapacité totale de comprendre un moindre mot.
Sosie presque parfait d'une France Gall dans les années 1960, une petite ressemblance avec Duffy, voilà la fraîchement nommée aux NRJ Music Awards. Son visage angélique, son air mélancolique et sa moue boudeuse participent activement à l'attirance qu'elle suscite. Mais là où Coeur de Pirate mérite que l'on parle d'elle, c'est au niveau de ses mélodies. Elles sont désuettes, délicieuses et malicieuses. L'ambiance retro de l'album lui donne une image surannée et un petit goût piquant comme celui des bonbons qui piquent la langue. Et il n'y a qu'à regarder le nouveau clip de la chanteuse, en duo avec Julien Doré et gros succès en perspective, pour se régaler de ce petit bijou démodé.
Je te propose, cher lecteur, chère lectrice, d'optimiser ton plaisir, en découvrant la version de Pour un infidèle, avec le Canadien Jimi Hunt.
De la même manière que je suis allé dans un bal de village pour la première fois de ma vie à 20 ans, je me suis rendu, aujourd'hui, pour la première fois de ma vie, dans une brocante. Attention, je ne parle pas du petit vide-greniers du village, visité au hasard de la promenade du dimanche avec papy et mamy. Oh non. Je parle bien de la bonne vieille brocante couplée au vide-greniers de tous les greniers du coin, organisée sur deux jours. Le truc énorme, quoi. J'en suis encore tout retourné et tout malheureux de ne pas avoir découvert ça plus tôt, comme bien d'autres choses, d'ailleurs.
Avant d'entrer dans la grande salle ruisselant de pépites, on sent déjà qu'on va vivre un moment grandiose. Des dizaines de mamans sont là, à discuter devant la porte d'entrée, la poussette à la main. Le deuxième enfant, étant plus grand, tient la deuxième main de la maman. L'ambiance est conviviale, on parle fort, on discute de ce qu'on a acheté et on rit à gorge déployée. Puis on entre dans la grande salle où sont entassées toutes les vieilleries pour lesquelles on s'est déplacé. On respire un mélange de merguez grillée, de fumée et de café artisanal. C'est normal, le bar/buvette est situé à l'entrée, où sont réunis tous les plus de 70 ans et les maris des mamans de dehors qui en sont probablement tous à leur huitième verre de Beaujolais nouveau. On en zapperait presque qu'on est accueilli par un superbe live de Michèle Torr enregistré à l'Olympia en 2002. Le brouhaha est tel que personne ne prête attention à la musique.
Plus on avance dans la grande salle, plus l'odeur de graille s'atténue. C'est une délicate odeur de vieux et de naphtaline qui vient chatouiller nos frèles narines. On déambule entre les babioles de grand-mère, les services de vaisselle en faïence, les fringues portées par trois générations de grands gaillards, les Paris Match de 1956 aussi grands qu'un Libé d'aujourd'hui, ou encore les machines à écrire désuettes et autres Minitel pour les fétichistes des vieux trucs.
Puis, à force de voir tous ces Jacky gens chiner, j'ai compris la joie qu'ils pouvaient ressentir en voyant un objet. Un simple bibelot peut en effet procurer une joie incommensurable tant il peut raviver des souvenirs d'enfance. C'est là que mon regard moqueur s'est peu à peu transformé en tendresse portée sur ces personnes qui occupent leur dimanche en fouillant dans le passé pour espérer retrouver le goût de leur bonheur perdu. Mon bonheur à moi, c'est d'avoir pu me procurer, pour une modique somme, des 45 tours et des singles. Je suis encore novice, mais je sens déjà que ça va me plaire.
Une chanson culte de la belle Karen
La meilleure chanson de Karen
L'incontournable
Le verso de Bébé Rock de Jeanne Mas (oui, on était moins regardant, avant)
Il est entré dans le club huppé des publicités agaçantes qui donneraient presque envie d'éteindre la télé si on n'avait pas envie de regarder la fin de son Joséphine, ange gardien. Voilà à peine quelques semaines que cette pub est diffusée qu'elle nous fait déjà l'effet désagréable d'un spot de pub qui reste dans la tête et dont on n'arrive pas à se débarrasser. Une sorte de Carglass répare, Carglass remplace, d'Atooool, les opticiens, ou, pire encore, de Javel Dose, Javel dire à tout l'monde qui provoque un soupir de lassitude dès les premières secondes de diffusion.
La Banque populaire aime les contes. Et son nouveau chouchou, c'est le mignon Petit Poucet (PP). Mis au monde avec ses six frères par des parents démunis, le PP est un petit filou rusé et perspicace. Alors que ses parents ont décidé d'abandonner leurs sept marmots dans la forêt, le PP se munit de cailloux blancs afin de retrouver le chemin de la maison. Il devient alors un Populaire Petit Poucet (PPP), puisque ses parents sont finalement heureux de revoir leurs bambins. Oui mais voilà, une deuxème tentative d'abandon laissera le PPP et ses frères seuls dans les bois. Après des péripéties chez un ogre de la forêt que je ne détaillerai pas puisque là n'est pas le propos, le PPP revient chez ses parents. C'est cette histoire que la banque en question a décidé de parodier.
