24 oct. 2007

Le roi est mort... (importance des points de suspension)

On fait le bilan, calmement, se remémorant chaque instant, parler des histoires d’avant comme si on avait 50 ans. Les Chroniques de Rhum Raisin – puis Rhum Raisin – c’est :

- 518 jours de présence sur MSN Spaces – puis Windows Live Spaces – soit exactement un an et demi et quelques minutes

- 80000 pages vues

- 191 chroniques

- 2 chroniques jamais publiées, dont l’une était trop explicite sur l’un des mystères de Rhum Raisin

- 3 Top nine

- 35 chroniques musicales dont 30 portraits d’interprètes de qualité

- 11 questions pièges

- 16 Top ten et 1 chronique sur les coulisses du Top ten

- 10 chroniques que Rhum Raisin a aimé écrire : La fille défoncée, Sorry Tori, Rencontre sur un trottoir, Le premier jour du reste de la vie, Pour la beauté du quatorze juillet, Humide projectile, Emmène-moi danser ce soir, et le dernier courrier du courrier des lecteurs (Tome 3)

- 4 titres dont Rhum Raisin était très fier : La nouvelle Ev’, Père CasGore, raconte moi une histoire, Buzze moi, Parker Tony ne perd jamais

- Un tout premier commentaire laissé par Darth Lapin

- 242 commentaires de Pierre avant ce bilan posthume

- 179 commentaires de Rhum Raisin avant ce bilan posthume

- 177 commentaires de Xanderboy avant ce bilan posthume

- 176 commentaires de miKL avant ce bilan posthume

- 83 commentaires de Cécile avant ce bilan posthume

- 76 commentaires de Nataka avant ce bilan posthume

- 63 commentaires de Mordred avant ce bilan posthume

- 31 commentaires de Lizzie avant ce bilan posthume

- 30 commentaires de Coyotus Calimerus avant ce bilan posthume

- 23 commentaires de Hieromnemon75 avant ce bilan posthume

- 19 commentaires de Gaël avant ce bilan posthume

- 15 commentaires de Lilkumo avant ce bilan posthume

- 14 commentaires de Willywalt avant ce bilan posthume

- 13 commentaires de Liline Khundi avant ce bilan posthume

- 12 commentaires de Seikyo no tenshi avant ce bilan posthume

- 9 commentaires de Darth Lapin avant ce bilan posthume

- et 50 autres commentaires avant ce bilan posthume

- 6 commentaires censurés, dont 1 rétabli par la suite, et 1 légèrement modifié

- Un nouvel an rhumanesque

- La naissance d’une admiration sans borne pour Mika

- La continuité d’une admiration sans borne pour Lara

- Deux rencontres dans la vraie vie

- 74 chansons dans la radio Moomin : Maman par Dorothée, Qu’il est bête par Dorothée, le générique de Fort Boyard, Cœur de Loup par Philippe Lafontaine et Elsa, Un roman d’amitié par Glenn Medeiros et Elsa, Quel jeu elle joue par Julien Clerc, La petite fleur de vanille par Fleur de vanille, Je m’appelle Bagdad par Tina Arena, Un jour on se retrouvera par Dorothée, La ceinture par Élodie Frégé, Stars are blind par Paris Hilton, La fille d’avril par Laurent Voulzy, Love generation par Bob Sinclar, Je pense à toi par Axelle Red, Dancing queen par Abba, Les people par Marianne James, Il venait d’avoir 18 ans par Dalida, Allô allô Monsieur l’ordinateur par Dorothée, Sur la route par Raphaël et Jean-Louis Aubert, Les histoires d’A par les Rita Mitsouko, Prendre un enfant par Yves Duteil, Y’a qu’un ch’veu par la Star Academy 6, Everlasting love par Jamie Cullum, Amies ennemies par Nâdiya, Tourne-toi Benoît par Benoît, Le tourbillon de la vie par Jeanne Moreau, J’ai la mémoire qui flanche par Zazie et Faudel, Bongo Bong (Je ne t’aime plus) par Robbie Williams et Lily Allen, Pas de boogie-woogie par Eddy Mitchell, Mon ange par Nolwenn Leroy, Moi j’aime skier par Pigloo, Confessions nocturnes par Diam’s et Vitaa, Last Christmas par Crazy Frog, Douce nuit par Tino Rossi, Je t’aime (Live En toute intimité) par Lara Fabian, Sorry seems to be the hardest word par Elton John et Blue, Toutes les femmes de ta vie par les L5, J’entends siffler le train par Richard Anthony, Nicolas et Ségolène par les Musclés, J’ai pas vingt ans par Alizée, T’en vas pas par Elsa, I will love again par Kelly Llorenna, La queuleuleu par Bézu, Relax (Take it easy) par Mika, Je te donne par Jean-Jacques Goldman et Michael Jones, Dans les yeux d’un autre par Julie Zenatti, La chanson de Bouli, Ta meuf (La caille) par Faf Larage, Isabelle je t’aime par les Poppys, Grace Kelly par Mika, Double je par Christophe Willem, Les nouveaux romantiques par Karen Chéryl, Même si par Grégory Lemarchal et Lucie Silvas, Que hiciste par Jennifer Lopez, L’amour à la française par les Fatals Picards, Nicolas par Sylvie Vartan, La liste par Rose, Ame te souvient-il par Léo Ferré, De là-haut par Thierry Amiel, Love today par Mika, Prenons notre temps par les Poetic Lover, Quand revient l’été par Najoua Belyzel, La main verte par Tryo, T’es pas cap Pinocchio par Pinocchio, Come in par Cédric Atlan, Je t’aime par Madame Kay, Les nuits d’une demoiselle par Armelle, Je t’aime à l’italienne par Frédéric François, 4 mots sur un piano par Patrick Fiori, Jean-Jacques Goldman et Christine Ricol, La Parisienne par Marie-Paule Belle, I am what I am par Gloria Gaynor, Mon ange par Nathalie Cardone, Cotton Eye Joe par Rednex, La berceuse par Najoua Belyzel.

- Des requêtes aussi variées que Liane Foly nue, Amélie Mauresmo nue, Brian Joubert nu, Emmanuel Moire nu. Il y a eu la période Franck Ribéry, ou encore la période Victoria Silvstedt, mais le gagnant toutes catégories de recherches de personnalités – aussi étrange que cela puisse paraître – est Miguel Angel Muñoz.

- Quelques mystères pas tous percés… [D’ailleurs, pour vous consoler, voici la solution de ça : oui (mais jamais en couple), non (il était unique), oui (à cette époque), non (pas jaune), non (il n’a jamais menti), non (à part le générique peut-être), oui (à cette époque), oui (sans commentaire), oui (très souvent), non (c’était Rhum Raisin, quand même), oui (et ça se voyait), non (pas régulièrement), non (jamais), non (il gobait beaucoup de choses, mais pas ça), oui (rien à ajouter), oui (oui oui oui), oui (quel pied), non (et c’est bien dommage), oui (en doutiez-vous ?), non (enfin, il me semble…)]



Rhum Raisin aura souvent été mélancolique, ne connaîtra jamais le prénom de la bambina de Lara, ne pourra jamais soutenir la formidable Noémie de la Star Academy 7, et ne verra jamais Mika sur scène...

Au revoir, chers Moomins.

Merci pour ces rencontres.

Romain.

20 oct. 2007

En verlan, Rhum ça fait Mort, c'est marrant

Bonjour.

Je ne suis pas Rhum Raisin.

Je m’appelle Romain et j’ai la désagréable mission de vous annoncer une triste nouvelle.

Le roi des Moomins, Rhum Raisin, est mort hier à la suite d’atroces souffrances

Dans une logique de transparence vis-à-vis du peuple, puisque c’est à la mode, j’ai également le devoir de vous narrer la manière dont votre bien-aimé a perdu la vie.

Rhum Raisin était tranquillement en train de marcher dans la rue, hier soir, en jean et chemise, comme cela lui arrivait très souvent. Il était environ 17h32. Rhum Raisin a soudain entendu une personne le héler juste au moment où il faisait une petite pause dans sa marche en direction de chez lui pour ne pas transpirer. Il s’est retourné, mais personne n’avait derrière lui l’attitude de quelqu’un venant de le héler. Le jeune roi a alors continué sa marche. Puis il s’est arrêté dans un salon de thé assez chic et commandé un chocolat chaud, parce que le café, ça jaunit les dents. Il s’est installé à côté de la vitre de façon à mater les passant(e)s à rêver, les yeux levés vers le ciel. Son chocolat chaud bu, il se dirigea vers les toilettes, seule pièce du salon de thé où l’on peut se laver les mains et se regarder dans la glace. Or un jeune homme et une jeune femme l’attendaient et se sont enfermés avec lui dans les toilettes. Là où la situation aurait pu donner des idées tordues à des gens bizarres, le pauvre Rhum Raisin était plutôt apeuré, mais un hideux morceau de sparadrap collé sur ses lèvres délicates l’empêcha de crier.

Les sévices subis ont été insoutenables. Ils ont détérioré le corps du Moomin à petit feu. La première idée qui leur est passée par la tête a bien sûr été d’abuser de leur victime. L’horrible situation, aussi excitante fut-elle, ne semblait guère plaire à Rhum Raisin. Tout était calculé pour que le roi des Moomins soit un sex-toy grandeur nature pour les deux assassins. Les deux ravisseurs découvrirent alors ce que personne n’osait croire. Ce n’était qu’une rumeur, mais elle se vérifia : Rhum Raisin n’avait effectivement ni pénis, ni anus. Cela est incroyable, mais il semble bien que le pauvre petit être dodu et tout blanc n’ait jamais connu les plaisirs de l’éjaculation. (Ni ceux du suppositoire) Ceci déstabilisa forcément les prétendus violeurs qui décidèrent alors de s’ébattre quand même, en ayant préalablement agrafé les paupières de Rhum Raisin, ouvertes, pour l’obliger à assister au spectacle de débauche qui allait suivre. Le jeune asexué ne s’est à aucun moment excité à la vue de tant de vulgarité. Il a juste un tout petit peu bavé au moment où le jeune homme et la jeune femme ont successivement joué à You are my high avec lui.