On voit bien que la Banque Populaire nous prend ici pour des débiles. Les parents du PPP adoptent une position paradoxale. Il est déjà improbable qu'ils abandonnent leurs enfants, alors enfants, et qu'ils les retrouvent, alors adultes. Comme si Perrault avait écrit une histoire avec une ellipse de vingt ans qui ennuierait quiconque écoute avec attention ladite histoire. Il faut également étudier la raison pour laquelle, vingt ans après le terrible abandon, ils en soient encore à broder un portrait de leur PPP et à relire des coupures de presse sur leurs enfants perdus. Inutile de broyer du noir, il fallait y penser avant, merde. Et enfin, comment se fait-il qu'il semblent ravis de retrouver leur PPP et qu'ils se balancent complètement de ce qu'ont bien pu devenir leurs six autres enfants ?
Cette pub de banque veut, bien entendu, nous montrer qu'on peut avoir une enfance malheureuse, voire même tragique, mais que la roue peut tourner, comme sur TF1. On peut devenir grand et beau. On peut venir narguer ses pauvres parents qui resteront des ploucs toute leur vie, alors que soi, non. Et enfin, on peut, grâce à cette banque, se payer une belle auto, pour y pécho le petit chaperon rouge. La morale est sauve.
Là où le Populaire Petit Poucet devient Particulièrement Perfide (PPPPP), c'est lorsque cette banque l'invite à enregistrer ses mémoires en chanson. La pub se poursuit ainsi. On y apprend comment il a pu survivre, comment il a avalé sa rancoeur et comment il se lance dans une carrière de chanteur. C'est un ainsi que la Banque Populaire veut faire de son PPPPP un buzz. Perfide, non ?
Les belles journées de fêtes ou de commémorations nationales nous donnent l'opportunité de ne pas travailler. C'est plutôt pas mal de bénéficier d'un jour de repos au milieu de la semaine... C'est tellement bien qu'au final, la journée n'est pas très productive...
On se réveille à midi moins dix
On reste dans son lit éveillé pendant de longues minutes, juste pour savourer un moment qui n'arrive d'habitude jamais un mercredi
On mange
On a tendance à vouloir rester en pyjama toute la journée, mais on se dit que, quand même, ça fait grosse feignasse
On regarde Tout le monde veut prendre sa place parce qu'il n'y a pas grand chose d'autre à faire
On mange
On se dit qu'il faudrait faire un peu de ménage, mais on reste devant la télé
On surfe sur Internet et on regarde l'écran bêtement en se demandant quel site on pourrait bien consulter pour passer le temps
On mange
On hésite entre faire un tour dehors, histoire de sortir un peu, et ranger le bordel qui s'accumule chez soi depuis la rentrée scolaire
On décide finalement de reporter ces tâches au week-end
On mange
On fait une petite sieste
On regarde le best-of du Grand journal
On mange
On se rend compte qu'il est déjà 23 h 30 et qu'on a rien fait de cette p?#\ù@! de journée off
Je n'ai pas assez de mots pour décrire l'effet que procurent presque deux heures intimes avec Michael Jackson.
Je n'aime pas trop employer le mot bluffé. Je dirais donc que je suis stupéfait. Le problème, c'est que le mot stupéfait n'a pas une valeur assez élevée pour qualifier mon état d'esprit après ma séance de This is it. Je pourrais dire que je n'ai pas assez de mots pour décrire l'effet que procurent presque deux heures intimes avec Michael Jackson. Je pourrais me ranger derrière l'avis quasi unanime des journalistes ou derrière les dithyrambes exprimés par les spectateurs. Je ne suis pas vraiment capable de juger le film, son montage, son cadrage. Mais voir les répétitions d'un show qui s'annonçait exceptionnel, ça, j'ai adoré.
This is it montre ce que la majorité du public ne peut pas imaginer. Je ne parle pas des fanatiques de MJ, comme on l'appelle dans le film, mais bien des gens pour qui MJ est une star parmi d'autres, rien de plus. Pour certains, MJ est la plus grande star du monde, pour d'autres c'est un chanteur comme les autres, qui a juste eu de la chance d'avoir un succès incomparable. Or c'est faux. À le voir s'entraîner pour ses cinquante shows londoniens, il prouve que c'est un artiste avec un talent - notamment vocal - que même de grands admirateurs ne pouvaient subodorer, une humanité indéniable et un professionalisme inouï.
Je ne suis pas particulièrement fan de MJ. La preuve : ma chanson préférée de lui, c'est Heal the world - qui me ramène décidément à cette encombrante fatalité que je préfère toujours ce qui est mou - et éventuellement Black or white. Je n'aime pas vraiment Beat it, ni Billie Jean et encore moins Thriller. Je suis même incapable de fredonner Smooth criminal, ni Earth song, ni The girl is mine. Bref, MJ avait énormément de secrets pour moi et j'avais assez peur de m'ennuyer pendant ce long documentaire. Il m'a fallu une vingtaine de minutes pour être happé par l'ambiance, et après... je n'ai pas vu le temps passer.
MJ répète, en compagnie de ses danseurs, de ses musiciens et des techniciens, toutes les chansons du spectacle, une par une. Il sait quel pas danser à tel moment précis de sa chanson. Il sait quelle note le choeur devra chanter à tel moment du refrain. Il sait quelle lumière devra être projetée à tel moment du show. Il sait quel regard la jeune femme qui chante en duo avec lui devra lancer au public.
Le chanteur et danseur américain Michael Jackson, ici en 1993.
MJ est habité par la musique, à un degré inimaginable, toujours en mouvement, limite en transe. Le final de Beat it est majestueux. Le nouveau clip de They don't care about us est génial (extrait à la fin de cette chronique). C'est un artiste d'un professionalisme irréprochable, à qui il manque peut-être, certes, une légère touche d'humour et de convivialité entre lui et son équipe, hormis un ou deux passages. Son énergie est incroyable : il est même plus dynamique que ses danseurs de vingt ans, qui, au passage, ne doivent pas en revenir d'avoir partagé ces quasi-concerts privés avec lui. En fait, il est tellement fascinant que l'on reste scotché devant le grand écran, presque fier de partager ces moments privilégiés à le regarder répéter. On lui pardonne même ses errances vestimentaires : son pantalon orange et ses cuisses dramatiquement fines, son bas de jogging doré à paillettes brillantes et sa veste à épaulettes pointues.
Finalement, le seul défaut que je trouve à This is it, c'est de ne pas laisser le droit d'entendre Heal the world en live (sauf un peu, à la fin, si on reste jusqu'à l'arrêt du générique, ce qui vaut toujours le coup), ni You are not alone. À part ça, le reste est assez génial.
Beaucoup de chansons se distinguent par leur qualité mélodique et parolique. Malheureusement, toutes n’ont pas l’indéfinissable chance de figurer dans le tant convoité Top Ten. Voici les dix meilleures chansons rhumanesques du moment…
N°10 – M (Hey hey hey) – Najoua Belyzel – Après un hommage à Marie Laforêt, la chanteuse s’apprête à sortir son nouvel album avec un morceau hommage à Mylène Farmer. Quand une chanteuse qui abuse des fins de phrases tragiques écrit un hymne à la gloire d’une chanteuse qui abuse des aigus, ça donne une chanson correcte dont les couplets sont meilleurs que les refrains.
N°9 – Mama do (Uh oh, uh oh) – Pixie Lott – Une mélodie efficace, un refrain qui ne veut rien dire, une vague ressemblance avec Duffy et le tour est joué. Cette chanson fraîche, à défaut de marquer les annales, marquera ce Top Ten.
N°8 – Belle à en crever – Olivia Ruiz – Comme Superbus ou Gérald de Palmas, Olivia Ruiz me plaît une fois sur deux. Là, c’est la fois sur deux où j’aime bien. Sa voix nasillarde est quelque peu en retrait, le couplet est mutin et le Je suis là lasse de t’effleurer du refrain est sympathique.
N°7 – Sans dire un mot – Emmanuel Moire – Je ne me lasse pas de cette ballade des plus cul-cul. (Je dois confesser que je ne sais absolument pas comment accorder cul-cul. L’écrire culs-culs selon la règle du pluriel des mots composés de deux noms communs ne m’emballe guère. Peut-être aurais-je du opter pour l’orthographe en un seul mot, cucul, mais de toute façon, maintenant c’est trop tard, j’ai bien trop écrit pour ne rien dire.)
N°6 – You don’t know – Milow – Comme avec sa reprise de Ayo technology, Milow prouve qu’il sait manier le rythme étonnamment bien. Cette chanson est dynamique, agréable et donne envie d’acheter des grosses lunettes à monture noire pour rien, juste par plaisir.
N°5 – Paparazzi – Lady Gaga – Les derniers extraits de l’album The fame (avec notamment Bad romance ou Eh eh (Nothing else I can say) sont meilleurs que les premiers). Sa participation à Taratata étant tout simplement étonnante, sa place dans ce Top Ten est méritée.
N°4 – J’y crois encore – Ycare – Tout comme Alison, cette chanson est d’une grande qualité, un peu triste mais gorgée d’espoir. Ycare montre tout son talent avec son album qui mériterait d’être un peu plus joué en radio. Et puis, une chanson qui s’intitule J’y crois encore ne peut, a priori, pas être mauvaise.
N°3 – Où je vais – Amel Bent – Le retour d’Amel sera certainement gagnant. Elle n’est pas aussi has been que l’était Tina Arena au moment de la sortie de Aimer jusqu’à l’impossible. Où je vais devrait donc être un succès. Le clip est improbable, Amel étant assez peu crédible en adolescente de douze ans, tout comme l'est la jeune femme jouant sa mère, à peine plus âgée qu’elle, mais peu importe, la chanson est bonne.