C’est après leurs ébats dans les toilettes – propres, même si ça reste des toilettes – que les pires sévices subis par Rhum Raisin se produirent. L’homme a rasé le tendon d’Achille du pied gauche du petit homme, c’est-à-dire qu’il allait répétitivement de bas en haut avec son Mach 3 Turbo jusqu’à ce que de véritables tranches de cartilage se forment, un peu comme des tranches de bacon, mais gluantes de sang . On lui a également percé les ongles de chaque orteil avec une perceuse dans le but de colorer le carrelage par le giclement des petites gouttelettes de sang. Pendant ce temps, la fille exerçait des mouvements de va-et-vient avec une râpe à fromage sur le téton droit de Rhum Raisin. Des petits copeaux de chair fraîche et humide éclaboussaient la porte des toilettes, sous les yeux satisfaits des deux monstres. Ensuite, la jeune femme entreprit de lui scier les oreilles parce qu’elle les trouvait inutiles. Au même moment, alors que le petit roi pleurait des larmes de sang à cause des agrafes sur les paupières qui commençaient à rouiller, et donc à le gratter, il aperçut l’homme avec un couteau pointu à la main. Le couteau était en érection devant son œil droit et son bourreau le rapprochait de ce dernier petit à petit. La pointe du couteau a fini par toucher le globe oculaire. L’homme continuait à exercer sa pression, et l’œil se déformait légèrement comme un ballon de chez Quick se déforme quand on enfonce un peu l’index. Puis l’œil s’est crevé et a éclaté, laissant dégouliner du liquide blanchâtre le long de la joue droite de Rhum Raisin. Puis les deux sadiques ont forcé la victime à ingurgiter toutes sortes de choses impensables comme des vis rouillées, des coquilles d’escargots, du papier aluminium, une souris morte ou encore un kleenex usagé. Enfin, ils ont coupé, de bas en haut, chaque aisselle du Moomin avec un cutter, avant de glisser des fourmis à l’intérieur, fourmis qui au bout de quelques minutes sont ressorties pas les narines du jeune monarque. La jeune femme a également enfoncé une fourchette dans le ventre de Rhum Raisin, au niveau du nombril. Elle avait beau appuyer, la couture du nombril n’explosait pas. Elle a alors décidé de tourner la fourchette sur elle-même comme si elle voulait enrouler des spaghettis bolognaise autour. Le nombril a cédé ; le malheureux était éventré sur le sol, toujours conscient. L’homme, de son côté a écarté les jambes du roi des Moomins jusqu’à ce que l’entrejambes se déchire péniblement à cause de l’écartement trop grand. C’est dans un état pitoyable que Rhum Raisin a été retrouvé le soir même, après que les deux meurtriers aient tout avoué à la police, rongés par le remords.

Rhum Raisin n'est plus parmi nous ; ses derniers écrits resteront ceux annonçant les résultats du Moomin d'honneur de la chanson française.

13 oct. 2007

Plongeon dans la lie

Il faut rétablir quelque peu la vérité. Certes, je suis un grand admirateur de la chanson française. Certes, j'aime autant les chansons profondes que les chansons niaises, sans faire de différence de qualité ou de légitimité. Mais voilà, il y a des limites. Il existe une poignée de chanteuses et chanteurs français que je déteste, et qui me font bien souvent zapper dès que je les vois à l'écran ou que je les entends sur les ondes. En exclusivité, voici le Top nine des interprètes français que je hais. (Je n'inclus pas les Kamini, Jean-Pascal et autres Julien Doré, que je ne considère même pas comme des interprètes, tant ils sont mauvais ; dans le cas inverse, ils auraient bien sûr fait partie de ce classement)
N°9 - -M- - Je me dis que ce chanteur est certes original, a un certain talent, un grain de folie, mais il m'indiffère totalement. En outre, je le trouve extrêmement laid. Je crois finalement que c'est Mathieu Chédid que je déteste encore plus que -M- parce que -M- n'est qu'un personnage. Lorsque Mathieu parle, il me fait bouillir d'énervement à l'intérieur. Il a une espèce de voix mièvre et toute petite qui m'exaspère, comme s'il voulait qu'on le plaigne. J'ai envie de le baffer.
N°8 - Lââm - J'ai presque honte, aujourd'hui, d'avoir acheté le tout premier single de Lââm, Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux, reprise de la chanson de Michel Berger. Au début, elle était plutôt sympa, avec sa copine Larusso, et ses chapeaux extravagants. Mais alors que Larusso a mal tourné dans l'anonymat, Lââm a mal tourné sous les projecteurs. Elle a visiblement des problèmes de poids qu'elle parvient parfois à masquer, mais ce n'est pas évident. Sa voix n'est pas douce, elle est trop brute, limite arrogante, elle agresse. Et mieux vaut ne pas trop la laisser parler.
N°7 - Johnny Hallyday - La plus grande star française, c'est lui. Il ne m'a pas dérangé pendant longtemps. Je ne l'aimais pas particulièrement, mais je ne le détestais pas non plus. C'est à partir de l'album A la vie à la mort qu'il a commencé à me taper sur le système. Le rocker vieillissant est omniprésent. En radio, en télé, dans les magazines, et même dans l'actualité politique. Son Wouoptiiiic 20000000 était hilarant au début, mais a vite fini par me lasser. Ajoutons à cela sa cruche qui n'arrange rien, et nous avons le cocktail parfait pour être overdosé.
N°6 - Christophe - Encore une fois, ce ne sont pas particulièrement ses chansons que je n'aime pas, c'est lui. Cet espèce de personnage qui ne sourit pas, qui a les cheveux jaune pisse horriblement gras, et qui se cache derrière ses lunettes noires alors qu'il est moins malvoyant que Gilbert Montagné, me dégoûte. En plus il chante faux quand il est invité à la Star Ac', alors pas de pitié.
N°5 - Chantal Goya - J'aimerais tellement pouvoir enfin voir ce fameux passage à l'émission de Patrick Sabatier, Le jeu de la vérité, où elle a pété les plombs. J'espère qu'à sa mort, on aura la chance de la voir enfin au naturel, c'est-à-dire hystérique. Elle est constamment mielleuse et ridicule. Je n'ai jamais aimé Goya, peut-être aussi parce que je n'ai pas été bercé par ses chansons (et c'est tant mieux). Pour moi, Chantal Goya représente la bêtise qui se prend au sérieux.
N°4 - Gérald de Palmas - Alors là, autant vous dire que les quatre premiers de ce classement m'insupportent au plus haut point. Or, aussi paradoxal que cela puisse paraître, il existe au moins une chanson que j'aime bien. Pour lui, c'est Elle danse seule. Mis à part cela, je déteste sa voix qui fait un bruit de caverne. On dirait une poule qui aurait vaguement mué. Ses chansons sont presque toutes les mêmes. Et puis sincèrement, qui trouve que Elle habite ici, elle dort dans mon lit, car elle habite ici... Chez moi, c'est de la grande écriture ?
N°3 - Renaud - On franchit là un degré supérieur de l'insupportable. La seule chanson que j'aime est Mistral Gagnant, mais uniquement pour l'une des plus belles phrases de la chanson française (Et si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux, parce qu'ils ont l'avantage d'être deux). Je ne l'aimais déjà pas beaucoup, mais depuis son retour gagnant, il me déplaît au plus haut point. Il chante faux, et sa voix de baroudeur complètement rond n'est en aucun cas mélodieuse à mon goût.
N°2 - Yannick Noah - On monte encore d'un cran... Là, la seule chanson que j'aime bien, c'est Ose. Je ne comprends pas pourquoi ses albums se vendent. C'est franchement mauvais ce qu'il fait, non ? Je n'aime pas sa façon de chanter. Au début, on aurait pu se dire que Yannick Noah chantait pour le plaisir, comme ça. Mais en fait, non : il enregistre des albums à la chaîne, et tout le monde semble trouver ça formidable. Un truc m'échappe...
N°1 - Tadam... Mystère... Qui peut bien atteindre la place suprême d'interprète le moins aimé de Rhum Raisin ?... Il s'agit d'une chanteuse absolument insupportable, considérée curieusement comme une chanteuse à voix. Et pourtant, quelle voix désagréable, chevrotante, molle et moche. Chaque fois qu'elle force un peu, on a l'impression que sa voix va lâcher, et on s'approche dangereusement de la voix de crécelle. Et en plus elle a piqué la place de Noa, tsss... Je dirais qu'à l'exception, peut-être, de Tu vas me quitter, je ne vous aime pas, Hélène Segara.

5 oct. 2007

Cérémonie du Moomin d'honneur de la chanson française - N°2

Nous voici arrivés au terme d'une deuxième série de quinze portraits musicaux, à la gloire de quinze interprètes tous plus géniaux les uns que les autres. Je vous propose ainsi de désigner l'interprète qui va succéder à Elsa. Vous avez toutes les cartes en main pour donner à vos artistes préférés une chance d'obtenir la récompense suprême, le Moomin d'honneur de la chanson française : il vous suffit d'établir le classement de vos cinq stars préférées parmi les quinze propositions. Sont en lice :

(Et comme j'ai le mauvais pressentiment de ne voir apparaître que trois participations (la mienne comprise), n'hésitez pas à ameuter toutes vos connaissances, amis, cousins, cousines, frères, soeurs, patrons, collègues, concierges, bref tout ce que vous avez sous la main.)

(PS: Les chiens sont également invités à participer, de même que les personnes éventuellement décédées.)


Résultats

Comme vous le savez, la talentueuse et si naturelle Elsa avait remporté le premier Moomin d'honneur de la chanson française. J'ai le plaisir de vous annoncer que le deuxième Moomin d'honneur de la chanson française revient, après un vote et un nombre impressionnant de participations [merci à vous, chers Moomins d'avoir participé à cette élection], à Gabrieeee-el...euh...pardon...à Najouaaa-aa. Non je ne suis pas comme comme comme comme... comme comme comme comme toiiii...

Moomin d'honneur - Najoua Belyzel ( 20 points )

Dauphin d'honneur - Jean-Jacques Goldman ( 17 points )

Galak d'honneur - Julie Zenatti ( 12 points )

Ceci m'inspire donc que malgré une voix vacillante et un peu 'space', Najoua semble s'être imposée dans le paysage musical français. Notons ensuite les 6 points gagnés respectivement par Sylvie Vartan et Nathalie Cardone, les 5 points remportés par Marie-Paule Belle (!), les 4 points péniblement accumulés par Grégory Lemarchal, les 2 points attribués respectivement à Tryo et Cédric Atlan, et l'unique point généreusement et symboliquement donné à Karen Chéryl. Quant à Bézu, les Poppys, Léo Ferré, Poetic Lover et Frédéric François, eux, restent malheureusement totalement délaissés par les participants.

2 oct. 2007

Laissez-moi danser

Je crois que j'ai bien fait de profiter de ma période euphorique du premier semestre de l'année. L'hiver approchant, je retrouve une sensation qui me colle à la peau (mais qui me plaît, contrairement à tout ce qui peu coller à la peau en général) : la mélancolie. Ainsi, le gai Mika ne fait pas partie du tout nouveau Top ten...
N°10 - A cause des garçons - Yelle - L'album de Yelle s'intitule Pop up. On y trouve la reprise de cette chanson des années 80. Ah, nostalgie... J'avoue que j'adore la version tecktonik. (Mais je dois aussi avouer que je suis un très mauvais tecktonikeur, un jour vous verrez)
N°9 - Premier love - Tony Parker feat. Rickwel - Après l'inqualifiable Balance-toi, Tipi pose sa voix sur cette douce chanson qui a pour sujet, comme son titre l'indique, son premier love. C'est pas très recherché, mais rappelons que Tipi n'est pas Musset, ni Proust, encore moins Baudelaire, et même pas Nothomb.
N°8 - Je suis un homme - Zazie - C'est étrange, mais cette chanson n'est que le deuxième extrait de Totem, après Des rails en janvier dernier. Or ce n'est que maintenant que les radios se mettent à le diffuser. Le refrain est nettement meilleur que le couplet, assez plat.
N°7 - Gimme more - Britney Spears - Gimme Gimme... Gimme... Gimme Gimme... (Moooore)... Gimme Gimme... Gimme... Gimme Gimme... (Moooore)... Arghf... Chris Crocker, sors de mon coooooorps...
N°6 - Goodbye Philadelphia - Peter Cincotti - Cette chanson est très classe, il faut le dire, non ? Peter Cincotti maîtrise parfaitement sa voix, et swingue magistralement.
N°5 - 1973 - James Blunt - Lui aussi a beaucoup de classe. Et son nouveau single tranche radicalement avec les larmoiements d'avant. (Et pourtant, Goodbye my lover, qu'est-ce que c'était beau !)
N°4 - Elle - Melissa - Les arrangements de cette chanson sont certes contestables, mais ils sont la garantie du mattraquage NRJque. Heureusement que le texte est touchant. De toute façon, ça me touche toujours quand une chanson parle d'une maman.
N°3 - Jacques a dit - Christophe Willem - Cette chanson est envoûtante. Zazie s'est surpassée pour Christophe. Et la mélodie est de très haute qualité. Par contre, pour le look, il semble malheureusement acquis que les stylistes, coiffeurs, maquilleurs et visagistes, ne pourront jamais rien faire pour ce pauvre Christophe.
N°2 - 4 mots sur un piano - Patrick Fiori / Jean-Jacques Goldman / Christine Ricol - Autant le thème de la chanson me met mal à l'aise, autant il me fascine. Goldman a écrit ces quatre mots en douceur, avec pudeur. Et c'est beau. Le clip aussi est très beau.
N°1 - Boule de flipper - Leslie - Je n'ai jamais aimé la version de Corynne Charby. Et pourtant, Leslie parvient a redonner un nouveau souffle à ce tube des années 80. C'est frais, léger, rythmé, tout ce que j'aime. Et j'suis comme une boule de flipper... Qui roule...

30 sept. 2007

¡ Viva la Revolución !

Haki se quiera la clara
La ntrania me transparencia
De tu querida presencia
Commandante Che Guevara
(Prononcer transparencia et presencia en plaçant la langue entre les dents, et si possible, en postillonnant)
(Je précise que je n'ai pas fait LV2 Espagnol, mais ça ne doit pas trop se remarquer)
Si ça, c'est pas un refrain puissant, je ne sais pas ce que c'est. Rares sont les chansons capables de me mettre dans un état de transe comme Hasta Siempre. Je la chante en phonétique, à tue-tête, à gorge déployée, et je kiffe. Lors de ses passages en télé, Nathalie Cardone l'a défendue avec son coeur, avec son corps, comme si le message révolutionnaire qu'elle transporte devait sortir violemment de sa bouche.
Nathalie Cardone commence d'abord sa carrière au cinéma, et obtient un certain succès, ainsi qu'une reconnaissance.
Mais de retour en France d'un exil de plusieurs mois au milieu des années 90, sa carrière d'actrice bat de l'aile. Qu'à cela ne tienne, Nathalie décide de se tourner vers la chanson. Elle rencontre Laurent Boutonnat qui lui propose de reprendre le chant révolutionnaire Hasta Siempre. C'est un véritable succès en France, qui lui permet d'enchaîner avec un titre en français, Populaire. Mais ce morceau est beaucoup plus pop-rock, et prend nettement moins aux tripes que le précédent. C'est un petit bide. Il faut attendre Mon ange pour que le succès réapparaisse. Bien avant la très belle chanson de Nolwenn Leroy, Nathalie Cardone interprète son ange à elle, et c'est tout aussi beau. Arrive ensuite une nouvelle chanson en espagnol, Baila si, qui se rapproche quelque peu de Hasta Siempre. La chanteuse est l'archétype de la femme espagnole séduisante à fort caractère, et elle en joue. Ses chansons jouent d'ailleurs sur le registre de la révolte, laissant une large place aux choeurs. Elle revient en 2000 avec son dernier titre en date, Les hommes de ma vie, sans succès.
Malgré son énergie, son charisme et sa voix délicate, Nathalie Cardone ne parvient pas à revenir sur le devant de la scène. (Par contre elle soutient les jeunes gitans)

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27 sept. 2007

La blague du jeudi

Voilà quelques jours déjà que je ne côtoie plus les mêmes têtes au quotidien. J'évolue alors dans un monde où tout est plus grand, où tout est (un peu) mieux organisé, et où tout va vite. Et donc, tel un tektonikeur, je vais vite.

Or en allant vite, force est de constater que les rencontres faites avec mes contemporains ne sont pas très approfondies. J'échange quelques mots avec des personnes qui engagent la conversation, et je me sens forcé de dévoiler ma vie. Il va de soi que les informations personnelles délivrées par moi-même sont distribuées avec parcimonie ; on ne perce pas aussi facilement la trouble bulle de Rhum Raisin.

La teneur des dialogues suivants est très inintéressante, et de ce fait, vous n'êtes pas obligés et gées de lire.


Rencontre avec Garçon gentil aux cheveux courts

Garçon gentil aux cheveux courts : Tu le connais ce prof ?

Rhum Raisin : Non, je viens d'arriver sur L..

Garçon gentil aux cheveux courts : Ah? Tu viens d'où ?

Rhum Raisin : J'étais à C.. Et toi ?

Garçon gentil aux cheveux courts : De C.. (NdRR : son C. n'étant pas le même que mon C.)

Rhum Raisin : Mhm. Et tu habites où à L.?

Garçon gentil aux cheveux courts : A dix minutes d'ici en allant sur G..

Rhum Raisin : Oh! Moi aussi!


Rencontre avec Jolie fille et Mexicain

Jolie fille : Rhum, c'est ça ?

Rhum Raisin : ?! Oui... Tu me connais déjà ?

Jolie fille : Oui, tu t'es présenté en cours d'anglais tout à l'heure.

Rhum Raisin : On était une trentaine quand même!

Mexicain : Mais tou sais, Jolie fille a oune très bonne mémoire visouelle.


Rencontre avec T-shirt moche

T-shirt moche : C'est tout petit C., non ?

Rhum Raisin : Si on compare à L., oui.

T-shirt moche : C'est très rural là-bas quand même.

Rhum Raisin : Dans la région, oui, un peu, mais pas à C. même. C'est très pollué aussi.

T-shirt moche : Et vous avez des journaux gratuits à l'entrée du métro ?

Rhum Raisin : C'est-à-dire que nous n'avons qu'un tram.

T-shirt moche : Ah oui... Si tu veux un conseil, lis plutôt 20 minutes, parce que Métro et L.Plus, c'est moins bien fait.

Rhum Raisin : Ah... Bien... C'est gentil....


Rencontre avec La blonde

La blonde : Rhum ? Tu étais à C.?

Rhum Raisin : Oui. Je t'avais aperçue, mais je n'ai pas osé venir te voir. Je pensais pas que tu te souviendrais de mon prénom.

La blonde : Mais si.

Rhum Raisin : Toi, c'est la blonde, c'est ça ?

La blonde : C'est ça. On va boire un café après le cours ?

Rhum Raisin : OK.

La blonde : Non, on va aller chez moi, plutôt. Je te présenterai ma coloc.

Rhum Raisin : Euh... Oui, si tu veux.


Enrichi de mes rencontres avec lesquelles j'évaluerai l'intérêt de poursuivre ou non une relation durable, je suis allé faire des courses au Casino non loin de chez moi, puisque je suis assez difficile, et supporte assez péniblement les produits Lidl et Leader Price. Puis je suis revenu chez moi, avec mes sacs transparents Casino, à travers lesquels mon paquet de biscottes, mes boîtes de thon et mes tomates semblaient curieusement attirer l'attention des piétons. Mes courses solitaires m'ont fait penser à une blague hilarante que je raconte à merveille :

Cela se passe dans un supermarché. Une jeune femme arrive à la caisse, et dépose sur le tapis roulant une cuisse de poulet, une tomate, un petit pain, une petite bouteille d'eau, et un yaourt aux fruits.

Le charmant caissier (après avoir observé le tapis roulant ) : Hum... Vous vivez seule, mademoiselle ?...

La jeune femme (en rougissant et minaudant) : Oh... Comment avez-vous deviné?...

Le charmant caissier : Bah... Parce que vous êtes moche.