N°2 – Haven’t met you yet – Michael Bublé – Dans la lignée direct de la pop anglaise de la fin des années 90, entre Boyzone et Westlife, cette chanson est parfaite. Déshydratante, subtile et entrainante, Haven’t met you yet a l’étoffe d’un numéro 1. Elle tombe malheureusement pile au même moment qu’une chanson qu’il est impossible de ne pas classer sur la plus haute marche du podium…
N°1 – Rain – Mika – Epoustouflante de génie, voilà ce qu’est Rain, qui est, musicalement, la suite logique de Relax, Take it easy. Le tempo est très bien maîtrisé, l’air se grave à la première écoute et les aigus de Mika sont jouissifs. La chanson devrait être lassante à la longue, mais elle mérite amplement la première place de ce Top Ten de novembre.
Alors que la nouvelle chanson de Nolwenn Leroy est sympathique mais sans plus, rien de tel que de se tourner vers les tubes, les vrais, ceux des années 1980. C'est un peu l'objet de l'émission de ce soir, en hommage aux 25 ans du Top 50. Parce que le Top 50 a été créé en 1984, il y a donc toupil 25 ans.
Oui mais voilà. La chanteuse ici présentée n'est pas vraiment une figure emblématique du Top 50. Elle n'y a figuré qu'une ou deux fois, la nulle. Et en plus, dans ses abysses. Il y a donc assez peu de chances d'apercevoir Marc Toesca lancer Saki et son pourtant merveilleux Attends, Attends, ce soir sur France 2. Peter, Sloane, François Feldman, Début de soirée, oui. Saki, non.
En 1987, Saki, poussée par sa maman assoiffée de gloire infinie pour sa fille de douze ans à peine, sort un disque au titre plein de retenue, Attends, Attends. Parce qu'à l'époque, avant de fréquenter la grande Karen Chéryl, sur le déclin, dans une sitcom de TF1, Saki était une frèle adolescente prude. Mais à l'époque aussi, Saki s'acoquine avec un belâtre en pleine mue d'au moins six mois son aîné. Attention, quand j'écris s'acoquine, l'action est bien en-deça de la juste définition de l'adjectif coquin. Seulement des bisous, des regards chafouins et pis c'est tout. Sa deuxième chanson, qui ne recevra pas le succès escompté non plus, Allo baby, est vaguement un peu plus mature, mais du coup beaucoup moins intéressante. Attends, Attends se situe à la charnière de l'intellectuel et du charnel. Car là est tout le sel de cette chanson d'adolescence... Faut-il, faut-il pas ?... Nolwenn Leroy n'a finalement rien inventé.
Saki aurait pu être Elsa, Vanessa ou Priscilla, mais elle n'a pas eu la chance d'avoir un prénom qui se termine en a (et finalement heureusement, parce que Saka, c'est moche). Du coup, elle n'a pas eu le succès que méritait la formidable chanson Attends, Attends. Je t'invite, cher lecteur, chère lectrice, à l'écouter avec du plaisir.
J’aurais pu mourir le 25 août dernier. Il semble que je n’ai absolument rien écrit sur Le Post depuis cette chronique-là. J’aurais pu me noyer dans le Rhône le temps d’une baignade interdite ou sauter par la fenêtre dans un excès de folie téléphonique. Or, rien ne changeant sur la page d’accueil, le quidam infidèle que tu es, lecteur, lectrice, n’aurait jamais pu imaginer ma mort. Tu aurais pu écrire un commentaire humiliant mes écrits, moquant mes points de vue, critiquant mon esprit, croyant faire de l’humour, ne sachant pas mon éventuelle nouvelle situation six pieds sous terre.
Lorsque Michael Jackson meurt, son nom est sur toutes les lèvres. Avant même l’annonce officielle de sa mort, les plus sérieuses chaînes d’information sont aux aguets d’une éventuelle confirmation. Le quelconque petit lutin réveillé par son radio-réveil le 25 juin 2009 connaît dès potron-minet le tragique destin de la plus grande star du monde. Il est mort. Les répétitions de son concert-retour-événement-qui-n’aura-jamais-lieu sont portées à l’écran. Le chanteur-danseur sera omniprésent sur la scène médiatique durant de nombreux mois. Impossible de passer à côté de sa disparition.
Deux poids deux mesures.
Lorsque Filip Nikolic des 2 Be 3 meurt, point d’édition spéciale sur les chaînes d’information. Internet relaie la nouvelle. Sa disparition fera l’objet de 20 secondes en fin du journal de 20 heures de TF1 et de France 2 et une petite brève dans les quotidiens du 17 septembre 2009. L’indifférence des médias poussera le vice jusqu’à écorcher son « Nikolitch » en vulgaire « Nikolique », quand ce ne seront pas des plaisanteries déplacées sur le supposé manque de prestige de sa carrière. On peut aisément faire le même raisonnement intellectuel à propos de la mort d’un Patrick Swayze, voire, et c’est dans une mesure encore plus cruelle, d’un René Morizur des Musclés. Il n’empêche que dans le cœur d’un garçon de mon âge, Filip Nikolic tient – au moins – la même place que Michael Jackson. Parce que les 2 Be 3 font partie de mon Top 5 des artistes de référence qui m’ont accompagné dans la vie.