(Rires enregistrés)

(Evidemment, c'est beaucoup plus drôle quand je la joue en vrai)

16 sept. 2007

RRridicule

J'ai lancé un Salut très discret, limite gêné, à Marie tout à l'heure. Et je m'en veux d'avoir été si inaudible. Elle a souri, et m'a répondu par un regard rieur, presque insistant. Je ne sais pas ce que ce regard presque insistant signifiait ; était-ce une attitude accompagnant un Salut aussi imperceptible que le mien, si bien que je ne l'ai même pas entendu, ou était-ce un foutage de gueule très soft ?
Marie a changé depuis que je ne l'ai pas revue, du temps où nous jouions au tennis avec cette garce de Maud, et sa copine moche, un peu moins garce, mais moche. Marie était dodue et avait de la moustache. Elle était gentille mais elle avait souvent mauvaise haleine, alors je gardais mes distances. C'est peut-être pour ça que je n'ai pas osé lui lancer un Salut plus affirmé. J'ai été surpris par sa métamorphose. Marie avait aujourd'hui une coiffure fashion mais naturelle et une démarche assurée mais légère. Et son duvet cutané d'avant avait disparu. Mon élan salutaire a été stoppé par la nouvelle Marie, et je n'ai pu que bafouiller un modeste Salut. Ce dernier aurait pu être plus majestueux si je n'avais pas non plus été stupéfait de la voir main dans la main avec un garçon - que je subodorai ainsi être son petit-ami - à peine plus grand qu'elle, les cheveux dans le vent, le sourire éclatant, le corps aussi svelte et élancé que celui de Marie, ce qui ne pouvait que me ramener à ma triste réalité. Mon Salut n'a pas été franc, parce que j'ai été destabilisé par cette avalanche de nouvelles informations : Marie avait changé. Ce Salut aurait pu être plus déterminé, agrémenté d'un sourire ravageur, mais il fut troublé par ce spectacle d'amoureux transpirant de bonheur juste en face de moi. Je n'ai pas dit que je n'aimais pas croiser des amoureux ; j'aime bien, au contraire, ça peut même me rendre heureux parfois. Or, là, lorsque j'ai croisé Marie et son mec, j'étais avec Maman. Et Maman avait eu la bonne idée de ne pas se coiffer, de ne pas se maquiller, et de mettre ses chaussures jaunes. Par conséquent, mon Salut s'apparentait plus à des babélismes irréfléchis et niais qu'à une salutation réfléchie et éloquente. Je me demande encore pourquoi il a fallu que nous croisions Marie aujourd'hui. J'aurais peut-être dû ne pas accepter d'aller me promener avec Maman. Non pas que je n'aime pas me promener avec Maman, mais je n'aime pas que l'on me voie dans cet état, avec ces - toujours présents - dix-neuf kilos superflus, et cette horrible coupe de cheveux. (Enfin, quand je dis "horrible", tout est relatif, hein, je suis toujours Rhum Raisin). Et puis j'aurais peut-être été plus enthousiaste à l'idée de dire Salut à Marie si je n'avais pas décidé de sortir avec ma chemise bleu pâle, arborant une gigantesque auréole autour du cinquième bouton en partant du col, souvenir de la délicieuse nectarine ingurgitée ce midi-même, avouant ainsi, malgré moi, que je l'ai mangée comme un gros dégueulasse, ce que je ne fais pourtant jamais, puisque je ne suis pas dégueulasse. Je ne pouvais pas imaginer que j'allais croiser Marie. En fait, je m'en fous de Marie, complètement. Autant que de son copain. C'est le fait d'avoir croisé quelqu'un d'heureux qui me tracasse, et de ne pas être parvenu à faire croire que, moi aussi, j'étais très heureux. Mon Salut a été minable.

14 sept. 2007

La Belle

Il y a des gens qui démarrent mal dans la vie. Le patronyme est très important. Et pourtant, tout le monde peut faire carrière avec un nom de famille pourri. Comme Jean-Claude Bourret, Isabelle Boulay ou Jamel Debbouze. Il vaut mieux s'appeler Belle par exemple. Ma transition n'est absolument pas tirée par les cheveux, d'autant que finalement, se prénommer Marie-Paule, c'est pas non plus la grande joie. (Pardon à toutes les Marie-Paule - nombreuses, certainement - qui lisent ces chroniques, et j'en profite pour saluer toutes les Roberta, Josiane, Marie-Bernadette, Eugénie et Jacob (si, ça existe aussi chez les femmes) : Salut!)
Où en étions-nous ? Ah oui, Marie-Paule Belle. Tout le monde connaît la formidable Parisienne qui est si géniale à chanter, avec les mots schizophrène, nymphomane, grief, hystérique, masochiste ou encore libido que je ne comprenais pas étant plus jeune, mais que j'adorais prononcer. Marie-Paule Belle est une interprète française pleine de dérision, et de profondeur, ce qui est moins connu, et c'est dommage. Bien sûr, sa carrière ne se résume pas à La Parisienne ; il y a notamment Wolfgang et moi, La biaiseuse, et l'album consacré à Barbara. Mais de toute façon, personne ne connaît, alors pourquoi s'y attarder, hein?

11 sept. 2007

Message non identifié

Vous est-il déjà arrivé de recevoir sur votre téléphone portable un message du type "Oui, bonjour Madame, je me permets de vous appeler pour vous signaler que je ne pourrai pas être au rendez-vous, comme convenu hier, pour l'épilation des aisselles et du maillot", ou bien "Ouais Raymond, c'était pour savoir comment ça allait, mais je réessaierai plus tard, au revoir"?
Hier soir, j'ai eu l'impression que quelqu'un m'avait laissé un message vocal par erreur. Mais après trois écoutes consécutives, il fallait bien s'y résoudre : ce message m'était bien destiné, puisque je suis apostrophé deux fois. Oui mais voilà... Je ne reconnais absolument pas la voix du laisseur de message. J'écris "laisseur" puisqu'il semble bien que la voix soit masculine. Le garçon semble même bien me connaître, puisqu'il m'invite à venir chez lui, le soir-même, pour passer une soirée entre mecs, à trois (ou plus) : il me dit qu'il y aura aussi "Gwen" ou "Clem". En fait, je ne comprends pas trop ce qu'il dit, et puis je ne connais pas de Gwen ou de de Clem qui soient des garçons, donc ça limite les réseaux de connaissances où je peux chercher. Il me demande d'apporter du vin, ce qui est curieux, puisque d'habitude j'apporte plutôt des chamallows.
Après une bonne quinzaine d'écoutes successives, je cherche une explication : ce message était certainement destiné à une autre personne, prénommée comme moi, qui n'a probablement pas dû passer la soirée envisagée par mon laisseur de message. Ce dernier a dû faire une mauvaise manipulation, et composer le numéro de la mauvaise personne. Ce n'était donc en aucun cas moi qu'on invitait. Je suis quand même perplexe...
Si par hasard ce récit t'interpelle, si tu es un lecteur de moi, et si tu es l'auteur de ce message (fort bien illustré par mes soins), s'il te plaît, dis moi qui tu es, merci.

9 sept. 2007

Chaque jour, la mort approche

img248/9296/moreauhaninbacallgw4.jpg img478/9439/amadoubardotgalabruio8.jpg Finalement, le mois d'août a été un mois assez vide. D'habitude, la France a plusieurs gros éléments à se mettre sous la dent, mais là, rien de très glamour. Il y a eu le cardinal Lustiger, le 5 août, Raymond Barre, le 25 août, Pierre Messmer, le 29 août, pour les plus importants. C'est forcément triste de voir s'en aller des hommes qui ont marqué la France du vingtième siècle, mais avec ces trois-là, aucune rediffusion de films ou de spectacles pour passer une bonne soirée devant la télévision en se disant que c'est l'occasion ou jamais de les regarder. Evidemment, de leur vivant, on sait que les artistes ont du talent, mais après leur mort, ils en ont encore plus. C'est ridicule, certes, mais c'est ce que les gens pensent inconsciemment.
Et donc au mois d'août, rien. Michel Serrault a devancé mon gand jeu morbide de l'été, et Luciano Pavarotti a été un peu à la bourre. Mais je ne peux pas leur en vouloir, ils n'étaient pas au courant de ce formidable jeu de l'été qui a attiré les foules. Ni d'ailleurs les Jeanne Moreau, Roger Hanin, Lauren Bacall, Jean Amadou, Brigitte Bardot et autres Michel Galabru. Et je serais tenté de dire tant mieux en fait. Parce que c'est un peu triste. Mais d'un autre côté, ces stars m'ont privé d'une soirée avec vous, lecteurs et trices, et je passerai ainsi mes longs soirs d'automne, seul, à L., devant ma télé et mes pâtes à la sauce tomate. Il faut que je m'y prépare.
Le mois d'août a été un mois assez vide. Et finalement, le 30, personne n'a parlé de la mort de Michael Jackson.

5 sept. 2007

Come-back(s)

La télévision est un média cruel. Pas cruel pour les gens à l'intérieur, non, ils font bien ce qu'ils veulent. Mais cruel pour le pauvre téléspectateur qui est obligé de subir toutes les émissions de télé-réalité. En voilà une à peine terminée, une autre recommence. Nous ne parlons pas (encore) cette année de la Star Academy (dont il y a fort à parier que la promo 2007 s'appellera 'promo Grégory Lemarchal'), mais bien du grand retour de Popstars après quatre longues années d'absence. Même si la dissolution prématurée des Whatfor, des Linkup, et aussi des L5, malgré leur longévité exceptionnelle, ne vous met pas l'eau à la bouche pour la nouvelle saison, cette dernière risque d'être explosive. Il faut dire que la promotion autour de l'émission est principalement axée autour du duo Winter/Frye. Les deux jeunes femmes auraient du mal à cohabiter. Et pourtant, elles se supportent quotidiennement depuis le début des tournages, sans doute parce qu'il faut bien gagner sa vie. Ce n'est peut-être pas très excitant d'attendre Popstars 4, parce qu'on se dit que ça suffit et qu'on en a marre des staradeubals. Oui, mais cette année, il y a une innovation, puisque le style semble être différent : il y a quand même Mia, chorégraphe de la Macarena et de Alane (mais si, du groupe Wes : ça faisait 'Alané moa gné mou gna gna', à deux/trois mots près, et les danseurs faisaient des vagues avec leur corps sur l'herbe (ah, je me revois encore allongé sur le ventre, tentant vainement de reproduire la choré de Mia...)), Ophélie, la prêtresse précurseur (seuse ?) du R'n'B en France, et le producteur de Diam's, I Am et Rohff. Quoi, ça donne pas envie ?
Sur le plateau de l'excellent Marc-Olivier Fogiel, de retour de ses vacances 'amicales' avec Mathieu, Ophélie avait une coiffure toujours aussi ravissante, blonde et bouclée, et Mia avait une coiffure toujours aussi... particulière. Malheureusement, elles sont passées très tard dans l'émission, et je n'ai pas tenu jusqu'au bout. J'ai cru que j'allais réussir à vaincre le sommeil, en regardant Michel Sardou, devant lequel les deux femmes du jury de Popstars 4 étaient visiblement en extase, mais il fallait aussi supporter l'interview de la tâche (NdRR: la tâche étant l'imposteur ayant remporté la dernière édition de la Nouvelle Star, ayant une coiffure piquée à Pluto, ayant dépassé le seuil de l'insupportable sur Moi... Lolita, se croyant drôle en mettant la tête de Michel Sardou sur une vachette, etc, etc, etc.). Mais pas besoin de les voir parler de l'émission puisque, de toute façon, Ophélie l'a dit : "On est grave crédible". En 2007, la Star Academy, dont le prestige est en déclin, aura du retard ; c'est donc l'occasion ou jamais de se popstariser!

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3 sept. 2007

Dans les coulisses du Top ten

Elaborer un Top ten est très difficile. C'est une tâche que je prends au sérieux, et je travaille consciencieusement avant de vous livrer, chaque mois, le nouveau classement des meilleures chansons du moment. Il est évident que le Top ten peut évoluer d'un jour à l'autre. Ainsi, le dernier Top ten publié aurait très bien pu être différent si je l'avais fait aujourd'hui.
C'est un travail de longue haleine auquel je m'adonne chaque mois : je recopie pendant vingt-cinq jours sur une feuille vierge les chansons qui me plaisent lors de leur passage en radio, en télé, ou lorsque je les découvre sur Internet. Il y en a généralement entre vingt et vingt-cinq. Puis, les quatre à cinq jours précédant la publication du Top ten, je dépose, à côté des titres de chansons, des plus roses, des moins verts, ou des coeurs bleus, en fonction de leurs passages en radio, de ma lassitude à l'écoute de la chanson, de mon plaisir à l'écoute de la chanson, de mon engouement à fredonner la chanson, etc. Théoriquement, le Top ten apparaît tout seul, en fonction des chansons ayant récolté le plus de plus roses et de coeurs bleuw, et le moins de moins verts.
Or, bien souvent, l'ordre du Top ten est décidé en dernière minute, suivant mon humeur du moment, suivant mon état guilleret ou démoralisé, ce qui implique que, finalement, tout mon travail en amont ne sert pas tout le temps à grand chose.
Voici, en exclusivité, le making-off du dernier Top ten en date.

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1 sept. 2007

Ça donne envie de chanter, donne envie de rêver, ça vous met dans le coeur un p'tit peu de bonheur

Nous arrivons peu à peu à la fin de l'été. Bien sûr, il reste encore vingt-trois jours avant que l'automne arrive, mais dans l'inconscient collectif, l'été correspond aux grandes vacances, à juillet et août. La fin des vacances de Rhum Raisin approche. L'installation de Rhum Raisin dans sa nouvelle ville aussi. Mais les traditions demeurent : en effet, l'heure du nouveau Top ten est arrivée. Le Top ten, c'est l'objectivité, le bon goût, et la référence en matière de bonne musique, ne l'oubliez pas.

N°10 - Toi - Vitaa - Oui, je sais, pour la "référence en matière de bonne musique", on repassera. Le dernier extrait de l'album A fleur de toi donne envie de danser. Les paroles de la chanson sont certes toujours aussi gnangnan, mais comme j'arrive à m'identifier parfois dans les textes de Vitaa, je ne peux qu'aimer.

N°9 - Love today - Mika - Cette chanson est celle que j'aime le moins de l'album de Mika. Et pourtant, elle se classe neuvième du Top ten, c'est pour dire la qualité de cet album! Mika monte très haut dans les aigus, Mika sautille, Mika danse sur ses longues jambes, Mika est génial.

N°8 - Goodbye Philadelphia - Peter Cincotti - Cette chanson est l'une des ballades de l'été, extrêmement agréable à chanter dans la voiture, pour se destresser d'une journée de boulot. Ce que je viens d'écrire est totalement illogique puisque ça ne m'est jamais arrivé. Mais j'adore dire "remember Philadelphia", comme Peter.

N°7 - How to save a life - The Fray - On commence tout doucement avec du piano et une voix masculine, puis le rythme s'accélère, et la chanson s'envole sur son nuage, et il faut attendre la fin pour que le calme reviennne. Le chanteur chante avec une voix légèrement nasale, ce qui donne une espèce de nonchalance dans son interprétation, fort plaisante.

N°6 - Everything - Michael Bublé - Quatrième chanson consécutive en anglais, il faut le souligner. C'est probablement parce que les chansons françaises en ce moment ne sont pas top (à part celles qui arrivent dans la suite du Top ten, bien sûr), surtout si on se focalise sur l'omniprésence radiophonique de Christophe Maé, qui devient insupportable. Enfin, je digresse et je ne parle même pas de la jolie chanson classée sixième. Michael Bublé joue au crooner romantique des années 60, et c'est planant.

N°5 - (Tango) Princesse - Julie Zenatti - Il fallait absolument souligner le virage musical entrepris par Julie Zenatti. Ce premier extrait de La boîte de Pandore est très différent de ce qu'a pu faire l'ex-Fleur de Lys auparavant. Et elle semble s'éclater dans ce nouveau registre, à mi-chemin entre le cabaret et la comédie musicale. Comme elle le dit dans son album, Julie ose, et elle a raison : ça paye.

N°4 - Jacques a dit - Christophe Willem - Il s'agit sans doute du meilleur morceau de l'album de la Tortue (en espérant sincèrement que le prochain extrait sera Kiss the bride). Zazie a encore une fois parfaitement su écrire des mots collant à la personnalité de Christophe. La mélodie est simple et belle, il suffit de fermer les yeux pour s'évader et se perdre dans ses rêves. Comme c'est beau ce que j'écris.

N°3 - Quand revient l'été - Najoua Belyzel - Les cordes sont très présentes dans cette nouvelle chanson de Najoua. C'est probablement ce qui la rend envoûtante. Là encore, on peut fermer les yeux et se laisser bercer, comme un gros bébé. (Je ne dis pas "gros" pour moi, hein, c'est une expression, d'ailleurs je ne sais même pas pourquoi je me justifie)

N°2- 1973 - James Blunt - C'est le retour de l'excellent James Blunt. La première fois que j'ai entendu 1973 à la radio, j'ai bien sûr reconnu James, et j'ai été ravi de cette nouvelle chanson. Il n'est absolument plus larmoyant et ça ne peut que le servir. Ce sera l'un des tubes pop (goes my heart) de cette rentrée 2007.

N°1 - 4 mots sur un piano - Patrick Fiori / Jean-Jacques Goldman / Christine Ricol - C'est la chanson la plus molle du moment, mais aussi la plus belle. Evidemment, ça sent le Goldman à dix kilomètres à la ronde, dans la mélodie en tout cas. Et le texte traite d'une relation triangulaire, chose qui m’a toujours intrigué. Les paroles Elle était mon vent, mes ailes, ma vie en plus beau me plaisent beaucoup. C’est l’histoire pudique et mystérieuse de deux garçons et d’une jeune femme.

29 août 2007

Parker Tony ne perd jamais

Il faut bien s'y résoudre : Tony Parker a la vie qui lui sourit. Mais si la vie lui sourit, c'est d'abord parce qu'il est différent des autres. Et oui, il a du talent dans le basket-ball (à prononcer à l'américaine, pour faire plus hype). Evidemment, pour de nombreux gens, avoir du talent dans le basket-ball est un peu inutile, et sert juste à distraire les fanas de basket-ball. Bref, Tipi ne sert pas à grand chose, un peu comme ce camarade de classe qui arrivait à retourner ses paupières sur les yeux pour faire peur et faire piquer les yeux de tous rien qu'en regardant l'exploit. Et pourtant il a un destin hors du commun.

Il est né en 1982 sous le nom de William Anthony Parker II, et déjà, ça, c'est hors du commun, parce qu'à part Elizabeth II et Jean-Paul II, peu de gens s'appellent II. Tipi réalise très vite qu'il est fait pour le basket-ball. Ce n'est donc pas étonnant de découvrir chaque jour un peu plus que Tony s'est arrêté au lycée. Mais peu importe. Tony gagne probablement davantage d'argent que quiconque de sa classe lorsqu'il était en quatrième. Tony a trouvé sa voie. Imaginez qu'il a commencé à jouer en NBA à dix-neuf ans. Alors que certains ont tout juste leur bac à dix-neuf ans, d'autres ne l'ont pas, mais débutent une carrière de champion aux Etats-Unis. Tout le monde ne mesure pas 1m88. Tipi bat des records en tout : premier français champion en NBA, premier français élu joueur de la semaine, ou encore premier basketteur à entrer au Musée Grévin. Je précise que lorsque j'écris "premier basketteur à entrer au Musée Grévin", c'est en tant que statue de cire, sinon ça n'a pas d'intérêt.

Et dans des cas comme celui de Tony Parker, on se dit que c'est plutôt facile de trouver l'amour. Du haut de ses vingt-cinq ans, le brave Tony se tape l'une des actrices les plus en vue du moment, de sept ans son aînée, ce qui permit à cette dernière de laisser entendre au monde entier que le jeune garçon n'était pas très expérimenté sur le plan intime. Nul doute qu'elle l'a bien éduqué. La chienne.

La vie du basketteur est un conte de fée. Il réussit tout ce qu'il entreprend. C'est une vraie star, à tel point qu'il jouera l'original rôle de Parkertonix dans le très attendu Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques. Et puis, cette vie exceptionnelle ne peut que durer. Tant qu'on lui dira que ses chansons sont des chefs-d'oeuvre, il ne pourra que croire en sa bonne étoile.

27 août 2007

Le Sicilien romantique

C'est le grand retour des portraits musicaux, et pour marquer le coup, voici l'un des plus grands chanteurs français, qui ne pourra que vous faire plaisir : Frédéric François.
(Cachez votre joie, hein)
Tout commence au début des années 70, lorsque Francesco Barracato commence à se faire connaître en France. Il a été bercé par les chansons d'amour, tant aimées par son père. Une guitare sous le bras, le jeune homme écume les bars et pousse la chansonnette de sa voix puissante et veloutée. Il a un look de brun ténébreux, propre sur lui, gentil, intelligent, jeune et beau, bref le kit parfait du séducteur à minettes. A l'époque, la mode était aux cheveux longs, noirs et brillants. S'il y avait des bouclettes en plus, l'affaire était dans le sac : des mélodies populaires, des paroles à l'eau de rose, une jolie voix, et le succès était au rendez-vous, paillettes, argent, voitures de luxe, concerts, cheveux dans le vent, vacances sur la plage privée, grands restaurants, foule d'amis, soirées folles, crème chantilly, alcool, cocaïne, cigarettes, stupre et débauche. Mais Frédéric François a la tête sur les épaules : il a du succès, mais n'abuse pas des bonnes choses. C'est un homme fidèle à sa Monique depuis des années.
Tout comme ses amis Mike, Claude, Michel, Patrick et C., Frédéric vend beaucoup de 45 et 33 tours. Son premier succès fut Je n'ai jamais aimé comme je t'aime. Puis s'enchaînèrent Ton amour est roi, Je voudrais dormir près de toi, Laisse-moi vivre ma vie, Chicago, Aimer, On s'embrasse on oublie tout, Mon coeur te dit je t'aime, Je t'aime à l'italienne, Qui de nous deux ?, O sole mio, Funicula, et bien d'autres chansons pas toutes connues. Le romantisme des années 2000 n'est plus tout à fait le même que celui des années 70. Il n'empêche que Frédéric François remplit encore l'Olympia tous les deux ans, ainsi que les nombreuses salles de province où il se produit très souvent. Les chansons d'amour sont éternelles; les chanteurs de chanson d'amour aussi.