Trois poids trois mesures.
Et puis il y a les autres. Les autres gens qui meurent dans l’indifférence générale. Parlons de moi, une fois n’est pas coutume. Je pense régulièrement à ce jour où je mourrai. Peut-être arrivera-t-il plus vite que prévu. Et dans ce cas-là, qui pourra t’indiquer, lecteur, lectrice, que je suis parti ? Personne. Tu attendras une nouvelle chronique, jour après jour, qui ne viendra jamais. Il est possible que tu attendes une semaine, un mois, un trimestre. Puis tu te lasseras, et tu oublieras Rhum Raisin. Puis quand tu y repenseras, dans un flash mémoriel inconscient qui surviendra étonnamment lorsque tu apprendras, à la radio, la mort de Lara Fabian, en 2052, tu te diras sûrement Quel connard, au fait, ce Rhum Raisin, il n’a jamais dit au revoir, il n’a jamais laissé signe de vie. Et pour cause.
Je profite donc de ma mort qui aurait très bien pu se produire, déjà, dans ma jeune vie pour instaurer un code entre toi et moi, lecteur, lectrice. Si je suis vivant, que je n’écris rien pendant de longs jours et que je n’ai pas fait mes adieux publiquement, je m’engage à donner un signe de vie le jour de mon anniversaire. Evidemment, si ma dernière chronique date du premier février, il va falloir vivre dans le terrible doute pendant un an, en attendant patiemment le signe de vie qui te fera plaisir. (Bon, en vrai, il existe d’autres moyens pour connaître mon état de vie; me contacter, par exemple). Si rien n’est publié ce jour-là, tu pourras alors en déduire la sinistre vérité.
Comme Zaho sait si bien le chanter, la roue tourne. Alors qu'il était honni il y a encore quelques années, Nagui est aujourd'hui adulé, starifié et surtout bankable. Il a fait ses premiers pas sur Europe 1, ce matin, aux commandes de la nouvelle émission de jeu, Décrochez le soleil. Mais Nagui a beau être de plus en plus génial à mes yeux, la participation à ses émissions nécessite une préparation soutenue consécutive à une observation assidue desdites émissions.
A la manière d'un Marc-Olivier Fogiel, animateur d'On ne peut pas plaire à tout le monde, de T'empêches tout le monde de dormir, de Y en aura pour tout le mondeou de Tout le monde en parle, Nagui a compris le truc et intitule son émission Tout le monde veut prendre sa place. Tout le monde veut prendre sa place, le jeu télé incontournable du moment, est l'émission où l'on a le plus de chance d'être pris pour un con par l'animateur. Et ça, pour le téléspectateur, c'est juste jouissif. Il faut dire que le pauvre candidat de base n'est pas aidé. Il doit raconter une anecdote - souvent poussive - de sa vie, soi-disant drôle. Mais le pauvre candidat de base ne comprend pas toujours que c'est surtout grâce aux moqueries, vannes et autres clins d'oeil face caméra de Nagui que la séquence porte à sourire. Tout n'est qu'ironie dans ses mots, mais le second degré et les allusions subtiles que ni le pauvre candidat de base ni le public ne parvient à attraper au vol sont délicieux.
Les candidats de N'oubliez pas les paroles !(qui reprend aujourd'hui, ouiiiiiii!!!(Non, non, je ne suis pas excité...)) ont, quant à eux, la chance de recevoir un peu plus de considération et d'estime de la part de Nagui. Généralement, c'est parce qu'ils chantent bien. Et aimer la musique, pour Nagui, c'est une qualité incontestable. N'oubliez pas les paroles ! est quand même le carrefour de tout ce qui a fait la renommée de cet animateur : sa passion, la musique ; son créneau, le jeu ; et sa marque de fabrique, l'émission à succès qui commence par les mêmes mots. Il a refilé les émissions un peu pourries à Julien Courbet et Patrice Laffont et à récupéré cette émission juteuse. Il allie l'utile à l'agréable dans cette émission, où il peut écouter, non sans plaisir, les chansons de ses chanteuses préférées.
Et puis il y a Taratata. Et voilà, là, une troisième facette de l'animateur. Dans cette émission, point d'anonyme. Tu ne peux y aller que si tu t'appelles Charlie Winston, Cocoon ou Anaïs. Nagui, ici, n'est ni moqueur comme dans Tout le monde veut prendre sa place ou, dans une moindre mesure, dans N'oubliez pas les paroles ! ; il est béat. Là où il se permet des familiarités avec les candidats de jeux, Nagui s'écrase devant les artistes qu'il invite dans Taratata. Il leur sourit, il les flatte, il les loue et il parle anglais très très vite pour cacher ses petites lacunes en langue de Shakespeare.