24 août 2007

De l'injustice d'être né moche

On a tout à fait le droit de faire du cinéma quand on n'est pas beau. Regardez Clovis Cornillac. Mais on a aussi le droit d'en faire quand on n'est vraiment pas beau.

Hier soir, j'ai (assidûment) regardé Les fautes d'orthographe sur France 3. C'est le genre de film qui nous rappelle les douces joies de l'internat et des colonies de vacances. Ces films m'ont toujours plu, parce qu'ils sentent bon l'enfance, les bêtises que l'on fait avec ses copains. Ils me rappellent un côté de mon enfance que je n'ai pas vécu, puisque je n'ai jamais été interne, et je ne suis jamais allé dans une colonie de vacances.

Les Fautes d'orthographe



Daniel Massu est le fils du proviseur (son père) et de la directrice (sa mère) de l'internat où il fait ses études. Mais Daniel Massu est gros et moche, et il est très en retard dans son processus de puberté, à tel point que l'odieuse infirmière manque de pouffer de rire devant lui quand il enlève son slip. Si l'infirmière avait été Koxie, elle lui aurait balancé un vulgaire T'as même pas d'poils sur la quéquette, et le pauvre garçon serait allé, malheureux, se pendre à une branche de platane dans la cour de récré. Heureusement, j'ai précisé que Daniel était gros, donc la branche se serait cassée, comme Nolwenn Leroy. Comme une coïncidence, Damien Jouillerot a hérité de ce rôle sur mesure, tiraillé entre ses parents haut placés et ses camarades le traitant de fayot. Quand j'ai appris que Damien Jouillerot était plus vieux que moi, j'étais assez stupéfait. Lui, paraissant si jeune, avec un physique difficile, et moi, paraissant si jeune aussi... Ceci pour dire que je n'ai que peu de chances de faire du cinéma, puisque je ne ressemble pas à Clovis Cornillac. Mais quand même, il a déjà un beau palmarès le Damien, moins prestigieux que celui de Jules Sitruk, mais toujours plus beau que celui de Jérôme Hardelay, qui démontre chaque jour que des yeux rieurs, des tâches de rousseur et un sourire parfait ne suffisent pas toujours pour faire du cinéma.

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Peut-être que pour participer au casting des Fautes d'orthographe, il fallait avoir sa carte au CDPD, Club Des Physiques Disgracieux. Franck Bruneau a crié à Khalid Maadour "ça t'aurait plu d'être beau? T'es né comme ça ou on t'a marché dessus?", ce qui est un peu l'hôpital qui se moque de la charité. Peut-être qu'avec Thomas Salsmann, Aurélien Jegou, et l'arrivée de Yoann Sover, KD2A y a gagné au change. Il m'a toujours fait peur ce Franck Bruneau, moins que l'horrible monsieur Orangina rouge, qui n'est pas le même monsieur que Booder, mais quand même. Il me fait autant peur que Michel Polnareff jeune. D'ailleurs, si on occulte la couleur des cheveux, il y a une petite ressemblance, non ? C'est sûrement la globulosité oculaire qui fait ça. Non, il n'y a que dans Trois femmes... Un soir d'été - meilleure saga estivale de France 2, en attendant les performances de Louise Monot, Guillaume Cramoisan, Serge Gisquière, Claude Gensac et Bruno Madinier (encore) dans La prophétie d'Avignon - qu'il est apparu gentil.

Or gentil, ça ne fait pas tout. Le petit Daniel Massu est donc moqué et chahuté par beaucoup de ses camarades, et finit même par perdre l'amitié de l'un de ses seuls soutiens, René Boury. C'est Anthony Decadi qui joue ce rôle. Son visage de petite tête blonde angélique qui a mal tourné m'est totalement antipathique. Même Macaulay Culkin, je le préfère (je pense bien sûr à Macaulay Culkin après avoir été l'adorable Kevin McCallister que tous les gens de mon âge ont connu, c'est-à-dire après avoir sombré dans l'alcool et dans la drogue, et être devenu aussi antipathique que Lorànt Deutsch (je pense bien sûr à Lorànt Deutsch, après avoir été l'adorable intrépide que tous les gens de mon âge ont connu, c'est-à-dire après avoir fait des films à gros budgets, et après être devenu aussi antipathique que Jean-Baptiste Maunier (je pense bien sûr à Jean-Baptiste Maunier, après avoir été l'adorable Pierre Morhange que tous les gens de mon âge ont connu, c'est-à-dire après avoir pris la grosse tête et massacré toutes les chansons des Enfoirés 2007, et être devenu aussi antipathique que les soeurs Olsen (je pense bien sûr que je vais m'arrêter là parce que j'en ai marre de salir ma page de tous ces noms)))).

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Par chance, avant de se lier d'amitié à Jean-Claude Griset/Franck Bruneau, Daniel Massu avait un autre pote, Richard Zygelman. Leur amitié voit le jour dans la première partie du film, lorsque le spectateur que je suis découvre tout ce à quoi il a échappé durant son enfance : les cigarettes dans les toilettes, les blagues potaches, les douches communes, les remarques sur les petites bites, les paris pour rouler des pelles à des filles pendant dix minutes quarante-cinq, la franche camaraderie, et j'en passe. Cet ami, Richard Zygelman, chante très bien Donna Donna (Le petit garçon) de Claude François, mais dans sa version d'une autre langue, que je n'ai pas retenue parce que je m'en fous, c'est un Raphaël Goldman méconnaissable. Enfin quand je dis méconnaissable, c'est un peu faux parce qu'on le reconnait quand même... Comment ça Raphaël Qui? Permettez-moi de répondre que je trouve déjà bizarre que vous me demandiez Raphaël Qui? On est en France! Et ça aurait été plus logique de demander Qui Goldman? Ou alors, c'est que vous n'avez aucune culture populaire. Enfin, Raphaël Goldman, quoi! L'un des héros de la saison 1 de Coeur Océan, enfin! L'un des héros des deux premiers épisodes de la saison 2 de Coeur Océan, enfin! Certes, il avait une coupe à la Nicolas d'Hélène et les garçons, mais j'ai envie de dire Et alors? Si, vous le connaissez ; c'est lui qui est à côté de moi, là :

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On n'est pas obligé d'être beau pour faire du cinéma, mais je ne sais pas si je l'aurais bien pris si j'avais été au générique des Fautes d'orthographe finalement.

21 août 2007

Mangez-moi ! Mangez-moi ! Mangez-moi !

Je crois avoir véritablement haï N. lorsque, avant mes vacances, elle m'a nonchalamment lancé On t'a jamais dit que tu ressemblais à Clovis Cornillac ? Et puis quoi encore ? Clovis Cornillac, il est moche, il a une tête de brute, et il est le nouvel Astérix. Je ne peux pas lui ressembler, ce n'est pas possible, un point c'est tout. D'ailleurs, c'est évident que je ne lui ressemble pas. Il est plus grand que moi. C'est à prendre en compte, forcément.
Comment pourrais-je vous le prouver ? Je ne sais pas... De toute façon, il faut me croire sur parole. J'étais vexé, alors je me suis vengé sur les Speculoos qui traînaient dans le placard.
Mes vacances, donc.
Alors, je suis d'abord allé près de A. (136 300 habitants), pour voir des gens de ma famille, puisque ma famille n'habite pas à C.. C'est un petit village rural, où le simple fait de porter une chemisette propre et des lunettes de soleil déclenche une avalanche de regards curieux, parce que là-bas, la mode, c'est la salopette dégueu sans t-shirt dessous. Le soir, je pensais à Clovis Cornillac, ça me sapait le moral, et donc le gros pot de Nutella y est passé.
Puis j'ai dû aller à L. (466 400 habitants) pour faire deux/trois trucs importants. Les deux jours où il a fait le plus chaud sont tombés pile au moment où j'étais là. Ce fut difficile de ne pas suer. Et pour me désaltérer, j'ai dû boire beaucoup. Et comme l'eau lasse, les bières et autres boissons sucrées étaient de la partie. Je grossissais à vue d'oeil.
Je suis ensuite allé à V. (64 260 habitants) mais pour seulement deux jours. J'ai vu des gens sympathiques, qui m'ont également trouvé sympathique. C'est normal puisque je le suis. Je le suis tellement que j'ai même dû goûter des petits plats pas très light pour faire plaisir à un chef en herbe.
Enfin, j'ai passé les derniers jours près de M. (820 900 habitants), histoire de trouver un peu de soleil. J'avais la possiblité de surfer sur Internet, mais j'ai résisté, pour pouvoir fièrement déclarer que je me suis passé de l'ordinateur pendant trois semaines (je le déclare d'ailleurs : j'ai passé trois semaines sans ordinateur !). J'ai même délaissé mon portable et la télévision pendant plus de 24 heures, ce qui est inouï, inenvisageable, incroyable, inimaginable, et autres mots commençant par -in (sauf intrinsèque, puisque dans le contexte, évidemment, ça ne veut rien dire). C'est peut-être ça, finalement, la raison de mes honteuses consolations magnuméennes au chocolat blanc, à la menthe, et au double chocolat. Comme je m'en veux.
Après un dernier détour par L., à nouveau, je suis rentré chez moi. Et le soir de mon arrivée, conscient d'avoir pris au moins 19 kilos, je me suis regardé dans la glace. Et j'ai regretté. J'ai tellement regretté l'époque où N. me disait que je ressemblais à Clovis Cornillac. Ce n'est qu'il y a un peu plus de trois semaines, mais c'est tellement loin. Plus je fixais ce miroir, plus j'avais l'affreuse impression que Michel Muller me fixait.
Allez, c'est décidé, encore une fois, je vais reprendre les choses en main. Clovis, même si je suis en total désaccord avec N., tu es quand même mieux que Michel.

19 août 2007

De retour

Encore un peu de patience et je livrerai les secrets de mes vacances...
  • La pluie
  • La dispute
  • L'eau
  • Tatiana, Gabriel
  • Le bruit
  • Les différentes villes
  • Renan Luce
  • Le bronzage
  • Le soleil
  • La mousse au chocolat
  • Pourquoi j'ai mangé mon père
  • Les sms tard
  • Les kilomètres
  • Alice Sapritch
  • La mélancolie, toujours

... ou pas.