Et aujourd'hui, Nagui apporte tous ses talents d'animation et d'humour à Europe 1. Il anime Décrochez le soleil, jeu dans lequel les auditeurs peuvent, chaque jour, remporter un voyage. Une émission qui ressemble fort à une émission que Laurent Boyer - ou Vincent Perrot - pourrait animer en heure creuse en pleine après-midi d'été sur RTL. Après des échecs comme Ça va être votre fête, Le coffre ou La part du lion, Nagui surfe aujourd'hui sur la vague de son succès. Et puis si ce petit job d'appoint peut arrondir ses fins de mois, c'est tant mieux pour lui.
C'est la canicule, on retire le pull ? (Oui, j'avais autre chose pour la rime avec canicule, mais je suis un garçon bien trop prude pour oser l'écrire)
L'été s'ra chaud, l'été s'ra chaud, dans les t-shirts, dans les maillots. Et du coup, notre amie-ennemie, au fil de la mélodie, est de retour: la transpiration. Oui, la bonne vieille sueur qui marque son territoire partout sur le corps. Si si... Partout sur le corps...
La preuve ? Voici les 11 zones stratégiques à ne pas négliger.
Le haut du front: elle peut s'y loger. Les jolies petites gouttelettes qui font très chic lors d'un rendez-vous d'affaires et/ou galant peuvent vous être fatales. Comment cacher cette transpi: en arborant fièrement la mèche épaisse et grasse de l'ado boutonneux.
Le crâne: elle peut s'y cacher également. Là, c'est généralement quand on est coiffé d'une tignasse à la Sébastien Folin, ce qui est, certes, farfelu, mais qui se doit d'être respecté. Ce cas implique une sensation de fraîcheur, dû à l'humidité du cuir chevelu. Il s'agit de l'un des types de transpiration les plus rafraîchissants qui existent. Comment éviter cette transpi: en passant régulièrement la main dans les cheveux, comme dans une pub L'Oréal, afin d'aérer la touffe.
Le nez ou la lèvre supérieure: eh oui, elle se niche là parfois. Il s'agit d'une situation assez handicapante car cela se remarque très vite. Comment cacher cette transpi: en utilisant un brumisateur. Aspergez-vous souvent le visage d'eau. Ainsi, vos interlocuteurs n'y verront que du feu, croyant que toutes les gouttes de votre visage ne sont que de l'eau pure (alors qu'en fait, c'est un affreux mélange d'eau fraîche et de votre sueur cutanée).
Derrière les oreilles: c'est une tendance à ne pas oublier. C'est très con, mais ça arrive. Comment cacher cette transpi : en installant un discret bâton absorbant derrière chaque oreille, type Tampax. C'est un look qui peut paraître ridicule, mais qui, en fait, est très avant-gardiste.
Le dos: ça arrive notamment quand on fait du sport ou quand on marche longtemps en plein soleil avec un sac à dos sur le dos. Or les traces de transpiration sur le dos de la chemise à carreaux, c'est bof. Comment cacher cette transpi: en optant plutôt pour le pull en laine que pour le t-shirt ou la chemise. Forcément, vous transpirerez davantage, mais avant que les marques de transpiration se voient sur le pull, il y a de la marge.
Entre les seins: eh oui, la sueur s'y niche parfois. C'est un peu gênant, surtout pour les femmes à forte poitrine. Comment éviter cette transpi: en tricotant une sorte de moufle (sans pouce) pour chaque sein, afin qu'ils ne se frottent pas avec la peau et qu'ils ne créent pas de chaleur inopportune.
Sous les aisselles: c'est bien sûr ici que la transpiration se manifeste le plus souvent. C'est l'une des sources, avec les pieds, des mauvaises odeurs. Avoir des auréoles de la taille d'une boîte de Vache qui rit sous chaque bras, ça peut ruiner une réputation. Surtout si vous n'utilisez pas de déodorant, et là vous êtes vraiment le genre de personne qui fait fuir tout le monde. Saviez-vous que l'odeur de la transpiration est fonction de ce que vous avez mangé ? Si vous avez ingurgité une bonne tranche de saumon, votre sueur sentira le poisson. Si vous avez bu une soupe à l'ail, là c'estvraiment pas de bol, mais vous sentirez non seulement l'ail sous les bras, mais vous aurez aussi très mauvaise haleine. Comment cacher cette transpi: épilez-vous et scotchez-vous des mouchoirs ou des serviettes hygiéniques sous les aisselles.
Derrière les coudes ou derrière les genoux: la sueur peut en effet s'y loger. C'est ennuyeux parce qu'on se sent moîte. Comment éviter cette transpi: en ne pliant jamais ni les bras ni les jambes.
Les mains et les doigts: là aussi, c'est moyen. Il n'y a rien de plus désagréable que de serrer la main à quelqu'un qui a ce problème. On a l'impression de serrer la main à Bob l'éponge. Comment atténuer cette transpi: on secouant continuellement les mains comme si vous veniez de vous vernir les ongles.