29 juil. 2007

Le grand jeu morbide de l'été

Chaque année, le mois d’août apporte son lot de malheurs. Certes, vous avez sous les yeux la toute dernière chronique de Rhum Raisin avant de nombreux jours, mais il existe des choses bien plus graves. Et qu’est-ce qui est plus grave que l’absence de Rhum Raisin? La mort sans doute. Et oui, en août, de nombreuses stars décèdent. (Vive la transition)

C’est lorsqu’on est enchanté par sa journée de vacances ensoleillée, pendant laquelle on s’est baigné, on s’est reposé, on a joué, on a bronzé, on a fait du vélo, on a embrassé des gens sur la bouche, que l’on tombe sur le journal télévisé, et que l’on apprend la mort d’une célébrité. Et souvent, ça fait un choc parce qu’on n’est pas habitué à ce que cette vedette soit morte. Et même si je réalise que la phrase précédente est très bête, je la laisse. Parfois, on n’est pas si étonné que cela, comme avec Françoise Dolto en 1988, Jeanne Calment en 1997, ou Idi Amin Dada en 2003. Parfois, on est surpris, comme avec Lady Diana en 1997, Aaliyah en 2001, ou Marie Trintignant en 2003. Et parfois aussi, on s’en fout, comme avec Pie VI en 1799.

C’est la raison pour laquelle, je vous propose de participer au grand jeu morbide de l’été. Il vous suffit de deviner la star qui va rendre l’âme en août 2007:

Quelle célébrité va mourir en août 2007 ?

Pour participer au grand jeu morbide de l’été, vous n’avez qu’à laisser un ou plusieurs commentaires. En effet, vous avez le droit de laisser plusieurs commentaires durant toute la durée de mon absence, si jamais un idée vous vient subitement, même en pleine nuit, après tout, ce jeu peut parfaitement vous empêcher de dormir. Bien évidemment, tout commentaire écrit postérieurement au décès d’une star, mentionnant ladite star, sera caduc. Vous avez la possibilité d’écrire le nom d’une personnalité à mort prévisible ou à mort éventuellement probable, mais vous avez aussi la liberté de choisir une personnalité dont la mort vous paraît inenvisageable en août 2007, et dans ce cas, la récompense sera beaucoup plus conséquente. Ah oui, justement, la récompense: le premier prix de ce grand jeu morbide de l’été est une soirée avec Rhum Raisin*. Il est bien sûr strictement interdit de répéter une proposition déjà donnée. Pour lancer le jeu (et en espérant ne pas le remporter, ce serait comique), je mise sur Annie Girardot et Clint Eastwood pour les prévisibles, David Hasselhoff et Carlos pour les éventuellement probables, et Eva Longoria et Tipi pour les inenvisageables (ben oui, on sait jamais, un accident de jet, et hop).

Mes chers Moomins, je vous souhaite bonne chance, et je vous retrouve dans trois semaines.

* dans la limite des stocks disponibles

27 juil. 2007

Une chronique comme ça, ça sent les vacances, non?

C'est quoi ces minables qui ne savent même pas écrire mon nom correctement et qui posent des questions nulles?

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26 juil. 2007

Trilogie simpsonne (partie 3)

Sais-tu combien je t’aime? Mais si, toi lecteur de mon cœur, et toi, lectrice de mes cuisses (oui, désolé, je n’ai trouvé que ça pour la rime), sache que tu fais presque partie de ma vie. Bien sûr, je dis "presque" puisque tu n’as pas encore eu le privilège, aujourd’hui jeudi 26 juillet 2007, 17h27, de me rencontrer pour de vrai.

Mes chers Moomins, en tant que vénérable Rhum Raisin, roi des Moomins, donc roi de vous, je me dois d’être hanté par vous. Et donc, je le suis. Je vous imagine dans votre vie quotidienne, comme vous devez probablement le faire pour moi. À l’occasion de la sortie de Les Simpson le film, le site officiel du film permet de créer son propre Simpson à son image, de la même façon que les avatars South Park. Mes chers Moomins, j’ai l’honneur de vous annoncer que j’ai créé sept d’entre vous dans la peau d’un Simpson. Cécile, sauras-tu te reconnaître? miKL, sauras-tu te reconnaître? Mordred, sauras-tu te reconnaître? Nataka, sauras-tu te reconnaître? Pierre, sauras-tu te reconnaître? Xanderboy, sauras-tu te reconnaître? Willywalt, sauras-tu te reconnaître? (Il est bien évident que pour l’un(e) d’entre vous, j’ai fait preuve d’imagination, à défaut de photo.)

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Quoi? Moi aussi?... Bon d’accord, c’est ici.

25 juil. 2007

Trilogie simpsonne (partie 2)

Je dois vous le confesser, il y a un peu de Marge en moi. Non, ce n'est pas cette voix gutturale qui donne mal à la gorge quand on l'imite plus de deux secondes, ni cette chevelure bleue en forme de balai pour WC. Je parle de sa sensiblité. Pendant tout le film, Marge est la caution de coeur de la famille Simpson. Elle aime ses enfants, elle aime son mari. Il y a beaucoup de sincérité en elle. Comme moi.
Je dois vous le confesser, il y a un peu de Maggie en moi. Non, je ne suis pas continuellement en train de sucer une tétine. En revanche, je sais me montrer patient, observer la situation sans prononcer un seul mot, et régler les problèmes délicats en assommant les ennemis. Il y a beaucoup de bon sens en elle. Comme moi.
Je dois vous le confesser, il y a un peu de Homer en moi. Non, je ne suis pas (encore) ventripotent, chauve, lâche ou irresponsable, mais je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour réparer une éventuelle catastrophe causée par moi. Après avoir pollué un lac avec les crottes de Spider-cochon, Homer a condamné à mort la paisible ville de Springfield. Ce que j'aime chez lui, c'est que malgré ses erreurs, on s’attache et on s’empoisonne. Comme moi.
Je dois vous le confesser, il y a un peu de Lisa en moi. Non pas sa maîtrise saxophonique parfaite (ce que je déplore) ni son engagement pour l'environnement (ce que je déplore tout autant). C'est son côté fleur bleue, lorsqu'elle tombe amoureuse du petit voisin qui est un peu comme elle. Et puis aussi, elle est toute gênée quand elle transpire des mains à cause de l'émotion. C'est sûr, Lisa aura un beau destin. Comme moi.
Je dois vous le confesser, il y a un peu de Bart en moi. Non, je ne suis pas un garçon si t'enlève la cédille ça fait garcon qui souhaite changer de famille sous prétexte que la mienne est dérangée. C'est juste que Bart est un garçon libre, qui vit les émotions qu'il a envie de vivre. L'un des moments forts du film est bien sûr le nu intégral de Bart. Cela restera entre nous, mais Bart, et bien il a un petit zizi tout jaune. Comme... euh... non, rien.
Les Simpson - le film

24 juil. 2007

Trilogie simpsonne (partie 1)



Pour 6€ (ou un peu plus si tu es plutôt XL), toi, lecteur, et toi, lectrice, tu as le droit de manger un menu Simpson chez Quick. Mais attention, précipite-toi dans le restaurant Quick (si, ça s’appelle comme ça aussi) le plus proche de chez toi, parce que le menu Simpson décèdera le 29 juillet. Si tu suis mes conseils, tu pourras alors te délecter de ton petit paquet de frites Simpson. Les frites de ton restaurant Quick ne sont pas nécessairement molles et dégoulinantes de graisse. Elles sont peut-être élégantes, sveltes, et juste salées à ton goût. Mais l’effet est le même: tu risques de faire mal à ta balance. Tu auras aussi la chance de découvrir le burger Simpson. C’est un hamburger préparé à base de bœuf et de protéines végétales. Dit comme ça, c’est pas très appétissant, mais c’est parce que tu n’as pas vu l’aspect de ce sandwich exceptionnel. Il a un crâne tout jaune comme l’ont chacun des membres de la famille Simpson. C’est donc une préparation à base de bœuf, de protéines végétales, et de colorant jaune. Je vois bien que tu en salives d’avance. Heureusement, pour accompagner ce repas divin, tu pourras te rafraîchir avec un doux verre de Coca Cola® Simpson, light de préférence, histoire d’avoir bonne conscience. Mais le plus génial, c’est que, pour te remercier d’avoir dépensé 6€ – à moins que ce soit pour te féliciter d’être toujours en vie après avoir ingurgité toute cette gamme de produits naturels – Quick t’offre un verre collector avec, au choix, une illustration de Homer, Marge, Bart, Lisa ou Maggie. Qu’on se le dise, chez Quick, ils savent chouchouter leurs clients. Eux, c’est le goût.

23 juil. 2007

Homme actuel

Selon le Femme Actuelle Hors-Série Astro de Maman, acheté quatre euros et quarante centimes en décembre dernier, le mois d'août sera mon meilleur mois de l'année. Selon ce magazine, que je n'ai aucune raison de ne pas croire, j'ai de fortes chances de vivre "une histoire d'amour en un éclair ou un coup de foudre" le mois prochain. C'est au cours d'un déplacement que la rencontre va se produire. Tout cela est très cohérent puisque j'ai effectivement prévu de me déplacer en août. Il est également écrit que "l'intérêt que l'on [me] porte [m'] aide[ra] à avoir confiance en [moi]". On pourrait se dire que c'est le genre de phrases toutes faites, et qui s'adaptent à tous. Certes, mais avec moi, c'est très vrai. Je suis sûr que les gens sauront être très attentionnés en août. Et comme je suis naïf, je me laisserai bercer.
D'après l'horoscope, je vais être heureux pendant tout le mois d'août, avoir de belles émotions, vivre une histoire merveilleuse. On peut en déduire que je vais certainement devenir riche, célèbre, jeune, beau et intelligent. (Vous noterez que ce sont surtout les deux premiers adjectifs qui apporteront de la nouveauté à ma vie)
Et comme il m'apparaît absolument impensable que d'autres Verseaux en profitent à ma place, je vais obéir à l'adage populaire que certains (non, moi, je ne linke pas) aiment rappeler de manière récurrente: en août, fais ce qu'il te ploute.