La raie: c'est tabou, mais c'est possible. Cette sueur-là est gênante dans les moments d'intimité. Comment éviter cette transpi: en allant régulièrement aux toilettes pour s'aérer, en écartant bien chaque fesse. (Attention, il est déconseillé de se laisser aller à des flatulences puisque, même si cela permet d'aérer l'endroit, cela peut aggraver une éventuelle odeur de transpiration.)
Dernier point stratégique: la transpiration peut vous pourrir les pieds. C'est un réel handicap. A force de baigner dans l'eau stagnante de vos pieds, des champignons peuvent s'y former et provoquer des odeurs nauséabondes, assez humiliantes quand vous ôtez vos chaussures. Comment éviter cette transpi: il n'y a pas mille solutions. Il faut procéder à une amputation des deux pieds. Mais ne vous inquiétez pas, on fabrique de très belles échasses de nos jours.
Ah, je vous vois, chers lecteurs, dégoûtés à la lecture de toutes ces niches à sueur. Mais cessez donc de faire la grimace. D'autant que vous vous êtes probablement reconnus dans l'un de ces exemples. Voire de plusieurs exemples. (Voire même de tous, mais là, c'est un peu dégueu, quand même)
Mais ce n'est pas une tare, la transpiration. Il faut vivre avec. Et espérer que cette canicule va rapidement s'arrêter, parce que là, c'est juste insupportable...
Le caniculaire Quinzoute est passé et déjà la rentrée pointe son nez. Oui mais voilà, les vacanciers n'ont encore que faire du travail, des collègues lourds, du stress quotidien et des poux. C'est la raison pour laquelle il faut se laisser, même si la deuxième moitié du mois d'août est bien entamée, emporter par l'insouciance de la fin des vacances. Et pour cela, rien de tel que d'écouter les meilleures daubes musicales de cet été 2009, celles qu'on aime aimer et fredonner en plein air. Un vrai Top Ten de qualité !
N°10 - C'est l'histoire d'une meuf - Les Fatal Picards - Ce titre n'est malheureusement que très peu diffusé en radio (sauf sur Virgin). Patriquant un name-dropping délicieux à la manière d'un Vincent Delerm en forme, les Fatal Picards se moquent ouvertement des Enfoirés, en particulier de la pauvre petite chanteuse has-been qui fait annuellement sa BA aux Restos du Cœur pour se donner un semblant d'actualité médiatique. (Lââm, si tu nous lis...)
N°9 - Au bord de l'eau - Gérald de Palmas - C'est la chanson la plus apaisante de l'été. Et la plus romantique aussi. De Palmas est ici au sommet de son art. Au bord de l'eau est débordante de simplicité, de tendresse et de joliesse.
N°8 - L'oeil du cyclone - Paris Brune - Paris Brune est un groupe. Ils sont peut-être les enfants spirituels de Lilicub. Ils sont peut-être les heureux parents de leurs BB. Mais Paris Brune est surtout l'interprète de cette chanson entraînante et assez chic-variétoche. Les néophytes pourraient croire à un étonnant duo entre Étienne Daho et Mylène Farmer. En plus cheap.
N°7 - Mademoiselle - Gérôme Gallo - Il est l'un des heureux perdants de la Nouvelle Star, promo Myriam Abel. Produit par le meilleur joueur de poker du monde, avant l'ère Estelle Denis, Patrick Bruel, Gérôme propose une chanson au swing ensoleillé et très agréable, malgré une orthographe de prénom discutable, à l'instar d'une Cendrine ou d'un Émeric.
N°6 - Sans dire un mot - Emmanuel Moire - À mille lieux d'Adulte et chexchy mais délicieusement cul-cul, Sans dire un mot est typiquement le genre de chansons qui font mouiller rêver les jeunes adolescentes encore pures devant un poster grandeur nature de l'ex-Roi Soleil offert par Star Club.
N°5 - Fuck you - Lily Allen - Chanson idéale à playbacker en voiture, quand arrêté(e) au feu rouge, le refrain arrive et que vous tournez la tête sur votre gauche pour voir le conducteur, stoppé lui aussi au feu rouge. Fuck you, fuck you very very mu-u-u-u-uch...
N°4 - L'assassymphonie - Florent Mothe (Mozart, l'Opéra Rock) - Retour aux grandes heures de la comédie musicale française, avec des mélodies infaillibles du style Les rois du monde ou La peine maximum. Et sinon, le mot assassymphonie peut ouvrir la voie à d'autres fusions douteuses, comme mélodynastie, harmonyctalope ou encore bipédoncule.
N°3 - We are golden - Mika - Ce nouveau titre est, certes, très prometteur, mais il manque un petit quelque chose. C'est qu'on en deviendrait presque trop exigeant après le chef-d'oeuvre qu'était Life in cartoon motion. Heureusement, le clip est là pour faire oublier la faiblesse (relative) de la chanson qui parvient tout de même à se hisser à la troisième marche du podium de ce Top Ten.
N°2 - La fille de la bande - Renan Luce - Renan est comme une petite friandise qui nous rappelle notre enfance et que l'on voudrait ne jamais arrêter de sucer. En attendant la BO du Petit Nicolas, La fille de la bande et ses délicieux claquements de doigts à la fin nous font patienter avec bonheur. (Hey ! T'as vu le clip ?)
N°1 - Alison - Ycare - Nous sommes définitivement en possession, là, d'un tube énorme. Mélodie béton, aigüs divins, graves frissonnants, rythmes changeants, refrain entêtant... Alison, c'est ma copine à moi.
Avec un dernier album où elle a compilé les chansons des chanteuses qui ont forgé sa vie, Lara Fabian s'est attiré les foudres de la critique. Au détour d'une émission de télé lettonne, Lara a dévoilé une chanson qui tourne en boucle sur les ordinateurs de ses fans. Les baffles chauffent, et il y a de quoi !
Ce n'est pas parce que Soleil Soleil a fait un plat dans une piscine à 17° que les fans de Lara Fabian se sont sentis désoeuvrés. Ils ont juste été patients. Et parfois, la patience, ça paye. Il y a quelques jours a débarqué une vidéo de la chanteuse où on la voit interpréter une nouvelle chanson. Enfin, quand je dis une nouvelle chanson, c'est un doux euphémisme. Il s'agit plutôt d'un tube en puissance. Le genre de chanson qui aurait pu être un titre génial en guise de premier extrait d'un album composé d'inédits. Le genre de chanson qui fait regretter amèrement la sortie d'un album composé de reprises. Le genre de chanson qui rassure les fans, parce que, oui, Lara est encore capable de faire du Fabian, du vrai, celui qu'on a aimé à la fin des années 90 et qu'on n'a jamais retrouvé depuis J'y crois encore.
Demain n'existe pas est un concentré de ce qui a fait la gloire de Lara Fabian, et l'interprétation est, de surcroît, un petit bijou. Elle nous offre en effet un play-back magistral prouvant bien que ce n'est pas ce qu'une performeuse comme elle sait faire de mieux. On regarde, on savoure, on sourit et on en parle après.
À ceux qui croient qu'elle n'est plus capable de balancer les notes improbables de son Adagio, cette nouvelle chanson, probablement figurant sur son futur album déjà prêt, Le Secret, atteste du contraire. Évidemment, on parle là de la version studio, puisque le play-back semble de rigueur en Europe de l'Est.
Au départ, on n'y pense pas vraiment. Lara arrive, vêtue de son blanc habituel. Les premières notes mélodieuses à la Je t'aime retentissent. Les fans ont le coeur qui bat. Comment diable imaginer qu'elle ne livre pas une prestation live à ses nombreux fans lettons, au moins aussi nombreux que ceux de Patricia Kaas en Russie ?
Mais vient l'instant t, à 00'19, où elle commence à chanter. Au moment où la vraie voix sort, la voix enregistrée déboule aussi. Il va falloir s'y faire et play-backer toute la chanson. Dure, la vie de chanteuse.
00'29 : Lara se plante. Elle mine de pousser la voix fort, bouche grande ouverte sur le flet de reflet, mais la puissance, à l'audio, n'y est pas.
00'47 : même souci, la forme de la bouche de Lara ne colle pas avec l'audio. Lara sourit trop pour que les paroles soient si compréhensibles.
01'04 : apparition du pianiste - qui a l'air super fun... - qui tape lui aussi en play-back sur son piano.
01'27 : premier loupé de synchronisation. Lara lance trop vite sa puissance sur le mot entre. Mais on s'en fout, parce qu'à cet instant précis, au vu de la puissance de la voix dans le premier refrain, le fan sait qu'au troisième refrain, cette note va déchirer.
01'43 : on commence à avoir des doutes sur les talents de musicien du pianiste qui essaie quand même à nous faire croire qu'il fait le tempo de la batterie, grâce à son piano, juste avant le deuxième couplet.
02'12 : Lara est heureuse de chanter.
02'26 : le meilleur moment play-back de la prestation ! En effet, Lara termine son deuxième couplet et s'apprête à interpréter à nouveau le refrain. Sauf que lors de cette transition, il y a une seconde de pause entre le couplet 2 et le refrain 2, qu'il n'y avait pas entre le couplet 1 et le refrain 1. Et là, la pauvre, elle se fait avoir et case un Dem... bien avant la version studio. On la voit d'ailleurs bien se tromper (on l'entend même, car le micro est resté branché), puisqu'elle baisse la tête avant de reprendre le vrai refrain Demain n'existe pas.
02'49 : « Demain n'existe pas - Lara Fabian » écrit en cyrillique, c'est toujours bon à savoir.
02'56 : (Je ne me rappelle plus des paroles, alors je souris pour faire croire que je maîtrise bien la situation...)
03'07 : pont musical.
03'31 : Lara, micro devant la bouche, mime de chanter, mais on n'entend rien...
04'16 : et oui, Lara avait oublié que sa nouvelle chanson finissait en beauté par une note puissante. Elle se reprend rapidement avant de se la jouer tragédienne qui vient de faire une performance incroyable en live.