22 juil. 2007

Élève indiscipliné, pense trop aux filles

Se laisser glisser sur la douce pente de l'anonymat doit probablement être une sensation désagréable, déprimante, et affreusement triste. Ceci est d'autant plus vrai si la célébrité a été durable et intense. De ce point de vue, Cédric Atlan peut s'estimer heureux, puisqu'avant d'être redevenu un inconnu, il était un "un peu connu". "Un peu connu" parce que deux de ses chansons sont "un peu connues". C'est d'ailleurs très dommage qu'elles ne soient qu'"un peu connues" parce qu'elles sont formidables, et mériteraient ainsi d'être "beaucoup connues". La première s'intitule Enfin on plaît aux filles. Elle est ponctuée de jeux de mots qui résument l'enfance et l'adolescence classiques d'un jeune garçon qui aime les jeunes filles. D'abord on Playskool, puis on Playmobil, puis on Playstation, et puis cool, enfin on plaît aux filles. L'autre chanson, c'est Come in. Ici, Cédric se prend pour un gros paquet dont on enlève l'emballage. Le gros paquet découvre alors les multiples joies de l'amour.
Dans son album Élève indiscipliné, pense trop aux filles, le jeune auteur-compositeur-interprète se pose de bonnes questions, se demande s'il est normal, s'il a un beau Q.I., et parle de lui. C'est un garçon qui s'aime bien, séducteur, et qui se sait unique. Il parle de son apprentissage de la vie, de l'amour. Malheureusement, ses textes n'auront pas vraiment touché le public, peut-être lassé par les lovers. Son deuxième album, Aparté pop, sorti en 2006, est par conséquent resté dans un anonymat encore plus anonyme que le premier. Malgré son filet de voix à la Goldman, sa plume à la Zazie, et son allure à la Dutronc, Atlan est resté un inconnu, juste "un peu connu".

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19 juil. 2007

Tôaaaaaa, tu es mon ôôôtre de mon ôôôtre

Je pense ne pas trop me tromper en écrivant que personne ne l’ignore, puisque tout le monde a, chaque fin d’après-midi, les yeux rivés sur le petit écran, Laly et les triplées sont nominées. À part le lecteur basique du Nouvel Obs qui doit en être tout retourné puisqu’il ne regarde pas le ridicule Benji faire des lancements aussi ridicules que lui (il faudrait lui signaler au passage qu’il n’arrive même pas à la cheville de la voix), personne n’ignore que les jeunes triplés ne sont plus les seuls sur le marché. Nous parlons bien là de Marjorie, Johanna et Cyrielle, les trois sœurs – qui n’ont aucun rapport avec Tchekhov – de Secret Story.

Le problème est qu’elles ont des handicaps non négligeables. Premièrement, elles ont un accent gorgé de soleil qui devient irritant au bout de cinq secondes minutes si on n’a pas l’habitude. Du coup, les alsaciens, parisiens, et autres bretons ne peuvent que se sentir abandonnés, et décider de soutenir, faute de mieux, Laly. Justement, Laly est le deuxième handicap des triplées. Laly est flic. Laly est bougonne. Laly a une grosse voix qui fait peur. Laly est une grande gueule. Et c’est parce qu’elle est tout le contraire d’une Loana Petrucciani qu’elle s’attire la sympathie du public. Pas autant que les triplées, certes, mais quand même. Ceci étant, bien qu’elle affiche son intense désir de quitter le jeu, Laly a toujours un futur proche incertain. Les triplées ont un troisième handicap handicapant. En effet, malgré leurs trois cerveaux distincts, il semble que la prod’ ait insisté pour que les trois jeunes filles, en tant qu’entité unique pour l’intérêt du jeu, ne soient pas intellectuellement trois fois supérieures aux autres (à part peut-être Gabriel, qui démontre chaque jour que c’est bien pour sa petite gueule qu’il a été choisi). Heureusement, elles ont la plastique. Bien sûr, elles n’ont pas la plastique d’une Ophélie, mais comme elles sont trois, ça compense. Et pourtant, elles ont un quatrième handicap, et c’est le plus inquiétant. Il s’agit de la malédiction gémellaire. Les triplées appartiennent, malgré elles, à la lignée maudite des jumeaux et jumelles célèbres, à la différence que, pour elles, ce sera pire, puisqu’elles sont trois. Très vite après leur éphémère gloire, elles seront humiliées et moquées. Comme Nassim et Neissa, qui ont fait les frais de la télé-réalité. Comme les frères Bogdanoff, qui doivent quotidiennement porter le lourd fardeau de leurs expériences faciales. Comme Robin et Maurice Gibb, qui ont perdu leurs cheveux. Comme Stéphane Sirkis, qui est décédé (moi, glauque?). Comme Jarosław et Lech Kaczyński, qui sont accusés d’être des dictateurs. Ou comme Ever & Ever – Christine et Stéphanie – qui sont retombées dans le presqu’oubli.

Pour leur équilibre psychique, les triplées doivent rester dans la maison des secrets. Le public aura le cœur déchiré, mais devra se priver de la franche camaraderie de Laly, et permettre aux triplées de vivre à nouveau deux belles semaines, acmé de leur triste existence. Tout le monde n’a pas la chance de s’appeler Mary-Kate et Ashley Olsen.

18 juil. 2007

Jeux d'enfants

On ne peut résolument pas lire un skyblog en le faisant exprès. C'est par pur hasard qu'on tombe sur le skyblog d'une ex-future star de la chanson française, Bryan Le Cap. C'est par pur hasard qu'on tombe sur le skyblog de Difool, Romano, la Marie, parce que ça fait bien longtemps qu'on n'est plus en troisième B. C'est par pur hasard qu'on tombe sur le skyblog d'Erwan de Secret Story, parce qu'on n'a nullement envie de voir des photos de dicklit, ce que l'on ne trouve d'ailleurs heureusement pas. C'est par pur hasard qu'on regarde les images skybloguesques d'emoboys hardis, de gothiques tourmentées, ou de Patop Models.

C'est donc par pur hasard qu'on va répondre à un questionnaire skyblog aujourd'hui.

1/ Cap ou pas cap de pousser un énorme cri dans la rue ? Cap
2/ Cap ou pas cap de baisser ton pantalon devant une foule ? Pas cap
3/ Cap ou pas cap de lancer une tomate à ton prof de Français ? Pas cap
4/ Cap ou pas cap de passer une nuit sous un pont ? Pas Cap
5/ Cap ou pas cap de faire de la pub pour iciyatou.net sur ton blog ? Cap
6/ Cap ou pas cap de te mettre un doigt dans la bouche tout de suite ? Cap
7/ Cap ou pas cap d'appeler un inconnu au téléphone ? Cap
8/ Cap ou pas cap de te passer de ton ordi plus de 24 h ? Cap
9/ Cap ou pas cap d'embrasser quelqu'un du même sexe ? Cap
10/ Cap ou pas cap de chanter sous la douche ? Cap
11/ Cap ou pas cap de dire "Je t'Aime" à quelqu'un que t'aimes pas ? Cap
12/ Cap ou pas cap de courir 2 heures sans t'arrêter ? Pas cap
13/ Cap ou pas cap de te forcer à vomir ? Pas cap
14/ Cap ou pas cap de fumer une cigarette ? Cap
15/ Cap ou pas cap de boire 10 bières à la suite ? Pas Cap
1
6/ Cap ou pas cap de tout quitter par amour ? Pas cap
17/ Cap ou pas cap d'aimer une seule personne toute la vie ? Pas Cap
18/ Cap ou pas cap de faire une photo de toi au réveil ? Cap
19/ Cap ou pas cap de monter dans le Space Mountain ? Cap
20/ Cap ou pas cap de recommencer ce questionnaire ? Cap

1/ Cap ou pas cap de pousser un énorme cri dans la rue ? Cap
2/ Cap ou pas cap de baisser ton pantalon devant une foule ? Pas cap
3/ Cap ou pas cap de lancer une tomate à ton prof de Français ? Pas cap
4/ Cap ou pas cap de passer une nuit sous un pont ? Pas Cap
5/ Cap ou pas cap de faire de la pub pour iciyatou.net sur ton blog ? Cap
6/ Cap ou pas cap de te mettre un doigt dans la bouche tout de suite ? Cap
7/ Cap ou pas cap d'appeler un inconnu au téléphone ? Cap
8/ Cap ou pas cap de te passer de ton ordi plus de 24 h ? Cap
9/ Cap ou pas cap d'embrasser quelqu'un du même sexe ? Cap
10/ Cap ou pas cap de chanter sous la douche ? Cap
11/ Cap ou pas cap de dire "Je t'Aime" à quelqu'un que t'aimes pas ? Cap
12/ Cap ou pas cap de courir 2 heures sans t'arrêter ? Pas cap
13/ Cap ou pas cap de te forcer à vomir ? Pas cap
14/ Cap ou pas cap de fumer une cigarette ? Cap
15/ Cap ou pas cap de boire 10 bières à la suite ? Pas Cap
1
6/ Cap ou pas cap de tout quitter par amour ? Pas cap
17/ Cap ou pas cap d'aimer une seule personne toute la vie ? Pas Cap
18/ Cap ou pas cap de faire une photo de toi au réveil ? Cap
19/ Cap ou pas cap de monter dans le Space Mountain ? Cap
20/ Cap ou pas cap de recommencer ce questionnaire ? Cap

1/ Cap ou pas cap de pousser un énorme cri dans la rue ? Cap
2/ Cap ou pas cap de baisser ton pantalon devant une foule ? Pas cap
3/ Cap ou pas cap de lancer une tomate à ton prof de Français ? Pas cap
4/ Cap ou pas cap de passer une nuit sous un pont ? Pas Cap
5/ Cap ou pas cap de faire de la pub pour iciyatou.net sur ton blog ? Cap
6/ Cap ou pas cap de te mettre un doigt dans la bouche tout de suite ? Cap
7/ Cap ou pas cap d'appeler un inconnu au téléphone ? Cap
8/ Cap ou pas cap de te passer de ton ordi plus de 24 h ? Cap
9/ Cap ou pas cap d'embrasser quelqu'un du même sexe ? Cap
10/ Cap ou pas cap de chanter sous la douche ? Cap
11/ Cap ou pas cap de dire "Je t'Aime" à quelqu'un que t'aimes pas ? Cap
12/ Cap ou pas cap de courir 2 heures sans t'arrêter ? Pas cap
13/ Cap ou pas cap de te forcer à vomir ? Pas cap
14/ Cap ou pas cap de fumer une cigarette ? Cap
15/ Cap ou pas cap de boire 10 bières à la suite ? Pas Cap
1
6/ Cap ou pas cap de tout quitter par amour ? Pas cap
17/ Cap ou pas cap d'aimer une seule personne toute la vie ? Pas Cap
18/ Cap ou pas cap de faire une photo de toi au réveil ? Cap
19/ Cap ou pas cap de monter dans le Space Mountain ? Cap
20/ Cap ou pas cap de recommencer ce questionnaire ? Pas Cap parce que ça devient lourd

Et vous, cap ou pas cap ? (Laché vo coms)